Django
26/03/2014, 13h46
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À analyser le discours de A. Sellal (premier ministre algérien), peut-on dire qu’il est truffé de bêtises, de bourdes, de gaffes ou de bévues ? Il est tout cela à la fois, voire plus, tant il ne peut ouvrir ce qui lui sert de bouche sans prononcer la phrase assassine, assortie de monstruosités qui font frémir et douter de l’épaisseur de sa formation scolaire et de sa culture, allant même jusqu’à remettre en cause son sens de l’humour, voire sa santé mentale. Il a été diplômé de l’ENA qui comme tout le monde le sait forme en France les plus grands abrutis responsables des plus spectaculaires faillites et banqueroutes françaises. D’aucuns se plaisent même à rappeler ce que veut dire ENA à l’envers afin de rendre compte plus justement du rôle formateur de cette institution…
Il est connu de tous que les chefs de gouvernement sont soigneusement choisis pour ne pas faire ombrage au président. Pour cela, ils doivent nécessairement être médiocres. En cas d’erreur de casting réalisé dans la précipitation et dicté par l’urgence d’une situation de crise, il n’est jamais trop tard pour s’en défaire et l’histoire relativement récente est là pour nous le rappeler. Chaque gouvernement ou presque a eu son pitre ou son gaffeur. Nous avons eu Nounou-la-Gaffe rendu célèbre par nombre d’assertions ridicules, certaines mêmes tragicomiques, qui ont longtemps fait les choux gras de la presse nationale. Avant lui, un autre ministre s’est distingué en réussissant l’exploit de « parler » à un avion. Hormis la grosse et irrémissible bourde de Zerhouni qui a qualifié la première victime de Béni-Douala, froidement abattue le 20 avril 2001 dans l’enceinte même de la gendarmerie, de délinquant de 26 ans, alors qu’il s’agissait d’un paisible et studieux lycéen de 18 ans, tout ceci est insignifiant et prêterait même à rire.Le cas de Sellal est autrement plus sérieux et grave. Pense-t-il réellement faire de l’esprit et se rendre intéressant en débitant de pareilles loufoqueries ? Pense-t-il vraiment se rendre populaire en empruntant à un lexique des plus vulgaires des expressions extravagantes, triviales, hardies et pour certaines carrément blasphématoires ? Si c’était là son intention, se rend-il compte que c’est complètement raté et qu’il est devenu la risée du bon peuple qui le prend pour un fou et qui dans son infinie sagesse l’ignore totalement et le dédouane presque de ses innombrables incartades, les attribuant à sa nature ainsi faite de personnage rustre et vulgaire, totalement irrécupérable. Les discussions dans les cafés tournent autour de la der’ de Sellal et le petit peuple ne cesse de s’interroger sur l’énigme qui entoure sa nomination à un poste aussi élevé. Jamais l’Algérie n’a eu des ministres aussi médiocres et jamais elle n’a plongé aussi profondément dans l’abîme de la corruption.
Après ses allégories bancales s’inspirant mal à propos de la cuisine, de ses ustensiles et de ses recettes du terroir (marmita), après ses sorties burlesques se référant au jeu de domino1, après son pathétique cafouillage lors de la lecture d’un discours pourtant écrit en arabe (fakakir)2, Sellal commet un lourd blasphème, ne sachant distinguer entre des rimes poétiques et les versets sublimes du noble Coran3 tout en dénigrant l’importance du texte sacré. Sans omettre la directive gravissime adressée aux 48 walis (préfets) leur enjoignant de permettre l’ouverture tardive des débits de boissons afin d’alcooliser une jeunesse déjà démoralisée, le but étant de la divertir et de la tenir éloignée de toute action ou pensée politique.
