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safir97
10/02/2014, 14h59
La clarté du malheur que vivent tous ces rappeurs

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Bismi Llahi ar_Rahmâni ar_Rahîm

La Louange est uniquement à Allah Le Tout Puissant et que Sa prière et Paix soient sur Son Messager ainsi que sa famille, ses compagnons et tous ceux qui les auront suivis jusqu’au jour des comptes.

Depuis quelques années et à travers mes différentes lectures, j'ai eu vent d'un phénomène que l'on appelle "le rap". Et particulièrement, le jour où notre soeur Oum Maryam (Diam's) a décidé de décrocher de cette pitoyable vie, de revenir à Notre Seigneur le très Haut. Qu'Allah accepte son repentir et aide tous nos frères et sœurs encore pris dans ce satanique piège.

Je profite alors des deux messages de notre frère Abdoulqadir de tlemcen :

"la fouine, booba, kerry james, rohff et compagnie"
est il possible akhi Fareed que tu fasse une vidéo sur l'interdiction de la musique et les chatiments du à l'écoute de la musique et citer les noms que j'ai mis dans l'intitulé pour attirer et réveiller leur fans a revenir dans le haqq ainsi qu'eux mêmes?

Beaucoup de muslim sont attirer par ses ignorants égareurs qui ne suivent que l'argent et leurs passions qu'Allah les guide
les jeunes muslims dansent comme eux, chantent comme eux, boivent comme eux, insultes comme eux, parlent comme eux, se comportent comme eux, forniquent comme eux...bref une catastrophe

Je propose ensuite a tous les frères de la diffuser via les réseaux sociaux que l'on peut utiliser et via nos contact.

un exemple de ce que dit la fouine dans ses musiques:

j'aurai vendu mon âme au diable, mon dieu pour être populaire.(populaire)

j'ai demandé au sheytan la route de l'enfer (passe leur le salem)

j'ai accepté le diable comme ami, l'enfer m'envoie des com (la lumière)

sur l'autoroute du succès le diable roule en BM (moi hamdoullah ça va)


pour lui répondre et dans le même moment, montrer à nos frères et sœurs le danger de ce pêché, la lourdeur de son châtiment et mon conseil de s'en éloigner.

Pour être sincère mon frère, je ne connais aucun des noms que tu as cité ! Ni la fouine, ni booba, ni rohff, ni kerry james… Et apparemment, en lisant tes deux messages, j’ai fini par comprendre que ce sont des rappeurs...

Un musulman(e) ne peut pas écouter de la musique ou des chants sans que son cœur n’en soit malade d'hypocrisie. Certains pieux prédécesseurs disaient :

الغناء ينبت النفاق في القلب كما ينبت الماء الزرع

Traduction :

Les chants font germer l'hypocrisie dans le cœur comme l'eau fait germer la plantation.


Et la Parole suivante d'Allah Le Très Haut :

ومن الناس من يشتري لهو الحديث ليضل عن سبيل الله بغير علم ويتخذها هزوا أولئك لهم عذاب مهين

Traduction rapprochée du sens :

Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant.(Sourate 31 ; verset 6).

Ce noble verset a été commenté par plusieurs de nos pieux prédécesseurs, en expliquant que ce qui est visé à travers la parole d’Allah sont les chansons et la musique. Ce qui veut dire que les chanteurs(es) et musiciens(es) ne sont que des outils pour l’égarement et sont tous menacés d'un lourd châtiment d'Allah Le Très Haut le jour où ils retourneront à Lui, s'ils ne se repentent pas...

Le grand compagnon ‘Abdallah Ibn Mass3oud (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit concernant ce verset : "Je jure par Allah qu'il s'agit de la musique".(Silsilât el ahâdîth as_sahîha v/6 p/1017)

Le grand at_Tâbi3î Al-Foudhayl Ibn 3Iyâdh (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

الغناء رقية الزنا

Traduction :

Les chansons sont les incantations (sortilèges) de la fornication.


Et la Parole suivante d'Allah Le Très Haut :

أَفَمِنْ هَذَا الْحَدِيثِ تَعْجَبُونَ.وَتَضْحَكُونَ وَلَا تَبْكُونَ.وَأَنتُمْ سَامِدُونَ


Traduction rapprochée du sens :

Quoi ! Vous étonnez-vous de ce discours (le Coran) ? Et vous [en]: riez et n'[en] pleurez point ? Absorbés [que vous êtes] par votre distraction.(Sourate 53 ; verset 59-60-61).

la parole "..par votre distraction." a été expliqué par le grand compagnon Ibn ‘Abbâss (qu'Allah soit satisfait de lui) par la musique...

Et le Messager d'Allah (Prière et Paix sur Lui) a dit :

Il y a deux voix qui sont maudites ici-bas et dans l'au-delà : la voix de l'instrument de musique dans les moments de joie et la voix de la plainte dans les moments de malheur.(Sahîh Al-Djâmi3, n°3801).

Beaucoup de textes religieux et paroles des grands savants de l'Islam et de la Sounnah parmi les prédécesseurs, les anciens et contemporains montrant clairement que la musique et les chants sont strictement interdits en Islam ainsi que les chanteurs(es). Qu’ils soient des rappeurs ou autres choses, ce ne sont que des égarés, des égareurs avec des cœurs emplis d'hypocrisie ! Sais-tu pourquoi certains pieux prédécesseurs ont dit que les chants font pousser l'hypocrisie dans les cœurs ? Car tous les chanteurs mentent quand ils chantent et ils le savent bien. Ils ne disent pas ce que leurs cœurs ressentent réellement...

Tu as juste à lire leur vie privée exposée sur le net et dans les journaux aux yeux et oreilles de tout le monde comme le linge étalé sur les rebords d'un balcon. Comme cette vie est amère ! Elle est un châtiment, une misère, un chagrin et une pauvreté du cœur ! Elle est sans avenir et sans espoirs...

Dans leurs chansons ils expriment des paroles qu’en réalité eux-mêmes savent qu’elles ne sont que des mensonges. Ceci s’appelle de l'hypocrisie... Le seul espoir qui les fait persister est les cris et les pleurs de leurs fans lorsqu'ils écoutent leurs chansons. Cette attitude ne peut être que la preuve que la plupart d'entre eux (les fans) sont possédés par des djinns ! En effet, il est courant que les djinns s’infiltrent plus facilement dans ces moment-là... Mais si ces fans pouvaient voir ce qu’il y a dans les cœurs de leurs chanteurs(es) qu’ils idolâtrent, ils se seraient sauvés en courant. Ils n’auraient certes trouvés que des cœurs sans lumière, plongés dans les ténèbres couverts d’un lourd châtiment !

Où sont leurs prédécesseurs ? Comme Dalida l'Italienne et Myke Brant le juif... Où sont-ils ? Comment ont-ils fini ? Ils se sont tous suicidés ! Car ils étaient, dans leur âme et dans leur cœur, les plus appauvris de tous. Regardes la lumière entourant ceux qui se sont repentis de cette vie comme notre sœur Oum Maryam (anciennement appelé Diam’s). Quand ils l’ont vu en jilbâb avec son enfant poussant sa poussette, leurs cœurs ont brûlé de jalousie, par Allahi ! Et sont allés voir des femmes perverses comme Sihem, Fadhilah… pour que ces dernières, leur expliquent la raison pourquoi Diam’s en est arrivé là ? Gloire à Toi mon Seigneur ! Comment pourraient-elles leur répondre alors qu'elles sont aussi égarées que les questionneurs ?

La seule richesse c'est la richesse de l’âme et du cœur, chers frères et sœurs ! N’allez pas si loin pour la chercher car elle est juste auprès de vous. Et nul ne pourra vous la voler, ne craignez rien tant que vous êtes avec elle, elle demeura auprès de vous incha Allah... Car elle se trouve dans la lecture du Coran, dans l'application des bonnes œuvres, dans la conformité à la loi de la religion et dans la poursuite de la Sunna authentique... Notre Seigneur dit :

الذين آمنوا وتطمئن قلوبهم بذكر الله ألا بذكر الله تطمئن القلوب


Traduction rapprochée du sens :

Ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah». N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs ?(Sourate 13 ; verset 28).

Le Messager d'Allah (Prière et Paix sur Lui) a dit :

ليس الغنى في كثرة العرض، إنما الغنى غنى النفس


Traduction :

La richesse ne se trouve pas dans l'abondance des biens; mais, elle est plutôt celle de l'âme. (Sahih el Boukhârî et Mouslim).

Par Allahi que si ces ennemis d'Allah pourraient vivre, ce que vous vivez dans vos cœurs et âmes, mais pour cela ils devraient payer des milliards d'euro ils l’auraient fait sans aucune hésitation ! Mais malheureusement pour eux, c'est une richesse qui ne s’achète pas et ne se vend pas. Donc ils ne leur restent seulement que la jalousie et la haine pour essayer de vous priver de ce que vous vivez... Mais ils n'y arriveront jamais à part si c'est vous qui leur en donnaient l'occasion !


J'implore Allah Le Tout Puissant, pour nous tous, de nous faire vivre musulmans, de nous faire mourir musulmans et de nous réunir dans Son paradis avec les Prophètes, les Messagers, les véridiques, les martyrs et les vertueux...


Wa bi Llahi at_Tawfîqu





Beaucoup sont rentrés dans leurs ruses et pensent donc que la musique est licite mais on va voir que leurs paroles (les rappeurs), peuvent aller plus loin et encore plus dangereuse !!!


Kery James

Les paroles de koufr de Kery James dans sa chanson "Ya Allah" :


Lève ton bras en l'air que j'vienne chanter la vérité,
Ce qui éclaire les cœurs des ténèbres vers la guidée
La croyance pure sur laquelle se sont rassemblés
Comme un seul corps les musulmans du monde entier

Ya Rahman, ya Rahim, ya Salam, ya Karim, ya Ghaffar, Ya ^Aziz
Ya Jabbar, ya ^Alim, ya Wahhab, ya Sami^, ya Razzaq, Ya Rachid,
Ya Fattah, ya Khabir, ya Hakam, ya Allah

La louange est à Allah, le Seigneur des Mondes
Je Témoigne qu'il n'est de dieu que Lui
Le Créateur de tout autre que Lui
Celui Que je prie pour qu'Il m'accorde le paradis
Il existe il n'y a aucun doute
Ce monde même témoigne de Son existence
Regarde autour de toi, ouvre ton cœur
Toutes ces belles choses nécessitent un Créateur
Il a toujours existé, on dit de Lui qu'Il est de toute éternité
Par le temps Il n'est pas concerné
Voilà pourquoi on ne dit pas " Quand " à à son sujet
Il a créé le ciel et la terre
Le paradis le Trône et l'enfer,
Nous croyons qu'Il est le Créateur des endroits
Sans exception et quels qu'ils soient
Dieu n'occupe pas un espace
Il n'est pas localisé, il faut qu' tu l'saches
Et comprennes que Dieu n'est pas partout diffus comme l'air
Ni dans le cœur de Ses adorateurs sincères
Dieu existe avant les endroits
C'qui prouve que Son existence n'en dépend pas
Les six directions ne L'englobent pas
Il ne change pas, Dieu existe toujours sans endroit
On ne dit pas " où " à Son sujet
Car le " où " c'est bien Lui Qui l'a créé
Celui qui est dans un endroit a une limite
Mais Dieu n'a pas de formes ni de limites
Il n'est pas assis, ni établi
Il n'est pas dans l'ciel ni au paradis
Dois-je rappeler que la voie de droiture
C'est distinguer le Créateur des Créatures

Ya Qouddous, ya Latif, ya Wadoud, ya ^Adhim, ya Chakour, ya Ghaffar,
Ya Hafidh, ya Jalil, ya Raqib, ya Moujib, ya Mouhyi, ya Moumit,

Ecoute bien ces paroles de Tawhid (Moi ici je vois des paroles de koufr et non pas de Tawhid)

Ya Moubdi', ya Mou^id, ya Majid,

La croyance une base, un pilier, une armure

Ya Chahid, ya Hayy, ya Qayyoum, ya Qawiyyou, ya Matin, ya Mou'min,
Ya Mouhaymin, ya ^Aliyyou, ya Kabir, ya Malik, ya Mousawwir, ya Wakil
Ya Moutakabbir, ya Khaliq, ya Bari', ya ^Adl, ya Ghaffar

Dieu existe et rien n'est tel que Lui
Quoique tu puisses imaginer ce n'est pas Lui
Sache que les illusions ne L'atteignent pas
Tout comme les imaginations ne L'englobent pas
Comment prétendre L'imaginer Lui,
Qui existe avant la lumière et l'obscurité
En fait, nous en sommes incapables
Dieu n'est pas un corps palpable ou impalpable
Ses attributs ne sont pas ceux des êtres humains (Qui a dit que les attributs sont semblables aux humains? je dit Kery James tu est un trompeur !!!)
Il n'a pas de visage, de pieds, ni de mains,
Bien sûr nous croyons fermement en ce qui figure dans le Qour'an
Mais la langue arabe est riche mon frère, il faut qu'tu comprennes
Et retiennes que certains mots peuvent avoir plusieurs sens
On ne retient pas ceux qui impliqueraient une ressemblance
Entre le Créateur et la créature
La croyance une base, un pilier, une armure
Bien évidemment Dieu est exempt de l'organe
Pour tout musulman, cette croyance est normale
Normale car notre croyance c'est l'exemption
De Dieu, de toute ressemblance
Normale, car notre croyance c'est l'exemption
Ce n'est pas l'assimilation, ni la négation
Lève ton bras en l'air que j'vienne chanter la vérité
Celle qui éclaire les cœurs des ténèbres vers la guidée
La croyance pure sur laquelle se sont rassemblés
Comme un seul corps les musulmans du monde entier
Et c'est par Dieu que je recherche la protection
Contre le mal de mon âme et les déviations
Nul n'est sauvé si ce n'est par Sa préservation
Le bien comme le mal, sont par Sa création
Il n'a pas besoin de nos adorations
Il sait toute chose et Il est le Tout Puissant
N'entre en existence que ce qu'Il veut
Et ici je témoigne qu'il n'est de dieu que Dieu
Ô Allah, pardonne-moi mes péchés, bien trop nombreux
Ô Allah, guide-moi car j'voudrais quitter ce monde parmi les pieux

Ya Wali, ya Hamid, ya Waci^, ya Hakim, ya Mouhsi, ya Moumit, ya Haqqou,
Ya Halim, ya Mou^izz, ya Moudhill, ya Ba^ith, ya Hafidh, ya Khafid, ya Rafi^,
Ya Qabid, ya Bacit,

Un sujet des plus importants
La croyance une base, un pilier, une armure
En espérant vous être profitable
Ô Allah pardonne-moi

Al-Wajidou l-Majidou l-Wahidou s-Samadou l-Qadirou l-Mouqtadirou l-
Mouqaddimou l-Mou'akh-khirou l-'Awwalou l-'Akhir, Adh-Dhahirou l-
Batinou l-Wali l-Mouta^ali l-Barrou t-Tawwabou l-Mountaqimou
l-^Afouwwou r-Ra'oufou Malikou l-Moulki Dhou l-Jalali wa l-'Ikram
Al-Mouqsitou l-Jami^ou l-Ghaniyyou l-Moughni l-Mani^ou d-Darrou
n-Nafi^ou n-Nourou l-Hadi l-Badi^ou l-Baqi Al-Warithou r-Rachidou
s-Sabourou l-Ladhi layça kamithlihi chay'oun wa houwa s-Sami^ou l-Basir


Mes frères cet homme est très dangereux, c'est un égaré égareur, il attire des jeunes ignorants dans sa secteAhbaches !!! C'est un Ahbaches et on connait les égarements dans toutes les sciences islamiques sans exception et la plus importante le TAHWID, ils rejettent les Attributs d'Allah.



