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Voir la version complète : Le sport féminin s'invite



edenmartine
29/03/2014, 13h28
(un peu) sur les chaînes de télévisionLe Monde.fr | 31.01.2014 à 17h50 • Mis à jour le 01.02.2014 à 08h49 |Par Yann Bouchez (http://www.lemonde.fr/journaliste/yann-bouchez/)

http://s2.lemde.fr/image/2013/07/15/534x267/3448023_3_e9a2_la-francaise-louisa-necib-et-l-espagnole_b874d8ef5af66d5eed72bd67461e1f7e.jpg

Si, samedi 1er février, au réveil d'une grasse matinée, vous vous affalez sur votre canapé, ne vous (http://www.lemonde.fr/vous/) étonnez pas de voir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/voir) Thierry Beccaro, l'indéboulonnable animateur de « Motus », sur France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) 2, présenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/pr%C3%A9senter) une candidate sportive. Si vous êtes toujours au même endroit et devant la même chaîne une demi-heure plus tard, ne soyez pas surpris par les questions de l'inoxydable Tex, tête d'affiche des « Z'Amours », qui pour une fois tourneront plus autour des sports féminins que dusport (http://www.lemonde.fr/sport/) de chambre. Pas de panique, vous ne souffrez pas de syndrome préolympique, une semaine avant les Jeux (http://www.lemonde.fr/jeux/) de Sotchi.Partant du constat de la faible représentation du sport féminin à la télévision, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) lance, le 1er février, les « vingt-quatre heures du sport féminin » sur les chaînes de radio et de télévision. Une cinquantaine de médias (http://www.lemonde.fr/actualite-medias/) ont répondu présent, ainsi que plusieurs fédérations sportives. L'objectif est simple : parler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/parler) du sport féminin, que ce soit dans des émissions de divertissement, des reportages (http://www.lemonde.fr/reportages/) ou par des retransmissions d'événements sportifs. Car le déséquilibre reste très important, et le chantier encore immense. En France, selon les calculs du CSA, seulement 7 % des retransmissions sportives concernent du sport féminin. Une part qui s'explique, entre autres, par l'ultradomination du football (http://www.lemonde.fr/football/) sur le petit écran.
« LA CONDITION FÉMININE EST EN SOUFFRANCE »
« Près de 40 % des compétitions sportives masculines sont diffusées à la télévision, contre 25 % des compétitions féminines », précise Christine Kelly. Et la présidente de la mission sports du CSA, à l'origine de l'initiative, d'ajouter : « Il fautfaire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) un constat général, la condition féminine est en souffrance. On le voit à l'Assemblée nationale, où, malgré une loi sur la parité, on a 23 % de femmes. On voit le salaire des femmes, leur condition dans les entreprises (http://www.lemonde.fr/entreprises/). Le sport féminin reflète un mal qui existe dans la société. » De fait, non seulement le sport féminin souffre d'un déficit de visibilité, mais la pratique du sport est encore majoritairement masculine. Certaines fédérations, comme celles de football, derugby (http://www.lemonde.fr/rugby/) ou de motocyclisme, peinent à atteindre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/atteindre) les 5 % de licenciées.
Dans ce contexte (http://www.lemonde.fr/contexte/), ces « vingt-quatre heures du sport féminin » ne constitueront pas une révolution. Un exemple ? Trois rencontres du Tournoi des six nations seront diffusées sur les chaînes de France Télévisions samedi 1er février. Mais ce sont les deux matchs masculins qui squatteront la principale chaîne : Pays-de-Galles - Italie (http://www.lemonde.fr/italie/) précédera France-Angleterre sur France 2, à 18 heures. Un autre France-Angleterre est programmé, en première partie de soirée, sur la plus confidentielle France 4. Il s'agira cette fois de rugby féminin, sport dont la visibilité est encore restreinte.
PEU DE RETRANSMISSIONS SUR LES CHAÎNES PUBLIQUES
