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Voir la version complète : Bouteflika ne s'est toujours pas prononcé sur sa candidature à la présidentielle



xeres
19/02/2014, 10h39
http://www.lefigaro.fr/medias/2014/02/17/PHO74de344a-97e8-11e3-a7a6-c36c2cb06a55-805x453.jpg

Malade et âgé, Bouteflika ne s'est toujours pas prononcé sur sa candidature à la présidentielle d'avril.

Ira? N'ira pas? À quinze jours de la date limite du dépôt des dossiers de candidature, Abdelaziz Bouteflika (http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fplus.lefigaro.fr%2Ftag%2Fabdelazi z-bouteflika&ei=HjUCU8n_EfTZ0QXRt4CIDg&usg=AFQjCNFjzqEgDNxXSqxR41N7avkTbaZDVw&sig2=_voVh-oeHMx6akaWMAXkjg&bvm=bv.61535280,d.d2k), 76 ans, n'a pas encore fait savoir s'il était partant pour un quatrième mandat présidentiel (http://www.lefigaro.fr/international/2013/11/17/01003-20131117ARTFIG00130-le-fln-plebiscite-bouteflika-pour-un-4e-mandat.php). Depuis avril 2013 et son accident vasculaire cérébral soigné au Val-de-Grâce à Paris (http://www.lefigaro.fr/international/2013/05/21/01003-20130521ARTFIG00492-l-opacite-sur-l-etat-de-sante-de-bouteflika-attise-la-rumeur.php), il entretient le suspense. Ombre de lui-même dans un régime dirigé par des ombres, le chef de l'État algérien distille des messages ambivalents à ses hôtes. Alger (http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&ved=0CDoQFjAD&url=http%3A%2F%2Fplus.lefigaro.fr%2Ftag%2Falger&ei=_jcCU_yzF6mW0QXWyoDQBQ&usg=AFQjCNE4M37NF761W0_X5R9_txCfXyBmSw&sig2=wKpWvJwWxOnj_fvqJoNWtg&bvm=bv.61535280,d.d2k) bruisse de rumeurs. Ceux qui pourraient savoir sont taiseux. Ceux qui croient savoir sont convaincus qu'il ne s'effacera pas. «Il est trop attaché au pouvoir pour envisager de disparaître sans funérailles nationales de chef de l'État mort en exercice», dit l'un. «Il va se maintenir pour préserver les intérêts de son entourage le plus longtemps possible. Son frère cadet Saïd tire les ficelles», dit l'autre. «Bouteflika a préparé un dispositif pour dépasser le cap de l'élection d'avril. Le problème, c'est après», avance un troisième.

