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Voir la version complète : Crise Syrienne



västerås
28/02/2014, 05h53
une photo qui resume la souffrance et douleur du peuple syrien…..

Qu'Allah leur accorde patience et force pour supporter toute cette souffrance…..inchaallah.

7862

enzo
28/02/2014, 08h23
Peut on mettre fin a cela? qui doit le faire e comment?
L'ONU completement inutile, les USA surement pas, la ligue arabe, apparament elles n'existe que sur les papiers, alors qui?

harroudiroi
28/02/2014, 14h59
Personne, vaut mieux mourir SEUL que sous les regards

zadhand
14/03/2016, 11h05
A la une/International_Crise Syrienne
publié le 13.03.16 | 10h00

Relance des pourparlers de Genève

Rendus possibles par la trêve initiée par Washington et Moscou,
les pourparlers entre le régime de Damas et l’opposition seront relancés
demain à Genève, a rapporté hier l’AFP.

22255




Mais les visions des parties concernées quant à l’issue de
la crise restent jusque-là irréconciliables. Une crise qui
bouclera mardi sa cinquième année après avoir pris
une dimension régionale puis internationale.
En effet, le ministre syrien des Affaires étrangères,
Walid Mouallem, a déclaré hier à Damas que le sort
du président Bachar Al Assad constitue une «ligne rouge»
et qu’il est hors de question d’en discuter aux pourparlers
de paix de Genève. Il a aussi prévenu que la délégation
gouvernementale se rendra à Genève pour participer
aux négociations — qui doivent se tenir sous l’égide de
l’ONU — n’attendra pas plus de 24 heures l’arrivée de
la délégation de l’opposition. «Nous ne négocierons
avec personne qui veuille discuter de la Présidence.
Bachar Al Assad est une ligne rouge. S’ils (l’opposition)
veulent continuer avec cette approche, il est préférable
qu’ils ne viennent pas», a-t-il dit. «Notre délégation
partira» pour Genève et attendra là-bas «24 heures
et si personne n’est là, elle repartira», a-t-il indiqué.
Au cours des derniers pourparlers de Genève, en février,
le Haut-Comité des négociations (HCN), rassemblant des groupes
de l’opposition syrienne, est arrivé en Suisse près de 36 heures
après les représentants du régime et a attendu deux jours
de plus pour se rendre au siège de l’ONU.
Le chef de la diplomatie syrienne a aussi réagi aux déclarations
de l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
Selon ce dernier, les élections législatives et présidentielle
en Syrie seront à l’ordre du jour aux pourparlers et doivent
être organisées dans les 18 mois sous l’égide des Nations unies.
«Ni lui (de Mistura) ni personne d’autre, quel qu’il soit,
n’a le droit de discuter de l’élection présidentielle.
C’est du seul ressort du peuple syrien», a indiqué le chef de
la diplomatie syrienne.Le prochain scrutin présidentiel est prévu
en 2021. Walid Mouallem a insisté sur le fait que les négociations
devaient porter sur la constitution d’un «gouvernement d’unité avec
des personnes de l’autre bord» qui désigneront ensemble un comité
pour «rédiger une nouvelle Constitution ou amender l’actuelle».
«Puis il y aura une référendum afin que le peuple syrien se prononce.
Rien, dans les documents des Nations unies, n’évoque de phase
transitoire à propos de la Présidence. Pour cela, il faut un accord
sur la définition de la phase transitoire», a-t-il observé. Il a rejeté,
tout comme l’opposition, la création d’un Etat fédéral.
«La division fédérale comme en Suisse n’est pas une option.»
Le ministre a affirmé que le gouvernement est engagé par la cessation
des hostilités — initiée par les Etats-Unis et la Russie —qui
est globalement respectée depuis son entrée en vigueur, le 27 février.
«Nous sommes toujours» engagés à respecter ce cessez-le-feu, «mais il
est de notre droit de riposter aux tirs» et cela ne peut être considéré
comme une violation, a-t-il souligné.
L’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura, a déclaré vendredi que
des élections présidentielle et législatives doivent être organisées
en Syrie sous l’égide de l’ONU dans les 18 mois à compter du début