Akhenaton (Membre groupe IAM)


Une vidéo de 6:45 ou Mister Akhenaton défend et s’affilie clairement au soufisme et essaye de dénigrer ce qu'il appel le "Wahhabisme". (10 premières secondes et 10 dernières secondes couper un petit son léger)

ISLAM : AKHENATON DEFEND LE SOUFISME CONTRE LE WAHABISME - Safeshare.TV (http://safeshare.tv/w/dKrsbgcLvR)

Aucun commentaire il se ridiculise tout seul...


Médine


Que dire, que dire, si ce n'est que c'est peut-être le rappeur le plus dangereux pour les Musulmans, il attire des milliers et des milliers de Musulman et Musulmanes! Dans ces concerts vous verrez un grand nombres de sœurs en Hijab ! C'est le plus rusé de tous je crois bien.

Ce pauvre rappeur qui se dit "représentant des jeunes musulmans de France", comment le qualifier ? Ikhwani, illuminati francs maçons...

Dans une interviews il dit " moi j'aimerai bien être francs maçons... aujourd'hui il y a tout un lobbie qui ce crée sur internet qui vise justement faire croire que les illuminati sont derrière chaque virgule... derrière chaque photographie "

Ce médine ce rend au bourget chaque année (l'organisation des ikhwani ou se trouve mixitié, musique...) pour effectuer son petit concert avec ses paroles sataniques devant des centaines d'hommes et femmes en Hijab, mais ou est l'Islam des Salafs mes chères frères et soeurs fanatique de ce personnage et de la musique ? Ou est l'Islam ? Allahou mousta'an.

Médine joue avec la religion d'Allah pour ses propres intérêts, sa parole concernant le fait de rapper :


« Je n’ai jamais rien lu d’explicite qui m’interdise clairement de pratiquer une activité artistique » (Médine)


Il est le pure ikhwani, très proche de Tariq Ramadan.



Leurs égarements sont nombreux ce n'est qu'un mini aperçu sans parler des autres rappeurs...



<b style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 15.989999771118164px;"><b><b><b><b><b><b><b><i><b><i><font size="3">
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&amp;v=zK1aNX0Z5M4



La clarté du malheur que vivent tous ces rappeurs (http://france-salafi.com/forum/showthread.php?631-La-clart%E9-du-malheur-que-vivent-tous-ces-rappeurs)

enzo
10/02/2014, 16h07
Un resumè stp, le rap non je crois, la musique en general?

safir97
10/02/2014, 19h40
salam rino

nous parlons de ces rappeurs convertis à l'islam qui dans le contenu de leur musique appose des textes déviants et véridiques

s'il croit en islam, ils n'ont pas à faire preuve d'ostentation....l'islam se vit discrètement, dans le cœur, pas en chanson pour divertir ou monter la tête

on parle d'Allah (sa) dans les mosquées, pas dans les salles de concert

enzo
10/02/2014, 20h54
Oui en l'occurance il s'agit de rappeurs, mais dans ton texte c'est les chansons, la musique et les intruments qui sont haram

safir97
11/02/2014, 05h25
Oui en l'occurance il s'agit de rappeurs, mais dans ton texte c'est les chansons, la musique et les intruments qui sont haram

salam

Pourquoi l’islam interdit-il la musique ? (http://3ilm.char3i.over-blog.com/article-pourquoi-l-islam-interdit-il-la-musique-57811436.html)


http://img.over-blog.com/400x316/2/22/33/01/animation-3/NK-N.png

Question :


Un nouveau converti à l’Islam me demande : pourquoi l’Islam interdit-il la musique ?


Que dois-je lui répondre ?

Réponse :

L’Islam prohibe la musique, car elle dévie le cœur, le pénètre et le distrait de l’invocation d’Allah.


Et l’homme a été créé pour adorer Allah , donc si son cœur est épris de musique, elle le détournera du rappel d’Allah . (1)

C’est pour cette raison que l’on voit le passionné de musique et de chansons, lorsqu’il marche, taper avec sa main ainsi… (2) comme s’il jouait de la musique, parce que son cœur et son esprit sont envahis par la musique.


Et l’Islam attend de ses adeptes qu’ils soient constamment tournés vers Allah, car c’est ainsi qu’ils s’améliorent et atteignent le bonheur.

(1) Ibn Kathîr – qu’Allah lui fasse miséricorde – a rapporté à ce sujet la parole d’Ibn Mas‘ûd commentant ce verset (traduction rapprochée) :
« Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah. »(Sourate Luqmân, v.6).
Puis Il a déclaré : « Par Allah, en dehors duquel il n'y a point de divinité [digne d'être adorée] (à trois reprises), c’est bien du chant musical dont il est question (« les plaisants discours »).»

(2) NDT : C’est comme si le cheikh faisait le geste de taper avec sa main à ce moment-là.

Majmû‘ fatâwâ Ibn Uthaymîn, t.43, p.60.

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين





http://3ilm.char3i.over-blog.com/article-pourquoi-l-islam-interdit-il-la-musique-57811436.html


ma fille joue du piano rino..........musique classique.........................haram ou halal , je ne me suis pas posé encore la question?

la Sourate Luqmân, v.6, Le Coran nous parle de parole (plaisants discours) et non des instruments associés......Allah Lui il sait

(sa)

enzo
11/02/2014, 06h12
Et le Messager d'Allah (Prière et Paix sur Lui) a dit :

Il y a deux voix qui sont maudites ici-bas et dans l'au-delà : la voix de l'instrument de musique dans les moments de joie et la voix de la plainte dans les moments de malheur.(Sahîh Al-Djâmi3, n°3801)

De ton texte, mais ont trouve beaucoup d'avis concernantes les instruments par d'eminants savants sur la meme ligne.

safir97
11/02/2014, 17h16
salam rino

si on prends de la music, tel le hard rock.....quel représentation tu fais de cette music ?

maudites, ne veut pas dire forcément Haram (interdit religieux) mais je penserai + au mot détestable

enzo
11/02/2014, 20h22
Justement, pour la hard rock, ou la Heavy metal, je peut comprendre, quoi que nos aieux trouvaient les beatles des hurleurs, question de generation,les gouts et les couleurs.........
Mais le coran ne fait pas de distinction, que veut tu qu'il i est de satanique dans une symphonie de Chopin, Brahms, Mozart, beethoven un peut plus ritmè, mais satanique

Jeloul
11/02/2014, 23h18
La clarté du malheur que vivent tous ces rappeurs---------------------

Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant.(Sourate 31 ; verset 6).


Ce noble verset a été commenté par plusieurs de nos pieux prédécesseurs, en expliquant que ce qui est visé à travers la parole d’Allah sont les chansons et la musique. Ce qui veut dire que les chanteurs(es) et musiciens(es) ne sont que des outils pour l’égarement et sont tous menacés d'un lourd châtiment d'Allah Le Très Haut le jour où ils retourneront à Lui, s'ils ne se repentent pas...


Le grand compagnon ‘Abdallah Ibn Mass3oud (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit concernant ce verset : "Je jure par Allah qu'il s'agit de la musique".(Silsilât el ahâdîth as_sahîha v/6 p/1017)



salam,,, et désolé,,, c'est long,,, mais bon,,, j'ai essayé de contribuer pour développer la discussion.

1. Qu'elle est la cause de ce verset ? 6, sourate Loukman . « Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant ».

Elle parlait de Nithr Ibn Harith النضر بن الحارث qui, vu son métier, qui était le commerce et les voyages entre la Mecque et la Perse ,,,, il se trouvait au moment ou le prophète invitait les gens de la Mecque à l'Islam,,,, il disait que Mohamed vous parlait de Aad et Thamod,,, moi je vous raconte aussi les histoires des perses, Rostom et Asfendiar,,,et les histoires des khosros الأكاسرة ,,, les gens qui l'écoutaient avaient apprécié ses histoires ,,, ou il pouvait les détourner de ne pas entendre le coran.

2. Pour Abdou ALLAH Ibn Massoud (RL).... C'est une parole d'un seul compagnon,,, et non pas de tous les compagnons,,, sachant que la parole d'un compagnon n'est pas une preuve de Hallal ou Haram dans la jurisprudence islamique.

3. L'absence d'un texte clair et net,, coranique ou Hadith qui n'est pas apte à connaître plusieurs interprétations ,,, قطعي الدلالة و ليس ظني الدلالة قابل للتفسيرات المتعددة dans l'interdiction de la musique,,, pour le vin et la fornication c'est clair et net,,, bien que des OULAMA qui interdisent fermement la musique,,, d'après leurs textes d'interprétation,,, on dirait que la musique ait le même degré d'interdiction que le vin ou la fornication, ,, chose qui n'est pas citée ni au coran ni au Hadith.
et la on se pose la question,,, la musique était avant même l'existence du prophète (SL) pourquoi le texte clair n'existe pas !!

tout cela pour dire ,,, que le Hallal et le Haram,,, sont ceux qui sont permis ou interdits par un texte coranique ou un Hadith clair et net.

4. Il existe un seul Hadith qui interdit l'utilisation des instruments musicaux,,,, un seul Hadith حديث الآحاد ou il existe une seule chaîne d'auteurs contrairement au Hadith ou les chaînes d'auteurs se multiplient الحديث المتواتر ,,,, et qui d'après la jurisprudence islamique ce Hadith الأحاد n'a pas assez de poids pour être une loi ,,, dans ce sens les chaînes d'auteurs en hadith doivent se multiplier pour avoir un certain poids d'interdiction (règle de jurisprudence islamique),,,

5. Faut faire la distinction entre la musique en elle même comme étant voix et son ,,, et la musique comme étant contexte et contenu ,,,, si un rappeur ou un autre chanteur, par exemple, par ses paroles s'oppose aux directives de l'islam,,, se sont ses paroles qui sont interdits,,,, la même chose, par exemple, pour celui qui valorise ou encourage le racisme,,,,, pour dire si le contexte de la musique est plein de séquences ou passages qui s'opposent aux directives de l'Islam,,, donc se sont : le contexte et le contenu qui sont Haram. Sinon les oiseaux font de la musique,,,, le vent,,,,l'eau,,, et ,,, et,,,,,.

6. Revenant au sujet de la musique du point de vue jurisprudence islamique ,,,, même si tu chantes pour valoriser l'Islam,,, c'est pas de l'adoration mais c'est comme la poésie à l'époque du prophète (SL) ou il avait apprécié les poèmes de son poète HASSAN Ibn Tabet (RL) ou il s'opposait aux dires des mécréants,,,, c'est une arme qui défend une cause.

7. Les deux principes de la jurisprudence islamique ,,,,le principe en adoration : toute adoration est Haram sauf qui sont autorisées par ALLAH et son prophète (SL),,, et le principe en transaction sociale,,,économique,,,culturelle,,etc,,, toute transaction est halal sauf qui sont interdites par ALLAH et son prophète (SL).

8. Si quelqu'un est occupé par l'écoute de la musique et il n'écoutes par le coran,,,, c'est pas le problème de la musique,,, c'est le problème de cette personne,,,, il y en a qui n'écoutent ni coran,,, ni musique,,,, donc pas forcément que la musique soit en mesure de nous détourner de l'écoute du coran. C'est interdit même en s'occupant de l'écoute du coran au même temps que d'autres musulmans font la prière dans les mosquées.

