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Voir la version complète : La miséricorde de Dieu est infinie



sindbad001
25/02/2014, 20h00
Du fait d’endurer les épreuves avec patience et de comprendre que rien n’arrive sans la permission de Dieu.
« C’est Lui qui détient les clefs de l’invisible; nul autre que Lui ne connaît [ses mystères]. Et Il connaît tout ce qui est sur la terre et dans la mer. Pas une feuille ne tombe qu’Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec qui ne soit consigné dans un livre explicite. » (Coran 6:59)
Lorsque nous tombons malades, les raisons nous échappent parfois ou se situent peut-être au-delà de notre compréhension humaine. Mais nous devons garder à l’esprit que Dieu ne souhaite que notre bien. Nous pouvons donc être certains qu’une grande sagesse se cache derrière ce qui nous afflige et que cette épreuve nous fournit une occasion de développer une relation plus étroite avec Dieu. En tant qu’êtres humains, nous possédons, bien entendu, un libre arbitre et nous sommes libres de choisir les actions que nous voulons poser en toutes circonstances; mais nous devons garder à l’esprit que la meilleure réaction, devant l’épreuve, est la patience et l’acceptation.
Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) nous a dit que nous serions tous testés en fonction de notre niveau de foi et que le bien qui résultera de ces tests sera la purification de nos péchés. Il a dit que l’homme sera testé selon son niveau de foi et de pratique religieuse et que des épreuves ne cesseront de l’affliger jusqu’à ce qu’il marche sur la surface de la terre sans aucun péché à son actif. (Ibn Majah)
Quand la maladie ou une blessure nous atteint, il est tout à fait naturel de ressentir de la crainte. Il se peut même que nous éprouvions du ressentiment, nous demandant pourquoi Dieu a permis que nous traversions cette épreuve. Nous nous interrogeons et nous nous plaignons, mais cela ne sert à rien, en bout de ligne, à part augmenter notre ressentiment et notre souffrance. Dieu, dans Son infinie sagesse et dans Sa miséricorde nous a clairement guidés sur la façon d’agir lorsqu’une épreuve de ce type nous atteint. Si nous suivons Ses recommandations, il nous devient plus facile d’endurer avec patience et, même, d’avoir de la reconnaissance. Malade ou blessé, le croyant doit placer toute sa confiance en Dieu, exprimer sa reconnaissance pour ce que Dieu a décrété pour lui et chercher à se soigner du mieux possible.
Recourir à une aide médicale ne signifie pas que nous n’avons pas confiance en Dieu. Le prophète Mohammed a clairement établi ce fait lorsqu’il a dit : « Dieu n’a envoyé aucune maladie sans envoyer aussi son remède. » (Sahih al-Boukhari) Le croyant peut donc chercher à se soigner en utilisant divers traitements, physiques ou psychologiques. La seule restriction, à cet égard, se trouve dans la règle voulant qu’un remède ne puisse se trouver dans une substance illicite à la base (l’alcool, par exemple).
Il n’est pas permis, non plus, de chercher à se faire soigner par des guérisseurs, des sorciers ou autres charlatans du même acabit. Ces gens prétendent avoir connaissance des choses faisant partie du monde de l’invisible, ce qui est impossible. Ils ne cherchent qu’à prendre l’argent des gens et à les égarer, loin de leur religion. Dieu a aussi strictement interdit l’utilisation des amulettes et autres gadgets similaires qui éloigneraient prétendument la maladie. Tout le pouvoir et toute la puissance se trouvent exclusivement entre les mains de Dieu et non dans une amulette! Invoquer quoi que ce soit ou qui que ce soit en dehors de Dieu pour nous garder en santé et nous protéger constitue le péché le plus grave qui soit.
Tout en suivant un traitement physique lorsque nécessaire, il est également important de se tourner vers le spirituel. La première chose à faire est d’avoir une opinion positive sur Dieu, de confirmer sa foi en Lui et de méditer sur Ses noms et attributs. Il est le Très Miséricordieux, le Très Aimant et le Très Sage. Il est recommandé de L’invoquer par les noms qui reflètent le plus nos besoins du moment.
