sindbad001
30/11/2013, 19h39
Découverte en 1998, la Pieuvre mimétique (Thaumoctopus Mimicus) est un céphalopode tout à fait particulier : capable comme nombre de ses consœurs, de modifier sa couleur et sa texture, elle est également capable d'imiter de nombreuses espèces, et le fait effectivement avec une singulière perspicacité.
Pouvant atteindre plus de 60 centimètres, elle présente une apparence propre composée de bandes ou de taches brunes et blanches. On la retrouve dans les eaux tropicales des océans d'Asie du Sud-Est, principalement dans les estuaires de Malaisie et d'Indonésie.
Probablement dotée d'une flexibilité exceptionnelle, à l'instar d'autres espèces de poulpe et de pieuvres, la pieuvre mimétique peut adopter non seulement la forme, mais également le comportement de plus de quinze espèces. L'observation de cette capacité de mimétisme indique une forme rare d'adaptation, et l'utilisation étonnamment perspicace du camouflage et du polymorphisme : la pieuvre mimétique peut jouer de ses dons pour prendre l'apparence d'un prédateur afin d'assurer sa survie, ou d'une proie pour assurer sa nutrition. Forme et couleur sont ainsi modifiées pour s'adapter à la faune locale.
Par exemple, si des demoiselles rôdent dans son secteur ou tentent de l'attaquer, la pieuvre mimétique enfouie 6 tentacules sous le sable, prend la couleur jaune et noire du serpent à tête noire (un prédateur des demoiselles) et ondule les deux tentacules restantes dans deux sens opposés. Elle imite alors un prédateur de ses assaillants afin de les faire fuir et d'assurer sa tranquillité. Elle peut également prendre l'apparence d'une espèce non attaquée par des prédateurs plus volumineux (requins, barracuda), comme une espèce aux propriétés toxiques.
Cet incroyable métamorphose peut également servir à assurer sa ration : en imitant un crabe, elle passe relativement inaperçue en face d'espèces qui normalement, fuiraient devant une pieuvre.
Quelques exemples d'imitation (tiré de Wikipédia) :
Sole : elle est capable d'imiter une sole en rassemblant et en étirant ses bras pour obtenir une forme foliacée, et en augmentant sa vitesse en utilisant une propulsion semblable à celle de la sole, tout en faisant onduler ses bras.
Rascasse volante : en écartant ses bras et en les laissant à la traîne, elle peut simuler les longues nageoires de la rascasse volante, réputée pour son épine toxique.
Anémone de mer : en rassemblant ses bras au-dessus de sa tête, chacun plié en zigzag, elle imite les tentacules d'une anémone de mer se nourrissant de poissons.
Méduses : elle imite une grande méduse en nageant lentement à la surface et en s'enfonçant la tête entre ses bras répartis uniformément autour de son corps.
Serpents de mer : la pieuvre devient noire et jaune, ensevelit six de ses huit bras dans un terrier, et agite ses deux autres bras en les faisant onduler dans des directions opposées.
Poissons-grenouilles : la pieuvre se camoufle en changeant de couleur et de texture, puis elle rassemble six de ses huit bras sous son corps et utilise les deux derniers pour imiter les nageoires dont les poissons-grenouilles se servent pour marcher sur le fond.
Crevettes mantes : la pieuvre ne laisse apparaître que ses yeux lorsqu'elle est dans un terrier, tout comme les crevettes mantes.
Ophiures : la pieuvre s'étale sur le sol en écartant ses bras, tout en les étirant et en les faisant onduler.
Étoile de mer : la pieuvre s'étale sur le sol en écartant ses bras, tout en les rétractant afin de faire apparaître une membrane le long de chaque bras, ensuite les bras sont recroquevillés.
Murène : la pieuvre ensevelit sept de ses huit bras dans un terrier et agite son huitième bras avec sa membrane déployée.
Pouvant atteindre plus de 60 centimètres, elle présente une apparence propre composée de bandes ou de taches brunes et blanches. On la retrouve dans les eaux tropicales des océans d'Asie du Sud-Est, principalement dans les estuaires de Malaisie et d'Indonésie.
Probablement dotée d'une flexibilité exceptionnelle, à l'instar d'autres espèces de poulpe et de pieuvres, la pieuvre mimétique peut adopter non seulement la forme, mais également le comportement de plus de quinze espèces. L'observation de cette capacité de mimétisme indique une forme rare d'adaptation, et l'utilisation étonnamment perspicace du camouflage et du polymorphisme : la pieuvre mimétique peut jouer de ses dons pour prendre l'apparence d'un prédateur afin d'assurer sa survie, ou d'une proie pour assurer sa nutrition. Forme et couleur sont ainsi modifiées pour s'adapter à la faune locale.
Par exemple, si des demoiselles rôdent dans son secteur ou tentent de l'attaquer, la pieuvre mimétique enfouie 6 tentacules sous le sable, prend la couleur jaune et noire du serpent à tête noire (un prédateur des demoiselles) et ondule les deux tentacules restantes dans deux sens opposés. Elle imite alors un prédateur de ses assaillants afin de les faire fuir et d'assurer sa tranquillité. Elle peut également prendre l'apparence d'une espèce non attaquée par des prédateurs plus volumineux (requins, barracuda), comme une espèce aux propriétés toxiques.
Cet incroyable métamorphose peut également servir à assurer sa ration : en imitant un crabe, elle passe relativement inaperçue en face d'espèces qui normalement, fuiraient devant une pieuvre.
Quelques exemples d'imitation (tiré de Wikipédia) :
Sole : elle est capable d'imiter une sole en rassemblant et en étirant ses bras pour obtenir une forme foliacée, et en augmentant sa vitesse en utilisant une propulsion semblable à celle de la sole, tout en faisant onduler ses bras.
Rascasse volante : en écartant ses bras et en les laissant à la traîne, elle peut simuler les longues nageoires de la rascasse volante, réputée pour son épine toxique.
Anémone de mer : en rassemblant ses bras au-dessus de sa tête, chacun plié en zigzag, elle imite les tentacules d'une anémone de mer se nourrissant de poissons.
Méduses : elle imite une grande méduse en nageant lentement à la surface et en s'enfonçant la tête entre ses bras répartis uniformément autour de son corps.
Serpents de mer : la pieuvre devient noire et jaune, ensevelit six de ses huit bras dans un terrier, et agite ses deux autres bras en les faisant onduler dans des directions opposées.
Poissons-grenouilles : la pieuvre se camoufle en changeant de couleur et de texture, puis elle rassemble six de ses huit bras sous son corps et utilise les deux derniers pour imiter les nageoires dont les poissons-grenouilles se servent pour marcher sur le fond.
Crevettes mantes : la pieuvre ne laisse apparaître que ses yeux lorsqu'elle est dans un terrier, tout comme les crevettes mantes.
Ophiures : la pieuvre s'étale sur le sol en écartant ses bras, tout en les étirant et en les faisant onduler.
Étoile de mer : la pieuvre s'étale sur le sol en écartant ses bras, tout en les rétractant afin de faire apparaître une membrane le long de chaque bras, ensuite les bras sont recroquevillés.
Murène : la pieuvre ensevelit sept de ses huit bras dans un terrier et agite son huitième bras avec sa membrane déployée.