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edenmartine
18/03/2014, 06h40
StreetOwl, la start-up qui récompense la bonne conduitePar Les Echos (http://www.lesechos.fr/journalistes/index.php?id=72) | 17/03 | 17:11 | mis à jour à 18:10









Mark Zuckerberg se plaint des pratiques du gouvernement américain sur Internet, tandis que StreetOwl permet de trouver l’assureur qui convient le mieux à son auto et à sa conduite... Chaque semaine, l’actualité de la Silicon Valley est décryptée à travers le regard expert de Sergi Herrero, CEO de l’antenne nord-américaine de l’Atelier BNP Paribas, basée à San Francisco, aidé de Thomas Meyer.http://www.lesechos.fr/medias/2014/03/17/657557_0203378110886_web_tete.jpg (http://www.lesechos.fr/medias/2014/03/17/657557_0203378110886_web_tete.jpg)StreetOwl analyse votre conduite, et vous aide à trouver l’assureur qui vous convient. Cadeaux à la clef ! - DR

La polémique : quand la Silicon Valley entre en conflit avec le gouvernement américainLes entrepreneurs de la Silicon Valley sont mécontents des ingérences répétées du gouvernement américain, liées notamment à l’affaire Prism et à l’agence de sécurité américaine, la NSA, et ils le font savoir... en appelant directement le président Obama par exemple. En milieu de semaine dernière, le fondateur de Facebook (http://lesechospedia.lesechos.fr/facebook.htm#xtor=SEC-3167), Mark Zuckerberg, (http://www.theverge.com/2014/3/13/5505628/zuckerberg-calls-obama-over-nsa-surveillance-complaints) a décroché son téléphone pour exprimer sa frustration au chef de l’Etat américain, relayant selon lui une exaspération partagée par de nombreux citoyens fatigués des révélations en cascade des violations de la confidentialité des données par l’agence et ses différents programmes. Dans un message posté sur sa page personnelle, il a ainsi reproché au gouvernement d’agir contre l’intérêt général : « Quand nos ingénieurs travaillent sans relâche pour améliorer la sécurité, nous pensons nous protéger contre des criminels, pas contre notre propre gouvernement », lâche t-il.










Cette nouvelle sortie fait suite à de nouvelles révélations issues des documents d’Edward Snowden, indiquant que la NSA aurait mis en place de fausses pages Facebook pour infiltrer plusieurs millions d’ordinateurs dans le monde. Le festival South by Southwest (http://sxsw.com/) organisé à Austin cette semaine s’est également fait le relais de ces critiques et plusieurs intervenants, dont Eric Schmidt et Jared Cohen de Google, ouTim Bernes-Lee, principal créateur du World Wide Web, ont agrémenté le réquisitoire d’appels à sécuriser le Web, via des actions citoyennes.
Ainsi, ils préconisent notamment la démocratisation du chiffrement (ou encryptage) des données pour contrer le panoptique digital mis en place par la NSA et les autres services de renseignement qui existent partout dans le monde. A l’échelle des réseaux sociaux, plusieurs actions sont déjà en cours, la plupart d’entre eux ayant cessé toute forme de collaboration avec le gouvernement dans le partage de données. Certains, à l’instar de Twitter, multiplient les méthodes d’encryptage des données. L’ Electronic Frontier Foundation, (https://www.eff.org/) qui définit des standards de protection des données personnelles, a récemment classé Facebook, Twitter et Microsoft parmi les compagnies les plus performantes et respectant les cinq bonnes pratiques recommandées pour limiter les attaques externes.
L’application : quand le capital-risque embrasse le potentiel du crowdfundingA l’occasion de la conférence LAUNCH (http://events.launch.co/festival/) organisée chaque année à San Francisco, qui a notamment révélé Mint, Yammer ou encore Dropbox, l’entreprise MicroVentures (http://www.microventures.com/) a présenté sa nouvelle application mobile de crowdfunding (http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_crowdfunding.html#xtor=SEC-3168), développée à destination d’investisseurs potentiels soucieux d’un usage sans friction et fiable.

