edenmartine
29/03/2014, 08h14
CaprilesLe Monde.fr | 29.03.2014 à 04h06 • Mis à jour le 29.03.2014 à 07h24 |
http://s1.lemde.fr/image/2014/02/18/534x267/4368750_3_d7c8_le-chef-de-l-opposition-venezuelienne_9308aed363d75f9f31f1895e68958af1.jpg Gouverneur de l'Etat de Miranda, Henrique Capriles Radonski a été deux fois candidat à la présidence du Venezuela (http://www.lemonde.fr/venezuela/) : la première en 2012 contre l'ancien chef d'Etat Hugo Chavez (http://www.lemonde.fr/hugo-chavez/), la seconde en 2013 contre l'actuel président Nicolas Maduro, qui l'a emporté par une faible marge, lors d'un scrutin controversé.La vague de manifestations contre le gouvernement chaviste depuis le début février est selon lui un défi pour une opposition hétéroclite.
Malgré l'ampleur des protestations, l'opposition politique (http://www.lemonde.fr/politique/) a-t-elle capitalisé le mécontentement populaire ?
Un changement durable passe par la construction d'une nouvelle majorité, capable d'attirer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/attirer) les 80 % de Vénézuéliens mécontents. Il ne suffit pas de s'adresser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/adresser) à la classe moyenne, il faut être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) capable d'incarner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/incarner) les aspirations des démunis. Et pour cela il faut partir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir) des 'Barrios'.
Le Venezuela connaît une crise économique et sociale inédite, après avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir)engrangé les revenus pétroliers les plus élevés de son histoire. Nous venons desubir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/subir) une méga dévaluation. Les pénuries, l'insécurité touchent toute la société. Nous devons représenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/repr%C3%A9senter) l'alternative. Pendant la campagne électorale, je disais : nous ne sommes pas l'opposition, mais la solution.
[B]Face aux manifestations, le gouvernement a choisi la répression, à Caracas et en province...
Maduro croit qu'il suffit d'imiter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/imiter) Chavez et d'invoquer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/invoquer) sa mémoire tous les jours à la télévision, alors qu'il ne lui arrive pas à la cheville. L'intransigeance gouvernementale ne convainc même pas ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) électeurs. Le sectarisme et l'autisme mènent droit dans le mur, vers une explosion sociale.
Le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) sous-estime la sympathie suscitée par le mouvement étudiant et les jeunes. Le chavisme a perdu le contrôle des rues, il ne parvient pas à mobiliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/mobiliser), il ne suscite plus d'espoir. Le gouvernement s'est embourgeoisé, Maduro ne quitte plus le palais présidentiel. Certes, il dispose de la force de l'Etat. Et le gouvernement a montré qu'il n'avait aucun respect pour la vie humaine. La subordination de la justice (http://www.lemonde.fr/justice/) à l'exécutif n'a jamais été aussi évidente. L'emprisonnement et les attaques contre des élus d'opposition sont typiques d'une dictature.
Le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) verrouille les médias (http://www.lemonde.fr/actualite-medias/) et l'information. Comment les opposants peuvent-ils toucher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/toucher) l'opinion publique ?
Il faut revenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/revenir) aux méthodes traditionnelles de militantisme : le contact direct, le porte à porte, les assemblées dans les quartiers, le travail de fourmis. C'est le rôle des partis. Face à l'inégalité des moyens, il faut être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) imaginatifs, utiliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/utiliser) les téléphones portables, les réseaux sociaux (http://www.lemonde.fr/reseaux-sociaux/). Facebook (http://www.lemonde.fr/facebook/) touche les Barrios, même ceux contrôlés par des groupes chavistes arm (http://www.lemonde.fr/arm/)és. Nous devons partir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir) des questions concrètes : les pénuries, l'insécurité, la défense (http://www.lemonde.fr/defense/) de la Constitution.
La rue n'est pas un cours magistral. Discuter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/discuter) pour savoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/savoir) si nous sommes en dictature ou en démocratie amuse le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir). Il ne suffit pas de dénoncer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9noncer) ses abus, mais apporter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/apporter) des réponses aux inquiétudes des gens. Comment joindre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/joindre)les deux bouts, alors que l'inflation ronge le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) d'achat ? Comment avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) unlogement (http://www.lemonde.fr/logement/) décent ? Pourquoi ne peut-on sortir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/sortir) le soir sans risquer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/risquer) sa vie ? Pourquoi l'éducation et la santé sont en ruines ? Où est passé l'argent du pétrole (http://www.lemonde.fr/petrole/) ?
Le gouvernement de Maduro vous (http://www.lemonde.fr/vous/) situe plutôt à droite, alors que vos campagnes présidentielles étaient sous le signe du centre (http://www.lemonde.fr/centre/)-gauche, inspiré par l'exemple de l'ancien président brésilien Lula.
