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morocco
19/12/2013, 08h19
Nabil DJELLIT

Paraît que c’est toujours la même rengaine avec les Algériens, Marocains et Tunisiens. Ça ne lâche pas le ballon, ça caresse le cuir de manière passionnelle sans penser aux autres. Pire encore, ça préfère le petit pont à l’efficacité devant le but. Régaler la galerie compose l’ADN de ces artistes parfois incompris…C’est vrai, mais pas seulement. Profitons ensemble de cet espace pour aller plus loin pour analyser, décrypter et découvrir la richesse du football maghrebin. Terre qui respire le ballon rond.




(http://maghrebfootballclub.blogs.francefootball.fr/2013/12/18/askri-la-boulette-est-digeree/)18 décembre 2013Aucun commentaire (http://maghrebfootballclub.blogs.francefootball.fr/2013/12/18/askri-la-boulette-est-digeree/#comments)
Askri, la boulette est digérée

Nabil DJELLIT (http://maghrebfootballclub.blogs.francefootball.fr/author/maghrebfootballclub/)
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http://maghrebfootballclub.blogs.francefootball.fr/wp-content/uploads/sites/24/2013/12/Askri1811.jpg (http://maghrebfootballclub.blogs.francefootball.fr/wp-content/uploads/sites/24/2013/12/Askri1811.jpg)Khalid Askri, son nom ne vous dit certainement rien. Mais sur la toile, ses toiles ont fait de lui un artiste du genre. En 2010, deux bourdes monumentales coup sur coup (voir lien ci-dessous) avaient valu à l’ancien gardien des FAR Rabat d’être la risée de la planète foot (une dizaine de millions d’internautes ont regardé ses «exploits»). Dépité voire humilié, Khalid Askri craque. Après sa seconde frasque, il quitte le terrain en plein match : il ne veut plus entendre parler de football. Ses coéquipiers font tout pour le retenir. En vain. En termes de boulettes, la gastronomie marocaine a trouvé en Khalid Askri une publicité vivante ! Dur… et peu reluisant pour les gardiens du pays, déjà vus comme les maillons faibles du football marocain, Khalid Fouhami ou Nadir Lamyaghri, ses deux contemporains traînent, eux, aussi quelques belles casseroles…

Malgré les messages de soutien dont celui de Gianluigi Buffon, Khalid Askri est profondément touché. Il veut se faire oublier et rejoint la modeste équipe de Chabab El Hoceima, dans le rif marocain, comme on rentre en cure. Là, où la vie est plus dure. Là aussi, où le sens des valeurs permet à un homme de se reconstruire. Ce retour aux sources est payant puisqu’il est débauché la saison suivante par le Raja Casablanca. Un choix de carrière concluant, avec les Aigles Verts, il remporte la Coupe du Trône (Coupe nationale) face à son ancien club, les FAR de Rabat et devient Champion du Maroc en 2013. Sa rédemption en marche, il devient même un héros pour des supporters en liesse après les bons résultats de son club lors des deux premiers matches du Mondial des clubs au Maroc (11 au 21 décembre), gagnant au passage le surnom de «The Wall» dans la presse locale. Un comble pour celui qui était vu comme une passoire absolue. A 32 ans, Askri est désormais un candidat crédible pour rejoindre le groupe des Lions de l’Atlas dans la perspective de la prochaine CAN 2015. Le Maroc qui a enfanté le plus grand portier arabe de l’histoire, Badou Zaki, extraordinaire lors du au Mondial 1986 et ballon d’or africain. Le Royaume attend son héritier. Et si c’était lui…?

Nabil DJELLITParaît que c’est toujours la même rengaine avec les Algériens, Marocains et Tunisiens. Ça ne lâche pas le ballon, ça caresse le cuir de manière passionnelle sans penser aux autres. Pire encore, ça préfère le petit pont à l’efficacité devant le but. Régaler la galerie compose l’ADN de ces artistes parfois incompris…C’est vrai, mais pas seulement. Profitons ensemble de cet espace pour aller plus loin pour analyser, décrypter et découvrir la richesse du football maghrebin. Terre qui respire le ballon rond.