Grâce à cette application, les visiteurs présents à cette conférence peuvent indiquer en temps réel leurs intérêts dans les start-up (http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_start-up.html#xtor=SEC-3168) présentées et entrer en contact avec les fondateurs et chargés de business development. L'application a vu le jour grâce à un coup de pouce législatif du Congrès américain qui, ayant réformé le Jobs Act (« Jumpstart Our Business Startups Act ») et notamment son Titre II, autorise désormais les entreprises à solliciter directement des investisseurs potentiels en partageant des informations confidentielles directement liées à la santé financière de leurs opérations, ainsi qu’à leur modèle économique.
MicroVentures profite de sa légitimité acquise dans le domaine du capital-risque (http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_capital-risque.html#xtor=SEC-3168), ayant récemment levé plus de 20 millions de dollars auprès de 45 compagnies dont Twitter, Facebook et Yelp, pour exploiter cette fluidification du crowdfunding aux Etats-Unis. L’entreprise s’inscrit dans une tendance de démocratisation des services d’investissement. En s’appuyant sur les possibilités offertes par la technologie mobile, elle reste à ce jour la seule plate-forme de ce genre approuvée par la FINRA (http://www.finra.org/)(Association nationale américaine des agents de change) et suit strictement les pratiques issues des banques d’investissement traditionnelles, en effectuant notamment les due diligences (http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_due-diligence.html#xtor=SEC-3168) préalables à tout investissement, ainsi qu’une activité de conseil personnalisé pour chaque business angel (http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_business-angels.html#xtor=SEC-3168). Chaque start-up membre de son portfolio est approuvée après un processus d’audit financier rigoureux et une analyse de marché, menés par en interne des courtiers agréés.
La start-up : StreetOwl réunit gamification et pay as you drive pour optimiser le coût des assurances automobilesBasée à Chicago et développée au sein de l’ Impact Hub d’Oakland (https://oakland.impacthub.net/) , la start-upStreetOwl (http://www.streetowl.com/) perturbe l’écosystème traditionnel des assureurs automobiles aux Etats-Unis, avec une application destinée en priorité aux jeunes conducteurs. Développée, à l’origine, pour permettre aux parents qui payent l’assurance auto de leurs enfants de s’assurer que leur style de conduite restait prudent et respectueux de la loi, cette application mobile s’est depuis essayée au modèle de pay as ou drive ou UBI (usage based insurance), en vogue dans le domaine des assurances aux Etats-Unis.
La première fonctionnalité, baptisée RefuelMe, s’appuie sur des techniques degamification (ou « ludification » en français, à savoir le « transfert des mécanismes du jeu dans d’autres domaines, en particulier les sites web ») pour inciter les jeunes conducteurs à adopter une conduite raisonnable et à limiter les excès de vitesse. Selon l’allure ou le style de conduite suivi, les conducteurs accumulent des points leur permettant d’obtenir coupons et autres cartes cadeaux. Depuis fin 2013, l’entreprise se concentre sur une offre UBI ouverte à tous les profils de conducteurs.
L’application mesure le type de conduite adoptée et communique au conducteur l’offre d’assurance la plus adaptée, susceptible d’optimiser ses bénéfices en fonction des données accumulées. Elle ne vise pas simplement à mettre directement en relation les conducteurs avec les assureurs adéquats, mais offre également un accompagnement incitatif pour améliorer la conduite, composé d’une série de recommandations personnalisées. Les services alternatifs offerts par les assureurs traditionnels prennent jusqu’à trois mois pour mesurer les données pertinentes et proposer un produit adéquat, alors que StreetOwl n’a besoin que d’un test unique. Comme le montre un récent rapport publié par Deloitte (http://www.deloitte.com/assets/Dcom-UnitedStates/Local%20Assets/Documents/FSI/us_fsi_InsuranceTechTrends2013_07082013.pdf) sur le secteur des assurances, la multiplication d’offres UBI modifie considérablement l’appréciation du risque et, de façon corollaire, le modèle économique au coeur des assurances, en permettant une segmentation plus raffinée des assurés.