9. Il n'est y a pas de consensus depuis les temps,,,,,concernant l'interdiction de la musique,,,, il y a une grande opposition entre les OULAMA de toutes les écoles de jurisprudence islamique,,,, donc je vois pas pourquoi on est appelé à suivre une seule école,,, parce qu'elle prétend d'avoir possédé la bonne réponse.
Je cite quelques titres des livres de grands OULAMA,,, des pionniers en jurisprudence islamique qui n'ont pas interdit la musique en tant que musique.
1- إبطال دعوى الإجماع فى تحريم مطلق السماع .. الشوكانى. Choukani.
2- إفتناص السوائح .. ابن دقيق العيد. Ibn dakik
3- إيضاح الدلالات .. النابلسى. Nabolssi
4- رسالة السماع .. العز بن عبد السلام. IZ Ibn abdesalem
5- الرخصة فى السماع .. ابن قتيبة. Ibn katiba
6- كتاب السماع .. ابن طاهر المقدسى. El makdissi
7- الرخصة فى الغناء والطرب .. الحافظ الذهبى. Thahbi
8- إحياء علوم الدين .. الغزالى. Ghazali
9- المحلى .. ابن حزم. Ibn hazm


10. Voilà un Hadith sahih - روى البخارى و مسلم فى صحيحهما و ابن ماجه فى سننه و غيرهم عن عائشة رضى الله عنها قالت (دخل أبو بكر و عندي جاريتين من جوارى الأنصار تغنيان بما تقاولت الأنصار يوم بعاث - قالت " و ليستا بمغنيتين " فقال أبو بكر " أمزامير الشيطان فى بيت رسول الله صلى الله عليه وسلم .. ؟!! " و ذلك فى يوم عيد فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم " يا أبا بكر إنّ لكلّ قوم عيدًا و هذا عيدنا). Ce qui vaut,,, que Abou Bakr Essédik (RL) avait trouvé chez Aicha (RL) l'épouse du prophète (SL) deux bonnes qui chantaient,,, il s'est opposé en disant,,, des instruments sataniques dans la maison du prophète (SL) !!! ,,,, le prophète (SL) ne s'opposait pas et disait,,, chaque nation a sa propre fête.

11. . Il y en a de la bonne musique dont les paroles sont bonnes et qui ne s'opposent pas aux directives de l'islam,,,, et qui permettent de contribuer à l'équilibre mental,,, comme il y en a qui incitent à commettre des péchés ,,, comme chaque personne est capable de déduire le degré de mal ou l'incitation vers le pêché produite en lui par la musique. Dans ce genre de situation,,, un petit rappel d'un Hadith charif s'impose عن وابصة بن معبد - رضي الله عنه - قال: رأيت رسول الله صلى الله عليه وسلم وأنا أريد أن لا أدع شيئًا من البر والإثم إلا سألت عنه, فقال لي: ادن يا وابصة، فدنوت منه؛ حتى مست ركبتي ركبته, فقال لي: يا وابصة, أخبرك عما جئت تسأل عنه؟ قلت: يا رسول الله, أخبرني, قال: جئت تسأل عن البر والإثم, قلت نعم, فجمع أصابعه الثلاث, فجعل ينكت بها في صدري, ويقول: يا وابصة, استفت قلبك, والبر ما اطمأنت إليه النفس, واطمأن إليه القلب, والإثم ما حاك في القلب, وتردد في الصدر, وإن أفتاك الناس وأفتوك. قال الألباني: حسن لغيره.,, ce qui vaut ,,, ton cœur est capable de distinguer entre le bien et le mal dans ce genre de situations mieux que les dires des muftis.
و الله اعلم

enzo
12/02/2014, 05h57
ton cœur est capable de distinguer entre le bien et le mal dans ce genre de situations mieux que les dires des muftis.


Ouais, sa fait 6 mois que je vous le dit.
Parce que des oulama muftis et autre qui l'interdise et basta, ont en trove des centaines, pour la musique et autres absurditès

sindbad001
12/02/2014, 10h47
L'interdiction de la musique dans l'Islam 1/2





Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Les textes du Coran, de la Sounna authentique et le consensus des savants montrent clairement l'interdiction de la musique et des instruments de musique.

Dans le Coran

- Allah a dit dans la sourate Louqman n°31 verset 6: « Et parmi les gens il y en a qui, dénués de science, achètent de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant »



قال الله تعالى : ومن الناس من يشتري لهو الحديث ليضل عن سبيل الله بغير علم ويتخذها هزوا أولئك لهم عذاب مهين



D'après Abou Sahba, le compagnon Abdallah Ibn Mass'oud (qu'Allah l'agrée) a dit concernant ce verset: « Je jure par Allah qu'il s'agit de la musique ».
(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°3599 qui l'a jugé authentique et il a été approuvé par l'imam Dhahabi et il a été authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 6 p 1017)



عن أبي الصهباء قال عبد الله بن مسعود في هذه الأية : هو و الله الغناء



Le compagnon Abdallah Ibn Abbas (qu'Allah les agrée) a dit concernant ce verset: « La musique et ce qui lui ressemble ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°1265 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de cet ouvrage)



عن عبد الله بن عباس رضي الله عنهما قال في هذه الأية : الغناء و أشباهه



D'après Habib, Moujahid (mort en 104) a dit concernant ce verset: « La musique ».
(Rapporté par Ibn Abi Dounia dans Dham Al Malahi n°32 et authentifié par cheikh Omrou Abdel Moun'im Salim dans sa correction de cet ouvrage)



عن حبيب قال مجاهد في هذه الأية : الغناء



- Allah a également mentionné que l'écoute de la musique fait partie des caractéristiques des mécréants. Il a dit dans la sourate Najm n°53 versets 59 à 61: « Est-ce que c'est de ce discours que vous vous étonnez? Vous riez et ne pleurez pas alors que vous êtes 'samidoun' ».



قال الله تعالى : أفمن هذا الحديث تعجبون / و تضحكون و لا تبكون / و أنتم سامدون



D'après Ikrima, le compagnon Abdallah Ibn Abbas (qu'Allah les agrée) a dit concernant le mot 'samidoun' :
« Ceci signifie la musique dans la langue himyariya (*) ».
(Rapporté par Ibn Abi Dounia dans Dham Al Malahi n°33 et authentifié par cheikh Omrou Abdel Moun'im Salim dans sa correction de cet ouvrage)

(*) ceci est un dialecte arabe



عن عكرمة قال ابن عباس رضي الله عنهما في الأية ' و أنتم سامدون ' ، قال : هو الغناء في الحميرية



Dans la Sounna

D'après Abou Malik Al Ach'ari (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il y aura des gens dans ma communauté qui vont rendre licite l'adultère, la soie, le vin et les instruments de musique ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5590)



عن أبي مالك الأشعري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم: ليكونن من أمتي أقوام، يستحلون الحر والحرير، والخمر والمعازف



D'après Nafi', Ibn Omar (qu'Allah les agrée) a entendu un instrument de musique. Alors il a mis les doigts dans ses oreilles et s'est éloigné du chemin. Alors il m'a dit: Ô Nafi'! Est ce que tu entends quelque chose? J'ai dit: Non. Alors il a enlevé les doigts de ses oreilles et a dit: J'étais avec le Messager d'Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) lorsqu'il a entendu une chose comme celle-ci et il a fait comme je viens de faire.
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4924 et authentifié par cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)



عن نافع : سمع ابن عمر رضي الله عنهما مزمارا فوضع أصبعيه على أذنيه ، ونأى عن الطريق ، وقال لي : يا نافع هل تسمع شيئا ؟ قال : فقلت : لا ! قال : فرفع أصبعيه من أذنيه ، وقال : كنت مع النبي صلى الله عليه وسلم ، فسمع مثل هذا ! فصنع مثل هذا



D'après Anas Ibn Malik (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il y a deux voix qui sont maudites dans l'ici-bas et dans l'au-delà: la voix de l'instrument de musique dans les moments de joie et la voix de la plainte dans les moments de malheur ».
(Rapporté par Al Bazar et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami' n°3801)



عن أنس رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : صوتان ملعونان في الدنيا و الآخرة : مزمار عند نعمة ، ورنة عند مصيبة



D'après Imran Ibn Husayn (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il y aura dans cette communauté des gens qui seront ensevelis dans la terre, des gens qui seront défigurés et des gens qui recevront des pierres du ciel ».
Un homme parmi les musulmans a dit: Ô Messager d'Allah ! Quand est-ce que cela aura lieu ?
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque les chanteuses et les instruments de musique seront apparents et que les vins seront bus ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2212 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)



عن عمران بن حصين رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : في هذه الأمة خسف و مسخ و قذف
فقال رجل من المسلمين : يا رسول الله ! و متى ذاك ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : إذا ظهرت القينات و المعازف و شربت الخمور



D'après Abdallah Ibn Omrou (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah a interdit à ma communauté le vin, les jeux de hasard, le mizr (*), le tambour et le ghabira (**) et il m'a rajouté une prière qui est le witr ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami' n°1747)

(*) c'est une boisson alcoolisée
(**) c'est un instrument de musique à 6 cordes



عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال النبي صلى الله عليه و سلم : إن الله حرم على أمتي الخمر ، و الميسر ، و المزر ، و الكوبة ، و الغبيراء ، و زادني صلاة الوتر



D'après Abou Malik Al Ach'ari (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il y aura des gens de ma communauté qui vont boire du vin et l'appelleront par un autre nom, il y aura des instruments de musique et des chanteuses qui vont chanter pour eux. Allah va les ensevelir dans la terre et va faire d'eux des singes et des porcs ».
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°4020 et authentifié par cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)



عن أبي مالك الأشعري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم: ليشربن ناس من أمتي الخمر يسمونها بغير اسمها يعزف على رءوسهم بالمعازف والمغنيات يخسف الله بهم الأرض ويجعل منهم القردة والخنازير



Remarque: Il a également été rapporté certains récits des compagnons du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) et des premiers musulmans sur le sujet.

D'après Oum Alqama, Aicha (qu'Allah l'agrée) a vu dans la maison de son frère un chanteur qui chantait et bougeait sa tête alors elle a dit: « Ouf ! Un diable! Faites le sortir, faites le sortir ».
(Rapporté par l'imam Boukhari dans Al Abab Al Moufrad n°1247 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Al Adab Al Moufrad)



عن أم علقمة أن عائشة رأت في بيت أخيها مغني يتغنى و يحرك رأسه طرباً فقالت : أفّ ! شيطان ! أخرجوه أخرجوه



D'après Ibrahim, Abdallah Ibn Mas'oud (qu'Allah l'agrée) a dit: « La musique fait pousser l'hypocrisie dans le coeur ».
(Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par l'imam Ibn Qayim dans Ighathatoul Lahfan 1/247, par Cheikh Ibn Baz dans Majmou Al Fatawa 9/388 et par cheikh Albani dans Silsila Daifa vol 5 p 450)



عن إبراهيم قال عبد الله بن مسعود رضي الله عنه : الغناء ينبت النفاق في القلب



D'après Nafi', des gens en ihram (*) sont passés auprès de Abdallah Ibn Omar (qu'Allah les agrée) alors qu'il y avait parmi eux un homme qui chantait. Alors Abdallah Ibn Omar (qu'Allah les agrée) a dit: « Certes qu'Allah ne vous entende pas, certes qu'Allah ne vous entende pas (**) ».
(Rapporté par Ibn Abi Dounia dans Dham Al Malahi n°44 et authentifié par cheikh Omrou Abdel Moun'im Salim dans sa correction de cet ouvrage)

(*) c'est à dire qu'ils avaient commencé les rites du hajj ou de la omra
(**) c'est à dire qu'il a invoqué contre eux afin qu'Allah n'exauce pas leurs invocations car ils étaient en train de faire une adoration pour Allah et malgré cela ils désobéissaient car il y avait un homme qui chantait et les autres qui l'écoutaient sans lui avoir interdit cela



عن نافع ، أن ابن عمر رضي الله عنهما مر عليه قوم محرمون و فيهم رجل يتغنى فقال : ألا لا سمع الله لكم ، ألا لا سمع الله لكم



D'après Abdallah Ibn Dinar, je suis sortit avec Abdallah Ibn Omar (qu'Allah les agrée) vers le marché. Il est passé près d'une petite fille qui chantait alors il a dit: « Certes si Chaytan avait laissé ne serait-ce qu'une seule personne il aurait laissé celle-ci ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°1265 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de cet ouvrage)



عن عبد الله بن دينار قال خرجت مع عبد الله بن عمر رضي الله عنهما إلى السوق فمر على جارية صغيرة تغني فقال : إن الشيطان لو ترك أحداً لترك هذه



D'après Al Awzai, Omar Ibn Abdel Aziz (mort en 101) a écrit un courrier à Omar Ibn Al Walid dans lequel il y avait: « Le fait que tu ais rendu apparents les tambours et les instruments de musique est une innovation dans l'islam ».
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°4135 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Nasai)



عن الأوزاعي قال : كتب عمر ابن عبد العزيز إلى عمر ابن الوليد كتاباً و فيه : و إظهارك المعازف و المزمار بدعة في الإسلام









L'interdiction de la musique dans l'Islam 2/2





Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Le consensus des savants

L'imam Ibn Salah (mort en 643) a dit: « En ce qui concerne cette écoute et le fait de la rendre permise, il faut savoir que le tambour, les instruments et la chanson si ils sont rassemblés alors écouter ceci est interdit pour les imams des écoles et autres parmi les savants des musulmans. Il n'est confirmé de personne dont on prend l'avis en ce qui concerne le consensus ou la divergence qu'il aurait permis cette écoute ».
(Ighathatoul Lahfan de Ibn Qayim 1/228)

Cheikh Albani a dit: « Les quatres écoles juridiques sont en consensus sur l'interdiction de l'ensemble des instruments de musique ».
(Silsila Sahiha vol 1 p 192)

Les paroles des imams des 4 écoles :

L'école Hanafite

Abou Tayeb Al Tabari a dit: « Abou Hanifa détestait la musique et comptait le fait d'écouter de la musique parmi les péchés ».
(Al Mountaqa Al Nafis Min Talbis Iblis de Ibn Al Jawzi p 300)

L'école Malikite

D'après Ishaq Ibn 'Issa, j'ai questionné l'imam Malik Ibn Anas concernant ce que permettait les gens de Médine concernant la musique, il a répondu: « Pour nous ce sont les pervers qui font cela ».
(Al Amr Bil Ma'rouf Wa Nahi 'Anil Mounkar de l'imam Abou Bakr Al Khalal n°169)

L'école Chafi'ite

Ibn Jawzi a dit: « L'imam chafi'i a mentionné dans son livre 'Adab Al Qada' que lorsqu'un homme persiste à écouter de la musique alors son témoingnage n'est plus accepté et il n'est alors plus une personne de droiture ».
(Al Mountaqa Al Nafis Min Talbis Iblis de Ibn Al Jawzi p 302, voir également Al Oum de l'imam Chafi'i vol 7 p 518)

L'école Hanbalite

Abdallah, le fils de l'imam Ahmed Ibn Hanbal, a dit: j'ai interrogé mon père concernant la musique, il a dit: « La musique fait pousser l'hypocrisie dans le coeur, cela ne me plait pas ».
(Al Amr Bil Ma'rouf Wa Nahi 'Anil Mounkar de l'imam Abou Bakr Al Khalal n°168)

Les exceptions

Ils existent des exceptions à ce qui a été mentionné auparavant:

Lors des mariages

Il est permis et recommandé aux petites filles d'utiliser un tambour et de chanter lors des mariages à conditions que les paroles pronocées ne contiennent aucun interdit religieux.