L'Algérie (https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDEQFjAA&url=https%3A%2F%2Fplus.lefigaro.fr%2Ftag%2Falgerie&ei=_jcCU_yzF6mW0QXWyoDQBQ&usg=AFQjCNEyDyS9yU0UVU2sNqhHCQSpHfwBkg&sig2=X8qy890BU5q-ockwQchGmw&bvm=bv.61535280,d.d2k) peut-elle élire le 17 avril un chef de l'État handicapé? Tout un symbole pour un système finissant qui ne parvient pas à se régénérer, mais survit. Incapable de marcher, Bouteflika est paralysé d'un bras. Le tribun au verbe haut, à l'arabe académique et au français châtié aimait plus que tout se lancer dans des logorrhées devant ses visiteurs: il en est réduit à d'interminables silences, pour tenter de reprendre les forces qui le lâchent. «Le cerveau marche, les idées sont claires mais le physique ne suit pas. Il n'est pas en état de se représenter, cela tombe sous le sens commun», commente un diplomate.
Tractations souterrainesEn attendant que le doute soit levé, l'attention des décrypteurs d'un pouvoir toujours aussi opaque se concentre sur le conflit qui touche la chaîne de commandement du régime (http://www.lefigaro.fr/international/2014/02/04/01003-20140204ARTFIG00392-algerie-le-clan-bouteflika-vise-le-chef-des-services.php)et pourrait masquer des tractations souterraines. La bataille oppose l'état-major de l'armée sous les ordres du vice-ministre de la défense, Ahmed Gaïd Salah, 74 ans, un général formé à l'école soviétique et placé à la tête de l'armée par le président Bouteflika, au général Mohamed Lamine Mediène (http://plus.lefigaro.fr/tag/toufik-mohamed-lamine-mediene), alias «Toufik», 75 ans, le patron du puissant Département du renseignement et de la sécurité (DRS), qui tire les ficelles de la vie publique depuis un quart de siècle.
Amar Saâdani, le secrétaire général du Front national de libération, le FLN (http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fplus.lefigaro.fr%2Ftag%2Ffln&ei=ezgCU-mRIq2p0AXYw4HwDA&usg=AFQjCNEVW72DJplgcYzyay1x9zBk7wXNBg&sig2=Ej0QA1e1EBfSZLJ9J5xKSQ&bvm=bv.61535280,d.d2k), a déclenché les hostilités, le 3 février, en réclamant la tête de Toufik. Il lui a reproché de diriger une police politique dont l'existence ne l'avait jusqu'alors guère troublé. À la stupeur générale, un serviteur du régime mettait en cause, en le nommant, l'homme le plus redouté du sérail. Un tabou venait de sauter. Le contre-feu ne tarda pas: une escouade de militaires à la retraite et de journalistes en activité lançait dare-dare un concours de «boules puantes» contre l'état-major et la présidence. Un ex des «services», reconverti dans l'écriture, accusait Saïd Bouteflika (http://plus.lefigaro.fr/tag/said-bouteflika)d'être le chef d'orchestre de la corruption à grande échelle qui touche le pays, se livrant au passage à des attaques sous la ceinture contre le frère du président.
Un communiqué venu de la présidence a eu beau appeler au cessez-le-feu en rendant hommage à l'armée, «une institution forte et indivisible», la fébrilité reste palpable. «Ce qui se joue, c'est l'héritage», commente un ancien haut responsable du DRS, d'ordinaire peu loquace. Ce qui se joue aussi, c'est peut-être la quête d'un accord pour un remplacement d'Abdelaziz Bouteflika. Pour l'instant, peu de personnalités connues des Algériens sont entrées dans la course présidentielle, à l'exception d'Ali Benflis (http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fplus.lefigaro.fr%2Ftag%2Fali-benflis&ei=qTgCU5OHEMuZ0QWY_4GYAw&usg=AFQjCNHTEmW9Y0N-dgm9bZs6YFipA76Swg&sig2=YX8JvgwrO4zJ_Kn5hRLvjQ&bvm=bv.61535280,d.d2k), un ancien premier ministre de Bouteflika, qui fut ensuite son ennemi. L'intrusion, lundi dans le débat, de Mouloud Hamrouche pourrait modifier sensiblement la donne. Ancien chef du gouvernement à la fin des années 1980, il fut surnommé le «Gorbatchev algérien». Dans un communiqué, il a appelé «à la cohésion nationale» et au «consensus».
Toufik, lui, observe et agit. Ses enquêtes sur la corruption lui ont permis de monter des dossiers gênants sur les proches de Bouteflika. Sa capacité de nuisance est extrême. L'enracinement de ses services dans une société civile qu'il surveille et quadrille est comparable à celui des années de guerre civile. Quant au rapport de forces entre militaires, ses contours restent flous.