https://www.youtube.com/watch?v=9CtHlPwmXKg&feature=player_embedded (https://www.youtube.com/watch?v=9CtHlPwmXKg&feature=player_embedded)
C’est la goutte qui a fait déborder le vase. Premier ministre dites-vous ? Tout récemment Sellal s’en est pris aux Chaouis en les citant avec l’adjectif très humiliant de « Hachak » prétextant que c’est une blague commune dans le Constantinois (voir début de la vidéo ci-dessus) ! Est-il réellement conscient de ses dérapages attentatoires à l’honneur et à la dignité ? Sellal veut-il dépasser son maître ? Bouteflika lui aussi s’est distingué par ses incartades à l’adresse des Kabyles4 en les traitant de « nains » ? Un caniche de service vient de commettre une autre bourde en affirmant à l’adresse des Kabyles que Tamazight, la langue des Amazigh n’a pas été institutionnalisée par Massinissa, mais par Bouteflika, oubliant d’un coup que ce dernier avait déclaré en 1999 que jamais la langue tamazight ne sera une langue officielle et qu’elle ne pourra être une langue nationale que si elle est plébiscitée par référendum. Il faut noter que la référence à Massinissa concerne le jeune Guermah froidement abattu à l’intérieur de la gendarmerie de Béni-Douala. Cet assassinat entraîna une crise profonde qui dura plus d’une année à l’issue de laquelle justement la langue tamazight a été consacrée langue nationale par la Constitution. De fait, le 10 avril 2002, une révision de la constitution ajouta l’article 3 bis, reconnaissant « tamazight » comme langue nationale. Cet ancien premier ministre, en faisant une telle déclaration, évacue les 128 martyrs kabyles tués par balles et balaie d’un revers de main leur sacrifice en attribuant au seul bon vouloir de Bouteflika ce qu’il ose présenter comme une « faveur » alors qu’il s’agit d’une concession arrachée de haute lutte. Le pouvoir corrompt, dit-on. Je dirai pour ma part que le pouvoir et l’argent rendent fou ! Que dire de cet autre ministre-voyou qui jeta l’anathème contre tous les opposants en s’écriant : » ينعل بو اللى ما يحبناش « [ maudits soient ceux qui ne nous aiment pas !] Que cherchent ces gens-là ? Ont-ils perdu la raison ? Veulent-ils mettre le feu aux poudres et embraser le pays ? Le danger est réel et ce qui se passe actuellement au Sud est inquiétant à plus d’un titre. Ouargla, Illizi, Laghouat, ont été touchées par un vent de révolte qui risque de s’étendre et de tout emporter sur son passage. Les événements les plus graves sont, sans conteste, ceux de Ghardaïa où tout a été manigancé pour monter deux ethnies l’une contre l’autre et maintenir la pression au gré des circonstances et des intérêts morbides de clans mafieux peu soucieux du danger que fait courir au pays une politique aussi insensée et désastreuse. Ils voudraient déstabiliser le pays qu’ils ne s’y prendraient pas mieux en ces temps incertains de subversion néo-ordo-mondialiste. D’ailleurs, l’effet de ces propos insultants ne s’est pas fait attendre ; des dizaines de manifestations se sont déroulées dans les Aurès, bastion de la révolution de novembre 54 et terre sacrée des Chouhada que ce triste et vil personnage, en les traitant de la sorte, a insultés de la pire des manières (cf. vidéo infra). Une ex-juge a même déclaré déposer plainte contre ces propos racistes. Et dire que Sellal est en campagne électorale en lieu et place d’une momie pathétique manipulée par des tiers et qu’à ce titre, il est censé tenir un discours rassembleur. Quelle sera la prochaine étape de ces apprentis sorciers ? Ratonner les Chinois ? Allez savoir…
https://www.youtube.com/watch?v=uZs1tObqbkY&feature=player_embedded
Les défenseurs de la candidature de Bouteflika à un quatrième mandat se cachent derrière la Constitution qui lui confère ce droit « démocratique » tout en se refusant à reconnaître le viol de cette même constitution qui ne permettait que deux mandats, justement pour garantir une certaine alternance au pouvoir et une continuité intergénérationnelle harmonieuse. Assurément, les tenants du pouvoir jouent avec le feu et il faut croire qu’ils sont aveuglés et rendus sourds par leur arrogance pour ne pas voir et entendre le danger qui gronde et menace le pays et dont ils seront les premiers à faire les frais. Dieu dit : « صم بكم عمي فهم لا يعقلون » Le Noble Coran, II, 171. [Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point]. Ceux qui ont la lourde responsabilité de mener l’Algérie vers le chaos se reconnaîtront.