D'après Yahya Ibn Salim, j'ai dit à Mohamed Ibn Hatib (qu'Allah l'agrée): Je me suis marié avec deux femmes et pour aucune des deux il n'y avait de son, c'est à dire de tambour. Alors Mohamed Ibn Hatib (qu'Allah l'agrée) a dit: Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « La différence entre le halal et le haram est le son du tambour ».
(Rapporté par Nasai et Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans Adab Zifaf p 183)



عن يحيى ابن سليم قلت لمحمد بن حاطب رضي الله عنه : تزوجت امرأتين ما كان في واحدة منهما صوت ، يعني دفا ، فقال محمد رضي الله عنه : قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : فصل ما بين الحلال والحرام الصوت بالدف



D'après 'Amir Ibn Sa'd Al Bajali, je suis rentré chez Qourtha ibn Ka'b (qu'Allah l'agrée) et Abou Mas'oud (qu'Allah l'agrée) et il cita un troisième et il y avait des petites filles qui tapaient sur le tambour et chantaient. J'ai dit: Vous acceptez cela alors que vous êtes des compagnons du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui)? Ils ont dit: « Certes il nous a été permis cela lors des mariages et de pleurer sur le mort sans se lamenter ».
(Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans Adab Zifaf p 182)



عن عامر بن سعد البجلي دخلت على قرظة بن كعب وأبي مسعود و ذكر ثالثاً و جواري يضربن بالدف و يغنين.
قلت : تقرون على هذا و أنتم أصحاب محمد صلى الله عليه و سلم؟
قالوا: إنه قد رخص لنا في العرسات و البكاء على الميت في غير نياحة



D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a entendu des gens chanter dans un mariage et ils disaient: 'Il lui fut offert des béliers / Tranquilles dans leurs terrains / Et ton mari est parmi nous / Et il sait ce qui se passera demain'.
Alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il n'y a que Allah qui sait ce qui se passera demain ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Adab Zifaf p 181)



عن عائشة رضي الله عنها أن النبي صلى الله عليه وسلم سمع ناسا يغنون في عرس وهم يقولون : وأهدي لها أكبش يبحبحن في المربد وحبك في النادي ويعلم ما في غد وفي رواية : وزوجك في النادي ويعلم ما في غد قالت : فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لا يعلم ما في غد إلا الله سبحانه



D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), j'ai conduit une jeune mariée chez son mari un homme parmi les médinois alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Avez vous envoyé avec elle une petite fille qui tape sur le tambour et qui chante? »
J'ai dit: Que dit-elle?
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Elle dit: Nous sommes venus chez vous / nous sommes venues chez vous / vous nous avez salué nous vous saluons / si il n'y avait pas l'or rouge / vous n'aurez pas pris place dans vos désertes / et si il n'y avait pas le froment brun vos joues n'auraient pas grossies ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par cheikh Albani dans Irwa Al Ghalil n°1995)



عن عائشة رضي الله عنها أنها زفت امرأة إلى رجل من الأنصار فقال نبي الله صلى الله عليه و سلم : فهل بعثتم معها جارية تضرب بالدف وتغني ؟ قلت : تقول ماذا ؟ قال : تقول : أتيناكم أتيناكم فحيونا نحييكم لولا الذهب الأحم ر ما حلت بواديكم لولا الحنطة السمراء ما سمنت عذاريكم



D'après Roubay'i' Bint Mou'awidh (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) est venu lors de mon mariage et il s'est assis sur mon lit. Des petites filles à nous ont tapé sur le tambour et ont chanté les mérites de nos parents qui sont mort le jour de Badr lorsque l'une d'elle a dit: 'Et il y a parmi nous un Prophète qui sait ce qui se passera demain'.
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit alors: « Cesse de dire cela et dis ce que tu disais précédemment ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5147)



عن الربيع بنت معوذ رضي الله عنها جاء النبي صلى الله عليه وسلم فدخل حين بني علي ، فجلس على فراشي فجعلت جويريات لنا ، يضربن بالدف ويندبن من قتل من أبائي يوم بدر ، إذ قالت إحداهن : وفينا نبي يعلم ما في غد ، فقال : دعي هذا ، وقولي بالذي كنت تقولين



Lors des jours de 'Id

Il est permis aux petites filles de taper sur un tambour et de chanter des chants dans lesquels il n'y a pas d'interdits religieux durant les jours de 'Id

D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) est rentré alors qu'il y avait auprès de moi deux petites filles des médinois qui chantaient sur ce qui c'est passé pour les ansars le jour de Bou'ath (*). Elles n'étaient pas des chanteuses.
Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) a dit: Les instruments du diable dans la maison du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui)? Et cela le jour du 'Id !
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Oh Abou Bakr! Certes chaque peuple a un 'Id et ceci est notre 'Id ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°952 et Mouslim dans son Sahih n°892)

(*) c'est une bataille qui a eu lieu entre les deux tribus de Médine avant l'islam

L'imam Ibn Rajab Al Hanbali (mort en 795) a dit dans Fath Al Bari Charh Sahih Al Boukhari 6/77:
« Il y a dans ce hadith la permission pour les jeunes filles de s'amuser, de chanter les chants des arabes le jour du 'Id même si cela est entendu par les femmes et les hommes, même si il y a avec cela du tambour ».



عن عائشة رضي الله عنها دخل أبو بكر رضي الله عنه ، وعندي جاريتين من جواري الأنصار ، تغنيان بما تقاولت الأنصار يوم بعاث ، قالت : وليستا بمغنيتين ، فقال أبو بكر رضي الله عنه : أمزامير الشيطان في بيت رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟ وذلك في يوم عيد! فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : يا أبا بكر ، إن لكل قوم عيدا ، وهذا عيدنا

enzo
12/02/2014, 12h52
Et maintenan Sind tu nous dis pourquoi une sonate de choppin serais le mal? ou un violon, une flute un piano............sa detourne l'esprit? comme peut le faire un plat de couscous, un oiseau ou l'arc en ciel.
La musique n'aide telle pas au receuillement.

Jeloul
12/02/2014, 21h27
Salam
Sind,,,

1. Tout ce que tu as ajouté comme Hadith ,,,, ne parle pas de l'interdiction ,,, faut revoir certains Hadith ,,, car ils sont faibles. Donc je vois pourquoi on cite des paroles que le prophète (SL) n'ait jamais dit,,, le seul Hadith qui se trouve à sahih boukhari ,,, la chaîne d'auteurs à revoir. Tout en sachant que des spécialistes en Hadith ont affaibli actuellement un nombre important de Hadith qu'ils étaient autrefois des lois à ne pas franchir.

2. Interdiction du contexte de la musique,,,, c'est à dire ce qui entoure la musique,,, ce n'est parce que quand j'écoute Bob et je prend un joint que sa musique est interdite,,,,

3. Verset 61,, sourate El Najm,,, il s'agit d'un constat ,,, aucune interdiction,,,, les gens de la Mecque étaient occupés par leurs chants quand le prophète (SL) les invitait à l'Islam. Et la même chose pour certains Hadith

4. L'interdiction dans le coran ou le Hadith a ses propres thermes,,, évitez,,, n'approchera pas,,, il est interdit,,, chose qu'on trouve pas dans les passages que tu as cité.

5. Si la musique est interdite ,,, je vois pas pourquoi personne n'a la preuve concrète,, un texte clair et net que des interprétations ,,, On peut pas établir une loi sur le doute.

6. Le dernier Hadith dans ton poste, je l'ai déjà cité dans mon dernier poste,,,, le prophète (SL) ne s'opposait pas de l'existence de deux bonnes qui chantaient malgré l'opposition de Abou Bakr (RL).

enzo
13/02/2014, 04h42
Les paroles des imams des 4 écoles :

L'école Hanafite

Abou Tayeb Al Tabari a dit: « Abou Hanifa détestait la musique et comptait le fait d'écouter de la musique parmi les péchés ».
(Al Mountaqa Al Nafis Min Talbis Iblis de Ibn Al Jawzi p 300)

L'école Malikite

D'après Ishaq Ibn 'Issa, j'ai questionné l'imam Malik Ibn Anas concernant ce que permettait les gens de Médine concernant la musique, il a répondu: « Pour nous ce sont les pervers qui font cela ».
(Al Amr Bil Ma'rouf Wa Nahi 'Anil Mounkar de l'imam Abou Bakr Al Khalal n°169)

L'école Chafi'ite

Ibn Jawzi a dit: « L'imam chafi'i a mentionné dans son livre 'Adab Al Qada' que lorsqu'un homme persiste à écouter de la musique alors son témoingnage n'est plus accepté et il n'est alors plus une personne de droiture ».
(Al Mountaqa Al Nafis Min Talbis Iblis de Ibn Al Jawzi p 302, voir également Al Oum de l'imam Chafi'i vol 7 p 518)

L'école Hanbalite

Abdallah, le fils de l'imam Ahmed Ibn Hanbal, a dit: j'ai interrogé mon père concernant la musique, il a dit: « La musique fait pousser l'hypocrisie dans le coeur, cela ne me plait pas ». - See more at: http://www.maghreb-sat.com/forum/f67/la-clart%E9-du-malheur-que-vivent-tous-ces-rappeurs-41310-2.html#sthash.ZvkTxY7X.dpuf


Qui mais alors ont remet en question l'autoritè des 4 ecoles coranique, ceci fesant tout peut etre remis en discussion, et ont fait quoi? ont commence a raisonner avec son propre cerveau et ecouter son coeur? :)

Jeloul
13/02/2014, 06h24
Qui mais alors ont remet en question l'autoritè des 4 ecoles coranique, ceci fesant tout peut etre remis en discussion, et ont fait quoi? ont commence a raisonner avec son propre cerveau et ecouter son coeur? :)
Salut
Rino,,, on remet rien en cause,,,, les fondateurs des 4 écoles avaient fourni des efforts de compréhension,,, moi je comprend autre chose par ton passage,,,, que les 4 imam n'avaient pas la même FATWA ,,,, car ils n'avaient pas entre les mains le texte clair,,, ils savaient,,, qu'à la présence d'un texte,,, on ajoute rien,,,, on fournit aucun effort,,,,, on le cite,,,, point à la ligne. bien que j'ai un passage du imam Malik qui ne trouvait aucun problème avec un peu de musique.

IL y en a des interprétations qui veulent s'imposer comme des lois,,, pourtant la règle islamique est claire,,,, l'interdit est celui qui est mentionné par ALLAH est son prophète (SL) par un texte clair,,, dans ce genre de situations ou on a une marge de manœuvre,,,, l'Islam a laissé aux musulmans le choix pour faire la part des choses,,,, selon le Hadith d'écouter sans cœur avant d'écouter les dires des muftis,,, un Hadith qui ne s'applique pas sur toutes les situations,,,, j'allais dire sur les textes clairs tels que la prière,,,,la fornication,,,, etc.....
Si je ressens que la musique contribue à me faire éloigner du bon chemin,,,, je l'écoute pas.... Mais si elle contribue à mon équilibre mental..... Elle m'incite pas à faire des péchés ,,,, Ou est le problème !

Dans tout ça ,,,,,, je défend surtout la règle de la jurisprudence,,,, à l'absence d'un texte clair,,,, personne n'a le droit d'imposer son interprétation comme étant une loi islamique.

safir97
13/02/2014, 16h31
salam rino

par la puissance du Coran, même les oulamas parfois ne sont pas d'accord entre eux..

par contre Allah lui, Il sait...comment tu veux que nous ....simples croyants comprenons tout

c'est ça la force du Coran.....ce n'est pas un roman ou une bd

et djeloul le dit bien

l'interdit est celui qui est mentionné par ALLAH est son prophète (SL) par un texte clair

sindbad001
13/02/2014, 18h38
Abou Mâlik Al Ach‘ari rapporte que le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit: « Il y aura parmi ma "oummah" (communauté) des gens qui considéreront le vin, le porc, la soie (pour les hommes) et les instruments de musique (ma‘âzif) comme étant licites." (Rapporté par Boukhâri)

Cheikh al Islam Ibn Taymiya a dit : « ce Hadith prouve l’interdiction de tous les instruments de musique. » ( al-Majmou‘ 11/535).

harroudiroi
13/02/2014, 19h18
Et les champs des canaris dans une cage, dans ma maison, c'est une sorte et genre de musique, alors eux aussi c'est harem?????, une belle voie d'un mouaddine???....

enzo
13/02/2014, 20h43
Comme le rapporte Sind, se sont les instruments qui sont concernè en premier lieu, illicites don harem
Tous a me tenir compagnie en enfer :D

harroudiroi
14/02/2014, 07h34
Je crois qu'en matière " du non clairement établis par le coran " toutes les spéculations sont ouvertes et bonnes à prendre


Envoyé/ iPhone/ Tapatalk

enzo
14/02/2014, 08h17
Tu crois? les oulama emettent des centances sur tout

Jeloul
14/02/2014, 10h34
Salam ,,,,
Sind :
Essayons de comprendre,,, ton dernier et unique Hadith puisqu'il est le seul Hadith que ceux qui ont opté pour l'interdiction préfèrent,,,, apparemment les autres Hadith sont faibles.

un Hadith qui parle de 04 choses,,,, dont ,,,, 03 choses sont clairement interdites (vin, porc, soie pour les hommes) ,,, en utilisant un verbe clair qui n'a pas besoin d'interprétation ,, ( évitez pour le vin,,, interdire pour le porc,,, ne s'habiller pas pour la soie,,,, rien pour la musique)

revenons au sens propre en arabe du verbe استحل ,,, c'est ( faire) ,, et non pas (considérer licite) ,,,, l'utilisation du verbe استباح serait mieux pour ceux qui optent pour l'interdiction. Donc avec le verbe ( faire ) il s'agit d'un constat,,,, d'un événement qui va se produire dans la communauté musulmane.


