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edenmartine
29/03/2014, 13h26
un sport 100% fémininVenu des Etats-Unis, le roller-derby est un sport quasiment exclusivement féminin. En Sarthe, une équipe a été créée en 2011. La présidente, Jennyfer Gossin, habite Noyen.Dernière mise à jour : 28/03/2014 à 17:12

http://www.lesnouvellesdesable.fr/files/2014/03/VIE-roller-derby-630x0.jpg (http://www.lesnouvellesdesable.fr/files/2014/03/VIE-roller-derby.jpg)L'équipe sarthoise des missfeet est présidée par Jennyfer Gossin de Noyen.Il vient des États-Unis et fait de plus en plus parler de lui. Le roller-derby (http://www.rollerenligne.com/articles-2473-les-equipes-de-roller-derby-en-france.html) débarque en France, et la Sarthe n’échappe pas à la règle. En 2011, une équipe est créée au Mans. Les missfeet (https://www.facebook.com/rollerderby72) sont nées. Depuis un an, Jennyfer Gossin, habitante de Noyen, en est la présidente.
« C’est un sport féminin qui a débuté dans les années 30 aux États-Unis. Il a repris après la guerre, dans les années 60. Cela reste un peu marginal, ce n’est pas trop connu », raconte la jeune femme.
Un sport addictifLe concept ? Des filles, des patins à roulettes et surtout, il ne faut pas avoir peur de prendre des coups ! « C’est un sport de contact, de stratégie qui se pratique en patins à roulettes, sur une piste ovale », explique Jennyfer Gossin. « Deux équipes s’affrontent et le but du jeu est d’empêcher les joueuses adverses de passer, sans se faire projeter au sol, ni sortir de piste ». Un sport qui ne demande aucun prérequis, hormis celui de ne pas être trop douillette… « On a des protections pour les coudes, les genoux, les dents. On porte aussi un casque. Et il existe de nombreuses techniques pour apprendre à recevoir les coups et tomber sans se faire mal », assure Jennyfer.
Au-delà de l’équipement de protection, le roller-derby, c’est aussi une « tenue de guerre. Chaque fille choisit un nom spécialement pour le derby. Il doit nous correspondre. Par exemple, moi c’est Black Sabath. Une coéquipière infirmière en psychiatrie se surnomme « saddymasofeets » ! Il y a des filles qu’on ne reconnaît pas à l’extérieur », assure la Noyennaise. Avant d’ajouter : « Il y en a beaucoup qui vont considérer le roller-derby comme un sport de midinettes, mais non, c’est un vrai sport ! On fait du gainage, de la muscu, ça demande une réelle condition physique. Surtout quand on ne sait pas faire de patins du tout. »
Car pour s’inscrire, il n’est même pas nécessaire de savoir tenir sur des patins à roulettes. Un système de « marrainage » permet à une ancienne de l’équipe de prendre sous son aile une plus jeune, « une fresh meat » dans le jargon. « Avec ce système, on apprend vite. Et de toute façon, c’est un sport où personne ne s’occupe de savoir si tu es trop grosse, trop maigre… Chacun compose avec sa corpulence, il y a un poste pour chaque personne. »
Premier match le 30 marsLes missfeet ont déjà pu se mesurer aux équipes d’Angers, de Tours. Elles se déplacent un peu partout dans l’Ouest et en région parisienne. Des matchs où l’équipe se soude toujours un peu plus. « On en bave, on rigole, et c’est addictif ! Cela demande du temps car quand on s’engage dans l’équipe, on s’engage dans l’effort. » Et c’est quitte ou double. « En septembre, on a eu une quinzaine de nouvelles. Une dizaine est restée. On voit tout de suite celles qui persévèrent et qui vont rester toute l’année. »
Les missfeet s’entraînent tous les mercredis soir au gymnase de la briquetterie au Mans. Elles sont aussi le lundi soir au skate park du Mans.
« Et pour ceux qui veulent nous encourager, venez le dimanche 30 mars au gymnase des Bruyères au Mans. On joue contre Le Havre en début d’après-midi. »