soltan009
15/12/2012, 16h12
http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/node-lien/rh.jpg
Dans le cadre des activités qu’il lance à Londres, l’éditeur Dalkey Archive Press (http://www.dalkeyarchive.com/) a publié il y a quelques jours une annonce de stage, repérée par le site Salon comme étant peut-être «la pire annonce de stage de tous les temps» (http://www.salon.com/2012/12/12/worst_job_posting_ever/).
«Il y a un job qui vous attend dans l’édition si vous n’avez jamais été en retard, que vous savez rester à votre place, ne racontez jamais de ragot et que vous restez bien à l’écart du web», écrit David Daley de Salon.
L’annonce démarre très fort, puisque l’entreprise recherche un éditeur stagiaire confirmé non rémunéré, démarrage d’activité oblige, «déterminé à faire carrière dans l'édition et qui se sacrifiera pour cette carrière». Un candidat qui soit...
«prêt à travailler pour Dalkey Archive Press et à faire tout ce qui est nécessaire pour faire réussir le projet,
n’a pas d’autre engagement (personnel ou professionnel) pouvant interférer avec son travail (obligations familiales, écriture, investissement dans d’autres organisations, mémoire à termirer, vacances à prendre, mariage à Rio, etc.)»
Plus déconcertante encore, l'hallucinante liste des motifs de renvoi au cours la période d’essai.
«Arriver en retard ou quitter le bureau plus tôt sans en avoir demandé la permission
Ne pas être disponible la nuit ou les week-ends
Echouer dans la poursuite d’un des objectifs
Donner son avis sur la manière dont les choses doivent être faites
Prendre des appels personnels durant les heures du travail
Raconter des potins
Faire un usage inapproprié de la propriété de l’entreprise, notamment surfer sur internet au travail
Soumettre du contenu mal écrit
Créer une atmosphère de revendication et de plainte
Ne pas parvenir à répondre aux mails dans un délai approprié
Ne pas montrer d’intérêt pour les autres aspects de l’édition en dehors du contenu éditorial
Faire des erreurs répétées
Violer la politique de l’entreprise»
Et le rédacteur de l’annonce de préciser: «NE POSTULEZ PAS si dans vos précédents emplois cela vous ai déjà arrivé.»
Bon, il semblerait que l’annonce ne soit pas à prendre au pied de la lettre. Contacté par le Irish Times, le patron américain de Dalkey Archive, John O’Brien, à l’origine de l’annonce, a répondu qu’il s’agissait d’une satire (http://www.irishtimes.com/blogs/pursuedbyabear/2012/12/13/dalkey-archive-responds-to-that-job-advertisement/) dans le style irlandais de Joyce, Swift, Beckett ou (Flann) O'Brien. Un humour qui a manifestement échappé aux postulants qui sont tombés sur l’annonce, comme l'explique dans son email au Irish Times l'éditeur:
«J’ai certes déjà été traité de “trou du cul” auparavant, mais jamais autant sur une période de 24 heures».
O’Brien a confirmé le sérieux de sa recherche, indiquant qu'il voulait simplement rompre avec le style policé de mise dans la plupart des annonces, pour dire la même chose avec d’autres mots comme «respectueux des deadline», «bien organisé» et «ambitieux». Mais «l’âge de l’ironie est mort, regrette-t-il dans son email, et je suis un fossile».
Dans le cadre des activités qu’il lance à Londres, l’éditeur Dalkey Archive Press (http://www.dalkeyarchive.com/) a publié il y a quelques jours une annonce de stage, repérée par le site Salon comme étant peut-être «la pire annonce de stage de tous les temps» (http://www.salon.com/2012/12/12/worst_job_posting_ever/).
«Il y a un job qui vous attend dans l’édition si vous n’avez jamais été en retard, que vous savez rester à votre place, ne racontez jamais de ragot et que vous restez bien à l’écart du web», écrit David Daley de Salon.
L’annonce démarre très fort, puisque l’entreprise recherche un éditeur stagiaire confirmé non rémunéré, démarrage d’activité oblige, «déterminé à faire carrière dans l'édition et qui se sacrifiera pour cette carrière». Un candidat qui soit...
«prêt à travailler pour Dalkey Archive Press et à faire tout ce qui est nécessaire pour faire réussir le projet,
n’a pas d’autre engagement (personnel ou professionnel) pouvant interférer avec son travail (obligations familiales, écriture, investissement dans d’autres organisations, mémoire à termirer, vacances à prendre, mariage à Rio, etc.)»
Plus déconcertante encore, l'hallucinante liste des motifs de renvoi au cours la période d’essai.
«Arriver en retard ou quitter le bureau plus tôt sans en avoir demandé la permission
Ne pas être disponible la nuit ou les week-ends
Echouer dans la poursuite d’un des objectifs
Donner son avis sur la manière dont les choses doivent être faites
Prendre des appels personnels durant les heures du travail
Raconter des potins
Faire un usage inapproprié de la propriété de l’entreprise, notamment surfer sur internet au travail
Soumettre du contenu mal écrit
Créer une atmosphère de revendication et de plainte
Ne pas parvenir à répondre aux mails dans un délai approprié
Ne pas montrer d’intérêt pour les autres aspects de l’édition en dehors du contenu éditorial
Faire des erreurs répétées
Violer la politique de l’entreprise»
Et le rédacteur de l’annonce de préciser: «NE POSTULEZ PAS si dans vos précédents emplois cela vous ai déjà arrivé.»
Bon, il semblerait que l’annonce ne soit pas à prendre au pied de la lettre. Contacté par le Irish Times, le patron américain de Dalkey Archive, John O’Brien, à l’origine de l’annonce, a répondu qu’il s’agissait d’une satire (http://www.irishtimes.com/blogs/pursuedbyabear/2012/12/13/dalkey-archive-responds-to-that-job-advertisement/) dans le style irlandais de Joyce, Swift, Beckett ou (Flann) O'Brien. Un humour qui a manifestement échappé aux postulants qui sont tombés sur l’annonce, comme l'explique dans son email au Irish Times l'éditeur:
«J’ai certes déjà été traité de “trou du cul” auparavant, mais jamais autant sur une période de 24 heures».
O’Brien a confirmé le sérieux de sa recherche, indiquant qu'il voulait simplement rompre avec le style policé de mise dans la plupart des annonces, pour dire la même chose avec d’autres mots comme «respectueux des deadline», «bien organisé» et «ambitieux». Mais «l’âge de l’ironie est mort, regrette-t-il dans son email, et je suis un fossile».