Comme le rapporte Sind, se sont les instruments qui sont concernè en premier lieu, illicites don harem
Tous a me tenir compagnie en enfer :D

On a pas aussi les barbes ,,,,,,, d'après aussi la mauvaise interprétation :dahka:


Tu crois? les oulama emettent des centances sur tout

Les sentences sont pas généralisés sur tous les péchés ,,, il y a le repentir التوبة et la demande du pardon الاستغفار،،،، il y a des degrés de péchés,,, le repentir exige l'engagement personnel de la non reproduction du pêché ,,,, et s'il s'agit d'un viol des droits des autres,,, demander le pardon ( s'excuser) et rembourser ou indemniser aux gens ce qui appartient à eux.

harroudiroi
14/02/2014, 12h35
Tu crois? les oulama emettent des centances sur tout
Je crois que l'interprétation d'un alim ( savant ) d'un moment T du temps, ne dépasse pas la science, le savoir, la vie, les coutumes..... du même moment, je veux dire que la religion doit évoluer dans le temps, HORMIS LES COMMANDEMENTS ÉTABLITS CLAIREMENT PAR LE CORAN, même les habiths, je vois que tout le monde est d'accords, y'a des faibles ( pas très certainement dits par le prophète (sas), et oui c'est logique c'est pas la CORAN, les sahihs sont ceux qui SE RAPPROCHENT LE PLUS des authentiques hadiths, et malgré ca il peut y avoir des FAUX, ce n'est pas le CORAN,.........), comment voulez vous qu'un savant X du 13 ou 14 ou 15 ...,,,,,, et même 20 siècle, comprenne et parle de tous les éléments qu'ils n'étaient pas présents en son temps, attention je ne parle pas de la musique, pour ça, dans ma tête c'est clair qu'il y'a des choses très importantes à régler et éclaircir que parler BARBES ET MUSICA, CEST COMME MÊME PAS TRÈS IMPORTANT À CÔTÉS, PAR EXEMPLE DED ASPECTS ÉCONOMIQUES, DES RELATIONS DES MUSULMANS AVEC L'OCCIDENT.......

safir97
14/02/2014, 18h11
salam

le cas de la music est très particulier

il y a de la music sur laquelle il est bon d'écouter, car elle ne te détourne pas de la piété

d'autres par exemple, le hard rock ou est clairement à l’effigie d'Iblis.........c'est la représentation qu'il se font du Diable ou ses suppos

d'autre music ou comme le reggae est une music très engagée (issue des racines de l'esclavage) donne un son ''cool'' de méditation ou là, il y a danger....Se cache derrière le rastafari, une secte ou leur dieu est l’empereur d'Etiophie Hailé Sélassié et qui te conduit aussi à la consommation d'herbe.

d'autres music commerciales qui durent un temps et qui poussent aux turpitudes et à l'argent et qui font rêver les jeunes garçons et filles (libertinage)

En conclusion, l’évolution de la music, n'est pas en adéquation avec la l'islam.........sans doute est la raison ou au moins 1 des raisons..


Abou Mâlik Al Ach‘ari rapporte que le Prophète Mouhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit: « Il y aura parmi ma "oummah" (communauté) des gens qui considéreront le vin, le porc, la soie (pour les hommes) et les instruments de musique (ma‘âzif) comme étant licites." (Rapporté par Boukhâri)

Cheikh al Islam Ibn Taymiya a dit : « ce Hadith prouve l’interdiction de tous les instruments de musique. » ( al-Majmou‘ 11/535).


c'est l'interprétation que je donne à ce haddith

Jeloul
14/02/2014, 20h09
Salam Safir,,,
ce que j'arrive pas à comprendre dans ce Hadith,,,, le vin, le porc et la soie pour les hommes ont des textes clairs d'interdiction,,, qui ont été établis avant ce Hadith et la ça se comprend,,,, je m'explique,,,, il faut tout d'abord établir une règle d'interdiction,,,,, pour dire après que des gens iront violé cette règle,,,,,,,mais pour les instruments aucun ,,,,je dis aucun texte clair d'interdiction,,,, qui précède ce Hadith,,,,,,aucune règle qui existe et qui va être après violée,,,,, tout d'abord faut une règle,,,, tout repose sur la compréhension de la langue arabe,,,,
Aucun savant n'a pas pu trouver ce texte clair,,,, que des interprétations ,,,

Tu sais quoi,,,, établir des interdictions à partir des interprétations ,,,,a permis l'émergence de Ben Laden et ses compagnons,,, au gros,,, à permis l'existence des groupes terroristes qui interprètent les textes comme ils veulent,,,, parce que tout simplement les OULAMA,,, n'ont pas respecté le principe que je suis entrain de défendre,,,, ne dis pas ce que ALLAH et son prophète ne disaient pas,,,, parce que les OULAMA,,, chacun voulait se mieux positionner,,, qu'ils ont ouvert une porte,,, une porte de malheur,,,, c'est pas la musique,,, c'est cette porte ouverte d'interprétation qui est le malheur des musulmans.

safir97
14/02/2014, 20h36
salam Djeloul

ces 3 choses ( le vin, le porc et la soie pour les hommes )sont bien spécifiés dans le Coran et concernant ce verset


« Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah. »(Sourate Luqmân, v.6).

un orateur...pas forcement avec de la music peut tenir des discours d'égarement...

y a t il d'autres hadith qui croisent avec celui de Abou Mâlik Al Ach‘ari ?

habituellement beaucoup de hadiths se croisent avec d'autres aussi pour en vérifier la solidité de la chaîne de transmission

Allah (sa) Lui Il sait et nous nous supposons..dans ce qui n'est pas clair....

enzo
15/02/2014, 06h00
, DES RELATIONS DES MUSULMANS AVEC L'OCCIDENT.......

Les relation avec l'occident et les non musulmans ne laissent pas beaucoup de place a l'interpretation, ils sont plutot clairs

harroudiroi
15/02/2014, 06h15
Non ils ne sont pas si clairs, tiens rino, hier dans le prêche du vendredi, notre imam en parlant, a relaté l'histoire du prophète (sas) avec son voisin JUIF qui était malade, le prophète (sas) lui a rendu visite et lui a même souhaiter promt rétablissement et lui a même prier Dieu, alors oui elles sont clairs dans ce sens la



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Jeloul
15/02/2014, 10h52
Salam Safir,,,
Il y a uniquement ce Hadith حديث الأحاد ,,, donc une seule chaîne de transmission,,,
Ce Hadith a été classé par l'Imam Boukhari dans le chapitre de : des gens qui considèrent le vin comme étant licite ,,,, et il ne l'avais pas utilisé dans un autre chapitre,,,, d'ailleurs il n'a pas aucun chapitre d'interdiction des instruments musicaux au niveau du Sahih El Boukhari. Je parle de chapitre.
A titre d'information,,, c'est un Hadith clair qui a interdit la soie pour les hommes ,,, et ce n'est pas un verset.

safir97
15/02/2014, 11h12
salam djelou

ou effectivement, confusion dans mon interprétation

S76V12. et les rétribuera pour ce qu'ils auront enduré, en leur donnant le Paradis et des [vêtements] de soie,

le port de la soie sera pour les gens du Paradis ...voilà le verset relatif à la soie


Allah,(sa) dit : " […]. Prenez ce que le Messager vous donne ; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en ; et craignez Allah car Allah est dur en punition."(Sourate 59/Verset 7).

Le musulman doit se soumettre aux ordres d'Allah et de Son Messager, http://www.islamweb.net/ver2/Archive/images/icon--1.gif, connaissant les raisons de l’interdiction ou non.. Allah, (sa) dit : " Il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son Messager ont décidé d'une chose d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir. Et Quiconque désobéit à Allah et à Son Messager, s'est égaré certes, d'un égarement évident." (Sourate 33/Verset 36).

Parfois nous connaissons les raisons de l’interdiction, parfois non, quoi qu’Allah (sa) n'interdit aucune chose sans raison juste.

Jeloul
15/02/2014, 12h07
Non ils ne sont pas si clairs, tiens rino, hier dans le prêche du vendredi, notre imam en parlant, a relaté l'histoire du prophète (sas) avec son voisin JUIF qui était malade, le prophète (sas) lui a rendu visite et lui a même souhaiter promt rétablissement et lui a même prier Dieu, alors oui elles sont clairs dans ce sens la
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Il y a trois cas pour les relations avec les non musulmans :
1. Les non musulmans comme étant une minorité dans un pays musulman,,, et la les textes sont clairs,,,, ils ont leurs propres droits,,,,
personne n'a le droit de l'effrayer,,,ou les obliger à renoncer à leurs religions ou se convertir en Islam,,, d'ailleurs un musulman qui viole les conventions entre cette minorité et l'état,,il est considéré comme un perfide au jour de jugement.

2. Les non musulmans en tant que pays ,,,, la paix est la règle,,,, les alliances s'imposent. La guerre sainte s'inscrite dans le cadre d'extension et domination,,,toutes les civilisations suivent cette logique de domination et d'extension. Et la les textes sont aussi clairs.

3. Les musulmans en tant que minorité dans un pays non musulmans,,, la jurisprudence islamique n'a pas fournit beaucoup d'effort dans ce sens,,, il y a des interprétations,,,, sur la base des textes coraniques,,,,et Hadith mais ça demande beaucoup d'intelligence pour bien interpréter les textes pour trouver un cadre adéquat,,,, il y a le courant qui confirme qu' aucun déplacement qui vise la résidence n'est permis sauf dans le cas d'études et formation,,, des soins,,,et la da3wa,,,, inviter les non musulmans à l'Islam,,, certainement la diplomatie est autorisée,,,et il y a un autre courant qui exige que le musulman doit trouver un cadre propice qui ne s'oppose pas à faire ses obligations islamiques tels que la prière, le jeûne,, et le pèlerinage,,,et d'autres sans difficultés.. En gros ça demande bcp d'efforts surtout au niveau des détails,,, relation avec le non musulman,, selon la règle d'aveu et du désaveu,,,, bien que dans ce cas une règle générale s'impose,,,, s'éloigner et éviter tout ce qui empêche le musulman du chemin droit. Écouter son cœur pour distinguer ça,,,c'est important,,, puisque ça joue sur les détails. و الله اعلم

Oui safir,, selon le verset la soie est le vêtement de ses habitants,,, c'est une récompense parmi d'autres

safir97
15/02/2014, 12h08
salam


Sourate 60
AL-MUMTAHANAH (L'éPROUVÉE)
13 versets
Post-Hégire
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.


1. ô vous qui avez cru! Ne prenez pas pour alliés Mon ennemi et le vôtre, leur offrant l'amitié, alors qu'ils ont nié ce qui vous est parvenu de la vérité. Ils expulsent le Messager et vous-mêmes parce que vous croyez en Allah, votre Seigneur. Si vous êtes sortis pour lutter dans Mon chemin et pour rechercher Mon agrément, leur témoignerez-vous secrètement de l'amitié, alors que Je connais parfaitement ce que vous cachez et ce que vous divulguez? Et quiconque d'entre vous le fait s'égare de la droiture du sentier.


2. S'ils vous dominent, ils seront des ennemis pour vous et étendront en mal leurs mains et leurs langues vers vous; et ils aimeraient que vous deveniez mécréants.

7. Il se peut qu'Allah établisse de l'amitié entre vous et ceux d'entre eux dont vous avez été les ennemis. Et Allah est Omnipotent et Allah est Pardonneur et Très Miséricordieux.


8. Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables.


9. Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion. Et ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes.

le musulman peut être ami tant que l'ami ne combat pas contre l'islam.......

sindbad001
15/02/2014, 13h01
:voici comment se comporté le Prophete envers eux:(sa risque d'etre long mais ceux qui cherche a savoir liront inshallah)

Les juifs: Le prophète (sws) avait un voisin juif, qui déversait chaque matin des ordures devant la maison du prophète (sws). En, sortant, le prophète (sws) enlevait ces ordures, sans faire le moindre reproche à son voisin!
Un jour, en sortant de chez lui, le prophète ne trouva pas d'ordures! Il s'enquérit de son voisin juif. On lui dit qu'il était malade, alité!
Le prophète (sws) alla lui rendre visite. En le voyant, le juif eut peur, il croyait qu'il venait lui faire du mal, ou se venger de lui! Mais notre bien-aimé prophète l'apaisa et lui expliqua qu'il venait juste le soutenir dans sa maladie, lui apporter du réconfort! Touché par ce geste, le juif se convertit à l'islam!

Il dit (paix et salut sur lui) à ce propos :
« Celui qui fait du mal à un Juif ou à un Chrétien trouvera en moi son adversaire au Jour du Jugement.»

La première chose que le Prophète Mohammad (psl) fit après s'être établi à Médine, où il avait été invité comme chef, fut de conclure un traité entre les Musulmans et les gens du Livre (les Juifs et les Chrétiens). D'après ce traité, les Musulmans garantissaient à ceux-ci la liberté de croyance et leur accordaient les mêmes droits et obligations que ceux dont ils jouissaient eux-mêmes

Quand une délégation de Chrétiens vint à Médine en provenance de Najran, une ville du sud-ouest d'Arabie, le Prophète les reçut dans sa mosquée et les invita à dire leurs prières à l'intérieur de la mosquée. Les Musulmans disaient leurs prières d'un côté de la mosquée et les Chrétiens de l'autre. Au cours ce cette visite, le Prophète discuta aimablement avec eux sur de nombreux sujets.