Source : lelibrepenseur.org
Salim laibi
À analyser le discours de A. Sellal (premier ministre algérien), peut-on dire qu’il est truffé de bêtises, de bourdes, de gaffes ou de bévues ? Il est tout cela à la fois, voire plus, tant il ne peut ouvrir ce qui lui sert de bouche sans prononcer la phrase assassine, assortie de monstruosités qui font frémir et douter de l’épaisseur de sa formation scolaire et de sa culture, allant même jusqu’à remettre en cause son sens de l’humour, voire sa santé mentale. Il a été diplômé de l’ENA qui comme tout le monde le sait forme en France les plus grands abrutis responsables des plus spectaculaires faillites et banqueroutes françaises. D’aucuns se plaisent même à rappeler ce que veut dire ENA à l’envers afin de rendre compte plus justement du rôle formateur de cette institution…
Il est connu de tous que les chefs de gouvernement sont soigneusement choisis pour ne pas faire ombrage au président. Pour cela, ils doivent nécessairement être médiocres. En cas d’erreur de casting réalisé dans la précipitation et dicté par l’urgence d’une situation de crise, il n’est jamais trop tard pour s’en défaire et l’histoire relativement récente est là pour nous le rappeler. Chaque gouvernement ou presque a eu son pitre ou son gaffeur. Nous avons eu Nounou-la-Gaffe rendu célèbre par nombre d’assertions ridicules, certaines mêmes tragicomiques, qui ont longtemps fait les choux gras de la presse nationale. Avant lui, un autre ministre s’est distingué en réussissant l’exploit de « parler » à un avion. Hormis la grosse et irrémissible bourde de Zerhouni qui a qualifié la première victime de Béni-Douala, froidement abattue le 20 avril 2001 dans l’enceinte même de la gendarmerie, de délinquant de 26 ans, alors qu’il s’agissait d’un paisible et studieux lycéen de 18 ans, tout ceci est insignifiant et prêterait même à rire.Le cas de Sellal est autrement plus sérieux et grave. Pense-t-il réellement faire de l’esprit et se rendre intéressant en débitant de pareilles loufoqueries ? Pense-t-il vraiment se rendre populaire en empruntant à un lexique des plus vulgaires des expressions extravagantes, triviales, hardies et pour certaines carrément blasphématoires ? Si c’était là son intention, se rend-il compte que c’est complètement raté et qu’il est devenu la risée du bon peuple qui le prend pour un fou et qui dans son infinie sagesse l’ignore totalement et le dédouane presque de ses innombrables incartades, les attribuant à sa nature ainsi faite de personnage rustre et vulgaire, totalement irrécupérable. Les discussions dans les cafés tournent autour de la der’ de Sellal et le petit peuple ne cesse de s’interroger sur l’énigme qui entoure sa nomination à un poste aussi élevé. Jamais l’Algérie n’a eu des ministres aussi médiocres et jamais elle n’a plongé aussi profondément dans l’abîme de la corruption.
Après ses allégories bancales s’inspirant mal à propos de la cuisine, de ses ustensiles et de ses recettes du terroir (marmita), après ses sorties burlesques se référant au jeu de domino1, après son pathétique cafouillage lors de la lecture d’un discours pourtant écrit en arabe (fakakir)2, Sellal commet un lourd blasphème, ne sachant distinguer entre des rimes poétiques et les versets sublimes du noble Coran3 tout en dénigrant l’importance du texte sacré. Sans omettre la directive gravissime adressée aux 48 walis (préfets) leur enjoignant de permettre l’ouverture tardive des débits de boissons afin d’alcooliser une jeunesse déjà démoralisée, le but étant de la divertir et de la tenir éloignée de toute action ou pensée politique.
