PDA

Voir la version complète : Ces pays où on ne paie pas d'impôt



soltan009
09/12/2013, 19h29
10 pays où l'on ne paie pas d'impôts sur le revenu, zéro, que dalle, nada


Peut-être avez-vous rêvé un jour, de remplir votre déclaration de revenus, de l'adresser (à la dernière minute, comme d'habitude) à votre centre des impôts, et qu'on vous dise, "non merci, on a ce qu'il nous faut, gardez vos sous, et bonne journée". Dans certains pays, ce genre de chose peut arriver, et la levée de fonds annuelle par le biais d'une grosse usine à gaz a été remplacée par des modes de prélèvements plus adaptés. Taxe sur le travail, sur les produits importés ou monopoles d'état, d'une manière ou d'une autre, tout le monde contribue à l'effort collectif, mais sans le douloureux passage par la case "déclaration des revenus honnêtement gagnés l'an passé". Voilà comment ça marche :


1. Qatar
Le Qatar peut compter sur ses réserves de gaz pour faire tourner la boutique. L'argent collecté par les fonds d'investissement souverains et par l'impôt sur les sociétés des entreprises exploitant cette ressource semble suffire à assurer aux Qataris un train de vie confortable. Si les étrangers sont exempts de tout impôt sur leurs revenus, les locaux sont tenus de contribuer à leur couverture médicale, à hauteur de 5% de leurs rentrées d'argent.
http://l.yimg.com/bt/api/res/1.2/mjTVfAUNow2jgs7J0IwWCw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NDI4O2NyPTE7Y3c9NjQwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MjE7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2013-12-09/77ac2c1e-8ee7-411c-b47c-5a158d8edaf2_qatar.jpg

2. Emirats Arabes Unis
Pour se permettre le luxe de n'exiger aucun impôt direct aux citoyens, c'est quand même bien pratique de pouvoir compter sur des réserves immenses de pétrole brut et de gaz naturel. Ça permet par exemple de demander un impôt sur les sociétés de 55% aux entreprises qui viennent exploiter ces ressources. Comme quoi, aux Émirats, on a du pétrole et on a des idées, ce n'est pas incompatible. Et puis, bon, l'aide sociale quand on dispose de la population affichant le plus haut revenu par tête de la planète, ça reste gérable
http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/ygu1komxsiMIiTWbDy38QA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NDAxO2NyPTE7Y3c9NjQwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zOTU7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2013-12-09/fe11a6b8-a991-4201-94cb-eddd2c234501_emirats-arabes-unis.jpg

3. Andorre
L'économie d'Andorre est un mystère : pas d'impôts sur le revenu, une TVA ridicule, pas de taxe sur la fortune... mais où donc le pays trouve-t-il des sous? A cela, les Andorrans vous répondent "mais pour quoi faire?". 2% seulement de fonctionnaires, une population de ville moyenne française, les droits de douane générés par les touristes venus faire le plein d'alcool et de cigarettes tous les week-end devraient maintenir l'économie locale à flot.
http://l1.yimg.com/bt/api/res/1.2/C2Q5Iq0pI8amGvnrhOu14w--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NjAxO2NyPTE7Y3c9ODAwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00NzM7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2013-12-09/07ff54e5-6179-4ff4-ae8d-511e3a1aeece_andorre.jpg

4. Îles Caïmans
Autant d'habitants qu'une sous-préfecture française, pas de véritable système de sécurité sociale, des retraites directement financées par les entreprises, les Caïmans n'ont pas besoin de beaucoup de rentrées fiscales pour fonctionner. Et puisque l'archipel bénéficie d'un revenu annuel de 326 millions de dollars par le tourisme, le pays peut même se permettre d'être conciliant avec ce que contiennent les banques hébergées dans le coin. Pour le reste, taxons les produits importés, le budget est bouclé, bravo les gars.
http://l.yimg.com/bt/api/res/1.2/QjCWN7OS2JxNJ2etU2YjLQ--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NDcxO2NyPTE7Y3c9NjQwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00NjQ7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2013-12-09/2794688d-f576-4833-97e0-742181705291_caimans.jpg

