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Voir la version complète : Ghardaia panse ses plaies...



västerås
10/03/2014, 05h13
D'ici sont partis, le 19 décembre 2013, les premiers affrontements qui ont enflammé la grande cité de la vallée du Mzab située aux portes du désert, à 600 kilomètres au sud d'Alger, opposant tribus arabes d'un côté, et Mozabites, des Berbères musulmans de rite ibadite, de l'autre. Le 6 février, une quatrième victime mozabite, Bahdi Bachir Benaissa, succombait à ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) blessures lors de nouvelles échauffourées. A deux mois de l'élection présidentielle, ces incidents, les plus graves enregistrés dans cette région, résonnent à Alger comme un signal d'alarme.Installée ici depuis des siècles, la communauté mozabite fonctionne en circuit fermé avec ses codes et ses règles. Les hommes portent une calotte blanche et une sorte de sarouel, un pantalon bouffant plissé, tandis que les femmes, qu'il est strictement interdit de photographier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/photographier), sont drapées dans de longs voiles blancs épais qui ne laissent apercevoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/apercevoir) qu'un oeil.Cette société de commerçants, organisée autour d'un clergé et d'un cercle de notables, gère tout, depuis les relations sociales jusqu'aux banques. La « valeur travail » est érigée en dogme. Les Mozabites, 300 000 selon les estimations, ne se mélangent pas.
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darvador2002
10/03/2014, 07h18
Salut

La bêtise humaine, que dire la tristesse.

@+

LEMAJ77
10/03/2014, 07h41
la bêtise humaine... la faute aux politiques!

edenmartine
17/03/2014, 09h40
Alors qu’une marche a été organisée hier pour réclamer la paixYoucef Yousfi en pompier à GhardaïaPar : Mohamed Mouloudjhttp://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6563/4-yousfi-newpress_200_150.jpgÀ peine désigné intérimaire à la tête du Premier ministère, Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie et des Mines, s’est rendu, samedi soir, à Ghardaïa pour s’enquérir de la situation qui a connu une nouvelle escalade de violence entre Arabes et Mozabites.

Accompagné par Tayeb Belaïz, ministre de l’Intérieur, du commandant de la Gendarmerie, le général-major Ahmed Bousteïla, et un représentant de la DGSN, Youcef Yousfi a rencontré, hier, les élus locaux et des représentants de la société civile, afin de trouver une issue à un conflit qui n’a que trop duré. Samedi, trois personnes ont été tuées et des dizaines blessées, dont des agents de l’ordre, enregistrés lors des affrontements.
Les trois victimes “ont été atteintes par des objets contondants”, a précisé l'APS. Une autre source précise, quant à elle, que “ces victimes ont été tuées par balles lors des affrontements avec les forces antiémeutes”. Kameleddine Fekhar, militant des droits de l’Homme, a déclaré à Liberté que les trois personnes décédées l’ont été par balle. “Selon des sources hospitalières, les victimes ont été tuées par balle”, a-t-il indiqué. Huit personnes ont trouvé la mort dans ces affrontements intercommunautaires depuis leur éclatement en novembre dernier, avec plus de 200 blessés.
Hier, le Premier ministre par intérim a reçu des représentants de manifestants qui ont organisé, dans la matinée, une marche dans les artères de la ville appelant au calme. Ils réclamaient “l'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités de chacun et le règlement durable de cette situation conflictuelle”. De son côté, Youcef Yousfi a appelé à “fédérer les efforts pour normaliser la situation”, en promettant “l'ouverture d'une enquête immédiate pour déterminer les responsabilités et l'application de la loi ainsi que la poursuite des actions de développement, aussitôt l'ordre rétabli”. Il a tenu à rassurer que “l'État contribuera à la réhabilitation des biens endommagés lors de ces événements et à atténuer ainsi la souffrance des citoyens touchés”, car des dizaines de magasins ont été incendiés depuis moins d’une semaine. “Des membres du gouvernement, concernés par les différents secteurs de développement, seront amenés à se déplacer sur le terrain à partir de la semaine prochaine pour déterminer les actions à entreprendre en priorité en matière de développement durable de la région”, a souligné le Premier ministre par intérim.
À signaler que toutes les activités commerciales et administratives ainsi que les établissements scolaires sont paralysés du fait de la situation qui prévaut dans la ville. Le Dr Fekhar n’est pas optimiste. Pour lui, la situation risque à tout moment de prendre d’autres tournures “plus inquiétantes”. Il a accusé le pouvoir “d’être le responsable” de ces événements, précisant que la grande interrogation réside “dans les enjeux de cette crise que personne ne connaît à Ghardaïa”.
Le Dr Fekhar est catégorique : les événements de Ghardaïa répondent à un agenda, “lié à la guerre au sommet de l’État qui utilise le citoyen comme chair à canon”. Quant à la solution, il a plaidé pour un État de droit où la justice fera librement son travail. Dans le cas contraire, Kameleddine Fekhar avertit sur les conséquences de cette crise.
M. M.