xeres
23/01/2014, 07h04
Le club parisien a presque doublé ses revenus en l'espace d'une saison, selon le classement annuel du cabinet britannique Deloitte. Avec près de 400 millions d'euros de chiffre d'affaires, le PSG occupe la cinquième place d'un top 20 dominé par les Anglais.
Le PSG n'a encore gagné aucun titre sur le plan européen. Et pourtant, moins de trois ans après leur arrivée, les Qatariens ont déjà réussi leur mission: faire du PSG (http://plus.lefigaro.fr/tag/psg) l'un des cinq clubs les plus riches du monde. En l'espace d'une saison, le club de la capitale, actuel leader du championnat de France, a quasiment doublé ses revenus. D'un peu plus de 220 millions d'euros en 2011-2012, ces derniers ont grimpé à près de 400 millions, en 2012-2013, selon le classement annuel du cabinet britannique Deloitte (http://www.deloitte.com/view/en_GB/uk/industries/sportsbusinessgroup/sports/football/deloitte-football-money-league/index.htm?utm_source=twitter&utm_medium=social_media&utm_content=f2&utm_campaign=twitter_other_to_dfml13). De 10e, le PSG est passé à la cinquième place.
Non seulement, le club parisien distance les mythiques équipes italiennes du Milan AC (263,5 millions d'euros) et de la Juventus (272,4 millions) et anglaises de Chelsea (303,4 millions) et de Manchester City (316,2 millions), détenus également par de riches propriétaires. Mais il se rapproche des clubs les plus riches du monde, notamment Manchester United (423,8 millions), numéro un du classement de 1996 à 2003, et le Bayern Munich (431,2 millions), vainqueur la saison dernière de la prestigieuse Ligue des champions. Le Real Madrid (518,9 millions) et le FC Barcelone (482,6 millions) sont encore hors de portée. Pour l'instant.
Cette performance est due en grande partie à la signature de leur contrat en or signé avec l'Office de tourisme du Qatar (http://www.lefigaro.fr/sport-business/2012/12/20/20006-20121220ARTFIG00612-le-qatar-offre-un-contrat-en-or-au-psg.php) (Qatar Tourism Authority) de plus de 100 millions d'euros. Ce partenariat validé, fin 2012, par la Direction nationale de contrôle et de gestion, le gendarme financier français, doit encore recevoir l'aval de l'Association européenne de football (UEFA). Autant dire que le club de la capitale pourrait rapidement redescendre de son piedestal en cas de refus de l'UEFA.
La Turquie compte plus de clubs que la France dans le top 20La bonne santé financière est loin d'être partagée par les autres clubs français. Aucun d'entre eux ne fait partie du top 20, ni Marseille, ni Lyon, respectivement 17e et 18e lors de la précédente étude du cabinet. Deux clubs qui, avec la crise économique, la montée en puissance du PSG et de Monaco - détenus par de riches propriétaires - puis l'application à venir de la fameuse taxe à 75% (http://www.lefigaro.fr/sport-business/2013/12/13/20006-20131213ARTFIG00394-l-as-monaco-n-echappera-pas-a-la-taxe-a-75.php) sur les salaires des joueurs les plus riches, ont dû s'imposer une sévère cure d'austérité.
Si la France ne compte plus qu'un représentant dans ce classement, c'est loin d'être le cas de ses voisins européens. L'Espagne place trois équipes dans le top 20, l'Italie et l'Allemagne, quatre chacun, et l'Angleterre, six. Même la Turquie fait mieux que la Ligue 1, avec deux clubs présents, Galatasaray et Fenerbahce. Nul doute que le Monaco, propriété du milliardaire russe, Dmitri Rybolovlev, ne tardera pas à faire son apparition prochainement.
Le PSG n'a encore gagné aucun titre sur le plan européen. Et pourtant, moins de trois ans après leur arrivée, les Qatariens ont déjà réussi leur mission: faire du PSG (http://plus.lefigaro.fr/tag/psg) l'un des cinq clubs les plus riches du monde. En l'espace d'une saison, le club de la capitale, actuel leader du championnat de France, a quasiment doublé ses revenus. D'un peu plus de 220 millions d'euros en 2011-2012, ces derniers ont grimpé à près de 400 millions, en 2012-2013, selon le classement annuel du cabinet britannique Deloitte (http://www.deloitte.com/view/en_GB/uk/industries/sportsbusinessgroup/sports/football/deloitte-football-money-league/index.htm?utm_source=twitter&utm_medium=social_media&utm_content=f2&utm_campaign=twitter_other_to_dfml13). De 10e, le PSG est passé à la cinquième place.
Non seulement, le club parisien distance les mythiques équipes italiennes du Milan AC (263,5 millions d'euros) et de la Juventus (272,4 millions) et anglaises de Chelsea (303,4 millions) et de Manchester City (316,2 millions), détenus également par de riches propriétaires. Mais il se rapproche des clubs les plus riches du monde, notamment Manchester United (423,8 millions), numéro un du classement de 1996 à 2003, et le Bayern Munich (431,2 millions), vainqueur la saison dernière de la prestigieuse Ligue des champions. Le Real Madrid (518,9 millions) et le FC Barcelone (482,6 millions) sont encore hors de portée. Pour l'instant.
Cette performance est due en grande partie à la signature de leur contrat en or signé avec l'Office de tourisme du Qatar (http://www.lefigaro.fr/sport-business/2012/12/20/20006-20121220ARTFIG00612-le-qatar-offre-un-contrat-en-or-au-psg.php) (Qatar Tourism Authority) de plus de 100 millions d'euros. Ce partenariat validé, fin 2012, par la Direction nationale de contrôle et de gestion, le gendarme financier français, doit encore recevoir l'aval de l'Association européenne de football (UEFA). Autant dire que le club de la capitale pourrait rapidement redescendre de son piedestal en cas de refus de l'UEFA.
La Turquie compte plus de clubs que la France dans le top 20La bonne santé financière est loin d'être partagée par les autres clubs français. Aucun d'entre eux ne fait partie du top 20, ni Marseille, ni Lyon, respectivement 17e et 18e lors de la précédente étude du cabinet. Deux clubs qui, avec la crise économique, la montée en puissance du PSG et de Monaco - détenus par de riches propriétaires - puis l'application à venir de la fameuse taxe à 75% (http://www.lefigaro.fr/sport-business/2013/12/13/20006-20131213ARTFIG00394-l-as-monaco-n-echappera-pas-a-la-taxe-a-75.php) sur les salaires des joueurs les plus riches, ont dû s'imposer une sévère cure d'austérité.
Si la France ne compte plus qu'un représentant dans ce classement, c'est loin d'être le cas de ses voisins européens. L'Espagne place trois équipes dans le top 20, l'Italie et l'Allemagne, quatre chacun, et l'Angleterre, six. Même la Turquie fait mieux que la Ligue 1, avec deux clubs présents, Galatasaray et Fenerbahce. Nul doute que le Monaco, propriété du milliardaire russe, Dmitri Rybolovlev, ne tardera pas à faire son apparition prochainement.