Je n'esquive pas le débat idéologique. Je suis loin de la droite. Dans l'Etat de Miranda [où Henrique Capriles Radonski a été réélu gouverneur en 2012], 70 % du budget est consacré à l'éducation. Il n'y a pas de politique plus progressiste au Venezuela. Je ne conçois pas de gouvernement sans politiques sociales. Je suis contre la violence. A l'instar de Nelson Mandela (http://www.lemonde.fr/nelson-mandela/), je prône un changement pour tous les Vénézuéliens, je ne fais pas de politique sectorielle. Le Miranda est à l'image du Venezuela : 70 % des secteurs sont populaires. Avec deux moitiés on ne fait pas une nation, pas plus qu'en soumettant la minorité à une majorité circonstancielle.
Une opposition aussi hétérogène, qui va de la droite à l'extrême gauche, peut-elle incarner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/incarner) une alternative ? La concurrence de nouveaux dirigeants, comme Leopoldo Lopez [emprisonné depuis février] ou encore Maria Corina Machado [déchue de son mandat de députée en dépit de son immunité parlementaire] ne complique pas la tâche des opposants] ?
La diversité ne constitue pas une faiblesse, mais une richesse. L'émergence de nouveaux leaders ne me dérange pas : mon projet n'est pas personnel mais collectif. Si le débat permet de clarifier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/clarifier) nos différences, sur le timing ou sur notre public-cible, nous aurons une meilleure opposition. Les brutalités du pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) nous ont d'ores et déjà rassemblés. J'espère que nous sortirons renforcés de cette épreuve.
En 2012, les primaires ont permis de choisir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/choisir) les candidats de manière démocratique et transparente. Il n'y a aucune raison pour qu'il n'en soit pas de même lors de la prochaine échéance électorale, les législatives de 2015.Face à un gouvernement impopulaire et corrompu, plongé dans une crise économique sans précédent, nous devons construire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/construire) une force avec suffisamment de soutien populaire pour déjouer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9jouer) toute tentative de réaction violente ou de coup d'Etat.
L'insatisfaction de 80% de la population (http://www.lemonde.fr/demographie/) permet de surmonter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/surmonter) la polarisation, qui fait le jeu du chavisme. Il y a de plus en plus de raisons pour manifester (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/manifester)pacifiquement, mais il faut partir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir) du social (http://www.lemonde.fr/social/) pour aller (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/aller) au politique, et non l'inverse. Le mot liberté n'a pas le même sens pour la classe moyenne et pour les pauvres. Si on ne comprend pas ça, on n'a rien compris au Venezuela. La clé du changement se trouve dans les Barrios.
http://s1.lemde.fr/image/2014/02/18/534x267/4368750_3_d7c8_le-chef-de-l-opposition-venezuelienne_9308aed363d75f9f31f1895e68958af1.jpg Gouverneur de l'Etat de Miranda, Henrique Capriles Radonski a été deux fois candidat à la présidence du Venezuela (http://www.lemonde.fr/venezuela/) : la première en 2012 contre l'ancien chef d'Etat Hugo Chavez (http://www.lemonde.fr/hugo-chavez/), la seconde en 2013 contre l'actuel président Nicolas Maduro, qui l'a emporté par une faible marge, lors d'un scrutin controversé.La vague de manifestations contre le gouvernement chaviste depuis le début février est selon lui un défi pour une opposition hétéroclite.
Malgré l'ampleur des protestations, l'opposition politique (http://www.lemonde.fr/politique/) a-t-elle capitalisé le mécontentement populaire ?
Un changement durable passe par la construction d'une nouvelle majorité, capable d'attirer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/attirer) les 80 % de Vénézuéliens mécontents. Il ne suffit pas de s'adresser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/adresser) à la classe moyenne, il faut être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) capable d'incarner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/incarner) les aspirations des démunis. Et pour cela il faut partir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir) des 'Barrios'.
Le Venezuela connaît une crise économique et sociale inédite, après avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir)engrangé les revenus pétroliers les plus élevés de son histoire. Nous venons desubir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/subir) une méga dévaluation. Les pénuries, l'insécurité touchent toute la société. Nous devons représenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/repr%C3%A9senter) l'alternative. Pendant la campagne électorale, je disais : nous ne sommes pas l'opposition, mais la solution.
[B]Face aux manifestations, le gouvernement a choisi la répression, à Caracas et en province...
Maduro croit qu'il suffit d'imiter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/imiter) Chavez et d'invoquer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/invoquer) sa mémoire tous les jours à la télévision, alors qu'il ne lui arrive pas à la cheville. L'intransigeance gouvernementale ne convainc même pas ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) électeurs. Le sectarisme et l'autisme mènent droit dans le mur, vers une explosion sociale.