«Le cerveau marche, les idées sont claires mais le physique ne suit pas. Bouteflika n'est pas en état de se représenter.»
Un diplomate
Faiseur de roi depuis son arrivée à la tête des «services» au début des années 1990, le général Mediène a, avec un cercle de généraux, aidé à mettre à la porte le président Chadli en 1992, appelé Mohamed Boudiaf (http://blog.lefigaro.fr/algerie/2012/06/vingt-ans-apres-son-assassinat-boudiaf-continue-a-rassembler-les-algeriens.html)qui fut rapidement assassiné, fait élire le général Liamine Zéroual (http://blog.lefigaro.fr/algerie/2013/10/algerie-un-petit-tour-de-vis-avant-la-presidentielle.html)en 1995, et ramené d'exil Abdelaziz Bouteflika en 1999, qu'il accompagne depuis, à défaut de pouvoir s'en débarrasser. La plupart de ces compagnons de route ont disparu, usés par l'âge et la maladie, ou éliminés des coulisses politiques comme les «janvieristes», ces généraux partisans de l'éradication des islamistes. Ses alter ego, le général Larbi Belgheit et le général Mohamed Lamari, sont morts. Toufik est le dernier survivant en activité de ce groupe des «décideurs». A-t-il toujours la main? C'est probable.
Toufik, dont le visage est inconnu des Algériens, cultive la discrétion au point de refuser d'être photographié. Cette volonté d'anonymat, doublée d'un caractère réservé, renforce un mythe entretenu aussi bien par ses zélateurs que par ses détracteurs. Il est dépeint en animal à sang froid, en paranoïaque obsédé par les complots et prêt au pire quand il est menacé, mais aussi en fabricant de consensus, fruits de savantes négociations.

source: Algérie*: le crépuscule de la génération de l'indépendance (http://www.lefigaro.fr/international/2014/02/17/01003-20140217ARTFIG00259-algerie-le-crepuscule-de-la-generation-de-l-independance.php)

Mimiche
19/02/2014, 11h05
Salam frangin

il ne peut meme pas se tenir debout n'importe quoi ses élections moi je ne voterai pas comme d'habitude

Cdlt

rachidbeo55
19/02/2014, 14h33
Pauvre Algérie mon beau pays.. Pauvre Bled. ce qui t'attend n'est pas rose.

västerås
21/02/2014, 05h25
Salam...

Ils veulent pas jeter l 'eponge, leur boxeur est a terre !! Encore et toujours affames ses vautours!.

De toute maniere ma belle mere a deposer sa candidature...c'est urgent...koulchi moumkin fel dzair..

jazalibre
21/02/2014, 07h42
Ils disent que le 24 fevrier aura une surprise alors
tout est possible et sur cette photo en diraient que c'est une statut en cire
c'est pas lui qui va décidé mais c'est les vautours autour de lui ils ne sont et ne seront jamais rassasier

safir97
21/02/2014, 09h33
salam

il devrait profité de ces jours restants que la vie lui offre encore que de s'acharner et à creer la discorde sur son éventuel présentation...

bouteflika..tu es fatigué.......repose toi............avant ton repos définitif

enzo
21/02/2014, 10h17
Salam frangin

il ne peut meme pas se tenir debout n'importe quoi ses élections moi je ne voterai pas comme d'habitude

Cdlt


Donc tu delegue aux autres ton avenir et celui de tes enfants

Mimiche
21/02/2014, 12h51
Bonsoir Rino

Ce qui fait est fait maintenant on peut rien y changer même ceux qui viendront ne peuvent rien faire perso je ne fais plus confiance a personne c'est comme ca et pour mes enfants ils vivront comme dieu a décider de leurs destins

Cdlt

Rafik15
21/02/2014, 12h56
Comme il à dit lui , je vais jamais voter tant que ça marche comme ça , je suis pas hypocrite comme certains gens qu'on montre a la TV

enzo
21/02/2014, 14h11
Ecoutez je ne connais pas la politique en Algerie, mais ne pas voter n'est en aucun cas une bonne solution, le seul cas ou c'est comprehensible c'est quand il ni a que un seul parti et que le dirigeant est imposè.
En aucun autre cas c'est acceptable a mes yeux, meme pour 2 partis l'un deux te representeras forcement mieu, ou moin mal. Et puis vous devriez arreter avec le lieu commun tous voleurs, c'est fault, il i a des politiques qui croient en leurs idèe en toute honnetetè

Mimiche
21/02/2014, 14h14
Rino tu ne peux pas nous comprendre il faut que tu viens vivre ici pour juger par toi même

Rafik15
21/02/2014, 14h20
lol quand je voix ces guignoles , comment peuvent ils nous représenter !
et puis l’Algérie c'est un grand pays avec de multiple cultures

@Rino : dans la région ou j'habite (Kabylie) y a le taux le plus bas de participation dans chaque vote , donc c'est pas avec des belle paroles qu'on va voter .