https://www.youtube.com/watch?v=9CtHlPwmXKg&feature=player_embedded (https://www.youtube.com/watch?v=9CtHlPwmXKg&feature=player_embedded)
C’est la goutte qui a fait déborder le vase. Premier ministre dites-vous ? Tout récemment Sellal s’en est pris aux Chaouis en les citant avec l’adjectif très humiliant de « Hachak » prétextant que c’est une blague commune dans le Constantinois (voir début de la vidéo ci-dessus) ! Est-il réellement conscient de ses dérapages attentatoires à l’honneur et à la dignité ? Sellal veut-il dépasser son maître ? Bouteflika lui aussi s’est distingué par ses incartades à l’adresse des Kabyles4 en les traitant de « nains » ? Un caniche de service vient de commettre une autre bourde en affirmant à l’adresse des Kabyles que Tamazight, la langue des Amazigh n’a pas été institutionnalisée par Massinissa, mais par Bouteflika, oubliant d’un coup que ce dernier avait déclaré en 1999 que jamais la langue tamazight ne sera une langue officielle et qu’elle ne pourra être une langue nationale que si elle est plébiscitée par référendum. Il faut noter que la référence à Massinissa concerne le jeune Guermah froidement abattu à l’intérieur de la gendarmerie de Béni-Douala. Cet assassinat entraîna une crise profonde qui dura plus d’une année à l’issue de laquelle justement la langue tamazight a été consacrée langue nationale par la Constitution. De fait, le 10 avril 2002, une révision de la constitution ajouta l’article 3 bis, reconnaissant « tamazight » comme langue nationale. Cet ancien premier ministre, en faisant une telle déclaration, évacue les 128 martyrs kabyles tués par balles et balaie d’un revers de main leur sacrifice en attribuant au seul bon vouloir de Bouteflika ce qu’il ose présenter comme une « faveur » alors qu’il s’agit d’une concession arrachée de haute lutte. Le pouvoir corrompt, dit-on. Je dirai pour ma part que le pouvoir et l’argent rendent fou ! Que dire de cet autre ministre-voyou qui jeta l’anathème contre tous les opposants en s’écriant : » ينعل بو اللى ما يحبناش « [ maudits soient ceux qui ne nous aiment pas !] Que cherchent ces gens-là ? Ont-ils perdu la raison ? Veulent-ils mettre le feu aux poudres et embraser le pays ? Le danger est réel et ce qui se passe actuellement au Sud est inquiétant à plus d’un titre. Ouargla, Illizi, Laghouat, ont été touchées par un vent de révolte qui risque de s’étendre et de tout emporter sur son passage. Les événements les plus graves sont, sans conteste, ceux de Ghardaïa où tout a été manigancé pour monter deux ethnies l’une contre l’autre et maintenir la pression au gré des circonstances et des intérêts morbides de clans mafieux peu soucieux du danger que fait courir au pays une politique aussi insensée et désastreuse. Ils voudraient déstabiliser le pays qu’ils ne s’y prendraient pas mieux en ces temps incertains de subversion néo-ordo-mondialiste. D’ailleurs, l’effet de ces propos insultants ne s’est pas fait attendre ; des dizaines de manifestations se sont déroulées dans les Aurès, bastion de la révolution de novembre 54 et terre sacrée des Chouhada que ce triste et vil personnage, en les traitant de la sorte, a insultés de la pire des manières (cf. vidéo infra). Une ex-juge a même déclaré déposer plainte contre ces propos racistes. Et dire que Sellal est en campagne électorale en lieu et place d’une momie pathétique manipulée par des tiers et qu’à ce titre, il est censé tenir un discours rassembleur. Quelle sera la prochaine étape de ces apprentis sorciers ? Ratonner les Chinois ? Allez savoir…
https://www.youtube.com/watch?v=uZs1tObqbkY&feature=player_embedded
Les défenseurs de la candidature de Bouteflika à un quatrième mandat se cachent derrière la Constitution qui lui confère ce droit « démocratique » tout en se refusant à reconnaître le viol de cette même constitution qui ne permettait que deux mandats, justement pour garantir une certaine alternance au pouvoir et une continuité intergénérationnelle harmonieuse. Assurément, les tenants du pouvoir jouent avec le feu et il faut croire qu’ils sont aveuglés et rendus sourds par leur arrogance pour ne pas voir et entendre le danger qui gronde et menace le pays et dont ils seront les premiers à faire les frais. Dieu dit : « صم بكم عمي فهم لا يعقلون » Le Noble Coran, II, 171. [Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point]. Ceux qui ont la lourde responsabilité de mener l’Algérie vers le chaos se reconnaîtront.
Source : lelibrepenseur.org
Salim laibi