5. Bermudes
Voilà une politique économique brillante : regrouper des gens très riches sur un archipel du Pacifique en leur promettant un taux d'imposition nul et récupérer de l'argent en surtaxant les indispensables produits importés. Les Bermudes sont un des endroits les plus chers de la planète et un paradis fiscal. En clair, pour pouvoir tirer son épingle du jeu, il faut davantage épargner que consommer, et donc être très très riche. Brillant, on vous dit.
http://l1.yimg.com/bt/api/res/1.2/X_n.MdoYkVT2IZFOFnOBWA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NDA0O2NyPTE7Y3c9NjAwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MDQ7cT03NTt3PTYwMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2013-12-09/a74698e3-5f17-4359-a90b-94efa8542c91_bermudes.jpg

6. Arabie Saoudite
Une autre stratégie, celle qui consiste à dire : "on a du pétrole, plein, et on compte bien en profiter". Du coup, les locaux sont épargnés par la politique fiscale, tout comme ceux qui viennent mener dans le pays toute autre activité. En revanche, les chercheurs d'or noir étrangers, eux, sont tenus de payer leur droit d'entrée chez le premier pays exportateur de pétrole. 20% des revenus des étrangers dans ce secteur sont ainsi prélevés pour rentrer dans les caisses du pays auxquels s'ajoute l'aumône obligatoire des musulmans, le Zakât, calculé en fonction du patrimoine.
http://l.yimg.com/bt/api/res/1.2/q8iw1K9UMAgvHBlPTkhNIg--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NTMzO2NyPTE7Y3c9ODAwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MjA7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2013-12-09/a43c56a2-0365-48c5-83d6-deb61b8b5f5f_arabie-saoudite.jpg

7. Îles Vierges britanniques
Un cas d'école : il y a quelques années, cet archipel des Antilles a fait le choix du prélèvement des impôts à la source. L'impôt sur le revenu, qui existe toujours dans la nomenclature fiscale du territoire, a donc été ajusté à 0%. Et virtuellement, les employés ne paient donc plus d'impôts, mais ce sont les sociétés qui sont taxées sur le travail. Supposons que l'on mène cette opération totalement neutre en France, on imagine la révolte des entrepreneurs expliquant qu'on taxe trop le travail et qu'on asphyxie les entreprises. Demander aux entreprises de payer une somme de la fiche de paie en amont ou demander aux salariés de payer cette somme après, c'est exactement la même chose.
http://l1.yimg.com/bt/api/res/1.2/PZnwcZmZpTtsv0__a4qSqw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NDI3O2NyPTE7Y3c9NjQwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MjA7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2013-12-09/4c380cf6-f413-4e7c-a6c5-12c2eb452bae_iles-vierges.jpg

8. Monaco
Il n'y a pas d'impôts sur le revenu à Monaco. Mais calmez-vous, si vous êtes Français et si vous n'y êtes pas installé depuis 1957, vous continuerez à adresser votre déclaration à Bercy, inutile de déménager là bas dans la semaine. Malgré ce manque à gagner, la Principauté s'en sort correctement, en taxant notamment les casinos et en conservant un monopole dans certains secteurs, comme pour la distribution de tabac et, jusqu'il y a peu, les télécoms. Et comme pour la plupart des économies de cette liste, les revenus des résidents monégasques font que l'aide sociale et le soutien aux plus démunis sont peu exigeants en moyens financiers.
http://l.yimg.com/bt/api/res/1.2/gPxkZpXQjqr8bubTNTYqeg--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NjAxO2NyPTE7Y3c9ODAwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00NzM7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2013-12-09/815d04cb-bbb0-4528-9b5f-d874ed61fbb3_monaco.jpg

9. Barhein
Comme pour l'Arabie Saoudite, pays avec lequel le Royaume partage le champ pétrolier d'Abou Safa, Barhein tire l'essentiel de ses revenus de l'attractivité de son sous-sol. Pour faire le compte, le gouvernement local taxe les loyers des résidents étrangers sur le territoire et peut compter sur un important secteur financier depuis que les banques de Beyrouth ont fui la guerre en 1975. L'accueil des réfugiés, en cas de conflit, peut parfois être une activité lucrative. Bien joué.
http://l.yimg.com/bt/api/res/1.2/Q1TPwwTOBNq6yAo5XAWB2A--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NTI5O2NyPTE7Y3c9NzA0O2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00NzM7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2013-12-09/583b6608-d2e4-44ac-96da-ba291f02d427_barhein.JPG