des négociations. A Genève, du 14 au 24 mars, «il y aura trois questions
un nouveau gouvernement inclusif, une nouvelle Constitution et
de nouvelles élections», a indiqué, à l’agence russe Ria Novosti,
de Mistura.Le HCN insiste de son côté sur la «constitution d’un corps
exécutif transitoire doté de tous les pouvoirs exécutifs» dans lequel
le président Bachar Al Assad «n’a pas sa place».
Une revendication soutenue par des pays de la région,
comme la Turquie et l’Arabie Saoudite,et rejetée par l’Iran.
Le cas des Kurdes
Par ailleurs, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie a observé que
les Kurdes syriens devront pouvoir donner leur opinion sur la future
gouvernance et la Constitution du pays, bien qu’ils ne soient pas invités
aux pourparlers de paix de Genève. Dans une interview publiée hier par
le journal suisse Le Temps, Staffan de Mistura reconnaît que
«les Kurdes syriens sont une composante importante du pays,
donc il faudra trouver une formule dans laquelle ils puissent avoir
l’occasion d’exprimer une opinion sur la Constitution et
la gouvernance du pays».L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie
a réaffirmé que pour le round de demain, il a envoyé des invitations
aux mêmes participants. Mais,a-t-il ajouté, «j’ai mandat de trouver
des formules, même à géométrie variable», pour être
«aussi inclusif que possible».Le chef de la diplomatie russe,
Sergueï Lavrov, a appelé vendredi de Mistura à inclure les Kurdes
dans les négociations de paix surla Syrie.«Le lancement de pourparlers
sans la participation de ce groupe (...) serait un signe
de faiblesse de la part de la communauté internationale», a relevé
Lavrov, qui a critiqué l’opposition de la Turquie à la participation
des Kurdes aux pourparlers de paix.Réprimés pendant des décennies,
les Kurdes de Syrie ont profité du retrait
de l’armée de leur région pour y établir une administration locale
s’étendant du nord-ouest au nord-est du pays.
Les Unités de protection du peuple (YPG) sont leur principale milice
armée. Elles sont aidées parla coalition internationale dans
leur lutte contre les groupes del’Etat islamique (l’EI)
et ont profité de la déroute des rebelles face au régime pour
s’emparer de localités dans Alep, près de la frontière
turque. Ce qui irrite Ankara.Longtemps accusée de complaisance
pour les groupes rebelles syriens les plus radicaux, la Turquie
a rejointl’été dernier la coalition internationale antidjihadistes
dirigée par Washington, mais critique le soutien des Etats-Unis
aux Kurdes syriens.En février, son artillerie a bombardé des positions
des YPG, mouvement qu’elle considère comme «terroriste».
Depuis septembre 2015,les pro-régime ont repris du terrain grâce à
l’appui des frappes russes.Alliés de Moscou et de Washington,
les Kurdes syriens contrôlent aujourd’hui plus de 10% du territoire
et les trois quarts de la frontière syro-turque. Ils sont néanmoins
exclus des premières négociations de paix tentées, début février,
à Genève. A propos des négociations de demain,l’émissaire de l’ONU
a indiqué qu’il a lui-même décidé de faire démarrer
demain le compte à rebours des 18 mois nécessaires pour organiser
des élections législatives et présidentielle. «Sinon,
le danger est qu’on repousse sans cesse cette échéance»,
a-t-il dit.Et de poursuivre : «D’ici 6 mois, il faudra avoir
une nouvelle gouvernance et une nouvelle Constitution (…).
On peut rédiger une Constitution en 48 heures. Il n’est pas
impossible de mettre en place rapidement un gouvernement
de transition.»A propos des législatives convoquées par
le président Al Assad pour le 13 avril, M. de Mistura considère
qu’elles n’auront aucune valeur : «Pour moi, les seules élections
qui comptent sont celles décidées par le Conseil de sécurité.
Même s’il y a des élections demain ou après-demain,
il y en aura de nouvelles,cette fois-ci supervisées par l’ONU.»


Amnay idir

zadhand
05/12/2016, 18h49
Alors que le régime syrien a repris 60% des quartiers de la ville
Les rebelles refusent de quitter Alep