« C’est à Dieu qu’appartiennent les plus beaux noms. Invoquez-Le par ces noms. » (Coran 7:80)
Dieu ne nous a pas abandonnés aux épreuves, aux tests et aux tribulations de ce monde. Il nous a donné des moyens de nous en sortir, des armes puissantes contre l’angoisse et la détresse : le Coran, les dou’as (invocations) et la prière. Les gens ont de plus en plus tendance à se tourner vers la médication plutôt que vers les remèdes spirituels; mais faire bon usage des deux est pourtant très efficace. Et même si la maladie persiste ou qu’un mal devient chronique, il arrive que ce genre d’épreuve en amène certains à développer et à approfondir leur spiritualité comme jamais auparavant.
Combien de fois avez-vous entendu parler de gens atteints de maladies chroniques remercier Dieu pour leur condition ou dire que leurs souffrances ont apporté du bon dans leur vie? Lorsque nous nous sentons seuls et angoissés, Dieu est notre unique recours. Quand la souffrance devient insupportable et que nous ne ressentons plus que de la peur et de la détresse, c’est à ce moment que nous nous tournons vers le Seul qui puisse nous apporter une délivrance. Une confiance inébranlable et une soumission totale à la volonté de Dieu nous apporte un bonheur et une liberté qui constituent ce qu’on appelle la « douceur de la foi ». Cette douceur de la foi, ce sont la paix et la tranquillité qui nous rend aptes à accepter toutes les conditions que nous vivons, en ce monde : le bon, le mauvais, l’horrible, le douloureux, l’angoissant et le sublime.
Enfin, il est important de comprendre que les maladies et les blessures peuvent être un moyen qu’utilise Dieu pour nous purifier de nos péchés. En tant qu’êtres humains, nous sommes loin d’être parfaits; nous commettons des erreurs et des péchés et il nous arrive, à l’occasion, de délibérément désobéir aux commandements de Dieu.
« Quel que soit le malheur qui vous afflige, il est dû à ce que vos propres mains ont acquis. Dieu vous pardonne, cependant, un grand nombre de vos péchés. » (Coran 42:30)
La miséricorde de Dieu ne doit jamais être sous-estimée. C’est Lui qui nous demande de chercher le pardon auprès de Lui. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) nous a souvent dit que Dieu attend de nous que nous nous tournions vers Lui. Au cours du dernier tiers de la nuit, lorsque l’obscurité est totale, Dieu descend jusqu’au premier ciel et demande à Ses serviteurs : « Qui M’invoque, que Je puisse lui répondre? Qui Me demande quelque chose, que Je puisse le lui accorder? Qui Me demande pardon, que Je puisse lui pardonner? » (Sahih Al-Boukhari, Sahih Mouslim, Malik, At-Tirmidhi, Abou Daoud)
Il arrive que les malheurs, la douleur et la souffrance surviennent à cause de nos propres actions. Nous commettons des péchés et Dieu décide de nous purifier par des pertes de biens, de santé et de choses ou de personnes que nous aimons. Parfois, souffrir en ce monde signifie que nous souffrirons moins ou pas du tout dans l’au-delà; et parfois, toute la douleur et la détresse que nous vivons peuvent nous faire atteindre un statut supérieur au Paradis.
Dieu, dans Sa sagesse, sait mieux pourquoi de bonnes choses arrivent à de mauvaises personnes et pourquoi de mauvaises choses arrivent à de bonnes personnes. En général, ce qui nous pousse à nous tourner vers Dieu est bon. En temps de crises, les gens ont souvent le réflexe de se rapprocher de Dieu, tandis que dans les moments où tout va bien, ils ont tendance à oublier que c’est avec la permission de Dieu que tout va bien. Dieu est Celui qui pourvoit à nos besoins et Il est le Très Généreux. Il veut nous rétribuer par la vie éternelle et si la douleur et la souffrance peuvent nous garantir le Paradis, on doit alors les considérer comme des bénédictions. Le Prophète a dit : « Si Dieu veut du bien à une personne, il la fait passer à travers diverses épreuves. » (Sahih al-Boukhari)
Alors quand la maladie frappe, la meilleure chose à faire est de remercier Dieu, nous rapprocher de Lui, recourir à de l’aide médicale et considérer toutes les bénédictions que Dieu a fait descendre sur nous.

