Lako
08/01/2014, 17h23
D'après le n°2 de la fifa,jerome valcker le mondial de 2022 au qatar n'aura pas lieu en été ( il plus de 45° a l'ombre) mais entre le 15 novembre 2022 et 15 janvier 2023.ça risque de perturber l'ensemble des cpmpetitions nationales ou continentales.Meme si la fifa dément sa reste une grande probabilite que sa se deroule durant l'autone 2022
FOOTBALL - On tente de vous expliquer tout ce que ça va changer si on ne joue pas l’été…
La fourchette est encore large, du 15 novembre au 15 janvier, mais l’essentiel est dit : selon Jérôme Valcke, le secrétaire général de la Fifa, la Coupe du monde 2022 au Qatar aura lieu l’hiver. Une première qui modifiera forcément le visage du football mondial au moins cette année-là. Un mondial qui ne se joue pas l’été, ça règle le problème de la chaleur, mais ça en pose plein d’autres.
Le calendrier des grands championnats
Si l’on ajoute deux à trois semaines de préparation à la compétition, la Coupe du monde pourrait suspendre pendant près de deux mois toutes les compétitions en cours. Une situation ubuesque pour Michel Seydoux, président de Lille. «La période concernée est tout simplement la plus encombrée de l'année entre la Ligue 1, la Coupe de la Ligue, les poules de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, se lamente-t-il. C’est à cette période que les clubs ont le plus besoin de leurs joueurs.» Les Ligues devront-elles terminer leurs championnats en juillet, voire août ? Faudra-t-il supprimer une coupe ? «C’est hallucinant de ne pas faire au minimum un travail de prénégociation avant de lâcher cette bombe, poursuit Seydoux. C'est comme si on attaquait un pays sans avoir l'armée qu'il faut. Ça va impliquer une négociation mondiale au niveau du calendrier.»
Des retombées publicitaires et financières douteuses
Economiquement, cette décision pourrait remettre en cause un équilibre construit au fil des éditions. «L’appétence du produit reste la même, tempère Christophe Lepetit, économiste du sport au CDES de Limoges. Même si pour les télés, la période estivale est traditionnellement creuse en termes d’audience et une Coupe du monde à ce moment-là est plus utile qu’en début et en fin d’année.» Aux Etats-Unis, la Fox et NBC, deux networks ultra-puissants ayant acquis les droits de diffusion du mondial 2022 pour près d’un milliard de dollars, seraient très mécontents de le voir piétiner à une période généralement réservée au tout puissant foot américain. Quant à la billetterie des stades pendant l’événement, «les supporters ont l’habitude de prendre leurs congés en été et de venir en masse assister à la compétition», assure Christophe Lepetit.
L’ombre sur les sports d’hiver (et les autres)
Sentant le coup venir, il y a déjà quelques semaines, la Fédération internationale de ski avait affirmé son opposition à une Coupe du monde en hiver. Opposition réaffirmée par Didier Gailhaguet, le président de la Fédération française des sports de glace (FFSG). «C’est la preuve d’un mépris le plus total à l’égard de grands évènements tel que les Jeux d’hiver», assure le patron de la FFSG. A priori, il ne devrait tout de même pas y avoir de télescopage, mais ça ne calme pas les inquiétudes : «C’est catastrophique pour nous. Si la visibilité n’est pas au rendez-vous à cause de cette cohabitation, je vois tout de suite l’impact que cela peut avoir sur les plus faibles que nous représentons», prévient Gailhaguet. Qui ironise en proposant des jeux d’hiver… en été. «Demandons-leur de nous faire des stades couverts réfrigérés avec de pistes de ski, de bob et des patinoires»
FOOTBALL - On tente de vous expliquer tout ce que ça va changer si on ne joue pas l’été…
La fourchette est encore large, du 15 novembre au 15 janvier, mais l’essentiel est dit : selon Jérôme Valcke, le secrétaire général de la Fifa, la Coupe du monde 2022 au Qatar aura lieu l’hiver. Une première qui modifiera forcément le visage du football mondial au moins cette année-là. Un mondial qui ne se joue pas l’été, ça règle le problème de la chaleur, mais ça en pose plein d’autres.
Le calendrier des grands championnats
Si l’on ajoute deux à trois semaines de préparation à la compétition, la Coupe du monde pourrait suspendre pendant près de deux mois toutes les compétitions en cours. Une situation ubuesque pour Michel Seydoux, président de Lille. «La période concernée est tout simplement la plus encombrée de l'année entre la Ligue 1, la Coupe de la Ligue, les poules de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, se lamente-t-il. C’est à cette période que les clubs ont le plus besoin de leurs joueurs.» Les Ligues devront-elles terminer leurs championnats en juillet, voire août ? Faudra-t-il supprimer une coupe ? «C’est hallucinant de ne pas faire au minimum un travail de prénégociation avant de lâcher cette bombe, poursuit Seydoux. C'est comme si on attaquait un pays sans avoir l'armée qu'il faut. Ça va impliquer une négociation mondiale au niveau du calendrier.»
Des retombées publicitaires et financières douteuses
Economiquement, cette décision pourrait remettre en cause un équilibre construit au fil des éditions. «L’appétence du produit reste la même, tempère Christophe Lepetit, économiste du sport au CDES de Limoges. Même si pour les télés, la période estivale est traditionnellement creuse en termes d’audience et une Coupe du monde à ce moment-là est plus utile qu’en début et en fin d’année.» Aux Etats-Unis, la Fox et NBC, deux networks ultra-puissants ayant acquis les droits de diffusion du mondial 2022 pour près d’un milliard de dollars, seraient très mécontents de le voir piétiner à une période généralement réservée au tout puissant foot américain. Quant à la billetterie des stades pendant l’événement, «les supporters ont l’habitude de prendre leurs congés en été et de venir en masse assister à la compétition», assure Christophe Lepetit.
L’ombre sur les sports d’hiver (et les autres)
Sentant le coup venir, il y a déjà quelques semaines, la Fédération internationale de ski avait affirmé son opposition à une Coupe du monde en hiver. Opposition réaffirmée par Didier Gailhaguet, le président de la Fédération française des sports de glace (FFSG). «C’est la preuve d’un mépris le plus total à l’égard de grands évènements tel que les Jeux d’hiver», assure le patron de la FFSG. A priori, il ne devrait tout de même pas y avoir de télescopage, mais ça ne calme pas les inquiétudes : «C’est catastrophique pour nous. Si la visibilité n’est pas au rendez-vous à cause de cette cohabitation, je vois tout de suite l’impact que cela peut avoir sur les plus faibles que nous représentons», prévient Gailhaguet. Qui ironise en proposant des jeux d’hiver… en été. «Demandons-leur de nous faire des stades couverts réfrigérés avec de pistes de ski, de bob et des patinoires»