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Voir la version complète : Bouteflika hospitalisé à Paris



xeres
15/01/2014, 10h10
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Le président de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, se trouve depuis lundi à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris dans le cadre d'une "visite médicale routinière de contrôle" selon un communiqué diffusé par la présidence algérienne.


Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est hospitalisé depuis lundi à Paris, au Val-de-Grâce, a annoncé mardi la présidence algérienne. Cette hospitalisation se déroule "dans le cadre d'une visite médicale routinière de contrôle", assure le communiqué diffusé par Alger. Le chef de l'Etat algérien, âgé de 76 ans, avait déjà été pris en charge mi-juillet 2013 à Paris pendant 80 jours pour un AVC.

Cette nouvelle hospitalisation était "arrêtée et programmée depuis le mois de juin 2013" précise le communiqué, qui explique qu'elle doit dure "jusqu'au vendredi 17 janvier 2014". "Aucune procédure d'urgence n'a dicté ce déplacement prévu et arrêté depuis son séjour à l'institution nationale des Invalides à Paris." Et d'ajouter que l'état général du président de la République s'améliore "sûrement" et de "façon progressive".
Doutes sur une candidatureLe doute plane depuis des mois quant à une nouvelle candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour la prochaine élection présidentielle, prévue en avril prochain et dont la date exacte doit être fixée ces prochains jours. Son état de santé est l'objet de nombreuses spéculations, le président restant à l'écart de la vie politique depuis son AVC.
Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), parti majoritaire en Algérie, avait déclaré dimanche être "sûr et convaincu" qu'Abdelaziz Bouteflika sera candidat à la présidentielle d'avril.

afp

Rafik15
15/01/2014, 10h16
moi je comprendrais jamais comment les gens peuvent encore voter pour un president qui ne peut a peine parler et bouger !

enzo
15/01/2014, 10h32
Et qui donne une grande confiance aux gens a propos de la sanitè dans son pays, en allant se faire soigner a l'etranger

västerås
15/01/2014, 11h35
bonjour...

il retourne a val de grâce!? as t'il la carte vitale pour se soigner chez eux…..:o

safir97
15/01/2014, 11h56
salam

écoeurant quand je vois ça......des soins à 2 vitesses

mais bon sang, avec l'argent du gaz et du pétrole, pourquoi, il n’achète pas du matériel de médecine de haute technologie pour en faire profiter le peuple

que font les dirigeants algériens avec les richesses que le pays possède.

l’Algérie doit vivre de ses propres ailes......les richesses doivent servir au peuple, pas uniquement à une élite qui dirigent le pays

En Algérie, une bonne révolution pacifique s'impose........l'armée doit sortir du pouvoir pour laisser place aux civils intellectuels qui ont la capacité de distribuer les richesses au peuple..et le réformer


eh oui Rino, tu as raison....autant quand arafat s'est fait hospitalisé en France..je le conçois....en Palestine les hôpitaux sont misérables à cause du blocus des sionistes

mais en Algérie.....que pense la population ?

Toi harroud, médecin dans les hôpitaux, tu en penses quoi ?

Rafik, voyons.....les urnes sont déjà remplies avant les votes.....il y a juste à les échanger.

voilà mon coup de gueule

Lako
15/01/2014, 13h37
A lire,c'est la seule rubrique qui peut convenira ce billet d'un éditorialiste du quotidien d'oran pour illustrer davantage le précédent post:

Cirque Amar en cinq tomes
par Kamel Daoud C'est le 2 novembre du 13 octobre. L'an déjà. Siècle des piétons. Ensuite ? Rien, le temps passe. On n'a plus d'octobristes, de novembristes ou de janviéristes. Rien. Tout est vide, assis, hébété, attendu, dit, prétendu et affirmé mais pas soutenu ou confirmé et garanti à vie. Comme si on voulait arracher une dent qui vous arrache, à la place, la bouche. C'est triste cependant : le ciel semble plus animé que la terre algérienne assise dans un coin.

Des années et des années de luttes et d'analyses pour en arriver justement, après essorage et piétinement, à voir du neuf dans la rencontre de Saâdani avec Belkhadem. C'est vous dire qu'on est tombé bien bas dans l'ennui et le voyeurisme. Le pays est tellement immobile et vidé que lorsque Belkhadem a fait irruption dans la salle où Saâdani jouait des épaules, on a cru pouvoir y réinventer l'eau chaude et les lois de la pomme qui tombe. Saâdani a alors grimacé. Belkhadem a éternué.

Amar a fait un mouvement de la mèche vers sa tête et de sa tête vers sa paupière. Un homme a hésité puis s'est déplacé vers Abdelaziz. Lequel ? Justement. Et ainsi de suite. C'est vous dire qu'on en est arrivé à demander un verre d'eau au premier galet du désert. Etrange cas d'un peuple qui vit sur une terre qui se joue sans lui. De la guerre de Libération, à l'Ennui national. De la bataille, au hors-jeu. Le pire est que nous étions plus vivants durant la mort qu'après la paix : durant les années 90 les gens au moins mourraient, survivaient ou se battaient. Aujourd'hui, on peut à peine éternuer et commenter. Voir un homme qui marche sur la lune quand Saâdani marche avec ses épaules est la preuve que nous sommes morts, enterrés, encastrés dans les racines et que nous pouvons à peine bouger, au point de voir de l'actualité dans ce genre de chose. Nous avons été tués donc. Dans le dos pendant que l'on se regardait. Nous sommes morts et on le sait à cette façon lente de marcher, de mâcher et de regarder la télé.

L'ENTV filme un pays étranger à lui-même, insonore et qui s'occupe à faire du casting pour trouver un chef et le casting dure et dure encore. Et ainsi de suite. C'est la seule explication de notre cas : quand un malade gouverne des gens, c'est que les gens sont morts. Cela explique un peu l'échelle des dynamiques : un mort voit dans un malade une vie déjà. Un cadavre voit dans un bras qui tombe une main qui se lève.

Que fera demain Saâdani ? Il va coller son oreille au téléphone de son employeur. Il va hocher de la tête, acquiescer, puis se lancer dans le vide et ramasser des gens et leur parler. Il hochera la tête, dira, ira, niera puis pliera en quatre sa feuille. Le lendemain, des journaux en parleront, diront, analyseront et attendront. 1000 ans de colonisation, sept ans de guerre, cinquante ans en liste d'attente pour en arriver à voir dans les sourcils de Amar les signes de l'avenir de toute une nation.