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sindbad001
25/02/2014, 14h27
Football : les pires tragédies de l’histoirehttp://2.static.quoi.info/wp-content/thumbnails/uploads/2012/02/hooligan-604-564x261.jpgUn supporter de la Serbie lance un fumigène lors d'un match de qualification pour l'Euro 2012, contre l'Italie. © REUTERS.Avant le drame de Port-Saïd, le football a fait d'autres victimes. Retour sur dix tragédies ayant entaché l'image du ballon rond.

Pérou - 24 mai 1964 : le gouvernement panique


Lors d'un match de préparation aux Jeux olympiques de Pékin, les équipes B du Pérou et de l'Argentine s'affrontent à Lima. À la toute fin du match, l'arbitre uruguayen siffle une faute "imaginaire" (http://www.wearefootball.org/hors-jeu/52/lire/lima-1964-la-tragedie-du-football/) et annule l'unique but de la rencontre. Deux supporters, remontés par cette décision, investissent la pelouse. Ils sont rapidement maîtrisés par la police. Mais les autres supporters commencent à jeter des pierres et provoquer des incendies. La police riposte et bloque certaines issues.
De nombreuses personnes meurent asphyxiées et étouffées par les gaz lacrymogènes. Tous les hôpitaux de la capitale sont mobilisés. Les émeutiers envahissent les rues. Le gouvernement déclare l'état de siège. Bilan officiel : sur les 50 000 spectateurs, on comptera officiellement 320 morts et 800 blessés.



Glasgow - 2 janvier 1971 : un "Old Firm" sanglant

Reporté d'un jour en raison d'une Saint-Sylvestre particulièrement tendue, le derby opposant le Celtic aux Rangers à Ibrox Park (la rencontre est surnommée "Old Firm" par les Écossais) vire au drame à la fin du match. À l'ouverture du score (88 minutes) par le Celtic, des spectateurs déçus par la rencontre et qui quittaient le stade reviennent sur leurs pas, attirés par les applaudissements. Alors qu'ils regagnent les tribunes, les Rangers égalisent. D'autres supporters veulent quitter le stade à ce moment-là. Quand les deux groupes se rencontrent dans l'escalier 13, désormais tristement célèbre, celui-ci s'effondre. Bilan : 66 morts et 200 blessés sur les 85 000 spectateurs.



Le Caire - 17 février 1974 : l'Égypte a déjà connu ça


Le Zamalek Sporting Club, équipe la plus titrée d'Égypte, reçoit le Dukla Prague. Le stade où se dispute la rencontre ne peut accueillir que 40 000 spectateurs. Pourtant, la ferveur autour du club cairote en ramène plus du double. Logiquement, la structure ne tient pas. Une grille s'effondre et crée un mouvement de panique. Les autorités dénombreront 48 morts et autant de blessés.



Moscou - 20 octobre 1982 : le Kremlin biaise les chiffres


Le stade Loujniki accueille les 16e de finale (http://www.linternaute.com/sport/magazine/drames-du-sport/drame-de-loujniki.shtml) de la Coupe de l'UEFA. Le Spartak Moscou reçoit le HFC Haarlem (Pays-bas). Comme à Glasgow, des supporters commencent à partir avant la fin du match. au deuxième but du Spartak, ils retournent dans les tribunes et rencontrent le reste de la foule qui veut quitter le stade.
Les spectateurs se bousculent, un certain nombre d'entre eux tombe pour ne jamais se relever, beaucoup meurent étouffés. Le bilan officiel de l'époque comptabilise 61 morts. Des années plus tard, une enquête indépendante fera état de 340 morts et mettra en exergue le rôle de la police, lui reprochant son manque de sérénité lors des événements.



Bruxelles - 29 mai 1985 : le drame du Heysel


Coupe d'Europe. La Juventus de Turin joue contre Liverpool au stade du Heysel. La même année, les Anglais se sont déjà inclinés devant la Juv. Les tensions avant le coup d'envoi sont très fortes. Supporters des deux camps s'insultent, se jettent des bouteilles de bière. Les hooligans britanniques finissent par envahir l'aile réservée aux tifosi. L'enceinte est pleine à craquer, beaucoup sont entrés sans billets. Grilles et murs s'effondrent, les policiers, trop peu nombreux, sont dépassés. La bagarre se généralise.
Sur les 39 morts, on compte 32 Italiens, quatre Belges, deux Français et un Irlandais. Michel Platini, qui évolue à la Juventus, sera l'auteur de l'unique but de la rencontre. Il refusera par la suite de se rendre dans ce stade, rebaptisé stade Roi-Baudouin quelques années plus tard.



Sheffield - 15 avril 1989 : la tragédie d'Hillsborough


Liverpool FC-Nothingham Forest est l'affiche des demi-finales de la Coupe d'Angleterre. Une mauvaise organisation des entrées provoque une bousculade géante. La foule se trouve compressée contre les grilles installées pour endiguer le phénomène du hooliganisme. La sortie la plus proche est bloquée. Le gymnase voisin du stade sert à entasser provisoirement les cadavres des spectateurs. Il y aura 96 morts, dont un supporter resté dans le coma pendant quatre ans.



Furiani (Corse) - 16 octobre 1996 : le drame sur TF1


Le Sporting club de Bastia affronte l'Olympique de Marseille en demi-finale de la Coupe de France. Une tribune provisoire s'effondre, faisant 18 morts et près de 3 000 blessés. L’événement est diffusé en direct sur TF1. Thierry Rolland ne commente plus le match, forcément interrompu, mais la catastrophe. Tous les hôpitaux corses sont saturés, les secours affrètent un Airbus A 300 pour transporter les victimes à Nice et à Marseille.






05/05/1992 - Drame au stade de Furiani (http://videos.tf1.fr/retro-info-tf1/05-05-1992-drame-du-stade-de-furiani-4376435.html)



Butembo (RDC) - 14 septembre 2008 : les enfants, premières victimes

Une bousculade provoquée par l'intervention des forces de l'ordre fait 13 morts et 54 blessés. La plupart des victimes sont des enfants et adolescents. La plus jeune a 7 ans, la plus âgée 26 ans.



Abidjan - 29 mars 2009 : 750 euros d'amende pour les responsables

Au stade Félix-Houphoët-Boigny, des supporters s'énervent à l'entrée. On leur refuse l'accès au stade. C'est une véritable cohue. Bilan : 19 morts et 135 blessés. L'amende la plus forte pour les organisateurs du match s'élève à 500 Francs CFA (http://actu.atoo.ci/larticle.php?id_ar=7724) (750 euros).