A la une / International
le 05.12.16|10h00

En réponse à l’offre russe de reddition qui leur permettrait de
quitter Alep, les rebelles syriens se sont adressés aux Etats-Unis,
pour signifier leur décision de poursuivre la résistance.C’est ce
qui a affirmé hier à l’agence Reuters Arabic, Zakaria Melahfji,un
des hauts responsables de l’opposition syriens.Ce dernier a indiqué
que les groupes rebelles ont informé les Américains de leur volonté
de continuer à résister et qu’ils ne quitteraient pas Alep.“Nous
avons dit aux Américains que nous ne pouvons laisser notre ville et
nos maisons à des milices de mercenaires créées par le pouvoir à
Alep”, a déclaré Zakaria Melahfji, avant d’ajouter qu’en réponse à
la question des États-Unis “Voulez-vous partir ou résister ?” nous
avons opté pour la seconde solution. La même source a lancé un appel
en direction de la rébellion pour continuer à la soutenir tant
qu’elle continuera son combat, tout en insistant sur les aides
médicales et humanitaires pour les blessés. Pendant ce temps de
violents combats faisaient rage hier dans la ville d’Alep où les
forces du régime syrien et de ses alliés ont repris plus de 60% des quartiers tenus par les rebelles. Au 20e jour de l’offensive de
grande ampleur qu’il a lancée, le régime de Bachar al-Assad est sur
le point de reconquérir la totalité de la deuxième ville du pays,
divisée depuis le début de la rébellion en 2012. Le régime contrôle désormais 60% de la zone rebelle, a indiqué hier l’Observatoire syrien
des droits de l'Homme (OSDH), une organisation qui dispose d’un vaste réseau de sources dans ce pays en guerre. Les forces du régime tentent désormais de prendre le contrôle du quartier de Chaar afin d’acculer
les rebelles dans des zones du sud-est, a précisé la même source. Selon cette dernière au moins 311 civils, dont 42 enfants, ont été tués dans
les quartiers rebelles d'Alep depuis le lancement de l’offensive et
environ 50 000 de leurs 250 000 habitants ont fui leurs foyers. Par ailleurs, près de 70 personnes ont par ailleurs été tuées dans les quartiers gouvernementaux par des tirs rebelles.

Merzak Tigrine

zadhand
10/12/2016, 17h13
Le régime syrien accusé de
« crimes contre l’humanité » par Washington


Alep/ La Syrie dévastée par la guerre
Le Monde|10.12.2016 à 15h10


Les ministres des affaires étrangères d’une dizaine
de pays se sont réunis samedi à Paris pour évoquer l’urgence humanitaire en Syrie.
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Les forces armées syriennes qui bombardent la ville d’Alep sont responsables de « crimes contre l’humanité » et de « crimes de
guerre ». C’est ce qu’a déclaré samedi 10 décembre le secrétaire
d’Etat américain, John Kerry, à l’occasion d’une conférence
internationale sur la Syrie à Paris. Celui-ci a dénoncé un
« bombardement aveugle par le régime, qui viole le droit
international ». Cela « doit cesser ».Samedi, les ministres des affaires étrangères d’une dizaine de pays, opposés au pouvoir syrien se sont
réunis pour évoquer la situation en Syrie. Ils ont exhorté la Russie et
son allié syrien à laisser les civils et les combattants rebelles quitter
Alep.Une réunion « technique » américano-russe est également prévue
à Genève samedi pour parler d’« un cessez-le-feu, d’une aide
humanitaire et d’un départ de l’opposition (armée) et des civils d’Alep », selon le département d’Etat.
Les appels internationaux ignorés
Le même jour à Alep, principal front du conflit, les troupes
gouvernementales ont continué de pilonner par les airs et à l’artillerie
lourde les derniers quartiers rebelles, selon l’Observatoire syrien des
droits de l’homme (OSDH). Le régime contrôle désormais 85 % des quartiers que les insurgés tenaient avant le lancement de l’offensive,
le 15 novembre. Acculés dans leur dernier carré, les rebelles ont tiré
des roquettes sur les quartiers pro-régime, tuant neuf civils, selon
l’OSDH. Au moins 129 civils y ont péri depuis le début de l’opération.
Fort de ces succès, le régime de Bachar Al-Assad a ignoré les appels internationaux à la trêve et son allié russe a affirmé que l’offensive
d’Alep ne cesserait qu’après le départ de tous les « bandits », en allusion aux rebelles.Vendredi, l’Assemblée générale des Nations unies avait
adopté une résolution non contraignante réclamant une trêve immédiate
en Syrie, un accès à l’aide humanitaire et la fin de tous les sièges.

zadhand
12/12/2016, 23h01
Syrie
Alep en train de tomber, l'ONU s'alarme de possibles «atrocités»


Publié le 13.12.2016 à 00:16
Mis à jour le 13.12.2016 à 00:16


PROCHE-ORIENT L'armée de Bachar al-Assad est en passe de reprendre
le contrôle de la ville longtemps tenue par les rebelles...


