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Voir la version complète : l'avertissement de Barroso à l'Ecosse



edenmartine
17/02/2014, 06h07
Indépendance :Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 16.02.2014 à 13h10 • Mis à jour le 16.02.2014 à 18h19
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http://s1.lemde.fr/image/2014/02/16/534x267/4367550_3_9be1_ill-4367550-57d5-499029_bee57c1988feea907694f2be1338a27d.jpgLe président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a jugé, dimanche 16 février, qu'il serait « extrêmement difficile, voire impossible » pour une Ecosse indépendante d'adhérer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/adh%C3%A9rer) à l'Union européenne (http://www.lemonde.fr/union-europeenne/) (UE), dans le cas où cette région britannique deviendrait un Etat à l'issue du référendum de septembre.L'adhésion à l'UE d'un Etat issu d'un pays membre de l'Union « doit être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre)approuvée par tous les autres membres de l'Union européenne », a déclaré M. Barroso sur la BBC (http://www.bbc.co.uk/news/uk-scotland-scotland-politics-26215963). « Nous avons vu par exemple que l'Espagne (http://www.lemonde.fr/espagne/) s'est opposée à la reconnaissance du Kosovo (http://www.lemonde.fr/kosovo/), ce qui est dans une certaine mesure un cas similaire, car il s'agit d'un nouveau pays », a-t-il ajouté. Madrid est confronté aux poussées indépendantistes de la région espagnole de Catalogne, qui a salué la tenue d'un référendum en Ecosse.
Cependant, a poursuivi M. Barroso, « il revient (…) au peuple écossais de décider (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9cider)de son avenir » lors du scrutin historique organisé le 18 septembre ; les Ecossais pourront ensuite, le cas échéant, déclarer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9clarer) leur indépendance vis-à-vis duRoyaume-Uni (http://www.lemonde.fr/royaume-uni/).
Lire l'analyse : L'Ecosse face aux défis de l'indépendance (http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/25/l-ecosse-face-aux-delicats-defis-de-l-independance_3519743_3234.html)
DES PROPOS « GROTESQUES », SELON ÉDIMBOURG
La vice-première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a jugé « grotesque »dimanche la mise en garde du président de la Commission de l'UE.
« Le fait est qu'aucun Etat membre n'a dit qu'il mettrait son veto à l'adhésion renouvelée de l'Ecosse » à l'UE, a poursuivi Mme Sturgeon. « L'adhésion d'une Ecosse indépendante à l'UE relève de la volonté démocratique du peuple écossais et de l'avis des autres Etats membres de l'Union, pas de la Commission européenne », a-t-elle insisté.
Les Ecossais doivent se prononcer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/prononcer) pour ou contre l'indépendance de leur province, qui fait partie depuis trois siècles du Royaume-Uni, au sein duquel elle jouit d'une forte autonomie. Une victoire du « oui » est très loin d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) acquise, en dépit de la forte popularité du gouvernement écossais indépendantiste. Les sondages montrent de façon stable depuis une vingtaine d'années que seul un tiers des électeurs écossais sont favorables à l'indépendance.
Pour la vice-première ministre, l'adhésion de l'Ecosse à l'Union européenne « sera uniquement menacée si nous ne devenons pas indépendants », « et si le Royaume-Uni organise un référendum sur une sortie éventuelle de l'UE », comme s'y est engagé le premier ministre, David Cameron. (http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/01/31/cameron-persiste-sur-le-referendum-britannique-sur-l-union-europeenne_4358192_3214.html)
Lire aussi : Comment Londres veut appliquer une pression monétaire sur l'Ecosse (http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/13/londres-menace-edimbourg-de-lui-retirer-la-livre-sterling-en-cas-d-independance_4365524_3214.html),et Londres menace l'Ecosse de rupture monétaire (http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/12/londres-menace-l-ecosse-de-mettre-fin-a-l-union-monetaire_4364920_3214.html)