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Voir la version complète : David Glasheen, le Robinson Crusoé des temps modernes.



sindbad001
17/03/2014, 15h42
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Tout le monde connait l’histoire de Robinson Crusoé, l’homme qui vécut 27 ans sur une île déserte à la suite d’un naufrage dont il fut le seul survivant. Unique habitant de la petite île de « Restoration Island », David Glasheen, lui, n’est pas un personnage de roman. L’homme a volontairement fait le choix de s’isoler de la civilisation en 1987. Depuis 27 ans, il coule des jours paisibles sous les cocotiers et vit dans l’espoir de rencontrer sa « sirène ».
Auparavant homme d’affaires australien, David vivait un train de vie somptueux dans la ville de Sydney. Tout allait bien pour lui jusqu’au krach boursier de 1987 suite auquel il perd la quasi-totalité de ses actions boursières, soit environ 10 milliards de dollars. Au même moment, il est bousculé par le divorce avec sa femme. Il décide alors de s’isoler sur une île déserte avec son chien Quasi.
Son cadre de vie change radicalement. L’homme aujourd’hui âgé de 69 ans vit désormais de la pêche aux crabes et poissons, de la collecte de fruits et de l’entretien d’un potager, sans oublier la fabrication de sa propre bière. Un quotidien rythmé par la tranquillité d’un petit coin de paradis loin de tout. Pour autant, le Robinson n’est pas entièrement isolé du monde puisqu’il dispose d’un accès internet alimenté grâce à l’énergie solaire.
« Je suis un homme chanceux. Ce qui est important pour moi, c’est la confiance, l’honnêteté, le respect… Les choses simples » explique-t-il au Daily Mail. David reconnaît toutefois « le poids de la solitude » et avoue espérer « un jour rencontrer une sirène ». Il y a quelques années, il s’était déjà fait connaître après s’être inscrit sur un site de rencontres pour y trouver une compagne.. sans succès pour le moment.
Une ombre plane toutefois sur son mode de vie. Depuis plusieurs mois, il est menacé d’expulsion pour n’avoir pas respecté les termes du bail de 43 ans qui le lie à l’État, à savoir le développement d’un petit port de pêche et d’infrastructures touristiques pour que l’île devienne une station balnéaire. Quand on lui a demandé si on lui avait donné une date pour quitter son paradis, l’homme a répondu qu’il était « malade des tribunaux » et qu’il préférait « y rester ».


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