« J’attends la mort. » Alors que la ville d’Alep est sur le point de tomber, les témoignages déchirants des derniers civils sur place envahissent Twitter et Facebook. Et lundi soir, Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s’est alarmé lundi d’informations faisant état d’atrocités « contre un grand nombre » de personnes, dont des femmes et des enfants, ces dernières heures. L’ONU a toutefois souligné ne pas être en mesure de vérifier de manière indépendante ces informations. De leur ancien bastion d’Alep-Est qu’ils contrôlaient depuis 2012, il ne reste plus aux insurgés que deux principaux quartiers, Soukkari et Al-Machad, en plus d’une poignée de petits secteurs, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
« La bataille d’Alep touche à sa fin »
« Il y a un effondrement total des rebelles. La bataille d’Alep touche à sa fin », a affirmé à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, en parlant du principal front du conflit qui a fait plus de 300.000 morts et déplacé au moins la moitié de la population. Selon un responsable militaire à Alep, l’offensive aérienne et terrestre lancée le 15 novembre par les forces loyales au régime de Bachar al-Assad « entre dans sa phase finale. Nous vivons les derniers moments avant la victoire ».En soirée, du côté ouest d’Alep aux mains du régime, d’intenses tirs de célébration ont été entendus par des journalistes de l’AFP. La télévision d’Etat a montré, elle, des scènes de liesse dans le même secteur en déroulant comme bandeau « les habitants d’Alep expriment leur joie avec la victoire contre les terroristes ». Sur les images on voit des gens crier « Allah, Syrie et Bachar » et brandir des portraits de M. Assad et des drapeaux syriens.Dans le sud de la métropole ravagée, les frappes aériennes et les tirs d’artillerie se poursuivaient sur le dernier réduit rebelle, alors que les civils continuaient de fuir aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique. Dans le quartier d’Al-Machad, toujours sous contrôle rebelle, des témoins ont affirmé à l’AFP que de nombreux civils s’entassaient dans un même secteur faute d’abris.

zadhand
15/12/2016, 23h21
L’Armée syrienne a pratiquement repris le contrôle de la ville
Des milliers de civils pris entre deux feux à Alep


le 15.12.16 | 10h00


Selon Médecins du monde, «Alep est dans une situation d’urgence
absolue environ 100 000 personnes sont piégées sur un territoire
de 5 kilomètres carrés». Le conflit syrien, où sont impliqués
différents belligérants sur un territoire morcelé, a fait depuis
mars 2011 plus de 310 000 morts.
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Des Syriens dans les décombres des immeubles détruits