zadhand
28/12/2016, 15h59
TRUMP
Inquiétude au sein de la Silicon Valley


28 décembre 2016


Depuis la surprenante élection de l'homme d'affaires Donald Trump à la tête de
la Maison Blanche, de nombreuses voix se sont élevées afin de pointer les risques de ce
résultat électoral sur les grandes entreprises de la Silicon Valley.
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Bien que largement couverte par les réseaux sociaux appartenant à bon nombre de ces entreprises, cette victoire est devenue une grosse épine pour ces dernières qui ont vu leurs capitalisations boursières chuter lourdement au point où des géants d'internet comme Facebook et Amazon se voient éjectés du Top5 des plus grosses entreprises en termes de capitalisation. Mais pourquoi, comment et surtout jusqu'où l'élection de Trump à la présidence américaine risque-t-elle de faire trembler la Silicon Valley ?Il était une fois « Trump vs Silicon Valley »La première fracture est apparue lors de la campagne présidentielle où les grosses entreprises technologiques sont sorties de leur apolitisme en affichant leur soutien aux démocrates (le parti de Hillary Clinton), surtout que ces entreprises arborent une idéologie toute autre de celle du nouvel homme fort de la Maison Blanche. C'est dans ce sens que c'est allié bon nombre des grandes figures de la high-tech tel que Mark Zuckerberg, Bill Gates, Rade Hoffman (Co-founder of Linkidin) ou encore Drew Houston (CEO de DropBox) avec leur post de blog intitulé « ce que des expulsions de masse voudraient dire » et ceci dès 2013 avant même la percée de Trump. D'autre part, dire que toute les entreprises de la côte ouest américaine ont désigné Trump comme leur pire ennemi est un constat différent de la réalité, car une poignée d'entre elles ont appuyé la candidature du milliardaire américain directement à l'instar du cofondateur de PayPal, Peter Thiel ou indirectement comme l'a fait le fondateur d'Oculus Rift, Palmer Luckey en finançant secrètement des campagnes anti-Clinton sur le net.La Trumpisation de la sillicon valley Quels changements ?Autre le caractère revanchard du magnat de l'immobilier c'est surtout son combat acharné contre la délocalisation des entreprises américaines à l'étranger qui pose problème aux industries en général et aux entreprises Tech en particulier. En effet, la promesse du « Make America Great Again » passera par un renfermement américain et un isolement économique qui sont chers à Donald Trump. Et même si ces actions permettaient une bouffée d'oxygène en matière de création d'emploi, elles impacteraient directement et négativement les entreprises technologiques américaines qui arrivent à réduire leurs coûts de production et augmenter leur compétitivité grâce à la délocalisation et la sous-traitance de leurs productions à l'étranger. Par exemple, la marque à la pomme « Apple » dépend en grande partie de la sous-traitance asiatique dans son processus de production, l'arrivée de Trump pourrait l'obliger à entamer des coupures et des économies budgétaires pour pallier à l'augmentation des coûts de production. La sillicon valley Nouvel acteur politique ?Ce bras de fer entre ces deux parties risque de dépasser le cadre économique car bon nombre de spécialistes se questionne déjà sur les répercussions d’un acharnement de Trump sur ces compagnies technologiques « Californiennes ». Ces compagnies qui représentent le pilier économique de cet état californien, sixième puissance mondiale et risque de peser fortement sur le débat de sécession de la Californie qui prend de plus en plus d’ampleur depuis les résultats de l’élection américaine. Rappelons que la Californie état historiquement démocrate avait choisi Hillary Clinton avec 61.5% des voix.Trump Contre la Silicon Valley, grâce à la Sillicon Valley.Dans un contexte totalement paradoxal, ce sont deux géants d’internet à savoir Facebook et Tweeter qui sont pointés du doigt depuis plusieurs semaines sur leur responsabilité dans le déroulement des campagnes et des élections américaines et dans leur rôle de véhiculer les messages du candidat Trump et d'avoir participé à sa montée en puissance dans les sondages. En effet, ces réseaux ont été le relai de propos considérés comme haineux et racistes ce qui a fait naître un sentiment d’insécurité au sein de la toile.