10. Koweit
Plutôt que taxer les salariés, autant les employer et les payer comme on veut. Seulement 7% des travailleurs locaux évoluent dans le privé, les autres étant actifs dans le service public, notamment dans le pétrole, source de 90% des revenus de ce petit pays. Quand on a une entreprise publique comme la Kuwait Oil Company, a-t-on vraiment besoin d'aller demander des impôts sur le revenu à ses salariés?
http://l1.yimg.com/bt/api/res/1.2/nWCvu75C6gcHxbXaWSzM9Q--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzEyO2NyPTE7Y3c9Nzk5O2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0yNDY7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2013-12-09/becee662-478a-4ac4-a770-1a38e66342a4_koweit.jpg

malouki
30/03/2016, 20h16
SEULEMENT 12 WILAYAS, SURTOUT DU NORD, PAIE LES IMPOTS EN ALGERIE*

les willaya qui prient beaucoup fraudent l,impots Douze wilayas assurent 99% des recettes fiscales : Benkhalfa s’attaque à l’informel

, ce mercredi 30 mars, par le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa est effarant : 99% de l’ensemble des recettes fiscales de l’État proviennent de seulement 12 wilayas du pays.Par ailleurs, l’administration fiscale comptabilise un total de 2 000 milliards de dinars d’impôts impayés, selon le DG des impôts, Abderrahmane Raouia. Un montant proche des 20 milliards de dollars, qui correspond pratiquement au déficit budgétaire de l’Algérie.Les PME ne paient pas leurs impôtsAinsi, les 36 autres wilayas d’Algérie ne contribuent qu’à 1% de l’impôt, relève le grand argentier du pays. « Je sais que la répartition des entreprises et de l’activité économique n’est pas pareille dans une wilaya du nord par exemple et une autre du sud, mais croyez-moi qu’il y a des wilayas du nord, sur la côte, qui n’apportent presque rien aux impôts », précise Abderrahmane Benkhalfa lors d’un séminaire organisé par la Direction générale des Impôts. Il relève également qu’un « grand bassin fiscal reste à recouvrir ».Le ministre des Finances a également rendu « un grand hommage » aux grandes entreprises, qualifiées de « bons assujettis » à l’impôt. En revanche, « la plupart des petites et moyennes entreprises ne paient pas leurs impôts », accuse-t-il. Benkhalfa déplore notamment le fait que le revenu tiré de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) « est toujours à un bas niveau. Cet impôt est porté par un nombre restreint d’entreprises », déplore le ministre. Par ailleurs, « la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) ne donne pas ce qui est souhaitable », a-t-il ajouté.Sensibiliser les acteurs de l’informel : un appel « au civisme fiscal »Le taux de recouvrement est en constante amélioration, toujours selon le ministre des Finances, avec un taux de croissance évalué à 12-13%. Cela dit, Benkhalfa insiste sur la nécessité d’élargir l’assiette fiscale. Pour ce faire, le ministre annonce une campagne pour « inciter les opérateurs de l’informel à s’inscrire dans la légalité et payer leurs impôts : « J’ai donné ordre à la DGI d’aller prospecter des contribuables dans le secteur informel (…), les agents du fisc doivent (sortir) pour faire du marketing et vendre l’impôt forfaitaire unique (IFU) », a-t-il déclaré.Plus généralement, Benkhalfa appelle l’ensemble des contribuables à « plus de civisme fiscal », affirmant que l’Algérie « a besoin de ressources », dans un contexte de crise sur le marché pétrolier ayant entraîné l’effondrement des recettes du pays. « Il ne faut pas que des Algériens et des Algériennes restent en dehors de la citoyenneté fiscale », a-t-il insisté. Le ministre promet également de réduire les taux d’impositions au fur et à mesure que les contribuables s’acquittent de leurs impôts.Régler les contentieux et renforcer les recouvrementsDans le même ordre d’idée, le directeur général des Impôts, M. Raouia met en avant une mesure visant à encourager les entreprises à payer leurs impôts : il existe un programme de « remise conditionnelle » consistant à effacer 95% des pénalités des contribuables, dès lors que ceux-ci s’engagent à rembourser leurs dettes envers le fisc, a-t-il rappelé.Ces contentieux entre l’administration et les contribuables sont une des causes du non-paiement des impôts, rappelle, de son côté, le ministre des Finances. Toujours dans l’optique d’élargir l’assiette fiscale et renforcer les recouvrements, Benkhalfa compte s’adresser aux Walis pour améliorer le taux de recouvrement des wilayas. Il espère faire passer le taux des 36 wilayas de 1% à 2% dans les années à venir, précise-t-il.