La reprise hier des combats à Alep entre l’armée syrienne et les insurgés après un court
répit a douché les espoirs de milliers de civils désespérés d’être évacués des dernières
poches rebelles. Après une pause de plusieurs heures, le régime a repris, en effet, ses
raids aériens et tirs d’artillerie sur le réduit rebelle d’Alep, où des habitants terrifiés
fuyaient dans les rues à la recherche d’un abri.Les Russes ont accusé les rebelles d’avoir
déclenché à nouveau les hostilités, alors que le parrain de l’opposition, la Turquie,
blâmait l’armée syrienne et ses alliés. Une perte d’Alep marquera la fin de la rébellion
dans cette ville symbole dont elle avait conquis la partie orientale en 2012. En revanche,
elle représentera la plus importante victoire de Bachar Al Assad et de ses alliés russe,
libanais et iranien depuis le début de la guerre, en 2011. Dans cette atmosphère
d’apocalypse, ce sont surtout les civils qui payent un lourd tribut. Des centaines ont péri
alors que près de 130 000 ont pris la fuite depuis le début, le 15 novembre, de l’offensive
de l’armée syrienne qui contrôle désormais 90% du territoire d’Alep. Selon l’ONG Médecins
du monde, «Alep est dans une situation d’urgence absolue : environ 100 000 personnes
sont encore piégées sur un territoire de 5 kilomètres carrés».
Accusations mutuelles
Avant la reprise des bombardements, des milliers d’entre eux attendaient d’être évacués
des zones rebelles. Beaucoup d’habitants avaient passé la nuit sous la pluie faute d’abri.
Tôt hier matin, une vingtaine de bus étaient stationnés dans le secteur gouvernemental du
quartier Salaheddine, en vue de l’évacuation qui était censée commencer à 3h GMT. Mais
celle-ci a finalement été suspendue en raison de désaccords entre les belligérants. D’après
un responsable rebelle, Damas et son allié iranien ont «imposé de nouvelles conditions».
«Ils veulent lier l’accord» notamment à une levée du siège par les rebelles des villages de
Fouaa et Kafraya, sous contrôle gouvernemental dans la province d’Idleb. Selon le groupe
rebelle Noureddine Al Zinki, l’accord prévoyait l’évacuation en premier «des blessés et des
civils», suivis des insurgés avec leurs armes légères, dans les régions rebelles des provinces
d’Alep ou d’Idleb. De son côté, une source proche de Damas a accusé les rebelles d’avoir
cherché à augmenter le nombre des personnes évacuées de 2000 à 10 000. Le président
turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé qu’il appellerait son homologue russe Vladimir Poutine
pour tenter de «sauver la trêve».
Déluge de feu
L’accord d’évacuation avait été annoncé après quatre semaines d’un déluge de feu de l’armée
syrienne qui a dévasté la partie orientale d’Alep et après le tollé international suscité par les
atrocités qui auraient été commises contre les civils dans les quartiers repris par l’armée. Une
reprise totale d’Alep permettra au régime de contrôler les cinq plus grandes villes du pays,
avec Homs, Hama, Damas et Lattaquié. Un revirement rendu possible grâce au soutien de
Moscou, de Téhéran et du Hezbollah libanais. Il semble cependant trop tôt pour dire que la
guerre en Syrie est sur le point de connaître son épilogue. Une zone importante échappe
toujours au contrôle de Damas la province d’Idleb, fief de Fatah Al Cham (ex-front Al Nosra)
et autres groupes terroristes. La reprise d’Idleb va vraisemblablement être le prochain objectif
de l’armée syrienne. Une autre bataille d’ampleur et qui sera longue, car la zone est très
peuplée, et on y compte 50 000 à 60 000 rebelles. Dans le reste du pays, des poches de
résistance rebelles demeurent également, en particulier dans les villes de Douma et Harasta,
dans la Ghouta, bastion de la rébellion, en périphérie de la capitale, Damas.

Aniss Zineddine

zadhand
17/12/2016, 18h38
Des milliers de Syriens attendent la reprise des évacuations d'Alep


Publié Le 17/12/2016 à 19h23


Rebelles et civils attendaient samedi pourrait être reporté
à dimanche, selon un responsable rebelle.L'incertitude demeure
quant à la reprise des opérations. Elle Mais le régime, qui
avait suspendu vendredi les évacuations après le départ de quelque
8.500 personnes, n'a donné aucune indication.