enzo
25/02/2014, 20h55
Donc si moi paien et toi profondement croyant sommes malades du meme mal, tu guerit minimum 2 fois plus vite d'apres ce que tu ecrit Sind c'est ca? :o Et si tu a la chance d'avoir un toubib avec la foi ta meme pas le temps de t'allonger dans le lit que t'est deja debout, quel bol.

Jeloul
25/02/2014, 22h13
Rino,,, il s'agit des maladies non biologiques de cœur ,,,, perdre sa foi,,, c'est vivre dans les ténèbres,,, car la foi est la lumière du cœur ,,, quand le musulman perd de temps en temps sa foi,,, la lumière du cœur s'affaiblit et le cœur deviendra sombre,,, et à ce moment là,,, seul le Dieu,,, par sa volonté guérit ce cœur malade,,, sinon le musulman continuera sa vie sans être sauvé,,, vivre dans les péchés : c'est le malheur qu'aucun musulman souhaitera le vivre. Sinon pour les maladies biologiques ,,, la science a bcp de réponses dans ce sujet. Un mort vivant chez les musulmans est celui qui suit 36 chemins sauf le chemin droit.

enzo
26/02/2014, 05h02
Il s'agit dans le texte des 2 formes de maladies Jeloul, mentales e phisiques.
C'est vrais que le mental peut influencer la guerison de maladie phisique, l'effet placebo le prouve
Et l'eclairage du coeur peut avoir de nombreuses sources, l'amour oui, pour son dieu, pour ses enfants pour sa femmes ou les femmes en general, pour l'argent meme, ou simplement amour de la vie

morocco
26/02/2014, 13h19
Salam et salut à tous nous ne sommes pas égaux devant la maladie , la pauvreté , la conception des choses ; à celà s'ajoute la foi : on l'a ou on ne l'a pas .Plus elle est grande et profonde et plus on résiste à la souffrance (genre de morphine naturelle qu'on secrète) . On peut guérir d'une manière inexpliquée (avec les moyens du bord!) :les cartésiens vont jusqu'à douter de la maladie.Il y'a de moins en moins de miracles : il n'y a plus de prophètes et les saints hommes se font rares.Il y'a des gens qui sont guéri de leur cancer d'une manière inexpliquée: c'est leur récompense ici bas! au moins! et...LA RÉCOMPENSE D'ALLAH C'EST MIEUX : ICI ET L'AU DELÀ.

enzo
26/02/2014, 14h21
Oui mon ami, il y a de moins en moins de miracles, plus les gents sont instruits, comprennent, moins il y a de miracles droles non ?
Je lisais il y a quelques temps un truc sur Lourdes, au debut du 19° siecles 1 malade sur 1000 guerissait, aujourdhuis 1 sur 10.000.000 se declare miraculè :grin: et oui la science fait des ravages.
Pour les guerisons spontanèes elles ont toujour existèes, et pas de bol elles concernent tout le monde, de l'homme le plus saint au dernier des paien, la non plus aucun dieu n'a le monopole.

sindbad001
26/02/2014, 16h18
Le coeur a des caractéristiques qui présentent des similitudes avec le corps. Il a besoin de garder ses forces par la foi et les différentes adorations , et d'éliminer toute substance susceptible de le rendre malade quand elle le touche . Aussi, faut-il qu'il renforce son immunité contre toute maladie grave en se détournant de tout péché et toute désobéissance.


La maladie est ici un état anormal du coeur qui n'arrive plus à discerner sainement la lumière de la vérité . L’œil du coeur dans ce cas ne perçoit plus l'image complète et parfaite de la vérité . Le désir de celle-ci s'affaiblit dans le coeur à tel point qu'il la répugne même. À ce stade, le cœur est paralysé de toute volonté active. Plus grave, le coeur ne répondant plus à l'appel divin (dhikr) , perd le sens de la vérité et agit par conséquent dans le sens du mirage illustré dans le verset suivant :





{ Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour de l'eau. Puis quand il y arrive, il ne trouve rien et trouve auprès de lui Allah qui le rétribue entièrement (pour sa mécréance), car Allah est prompt à compter. } [ Sourate 24 - Verset 39 ]



Quand le coeur est malade, la raison devient fragile, assaillie à la moindre occasion, par le doute et les plaisirs. Au contraire, le coeur sain maîtrise les sens au moment des tentations par la force qu'Allah a mise en lui . C'est pour cela que, dès que le croyant devient conscient de la maladie de son coeur, il faut qu'il le secoure immédiatement avant qu'il ne meurt et ne durcisse. Les maladies du coeur peuvent être ramenées à deux sortes :


La première est ressentie dès qu'elle touche le coeur comme la haine (hiqd) , la jalousie (hasad) , l'orgueil (kibr) et l'amour de l'éphémère . Ce type de maladies est guéri dès que l'on coupe tout lien avec leurs causes.


La deuxième n'est pas souvent ressentie, ce qui lui donne un caractère plus dévastateur dans le sens où l'on persiste dans le mensonge tout en croyant qu'on est dans la vérité. Elle est du type de l' ignorance (al jahl) et du doute (shakk) . Ce type de maladies ne peut être guéri que par la foi, mais faut-il encore acquérir la science qui illumine le chemin.

safir97
27/02/2014, 11h32
salam

la miséricorde....Allah (sa) se l'est prescrit à Lui même.....