Relation avec les athées et les païens :

La mère de Asma, la fille de Abou Bakr, est venue à Médine rendre visite à sa fille et lui apporter des cadeaux. Asma n'a pas voulu l'introduire chez elle ni accepter ses cadeaux car sa mère était encore païenne. C'est alors que ce verset fut révélé au prophète :
« Dieu ne vous empêche pas, à l'égard de ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures, de faire part de bonté et de justice à leur égard(prendre soin d'eux et bien se comporter avec eux)


. Lorsque le premier calife, Abou Bakr, envoya une armée en Syrie pour combattre les brutales légions romaines, il prit la peine d’aller les encourager avant leur départ. Il dit : « Vous y trouverez certainement un groupe de personnes qui ont dédié leur vie à l’adoration de Dieu [i.e. des moines]; laissez-les à leurs occupations. »

« Un Bédouin, encore ignorant des prescriptions islamiques, pénétra dans la mosquée du Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) à l’intérieur de laquelle il urina. Les compagnons du Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) s’empressèrent de le réprimander. Le Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) leur dit : « laissez-le et ne l’empêchez pas. »[19] Ensuite, le Prophète (que la prière et le salut de Dieu soient sur lui) le fit venir et lui dit : « Il n’est pas convenable de faire dans les mosquées ce genre d’actions comme uriner ou répandre toute autre impureté. Les mosquées ont au contraire été érigées pour évoquer Allah, prier et lire le Coran. »[20

Le musulman se doit d'avoir un comportemt simillaire a celui de prophete Mohammed (se qui n'est pas facile du tout) ne juger pas l'Islam par notre comportement il se peut qu'on soit un mauvais exemple par notre mauvais caractere qu'il faudrait travailler

C'est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu (Muhammad) as été si doux envers eux! Mais si tu étais rude, au coeur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage.(coran3;verset 159)

enzo
16/02/2014, 17h15
La musique na pas sa place en islam


http://www.youtube.com/watch?v=ldVovDN58ig&amp;feature=player_embedded

safir97
16/02/2014, 17h59
salam rino

chacun décidera de ce qu'il est bon ou mauvais pour lui ......la piété est l'objectif à atteindre..

regarde les chaines du Maghreb, il y a des émissions musicales...pourtant, ce sont des pays musulmans

harroudiroi
16/02/2014, 18h37
La musique na pas sa place en islam


http://www.youtube.com/watch?v=ldVovDN58ig&amp;feature=player_embedded
Mais non, chacun son opinion, mais tu as raison rino, la plus part des salafistes voient en la musique, une oeuvre de Satan, pas TOUS LES MUSULMANS, alors je ne comprends pas moi même, cette divergence. Tous ce que je sais, c'est que Dieu nous jugera chacun, indépendamment des autres, donc oui pour certains c'est une pêcher, pour d'autres rien que de la musique, résultat final après la mort"

enzo
16/02/2014, 18h43
Bien sur, et viva la musique.
Si tu ecrit "musique+islam" sur le tube tu auras des dizaines voir des centaines d'interpretation saugrenues par d'eminants savants islamistes, c'est sa qui est grave, et dangereux en Islam, les interpretations

safir97
16/02/2014, 18h46
salam les amis

après analyse des posts........haram ou halal ou purement détestable ?

les avis divergent....le mien serait très très très détestable.........

haram est un grand mot, on ne peut pas l'employer à toutes les sauces

mais je m'incline en disant..Allah c'est Lui qui sait

harroudiroi
16/02/2014, 18h54
salam les amis

après analyse des posts........haram ou halal ou purement détestable ?

les avis divergent....le mien serait très très très détestable.........

haram est un grand mot, on ne peut pas l'employer à toutes les sauces

mais je m'incline en disant..Allah c'est Lui qui sait
Salam safir,
je suis d'accord avec toi, sur l'utilisation du terme haram, et que oui très certainement Allah est le plus savant

sindbad001
17/02/2014, 08h17
Chant et musique sont-il autorisés en islam ou non ?Question :Nous avons entendu dire qu'il y a, chez certains savants musulmans, une opinion disant que le chant et la musique sont autorisés en islam. Que pouvez-vous nous en dire ?-
Réponse :En islam, il y a certaines catégories de musiques qui sont autorisées à l'unanimité, d'autres musiques qui sont interdites à l'unanimité, enfin certaines musiques qui font l'objet de divergences d'opinions parmi des ulémas.-
A) Ce qui fait l'unanimité et n'est pas concerné par ce débat :Ce qu'il faut d'emblée dire c'est que ce qui fait débat est seulement la question de savoir s'il est permis de faire ou d'écouter des chants ou de la musique en tant que divertissement, donc en tant qu'acte permis (mubâh) en soi, acte pour lequel il ne peut y avoir de récompense dans l'au-delà que par rapport à l'intention de se reposer pour pouvoir à nouveau mieux agir dans le bien. Cependant, il n'y a pas débat à propos du fait d'écouter ou de faire du chant ou de la musique en tant qu'actes cultuels en soi, en tant qu'actes qui serviraient directement à se rapprocher de Dieu : il n'y a pas débat car une telle perception est erronée à l'unanimité des savants (Islâm aur mûssîqâ, Muftî Muhammad Shafî', avec annotations de Cheikh Abd ul-Mu'izz, p. 291, p. 294).Cette précision faite, il faut aussi dire que, même lorsque chant et musique sont adoptés comme divertissements, les cas suivants sont eux aussi hors du cadre du débat car faisant l'unanimité chez les ulémas. En effet, attachés à un cadre éthique et à une certaine vision de la vie, les musulmans sont d'accord pour dire que les cas suivants (qu'ils concernent le chant seul ou l'instrumentation musicale seule ou le chant accompagné d'une instrumentation musicale) sont hors du cadre éthique :
1) quand le contenu du chant manque aux principes musulmans (appel à la violence, grossièreté, obscénité, éloge de l'alcool, invitation à l'adultère, etc.) ;
2) quand, à côté du chant ou de la musique, se trouve un ou plusieurs éléments qui contreviennent aux principes de l'islam (ambiance malsaine, nudité, scènes obscènes, etc.) ;
3) quand chanter ou écouter le chant ou la musique est fait à un moment ou d'une façon qui entraîne un manquement dans ses devoirs vis-à-vis de Dieu ou de ses parents, etc. (pas de respect pour les horaires des prières obligatoires, délaissement des parents, manquements aux devoirs de son épouse ou de ses enfants, etc.) ;
4) quand on se laisse aller à une inversion dans l'échelle de ses valeurs et qu'au lieu que le divertissement reste un moment temporaire et secondaire permettant de se prélasser pour pouvoir ensuite mieux et de nouveau se consacrer à l'objectif de la vie (se souvenir de Dieu, L'aimer, développer sa spiritualité, agir pour le bien de la société), c'est le chant qui prend, dans l'esprit, le cœur et les actes de sa vie, la place qui est réservé à d'autres choses.Ces points-ci sont donc hors du cadre du débat. Ce sont les autres types de chants et de musique qui font l'objet du débat que nous allons évoquer.

