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soltan009
12/12/2012, 13h25
Il aura fallu attendre la 41ème minute de la 17ème journée pour assister à l'impensable : Don Carlo se lève de son banc et hurle sur Mr Zlatan : replie-toi et fais un effort ! Et là j'imagine la star suédoise se dire : « Quoi moi ? Faire des efforts supplémentaires ? C'est prévu dans mon contrat ? »
http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/aqgvQqEPclGfapSmANXm8Q--/YXBwaWQ9eW5ld3M7cT04NTt3PTE5MA--/http://media.zenfs.com/fr-FR/blogs/foot/zzz.jpg (http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/TT5vtHMmGdLOC1Yt_bQ31w--/YXBwaWQ9eW5ld3M7cT04NQ--/http://mit.zenfs.com/1584/2012/12/zzz.jpg)Ancelotti-Ibra : l'engueulade !

Mais le paradoxe est que cette phrase émanant d'Ancelotti arrive le jour où Ibra s'offre son premier triplé en Ligue 1 et en est à 17 buts en autant de matchs. Mais au-delà des chiffres, le symbole est important : il y a 8 jours, Ancelotti menacé, enchaînait les contre-performances et les noms de ses successeurs potentiels se succédaient dans la presse, on apprenait même que le technicien italien repartirait, après un passage à la compta, avec un chèque de 11 millions d'euros…
Et là, Don Carlo a rouvert son livre de chevet, « Le foot pour les nuls. » Il a alors redécouvert que le 4-4-2 existait, il a enfin su convaincre ses joueurs que le foot était un sport collectif, il s'est rappelé que Pastore avec les bons mots pouvait retrouver la confiance et il a récupéré une pièce maîtresse : Thiago Motta. Rajoutez à cela un Lavezzi qui retrouve la forme et la réussite, et ne manque alors qu'un Ibra en pleine bourre pour devenir intouchable ! Je taquine Ancelotti, mais il y a un semblant de vérité malgré tout. Il a repris la main sur son groupe et son coup de colère sur Ibra en dit long : « il n'y a qu'un patron et c'est moi », voilà ce que voulait dire le coach. La prise de conscience doit être générale et les résultats suivront. Depuis, Paris vole et le 4-0 face à Valenciennes n'est pas volé.
Pourtant les hommes de Daniel Sanchez n'ont pas démérité, et le culot d'Isimat-Mirin face à la montagne Zlatan en disait long. L'international Espoir, ceinturant l'attaquant parisien semblait lui signifier qu'il était peut-être le boss au PSG mais qu'ici il était chez lui à Valenciennes, qui au passage a enregistré sa plus grosse affluence de la saison. Mais l'audace et l'envie n'auront pas pesé lourd face à la technique d'un Menez qui pèse tellement sur les défenses adverses. Certes on a le sentiment qu'il fait toujours la gueule mais quel travailleur, quel besogneux, chapeau !
Et Zlatan ? Efficace, propre, quand il ne joue pas au foot sur un terrain, à la finition il peut être ou karateka ou joueur de billard. Bref il est là et dans n'importe quelle position il fait la différence, la classe ! Certains diront que ses buts de ce soir ne sont pas les plus compliqués, certes, mais encore faut-il être là, au bon moment au bon endroit. Or lui il est présent et ses statistiques sont affolantes, mais jusqu'où ira-t-il ?
Mais revenons à cette nouvelle méthode Ancelotti. Il a durci le ton, le vestiaire parisien nous le dit et cela se voit. Néné la ramène : au coin et il pourrait bien quitter le PSG au mercato. Sakho bougonne sur le banc : il y reste ! Et si aujourd'hui il est rentré à la 44ème, ce n'est que parce qu'Alex a quitté la pelouse sur blessure. Le patron c'est lui, Carlo Ancelotti, le message doit être clair et limpide pour tout le monde. Il a senti la pression et a entendu les rumeurs de Doha le renvoyant dès Noël et depuis tout a changé. Enfin, serait-on tenté de dire !
Maintenant je n'ai qu'une hâte, c'est de voir le PSG-Lyon de dimanche soir. Il en dira long sur l'aptitude (ou non) des Parisiens à enchaîner et à hausser leur niveau. Mais une chose est sûre : la crise est derrière le PSG et si Lyon veut faire un coup au Parc, il faudra sortir le grand jeu, le très grand jeu et sur les rares occasions qu'ils auront, les hommes de Rémi Garde devront jouer « à la Zlatan »...
Alexandre