Le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) sous-estime la sympathie suscitée par le mouvement étudiant et les jeunes. Le chavisme a perdu le contrôle des rues, il ne parvient pas à mobiliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/mobiliser), il ne suscite plus d'espoir. Le gouvernement s'est embourgeoisé, Maduro ne quitte plus le palais présidentiel. Certes, il dispose de la force de l'Etat. Et le gouvernement a montré qu'il n'avait aucun respect pour la vie humaine. La subordination de la justice (http://www.lemonde.fr/justice/) à l'exécutif n'a jamais été aussi évidente. L'emprisonnement et les attaques contre des élus d'opposition sont typiques d'une dictature.
Le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) verrouille les médias (http://www.lemonde.fr/actualite-medias/) et l'information. Comment les opposants peuvent-ils toucher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/toucher) l'opinion publique ?
Il faut revenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/revenir) aux méthodes traditionnelles de militantisme : le contact direct, le porte à porte, les assemblées dans les quartiers, le travail de fourmis. C'est le rôle des partis. Face à l'inégalité des moyens, il faut être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) imaginatifs, utiliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/utiliser) les téléphones portables, les réseaux sociaux (http://www.lemonde.fr/reseaux-sociaux/). Facebook (http://www.lemonde.fr/facebook/) touche les Barrios, même ceux contrôlés par des groupes chavistes arm (http://www.lemonde.fr/arm/)és. Nous devons partir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir) des questions concrètes : les pénuries, l'insécurité, la défense (http://www.lemonde.fr/defense/) de la Constitution.
La rue n'est pas un cours magistral. Discuter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/discuter) pour savoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/savoir) si nous sommes en dictature ou en démocratie amuse le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir). Il ne suffit pas de dénoncer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9noncer) ses abus, mais apporter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/apporter) des réponses aux inquiétudes des gens. Comment joindre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/joindre)les deux bouts, alors que l'inflation ronge le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) d'achat ? Comment avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) unlogement (http://www.lemonde.fr/logement/) décent ? Pourquoi ne peut-on sortir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/sortir) le soir sans risquer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/risquer) sa vie ? Pourquoi l'éducation et la santé sont en ruines ? Où est passé l'argent du pétrole (http://www.lemonde.fr/petrole/) ?
Le gouvernement de Maduro vous (http://www.lemonde.fr/vous/) situe plutôt à droite, alors que vos campagnes présidentielles étaient sous le signe du centre (http://www.lemonde.fr/centre/)-gauche, inspiré par l'exemple de l'ancien président brésilien Lula.
Je n'esquive pas le débat idéologique. Je suis loin de la droite. Dans l'Etat de Miranda [où Henrique Capriles Radonski a été réélu gouverneur en 2012], 70 % du budget est consacré à l'éducation. Il n'y a pas de politique plus progressiste au Venezuela. Je ne conçois pas de gouvernement sans politiques sociales. Je suis contre la violence. A l'instar de Nelson Mandela (http://www.lemonde.fr/nelson-mandela/), je prône un changement pour tous les Vénézuéliens, je ne fais pas de politique sectorielle. Le Miranda est à l'image du Venezuela : 70 % des secteurs sont populaires. Avec deux moitiés on ne fait pas une nation, pas plus qu'en soumettant la minorité à une majorité circonstancielle.
Une opposition aussi hétérogène, qui va de la droite à l'extrême gauche, peut-elle incarner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/incarner) une alternative ? La concurrence de nouveaux dirigeants, comme Leopoldo Lopez [emprisonné depuis février] ou encore Maria Corina Machado [déchue de son mandat de députée en dépit de son immunité parlementaire] ne complique pas la tâche des opposants] ?
La diversité ne constitue pas une faiblesse, mais une richesse. L'émergence de nouveaux leaders ne me dérange pas : mon projet n'est pas personnel mais collectif. Si le débat permet de clarifier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/clarifier) nos différences, sur le timing ou sur notre public-cible, nous aurons une meilleure opposition. Les brutalités du pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) nous ont d'ores et déjà rassemblés. J'espère que nous sortirons renforcés de cette épreuve.
En 2012, les primaires ont permis de choisir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/choisir) les candidats de manière démocratique et transparente. Il n'y a aucune raison pour qu'il n'en soit pas de même lors de la prochaine échéance électorale, les législatives de 2015.Face à un gouvernement impopulaire et corrompu, plongé dans une crise économique sans précédent, nous devons construire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/construire) une force avec suffisamment de soutien populaire pour déjouer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9jouer) toute tentative de réaction violente ou de coup d'Etat.
L'insatisfaction de 80% de la population (http://www.lemonde.fr/demographie/) permet de surmonter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/surmonter) la polarisation, qui fait le jeu du chavisme. Il y a de plus en plus de raisons pour manifester (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/manifester)pacifiquement, mais il faut partir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir) du social (http://www.lemonde.fr/social/) pour aller (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/aller) au politique, et non l'inverse. Le mot liberté n'a pas le même sens pour la classe moyenne et pour les pauvres. Si on ne comprend pas ça, on n'a rien compris au Venezuela. La clé du changement se trouve dans les Barrios.