-
B) Ce qui est concerné par le débat à propos du chant et de la musique :Pourquoi y a-t-il débat ? L'islam interdirait-il les divertissements ? Non, cependant il demande que les musulmans le fassent dans une mesure saine et équilibrée. Or, le divertissement a ceci de particulier par rapport à d'autres activités que, ne causant que du plaisir et de la détente, il peut facilement mener peu à peu le joueur à devenir paresseux et insouciant de ses devoirs (vis-à-vis des hommes ou vis-à-vis de Dieu). On peut ainsi remarquer qu'il est des divertissements qui, une fois qu'une personne se met à les pratiquer, se mettent – pour reprendre l'expression de Ben Halima – à occuper une bonne partie de sa "mémoire vive" : même après le temps passé dans ces divertissements, il devient très difficile à cette personne de se concentrer dans la prière, les invocations et la lecture du Coran, ces activités spirituelles perdant leur goût et devenant "lourdes" (voir Six leçons pour les jeunes, inspirées de Sourate Youssef, Ben Halima Abderraouf, Le Figuier, p. 8). De plus, ces divertissements absorbent une bonne partie du temps de la personne, détournant celle-ci d'activités infiniment plus profitables – telles que la pratique d'un sport, les visites, les activités associatives – voire même d'activités essentielles – devoirs scolaires, service de la famille, etc. C'est pour lui éviter cela que l'islam a offert au musulman un cadre orientant ses divertissements.
"… Tout ce par quoi le musulman se divertit est "bâtil" sauf le fait qu'il tire à l'arc, le fait qu'il éduque son cheval, et le fait qu'il joue avec sa famille, car cela relève de la vérité ("al-haqq")" (at-Tirmidhî, 1637). Certains musulmans ont cru que le terme "bâtil" signifiait ici "interdit", alors qu'il est ici employé par opposition à "haqq" ("vérité") et qu'il signifie donc "inutile", dans le sens où le divertissement autre que ces trois-là n'est ni interdit, ni déconseillé, ni recommandé ni obligatoire, il reste juste permis en soi et ne rapporte aucune récompenses auprès de Dieu (voir ce que ash-Shawkânî a écrit à ce sujet : Nayl ul-awtâr, 8/248). D'ailleurs il n'y a pas que ces trois divertissements qui fassent exception : tout divertissement qui contribue lui aussi à atteindre un objectif voulu par l'islam fait exception et n'est pas inutile ; ainsi le Prophète a-t-il invité Aïcha à regarder le jeu des Abyssiniens, fait autre que les trois divertissements sus-cités. Un autre hadîth dénombre ainsi quatre divertissements qui font exception. Cet autre hadîth emploie d'ailleurs, pour qualifier des divertissements autres que ceux qui font exception, le terme "lahw" au lieu de "bâtil" (voir Silsilat ul-ahâdîth is-sahîha, n° 315). Il est vrai que, parmi ces divertissements autres que ceux faisant exception, il en est qui sont "interdits en soi" et sont donc à délaisser systématiquement ; cependant, les autres restent "lahw", c'est-à-dire "futiles" – dans le sens de "neutres" : ils ne rapportent ni récompense ni péché –, et restent donc purement autorisés en soi. Lire notre article au sujet des principes à propos des loisirs et divertissements (http://www.maison-islam.com/articles/?p=137).La question qui se pose est seulement de savoir si le chant et la musique sont des divertissements qui relèvent de la catégorie "à délaisser systématiquement" ou qui relèvent de la catégorie "neutres, purement autorisés en soi du moment qu'ils sont utilisés avec modération" :
– s'ils sont à délaisser systématiquement (harâm mutlaqan), cela est à rapprocher du cas du jeu de trictrac tel qu'il est compris par la majorité des ulémas : ce jeu est systématiquement à éviter parce que susceptible de créer chez celui qui se met à y jouer un fort attachement (huwa mazinna lis-sadd 'an dhikr-illâh wa 'an-is-salât – yad'û qalîluhû ilâ kathîrih) ; même si quelqu'un se sent capable de ne pas en devenir accro, la règle est qu'il doit s'en abstenir ;
– par contre, s'ils sont permis en soi (mubâh fî nafsih, yahrum bi-l-'âridh), cela veut dire qu'en soi on peut les pratiquer mais qu'il faut arriver à le faire dans le cadre éthique voulu et avec modération ; cela est alors à rapprocher du cas du jeu de trictrac comme le perçoivent ces quelques ulémas shafiites qui pensent que ce jeu est en soi permis et qu'il ne devient interdit que dans le cas où on le joue avec une mise d'argent, ou bien où on le joue d'une façon qui détourne concrètement de l'orientation de la vie, ou bien où on y devient accro.Pour reprendre les mots de Muftî Muhammad Shafî', la question du chant et de la musique "a fait l'objet de longs débats entre des ulémas de ces derniers siècles" (Islâm aur mûssîqâ, p. 87). Ici, nous allons aborder d'abord le cas du chant en tant que tel, ensuite celui de l'instrumentation musicale...-
B.1) Le chant seul (al-ghina-l-mujarrad) :Par "chant seul", il faut comprendre "le chant sans accompagnement musical". Mais, déjà, qu'entend-on par "chant" ?
B.1.1) Il y a le fait de seulement prononcer des vers ou des phrases présentant des assonances et de les prononcer en modulant harmonieusement sa voix ; ce genre de poèmes est aussi parfois appelé "chant".
B.1.2) Et puis il y a le "chant" véritable, à propos duquel on s'exerce à améliorer sa voix, et que l'on chante parfois seul, parfois en public, mais qui ne contient aucun propos et aucun accompagnement contraire à l'éthique musulmane.
B.1.3) On désigne aussi parfois sous le nom de "chant" ce qui est destiné à réveiller certaines pulsions chez l'homme : il s'agit de chants dont les propos sont contraires à l'éthique musulmane (et qui relèvent donc du point A, cité au tout début).Le type de "chant" B.1.1 est autorisé à l'unanimité (Islâm aur mûssîqâ, p. 340).Parallèllement, le type B.1.3 est interdit à l'unanimité.C'est le type B.1.2 qui fait l'objet d'avis divergents entre les ulémas...– Certains ulémas hanafites et hanbalites pensent que cela est interdit, d'autres que cela est fortement déconseillé (Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, 4/2664). Ces savants se fondent sur le Hadîth : "Le chant fait croître l'hypocrisie dans le cœur" (Abû Dâoûd, 4927). Certes, cette parole n'est pas authentique en tant que Hadîth du Prophète (comme l'a écrit al-Irâqî, dhayl al-ihyâ, 2/444), mais son contenu est approuvé par cette parole de Aïcha : "Abû Bakr s'est rendu chez nous alors que deux petites filles ansarites chantaient en répétant ce que les Ansârs avaient dit lors de la campagne de Bu'âth. Elles n'étaient pas des chanteuses. Abû Bakr dit : "Le son du diable dans la maison du Messager de Dieu ?" Cela se passait un jour de fête (Eid), et le Prophète lui dit : " Abû Bakr, chaque peuple a son jour de fête, et aujourd'hui c'est le nôtre" (al-Bukhârî, n° 909 etc., Muslim, n° 892). Voyez : si Aïcha a tenu à préciser qu'elles chantaient mais qu'elles n'étaient pas des chanteuses, c'est parce qu'elle savait que le chant [type B.1.2] est interdit ou fortement déconseillé ; elle voulait donc dire qu'elles ne faisait que réciter d'une voix mélodieuse mais naturelle des poèmes [donc que c'était un "chant" de type B.1.1] et non un chant tel qu'en font les professionnels (type B.1.2), lequel est justement interdit ou déconseillé. De plus, Abû Bakr a bien qualifié ce chant de "son du diable", ce qui montre comment il considérait le chant. Enfin, le Prophète n'a pas nié que le chant mérite ce qualificatif, il a simplement toléré ce type de chant parce que c'était un jour de fête.– Certains autres ulémas sont d'avis qu'en soi ce type de chant est autorisé ; Wahba az-Zuhaylî a relaté cet avis de "certains autres ulémas hanafites, hanbalites et malikites" (Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, 4/2664). En l'absence de texte authentique, disent ces savants, c'est la règle de la permission originelle qui s'applique. Or la parole "Le chant fait croître l'hypocrisie dans le cœur" n'est effectivement pas authentique en tant que hadîth rapporté du Prophète. Quant à la parole de Aïcha "et elles n'étaient pas des chanteuses", cela désigne le chant de type B.1.3 (c'est une des explications : voir Fat'h ul-bârî, Shar'h Muslim). Et même à considérer que cela désigne effectivement le chant de type B.1.2 (ce qui est une autre des explications : voir Fat'h ul-bârî,Shar'h Muslim), alors cela est dû à un fait particulier, qui fait aussi l'unanimité : un homme ne peut pas écouter le chant d'une femme qui n'est pas sa femme ni sa proche parente (mahram) (Al-Ihyâ, 2/438, Islâm aur mûssîqâ, p. 76, p. 270, p. 279, p. 284) ; c'est pourquoi le Prophète a interdit les chants de femmes [devant des hommes] (voir le hadîth rapporté par Ibn Mâja, n° 2128 : hassan : note de bas de page sur Al-Mughnî, 5/673). Quant à la parole de Abû Bakr "le son du diable", elle ne peut pas – d'après l'interprétation que les savants du premier avis ont donnée – être appliquée au chant de ces deux petites filles, puisque ces savants tenants du premier avis ont dit eux-mêmes qu'il s'agissait d'un "chant de type B.1.1" ; or le type B.1.1 est permis à l'unanimité (Islâm aur mûssîqâ, p. 287) ! En fait le chant de type B.1.2, fait par des hommes ou des petites filles, est permis en soi, mais il faut rester vigilant vis-à-vis de soi-même pour qu'il n'entraîne pas des choses interdites (en termes de propos, etc.), car c'est alors que cela devient "le son du diable" (Ahkâm ul-qur'ân, Ibn ul-'Arabî, 3/207). C'est donc pour cela que, d'une part, le Prophète n'a pas nié que le chant mérite ce qualificatif, et que d'autre part il l'a toléré ; s'il était systématiquement"son du diable", le fait qu'il s'agissait d'un jour de fête n'aurait eu aucune incidence. En temps normal, ce genre de chant est autorisé, mais il faut rester vigilant car cela peut devenir un "son du diable" ; cependant le jour de fête demande une plus grande tolérance et un assouplissement de la vigilance, l'accent étant alors mis sur le caractère autorisé.Wahba az-Zuhaylî a donné préférence à ce second avis (Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, 4/2664).Al-Albânî a quant à lui écrit que le chant qui en soi ne comporte rien d'interdit et qui est fait sans accompagnement musical (est autorisé et que) c'est en faire trop ou en écouter trop (al-ikthâr minhu) qui est mauvais (mak'rûh) (Silsilat ul-ahâdîth idh-dha'îfa, 1/246) : je ne sais cependant pas si son propos concerne le type B.1.1 ou le type B.1.2.-
B.2) L'instrumentation musicale (al-âlât al-mûssîqiyya) :Nous avons vu plus haut, en A, qu'il y a des cas où certaines musiques sont interdites à l'unanimité. Nous n'y reviendrons pas. Ce que nous allons voir maintenant concerne les cas autres que ceux cités en A. Et ce que nous pouvons dire c'est que certaines catégories de musiques sont autorisées à l'unanimité, tandis que d'autres font l'objet de divergences d'opinions parmi des savants musulmans.B.2.1) Un premier groupe de hadîths, qui paraît interdire les instruments de musique :"وقال هشام بن عمار: حدثنا صدقة بن خالد، حدثنا عبد الرحمن بن يزيد بن جابر، حدثنا عطية بن قيس الكلابي، حدثنا عبد الرحمن بن غنم الأشعري، قال: حدثني أبو عامر أو أبو مالك الأشعري، والله ما كذبني: سمع النبي صلى الله عليه وسلم يقول: "ليكونن من أمتي أقوام، يستحلون الحر والحرير والخمر والمعازف، ولينزلن أقوام إلى جنب علم، يروح عليهم بسارحة لهم، يأتيهم - يعني الفقير - لحاجة فيقولون: ارجع إلينا غدا، فيبيتهم الله، ويضع العلم، ويمسخ آخرين قردة وخنازير إلى يوم القيامة" : "Il y aura dans ma communauté des gens qui déclareront permis l'adultère, la soie, l'alcool et les "ma'âzif"" (al-Bukhârî, 5268). Que signifie le terme "ma'âzif" ? Ibn ul-Qayyim écrit : "Le terme "ma'âzif" désigne tous les instruments de musique ; il n'y a pas de divergence entre les spécialistes du vocabulaire à ce sujet" (Ighâthat ul-lahfân, 1/392). Ibn Hajar a écrit des lignes très voisines (Fat'h ul-bârî, commentaire du hadîth n° 5268).Nâfi' raconte qu'un jour, Ibn Umar entendit sur son chemin le son de la flûte d'un berger. Il mit alors les doigts dans ses oreilles et écarta sa monture du chemin. Il ne cessa de demander à Nâfi' si le son était toujours audible, et c'est lorsque Nâfi' lui répondit négativement qu'il enleva les doigts de ses oreilles. Il dit alors qu'un jour, alors qu'il était en compagnie du Prophète, celui-ci entendit un son semblable et fit de même (Abû Dâoûd, 4924).Il y a aussi un hadîth qui parle de "la clochette" ("al-jaras") (Muslim, 2114).Le Prophète a aussi interdit "al-kûba" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1708, n° 1806), "al-qanîn" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1708). D'après certains savants, "al-kûba" désigne le tambour (Nayl ul-awtâr, 8/240, Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 4/285 et 422), et "al-qanîn" désigne un instrument à six cordes (Nayl ul-awtâr, 8/240) ou le luth (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 4/285). Il faut cependant dire que ce hadîth n'est pas formel (sarîh) quant à ces instruments, car d'autres savants sont quant à eux d'avis que "al-kûba" désigne le trictrac (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 4/422) et "al-qanîn" un jeu de hasard pratiqué à l'époque par les Byzantins (Nayl ul-awtâr, 8/240).B.2.2) Un second groupe de hadîths, qui semble autoriser des instruments de musique :