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Rebelles et civils tenaillés par la faim attendaient samedi dans un froid glacial la
reprise des évacuations de la dernière poche rebelle dans la ville syrienne d'Alep,
alors que la Croix-rouge appelait à un accord pour "sauver ces milliers de vies".
L'incertitude demeure quant à la reprise des opérations. Elle pourrait être reporté
à dimanche, selon un responsable rebelle. Mais le régime, qui avait suspendu
vendredi les évacuations après le départ de quelque 8.500 personnes, n'a donné
aucune indication. Il resterait environ 40.000 civils et entre 1.500 et 5.000
combattants avec leurs familles dans le réduit que tiennent encore les insurgés à
Alep, selon l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura.Lancé jeudi, l'exode
devrait durer plusieurs jours. Une fois terminé, le régime devrait proclamer la reprise
totale de la ville, enregistrant ainsi sa plus importante victoire dans la guerre
sanglante qui dure depuis 2011. Dans le quartier d'Al-Amiriyah, d'où commence le
périple, des milliers de personnes, dont des enfants, ont passé la nuit de samedi à
dimanche dans les ruines des immeubles par des températures avoisinant les -6
degrés, a constaté un correspondant de l'AFP. Privés d'eau potable et de nourriture,
les habitants épuisés et affaiblis subsistent en mangeant des dattes. Après avoir
attendu pendant neuf heures vendredi, Abou Omar est revenu samedi pour s'entendre
dire par les rebelles qu'il n'y aurait pas de départs. "Je suis fatigué de devoir porter les
affaires et revenir chaque jour en vain", se plaint Abou Omar, dont les quatre enfants
sont malades à cause du froid. "Il n'y a plus de nourriture ni d'eau potable, et la
situation empire de jour en jour". Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR),
qui supervise les évacuations, s'est alarmé de la situation: "On ne peut pas abandonner"
ces "milliers de personnes, notamment des femmes, des enfants, des malades et des
blessés, (qui) restent bloqués".- Reprise dimanche? - L'armée syrienne a suspendu le processus en accusant les rebelles de "ne pas respecter les conditions de l'accord". Une source militaire a affirmé que les insurgés avaient "ouvert le feu et voulu sortir des armes moyennes
et partir avec des otages", c'est à dire des membres des forces pro-régime qu'ils détiennent.
Selon le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane,
la suspension est surtout liée au blocage par des rebelles de l'évacuation des blessés des villages chiites prorégime de Foua et Kafraya, assiégés par des insurgés dans la province voisine d'Idleb
(nord-ouest). Un responsable du groupe islamiste Ahrar al-Cham, chargé des négociations,
Al-Farouk Abou Bakr, a assuré à l'AFP qu'un accord avait été trouvé mais a reconnu qu'il était "possible" que la reprise des opérations soit reportée à dimanche. M. Abdel Rahmane a expliqué
que le retard était dû aux divergences concernant le nombre de personnes à évacuer de ces
deux villages. Auparavant, il avait expliqué que les opérations à Alep reprendraient "en synchronisation avec le départ de Foua et de Kafraya de quelque 4.000 personnes, notamment
des blessés et leurs familles". Les insurgés ont toujours cherché à lier le sort de ces deux localités
à celui de Zabadani et Madaya, deux villes assiégées par le régime dans la province de Damas.
Des évacuations devraient donc y avoir lieu, selon M. Abdel Rahmane. Parallèlement, les chefs de
la diplomatie russe, turque et iranienne ont évoqué samedi les évacuations au téléphone, selon le ministère des Affaires étrangères à Moscou. - Obama dénonce - Après des années de bombardements et un siège de plus de quatre mois, l'offensive lancée le 15 novembre a permis à l'armée syrienne et à des milices alliées de reprendre plus de 90% des quartiers que les rebelles contrôlaient à Alep depuis 2012. Les bombardements incessants du régime ont fait des centaines
de morts et poussé plus de 100.000 habitants à fuir. A la frontière turque, des dizaines de camions chargés d'aide humanitaire sont entrés samedi en Syrie. Faisant état de "signalements sur des exécutions de civils", le président américain Barack Obama a réclamé vendredi le déploiement d'observateurs impartiaux pour superviser les évacuations. Un déploiement de ce type est prévu
dans un projet de résolution présenté par la France au Conseil de sécurité de l'ONU, qui pourrait
être soumis au vote dès dimanche malgré l'opposition de la Russie, alliée du régime de Bachar al- Assad.Devant la presse à Washington,M.Obama a affirmé que le monde entier était "uni dans l'horreur devant l'assaut sauvage mené par le régime syrien et ses alliés russes et iraniens sur la ville d'Alep".

zadhand
29/12/2016, 23h01
Syrie
l'accord de cessez-le-feu


Modifié le 29/12/2016 à 23:36
Publié le 29/12/2016 à 19:04


Aboutissement d'un long processus, le cessez-le-feu, fruit d'un
compromis entre la Russie et la Turquie, est entré en vigueur à minuit.
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Entrée en vigueur du cessez-le-feu entre régime et rebelles.
Vladimir Poutine a annoncé la signature d'un accord jeudi. L'armée
syrienne et l'opposition en exil ont confirmé sa mise en œuvre totale
à partir de minuit.Un cessez-le-feu global en Syrie entre régime et
rebelles est entré en vigueur jeudi à minuit (22 h GMT), en vertu
d'un accord conclu sous l'égide de la Russie et de la Turquie qui
pourrait marquer un tournant après plus de cinq ans de conflit.
"Une heure avant le début du cessez-le-feu, les fronts étaient calmes,
à l'exception de quelques roquettes visant la ville d'Alep (nord) et
deux roquettes qui sont tombées sur la banlieue de Damas", a indiqué
Rami Abdel Rahman, chef de l'Observatoire syrien des droits de
l'homme (OSDH). Le président russe Vladimir Poutine avait annoncé,
jeudi 29 décembre, un accord de cessez-le-feu entre le régime syrien
et l'opposition armée en Syrie, pilonnée par la guerre depuis 2011, et
un accord entre le régime de Bachar el-Assad et la rébellion pour mener
des pourparlers de paix avec la Turquie et l'Iran.