« On est passé d'une non-exposition de certaines compétitions sportives, il y a quelques années, à une exposition sur France 4, une chaîne accessible à tous », tempère David Djaoui, directeur de l'harmonisation et de l'événementiel à France Télévisions, groupe relativement en avance sur ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) concurrents. M. Djaoui souligne le fait que France Télévisions, comme Eurosport, a renouvelé, le 30 janvier, son partenariat avec la Fédération française de football pourretransmettre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/retransmettre) la Coupe de France féminine et le championnat de France de D1 féminine. « Nous avons eu 800 000 spectateurs pour la finale de la Coupe de France féminine, en 2013 », rappelle M. Djaoui. Toujours est-il que, le 1er février, les téléspectateurs devront se contenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/contenter) de « clins d'œil » dans des émissions comme « Motus » ou « 30 millions d'amis » plutôt que de voir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/voir) de véritables événements sportifs.
Outre le « crunch » version filles entre la France et l'Angleterre, France 4 diffuse aussi ce samedi un match de foot féminin entre le PSG et Montpellier. Sport + retransmettra l'opposition entre Lyon (http://www.lemonde.fr/lyon/) et Lattes-Montpellier (http://www.lemonde.fr/montpellier/) en basket (http://www.lemonde.fr/basket/) féminin. Mais peu d'autres chaînes diffuseront des événements sportifs en direct ce 1er février. M6 prévoit de passer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/passer) une bande-annonce promouvant le sport féminin. TF1 (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/tf1/) inclura des reportages sur le sujet dans son journal télévisé.
Le nombre assez faible de retransmissions s'explique, entre autres, par le fait que de nombreuses chaînes n'ont pas acheté les droits de retransmission des compétitions féminines. Mais Christine Kelly ne veut surtout pas les pointer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/pointer) du doigt : « Le sport féminin souffre d'un manque de prise de risques de la part des rédacteurs en chef, des responsables de chaîne de télévision et de radio, mais aussi de la part des fédérations et des instances dirigeantes. Ce que je ne voudrais pas, c'est qu'on jette seulement la pierre aux chaînes et aux radios. »
UNE INITIATIVE NON CONTRAIGNANTE
« Oui, les médias ont un rôle à jouer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/jouer), mais les instances dirigeantes et les fédérations également. Pourquoi demander, par exemple, à une chaîne de diffuser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/diffuser)un match de volleyball si la salle où les filles jouent n'est pas bien éclairée, s'il n'y a personne dans les gradins ? La collectivité locale peut aider (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/aider) à avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) la salle, la fédération peut aider (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/aider) à rassembler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/rassembler) des spectateurs. Tout le monde a un rôle àjouer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/jouer) pour améliorer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/am%C3%A9liorer) cette visibilité en souffrance », insiste la présidente de la mission sports du CSA, pour qui le simple fait de diffuser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/diffuser) des bandes-annonces est déjà « énorme ».
L'initiative des « vingt-quatre heures du sport féminin » ne se veut pas contraignante. « Je respecte la liberté éditoriale des chaînes, insiste Christine Kelly. Je préfère convaincre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/convaincre) au lieu de contraindre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/contraindre). » L'opération se poursuivra dimanche 2 février. Sur France 5, l'émission « Médias, le magazine (http://www.lemonde.fr/le-magazine/) », animée par Thomas Hugues, recevra plusieurs journalistes sportives qui parleront de la place des femmes dans les émissions sportives. Il en sera peut-être question, lors des débats de « Stade 2 », diffusé chaque fin d'après-midi dominical. Depuis janvier 2013, Céline Géraud a pris les rênes du principal magazine sportif du service public. Une première pour cette émission, née en 1975 avec Robert Chapatte et jusqu'alors toujours présentée par des hommes.

BigFat
29/03/2014, 14h38
Salut

Et y a en a plein des sports, hand, volley, tennis etc etc...

A+

edenmartine
30/03/2014, 06h29
Je vous invite tous et toutes à poster des articles sur le sport féminin qui est en plein essor....