Le Prophète a dit : "La différence entre (la relation) permise et (celle) interdite est le tambourin et la voix" (at-Tirmidhî, n° 1088, an-Nassâ'ï, n° 1896).Alors que Aïcha avait fait l'organisation d'un mariage, le Prophète lui dit : "Aïcha, n'aviez donc vous pas de divertissement ? Les Ansâr aiment le divertissement" (al-Bukhârî, n° 4868). Dans une autre version : "Si vous aviez envoyé une petite fille qui jouerait du tambourin et chanterait !" "Qui dirait quoi ?" "Qui dirait : "Nous sommes venus à vous, nous sommes venus à vous, salut à nous, salut à vous"" (Fat'h ul-bârî, commentaire de ce hadîth). As-Suyûtî a écrit que le terme "jâriya" désigne la fille non-pubère, comme le mot "ghulâm" indique le garçon non pubère (Islâm aur mûssîqâ, p. 189).Amir ibn Sa'd raconte s'être rendu auprès de deux Compagnons, Qurza ibn Ka'b et Abû Mas'ûd, à l'occasion d'un mariage. Il vit des petites filles qui chantaient. Il leur dit alors : "Vous êtes deux Compagnons du Prophète, des gens de Badr [de surcroît], et on fait cela près de vous !" Qurza lui répondit : "Assieds-toi si tu le veux et écoute, et pars si tu le veux. Il nous a été autorisé de pratiquer le divertissement ("lahw") lors d'un mariage" (an-Nassâ'ï, n° 3383). Le terme employé ici par Qurza, "lahw", ne désigne pas le divertissement en tant que tel, puisque ce n'est pas uniquement lors de mariages que les divertissements "neutres" sont permis ; ce terme désigne ici "la musique", car c'est un des noms donnés à la musique (Ighâthat ul-lahfân, 1/360). Le Compagnon voulait dire que l'emploi du tambourin a été autorisé lors des mariages.Rubayyi' bint Mu'awwidh raconte que le lendemain de son mariage, elle reçut la visite du Prophète. Elle raconte : "Quelques petites filles jouaient du tambourin et faisaient les éloges de mes parents morts à Badr. Tout à coup l'une d'entre elles dit : "Et parmi nous se trouve un prophète qui sait ce qu'il adviendra demain". Le Prophète fit : "Délaisse ce propos et dis plutôt ce que tu étais en train de dire"" (al-Bukhârî, n° 4852, Ibn Mâja, n° 1924).Un jour de Eid, deux petites filles ("jâriya") chantaient et jouaient du tambourin dans l'appartement de Aïcha, alors que le Prophète était allongé et s'était recouvert le visage. Abû Bakr entra et reprocha à Aïcha cet état des choses en disant : "Un son du diable dans la maison du Messager de Dieu ?" Mais le Prophète lui dit : "Laisse-les, Abû Bakr, chaque peuple a son jour de fête, et aujourd'hui c'est le nôtre" (al-Bukhârî, n° 3337 etc., Muslim, n° 892).Après que le Prophète soit revenu d'une campagne, une servante noire vint le voir et lui dit :"J'avais fait le vœu de jouer du tambourin et de chanter devant toi si Dieu te faisait retourner sain et sauf." Le Prophète lui dit : "Si tu en avais fait le vœu, joue en, sinon ne le fais pas". Elle se mit donc à le faire. Abû Bakr entra alors qu'elle le faisait, puis Alî entra alors qu'elle le faisait, puis Uthmân entra alors qu'elle le faisait toujours, puis Omar entra, elle déposa le tambourin et s'assit dessus (at-Tirmidhî, n° 3690).Le Prophète passait dans un lieu de Médine ; des petites filles jouaient du tambourin et chantaient ; elles disaient : "Nous sommes des petites filles de Banu-n-Najjâr ; comme il est bien que Muhammad soit notre voisin !" Le Prophète dit alors : "Dieu sait que j'ai de l'affection pour vous"(Ibn Mâja, n° 1926). D'après Cheikh Abd ul-Mu'izz, cet événement s'est passé quand le Prophète est arrivé à Médine (Islâm aur mûssîqâ, pp. 217-218, note de bas de page).B.2.3) Différents avis ont vu le jour chez les savants par rapport à leurs différentes façons de concilier ces deux groupes de hadîths :– Ibn Hazm est d'avis que les hadîths du premier groupe sont soit non-authentiques, soit authentiques mais non-explicites quant à l'interdiction. En l'absence de textes à la fois authentiques et clairs, les instruments de musique restent donc dans la permission originelle du moment que dans les faits on ne les utilise pas en manquant aux autres principes de l'islam (=mubâha fî nafsihâ, wa lâkin tahrum lil-'aridh). D'après Ibn Hazm, le hadîth rapporté par al-Bukhârî (n° 5268) n'est pas authentique car sa chaîne de transmission n'est pas continue entre al-Bukharî et Hishâm (Al-Muhallâ, 7/565). Et du hadîth rapporté par Abû Dâoûd (n° 4924), Ibn Hazm dit qu'il montre certes que le Prophète a préféré ne pas écouter la musique, mais si cela était interdit, il aurait ordonné à Ibn Umar de ne pas l'écouter aussi ; or il ne l'a pas fait (Al-Muhallâ, 7/570). Faire de la musique ou en écouter n'est donc, selon Ibn Hazm, pas interdit tant que cela n'entraîne pas quelque chose d'interdit [voir le point A, au début].– Al-Ghazâlî est d'avis que, parmi les instruments de musique, sont interdits "les instruments à corde", "les flûtes", "le gros tambour", ainsi que "les instruments de musique qui sont utilisés habituellement par ceux qui mènent leur vie hors des principes éthiques de l'islam" (Al-Ihyâ, 2/424, 429, 438). Les autres instruments, écrit-il, restent dans la permission originelle, et il cite"le tambourin, même avec des clochettes, le tambour, le "shâhîn", le "qadhîb" etc." (Idem, p. 438, p. 424).– Les autres ulémas sont d'avis que, en vertu des hadîths du premier groupe, la règle générale à propos des instruments de musique est l'interdiction.
En effet, soulignent-ils, le hadîth n° 5268 rapporté par al-Bukhârî est bel et bien authentique. Hishâm ibn 'Ammâr est un transmetteur tout à fait fiable. Al-Bukhârî lui-même, dans son livre Al-Jâmi' us-sahîh, n'a pas rapporté de Hishâm ibn 'Ammâr que le hadîth qui concerne la musique (le n° 5268), mais également 3 autres hadîths différents, n° 1972, n° 3461 et n° 3951, considérés comme authentiques. De plus, an-Nassâ'ï a rapporté de lui plus de 15 hadîths différents dans sonSunan. Abû Dâoûd a rapporté de lui plus de 16 hadîths dans son Sunan, at-Tirmidhî 1 hadîth dans son Jâmi', et Ibn Mâja plus de 330 dans son Sunan. D'un autre côté, la chaîne de transmission de ce hadîth est tout à fait continue (muttasil). En effet, Hishâm ibn 'Ammâr est un des professeurs de al-Bukhârî. Parmi les 4 hadîths que al-Bukhârî tient de Hishâm, il y en a 2 (les n° 1972 et 3461) qui sont cités avec, en début de chaîne, la formule "Hishâm nous a rapporté que…"("Haddathanâ Hishâm ibn 'Ammâr"). Ceci montre bien que al-Bukhârî a rencontré Hishâm, qui est son professeur direct. Et même à supposer que, pour ce hadîth n° 5268 précisément, la chaîne de transmission citée par al-Bukhârî ne soit pas continue entre lui et Hishâm mais interrompue (mu'allaq), il ne faut pas oublier que d'autres auteurs de recueils de hadîths ont mentionné le même hadîth avec la même chaîne de transmission reposant sur Hishâm ibn 'Ammâr, mais où la chaîne est explicitement continue (muttasil). Ainsi Ibn Hibbân, at-Tabarânî et al-Bayhaqî ont cité, dans leur recueil respectif de Hadîths, ce même hadîth avec la même chaîne de transmission reposant sur Hishâm ibn 'Ammâr, et qui est explicitement continue (muttasil) (voir Fat'h ul-bârî, et Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 1/186). Enfin, d'autres auteurs de recueils de hadîths ont mentionné le même hadîth avec une chaîne de transmission qui ne passe pas par Hishâm ibn 'Ammâr : voir ce qu'a rapporté Ibn Mâja, n° 4092. Bref, ce hadîth est authentique et indique que les instruments de musique sont interdits puisqu'il dénonce le fait que des gens les considèreront permis.
Quant au hadîth rapporté par Abû Dâoûd (n° 4924), si le Prophète n'a pas dit à Ibn Umar de se boucher les oreilles et si, plus tard, Ibn Umar n'a pas non plus dit à Nâfi' de le faire, c'est parce qu'ils ne faisaient que passer et ils n'écoutaient pas (istimâ'), ils entendaient (simâ') sans avoir cherché à le faire : or, c'est écouter qu'il faut éviter, mais quand on n'a pas d'autre choix que celui de passer en un tel lieu, on n'est pas obligé de se boucher les oreilles ; c'est pourquoi si le Prophète a choisi de le faire lui, il n'a pas ordonné à Ibn Umar de le faire aussi ; plus tard Ibn Umar a agi de même sans ordonner à Nâfi' de le faire : ce n'était pas obligatoire (Majmû' ul-fatâwâ, 30/212-213, Al-Mughnî, 14/55-56).
Bref, disent ces ulémas, la règle générale est que l'utilisation des instruments de musique n'est pas autorisée. Cependant, poursuivent ces ulémas, les hadîths du second groupe (B.2.2) fondent, par rapport à cette règle générale, une exception à propos du tambourin. C'est donc le tambourin seulement qui est autorisé : il constitue une exception parmi les autres instruments.Quatre avis existent ici quant aux occasions concernant cette exception :
– l'exception à la règle générale reste limitée au cas précis du mariage, exactement comme l'a souligné le Compagnon Qurza : "Il nous a été autorisé de pratiquer le divertissement ("lahw") lors d'un mariage" ; c'est l'avis de certains ulémas (Islâm aur mûssîqâ, p. 311) ;
– l'exception à la règle générale reste limitée aux cas précis du mariage et du jour de fête (Eid) ; c'est l'avis de al-Albânî (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 4/142) ; cela semble aussi être l'avis de Ibn ul-Qayyim (Ighâthat ul-lahfân, 1/387) ;
– l'exception à la règle générale reste limitée aux occasions de joie : mariage, jour de fête, lendemain de mariage, retour de voyage…; c'est un avis minoritaire au sein de l'école malikite (Islâm aur mûssîqâ, p. 311) ;
– l'exception concerne le tambourin en tant que tel, et son utilisation est donc en soi permise sans précision des occasions ; c'est l'avis du 'âlim shafi'ite al-Harawî (Islâm aur mûssîqâ, p. 285).
Qu'est-ce donc que ce "tambourin", ce "duff" dont parlent des hadîths et qu'évoquent ces avis ? Il s'agirait, d'après un avis, d'une sorte de petit tambour disposant de seulement une face que l'on frappe avec la main (voir Islâm aur mûssîqâ, p. 308).– D'autres ulémas encore sont de l'avis suivant : conformément aux hadîths du premier groupe, qui parlent des "ma'âzif", la règle générale est que les instruments de musique sont à délaisser. Cependant, les hadîths du second groupe fondent une exception par rapport à cette règle générale : l'utilisation du tambourin. Cette exception ne concerne cependant pas seulement le tambourin, mais tout instrument qui, comme lui, n'est pas employé que pour la musique et, de lui-même, ne ravit pas l'oreille quand il est utilisé ("lâ yut'rib"), à l'instar du "qadhîb" (une sorte de baguette). Ici aussi, des interprétations différentes apparaissent quant aux circonstances d'utilisation :
– pour Ibn ul-Humâm, la permission d'utiliser de tels instruments est limitée au cas du mariage et aux occasions de joie ; hormis ces cas, l'utilisation de ces instruments est à délaisser (Islâm aur mûssîqâ, p. 265) ;
– l'utilisation de tels instruments est en soi permise sans précision des occasions ; cela semble être l'avis de Ibn Qudâma (Al-Mughnî, 14/56-57).
Reste maintenant à faire une recherche approfondie pour établir qu'est-ce qui, selon ces ulémas, entre dans la catégories de ces instruments qui sont "lâ yut'rib"…-
C) Synthèse de la réponse :A la lumière des hadîths et des avis que nous avons vus, il apparaît que l'utilisation du tambourin est permise (avec des divergences d'avis quant aux circonstances de son utilisation).Mis à part le tambourin, il est des instruments qui ne créent pas le "ravissement de l'âme" ("lâ yut'rib") ; d'après l'avis de certains ulémas, ces instruments-là sont aussi permis (avec les divergences que nous avons vues quant aux occasions de cette permission). Il y a, comme fondement de ces divergences, les argumentations que nous avons vues, et je me suis contenté de relater les différents avis.Et puis il y a une troisième catégorie d'instruments, ceux qui "ravissent d'eux-mêmes l'âme" ("yut'rib") ; l'avis juste (swawâb) à leur sujet est celui qui dit qu'ils sont systématiquement à délaisser, car le hadîth rapporté par al-Bukhârî est authentique, contrairement à ce qu'a pensé Ibn Hazm. Je ne partage donc pas l'avis de al-Qardhâwî, qui a repris l'avis du savant andalou. La musique que ce type d'instruments produit n'est pas semblable à la mélodie des oiseaux ou à celle des voix humaines, car son rythme a un effet différent sur l'être humain ("yut'ribuhû wa yulhîhi 'an hâjati dunyâhu wa hammi âkhiratih" : Hujjat ullâh il-bâligha, 2/520-521). Cette instrumentation musicale est donc à éviter parce que produisant très souvent sur celui qui la joue et celui qui l'écoute un effet qui fait oublier le sens de la vie et le sens de la mesure (huwa mazinna lis-sadd 'an dhikr-illâh wa 'an-is-salât – wa yad'û qalîluhû ilâ kathîrih) ; même si quelqu'un se sent capable de ne pas subir cet effet, la règle est qu'il doit donc s'en abstenir (mithla-l-khalwa bi-l-mar'a : hiya mazinna li-l-khatar, wa hiya harâm hattâ 'alâ man yazunnu nafsahû 'alâ amnin min al-khatar).Deux musulmans convertis à l'islam m'ont expliqué comprendre, par leur expérience passée, la nécessité de délaisser systématiquement ces instruments de musique. Ils étaient, dans le passé, des mélomanes avertis, m'ont-ils raconté, et avec le recul ils se sont aperçus que la musique met celui qui l'écoute dans un état particulier : chaque type de musique est, de par son seul rythme, capable de faire naître des émotions précises chez celui qui le joue et chez celui qui l'écoute [l'effet que ce genre de rythme produit sur l'homme est d'ailleurs un trait que l'homme a en commun avec d'autres êtres vivants de la terre (certains animaux sont sensibles à la mélodie, qu'on utilise par exemple pour les faire avancer plus vite) (voir la note de bas de page sur Madârij us-sâlikîn, 1/535)]. L'un de ces deux musulmans m'a dit se souvenir avoir ressenti de l'amour, de la tristesse, voire de l'angoisse en écoutant telle ou telle musique. "J'arrêtai le disque, l'émotion cessait et je me retrouvai dans mon état réel, avec la perception réelle du monde autour de moi. Je mettais de nouveau le disque en marche et de nouveau naissaient cette émotion et cette perception différente de la réalité. J'ai fait cette expérience plusieurs fois avec des musiques différentes."

J'ai dit ne pas partager l'avis de Ibn Hazm, de al-Ghazâlî et de al-Qardhâwî à propos des instruments de la troisième catégorie : il s'agit selon mon humble compréhension d'un cas relevant de la catégorie B.1.a dans mon article sur les divergences d'interprétations en islam (http://www.maison-islam.com/articles/?p=13) ; ces ulémas se sont ici trompés (akhta'â), on fait leur takhti'a et on ne peut pas suivre leur avis. Cependant, on ne peut pas les dénigrer (ta'n) à cause de cet avis. Trop de frères ont recours au dénigrement (ta'n) et semblent oublier que "hormis le Prophète, chaque savant est sujet à l'erreur d'interprétation". Les musulmans du monde entier gagneraient beaucoup à parvenir à faire la différence entre la takhti'a (établir, après des recherches approfondies, qu'un savant s'est trompé et donc ne pas suivre son opinion), et le ta'n (dénigrer le savant qui s'est trompé). Le livreRaf' ul-malâm 'an il-aïmmat il-a'lâm, de Ibn Taymiyya, est particulièrement intéressant à ce sujet.-
Rappels :Il est des actes qui sont permis en soi mais dont il arrive qu'une personne précise sait pertinemment que chaque fois qu'elle le fait, il la conduit à tomber dans ce qui est interdit. A ce moment-là cette personne précise doit s'abstenir de cet acte précis (Fatâwâ mu'âssira, 2/494).La règle d'interdiction que nous avons vue à propos des instruments de musique de la troisième catégorie ne doit pas nous faire oublier les principes d'éducation dans la foi et de progressivité dans le rappel (http://www.maison-islam.com/articles/?p=53), qui font qu'il ne faut pas rappeler une interdiction dès les premiers rappels adressés à un frère ou à une sœur. Il faut au contraire privilégier la compréhension des priorités, l'accompagnement dans la foi, et le rappel progressif.Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

Jeloul
17/02/2014, 08h54
Et voilà Sind qui nous a rendu au point de départ,,,,:grin:
Perso la musique que j'écoute ne m'a jamais incité de faire des conneries ou commettre des péchés. J'écoute,,, j'écoute pas,,,,,ça ne se discute même pas dans ma tête,,, tout dépend du temps libre,,, et le besoin d'un équilibre mental. Sinon il y en a qui ont commis des péchés dans les mosquées en lisant le Coran,,,

Donc,,, actuellement,,, pas de télévisions,,,, pas d'infos,,, pas de docs,,,,, portable en permanence en vibreur,,,, pas de claxon de voiture ,,,,, pas d'équipements médicaux,,,, qui émettent de sons,,, pas de matériel militaire ,,, pas de radars ,,,, pas d'avion,,, tous émettent des sons ,,,,,, et SURTOUT ILS ME DISENT PAS : NON CE SONT DES SONS DIFFÉRENTS ET NE SONT PAS CONCERNES PAR LE HADITH,,,,, ces OULAMA sont ils conscients de l'interdiction absolue des instruments,,, sons et voix...... Ou ils s'en foutent de nos gueules !
Ça se comprend à l'ère de Ibn Taymia et autres,,,,mais aujourd'hui !!! Sont ils conscients! Moi je pense fort qu'il s'agit uniquement de la consommation des FATWA,,,, ils n'ont jamais s'opposé contre les chaînes de leurs pays,,,, les chaînes de Mazika et Rotana et la danse des ventres.

safir97
17/02/2014, 10h36
salam

finalement, c'est rino, le fanatique..lol...depuis le début, il nous dit que c'est haram......;).

Jeloul
17/02/2014, 12h18
salam

finalement, c'est rino, le fanatique..lol...depuis le début, il nous dit que c'est haram......;).
Ah oui,,, c'est lui qui a posté les vidéos.

enzo
17/02/2014, 12h51
Moi je n'ais aucun problemes avec la musique, toutes les musiques quelle quelle soit.
En fin de compte je pense que vos oulama vivent dans un monde a eu, completement detachè de la realitè quotidienne, un peut comme certains politiques

Jeloul
17/02/2014, 15h08
Oui Rino,,, il y en a des OULAMA qui suivent pas ce courant d'interdiction mais subissent le calvaire par les salafistes et leurs adhérents qui, apparemment, ont envahi Utube,,,,et les réseaux sociaux,,,, ceux qui ont interdit un jour les prises de vidéos et photos.

harroudiroi
17/02/2014, 16h46
Finalement, la complexité de l'interprétation d'un simple fait de vie, qui n'a aucun rapport avec la religion, embêtent durant des siècles et des siècles des fidèles et leurs savants, mais c'est encore plus complexe que E=MC2. J'ose même pas penser chercher sur d'autres thèmes, beaucoup moins futiles que le simple fait d'écouter ou pas la musique, rino je te rejoins dans ta pensée, ici, sur ce type de sujets, mais pas sur l'athéisme lol. Pour moi le sujet est clos, au fait depuis très très longtemps.