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Voir la version complète : Samsung ne veut plus interdire les produits Apple en Europe



SIDALI55
19/12/2012, 05h23
Le groupe sud-coréen retire ses demandes d’interdictions des produits Apple dans cinq pays européens, dont la France. Une décision qu’un porte-parole qualifie de « unilatérale et volontaire ».01net
le 18/12/12 à 16h29
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Samsung a décidé de retirer ses demandes d'interdiction des produits dans les procès qui l'opposent en Europe à Apple mais confirme que les procédures judiciaires sont toujours en cours dans les pays concernés, a indiqué mardi une porte-parole à l'AFP. Des procédures sont en cours en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie et aux Pays-Bas, selon la même source. Samsung « croit fermement qu'il est mieux que les entreprises vivent une saine compétition sur le marché, plutôt que dans les cours de justice. Dans cet esprit, Samsung a décidé de retirer ses demandes d'interdiction contre Apple dans les cours européennes, dans l'intérêt du choix des consommateurs », a indiqué le groupe sud-coréen dans un communiqué.
Selon le Wall Street Journal, ces demandes d’interdictions étaient liées à des brevets sur des technologies hertziennes. Ce revirement intervient peu de temps après la décision d’une cour de justice américaine, rejetant la demande d’Apple (http://www.01net.com/editorial/582723/apple-nobtient-pas-linterdiction-a-la-vente-des-produits-samsung-aux-etats-unis/) d’interdiction de smartphones Samsung. Pour autant, les deux évènements ne semblent pas liés. Selon un porte-parole du groupe sud-coréen, cette décision concernant le marché européen aurait été prise de manière « unilatérale et volontaire ». Donc sans concertation, ni négociation avec la firme à la pomme.
Apple et Samsung ont porté plainte l'un contre l'autre dans une dizaine de pays à travers le monde, s'accusant mutuellement de se copier et de violer différents brevets. Il y a un an, la justice française avait débouté Samsung Electronics qui réclamait en référé l'interdiction de l'iPhone 4S, sous prétexte que son fabricant, l'américain Apple, aurait contrefait plusieurs de ses brevets.