soltan009
13/12/2012, 14h58
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Aimer, c'est beau. Mais quand on décide de vivre ensemble, ces petits défauts qui paraissaient si anodins peuvent devenir... carrément difficiles à gérer au quotidien. Tiendra-t-on le coup ?
Prenez par exemple le cas de Jean, et sa manie d'étaler son désordre au détriment de l'espace commun.Ce matin, Jean m'a appelée au travail. Il m'a proposé qu'on parte en fin de journée pour le week-end. Ca fait pourtant huit ans qu'on vit ensemble mais il est capable de faire quelque chose comme ça, de me surprendre. Ca me plaît. Il se trouve que je ne travaille pas cet après-midi. Donc, je rentre chez moi à deux heures, et Jean passe me prendre à cinq. Il me reste trois heures pour me faire belle et préparer mes affaires. Le bonheur !
En arrivant, je pose mon sac sur la chaise du bureau et...
... Je crois que j'ai écrasé une pile de chemises de Jean qui traînait là... Je les replace correctement et je les range dans son armoire. Puisque j'y suis, j'en profite en deux temps trois mouvements pour remettre droit les piles de tee-shirts et de pulls. Je bute contre les paires de chaussures posées là, au pied de l'armoire. Je les remets par paire contre le mur.
Bon. Retour dans le bureau. Avant de partir, je voudrais juste jeter un coup d'œil aux mails.
Près de l'ordinateur, il y a des piles de dossiers ouverts. Comme je n'ose pas défaire ce savant empilage qui doit sûrement correspondre à quelque chose, je déplace le tout tel quel sur le canapé pour y voir plus clair. Tiens ? En dessous il y a un sac Fnac avec des bouquins dedans. C'est nouveau. Ah, j'adore ce qu'il a acheté. Je vais les mettre rapidement dans la bibliothèque. Le problème, c'est qu'il faut trouver de la place. Comme il n'y en a plus, Jean a tendance à faire des piles verticales au-dessus des livres. De guerre lasse, je pose moi-même les livres en travers. On verra plus tard.
Aimer, c'est beau. Mais quand on décide de vivre ensemble, ces petits défauts qui paraissaient si anodins peuvent devenir... carrément difficiles à gérer au quotidien. Tiendra-t-on le coup ?
Prenez par exemple le cas de Jean, et sa manie d'étaler son désordre au détriment de l'espace commun.Ce matin, Jean m'a appelée au travail. Il m'a proposé qu'on parte en fin de journée pour le week-end. Ca fait pourtant huit ans qu'on vit ensemble mais il est capable de faire quelque chose comme ça, de me surprendre. Ca me plaît. Il se trouve que je ne travaille pas cet après-midi. Donc, je rentre chez moi à deux heures, et Jean passe me prendre à cinq. Il me reste trois heures pour me faire belle et préparer mes affaires. Le bonheur !
En arrivant, je pose mon sac sur la chaise du bureau et...
... Je crois que j'ai écrasé une pile de chemises de Jean qui traînait là... Je les replace correctement et je les range dans son armoire. Puisque j'y suis, j'en profite en deux temps trois mouvements pour remettre droit les piles de tee-shirts et de pulls. Je bute contre les paires de chaussures posées là, au pied de l'armoire. Je les remets par paire contre le mur.
Bon. Retour dans le bureau. Avant de partir, je voudrais juste jeter un coup d'œil aux mails.
Près de l'ordinateur, il y a des piles de dossiers ouverts. Comme je n'ose pas défaire ce savant empilage qui doit sûrement correspondre à quelque chose, je déplace le tout tel quel sur le canapé pour y voir plus clair. Tiens ? En dessous il y a un sac Fnac avec des bouquins dedans. C'est nouveau. Ah, j'adore ce qu'il a acheté. Je vais les mettre rapidement dans la bibliothèque. Le problème, c'est qu'il faut trouver de la place. Comme il n'y en a plus, Jean a tendance à faire des piles verticales au-dessus des livres. De guerre lasse, je pose moi-même les livres en travers. On verra plus tard.