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Voir la version complète : Des mouchards sur les PC des profs pour trafiquer les notes et voler les sujets



Lako
31/01/2014, 14h05
Si vous êtes enseignant, lisez cet article. car cela pourrait aussi vous arriver un jour : des élèves d’un établissement californien ont piraté les PC des profs pour changer les notes et voler les sujets.
http://www.presse-citron.net/wordpress_prod/wp-content/uploads/Keylogger.png (http://www.presse-citron.net/wordpress_prod/wp-content/uploads/Keylogger.png)
L’histoire semble tout droit sortie du film Cheaters. Et pourtant, c’est ce qui s’est produit dans un lycée californien. Une dizaine d’élèves ont été expulsés de leur établissement pour une affaire de piratage sur les ordinateurs de leurs professeurs.
L’affaire implique également un tuteur de 28 ans, qui est peut-être le cerveau de l’opération. Pour le moment, personne n’est allé en prison. Mais une infraction a vraisemblablement été commise. D’après les responsables du lycée en question, le tuteur, Timothy Lance Lay, a élaboré un plan qui a permis d’accéder aux identifiants et aux mots de passe des professeurs. Le but est bien évidemment d’accéder aux notes et aux sujets d’examens.
Comment ont-ils fait ? En installant des keylogger sur les ordinateurs des profs. Ce qui a ensuite permis d’accéder au système de l’école et d’extraire ou de modifier des informations.
Un keylogger ou enregistreur de frappe peut être un logiciel ou un périphérique. Celui-ci enregistre toutes les touches saisies sur le clavier. En trouver un sur internet est un jeu d’enfant et la majorité de ceux-ci se veulent indétectables – dans le cas des logiciels. Les plus avancés renvoient automatiquement les relevés vers celui qui a installé le logiciel.
Les enregistreurs de frappe peuvent être introduits par des programmes malveillants. Mais installer un keylogger est plus que facile lorsqu’on peut avoir un accès physique à l’ordinateur cible. C’est pour déjouer ces taupes que les banques adoptent souvent le clavier virtuel pour saisir les mots de passe.
Les autorités locales ont déjà affirmé au Los Angeles Time que c’est le tuteur – jusqu’à maintenant introuvable – qui a donné les instructions aux élèves pour l’installation de l’enregistreur de frappe sur les ordinateurs des professeurs. Et d’après certains médias locaux, la première intrusion pourrait dater d’au moins un an.
Les premières suspicions remonteraient au mois de juin. L’un des professeurs de l’école avait alors signalé à l’administrateur que quelqu’un avait peut-être accédé au système pour modifier des notes. Depuis, la police est entrée en scène et les élèves impliqués ont fini par être identifiés.
Pour le moment, on ne sait pas combien de notes ont été modifiées au total. D’autres élèves pourraient aussi être impliqués étant donné que le tuteur en question travaillait avec plus d’une centaine d’étudiants.
Source : LA Times (http://touch.latimes.com/#section/-1/article/p2p-79094718/)