soltan009
06/12/2012, 05h28
Depuis le début du mois de novembre, une ombre plane sur l'organisation de la Coupe du Monde 2014 au Brésil et sur celle des Jeux Olympiques 2016. Le gouverneur de l'état de Rio a en effet affirmé que la tenue des deux évènements pouvait être mise en péril par un projet de loi récemment adopté. En annonçant il y a quelques semaines que l'organisation du Mondial 2014, ainsi que celle des Jeux Olympiques 2016, étaient en danger, le gouverneur de l'état de Rio, Sergio Cabral, a déclenché un vent de panique au Brésil. En cause, un projet de loi adopté le 6 novembre, dont l'objectif est d'instituer une répartition plus équitable des royalties du pétrole brésilien entre les différents états de la fédération.
Dans l'esprit, ce projet de loi correspond à une application stricte du passage de la constitution brésilienne stipulant que le pétrole extrait sur le territoire brésilien appartient de droit à l'ensemble des états brésiliens. Dans les faits, il implique de diminuer la part des royalties versées aux états producteurs de pétrole (principalement ceux de Rio et de Sao Paulo), au profit des états non-producteurs. En termes de chiffre, le manque à gagner pour les états producteurs serait de l'ordre de 18,5 milliards d'euros d'ici 2020.
Une polémique nationale
Le débat sur la redistribution des royalties du pétrole au Brésil n'est pas nouveau. En 2010 déjà, un projet de loi avait été lancé, provoquant la fureur de Sergio Cabral qui avait imploré le président Lula de ne pas lui donner suite, avec succès. Alors que son état est lancé dans d'importants travaux de rénovation et de construction dans la double perspective du Mondial brésilien de 2014 et des JO de Rio de 2016, Cabral est donc à nouveau monté au créneau pour défendre ses intérêts. Et en brandissant la menace d'un trou dans le financement des deux événements sportifs attendus fiévreusement par le peuple carioca, le gouverneur a fait mouche.
Dans l'esprit, ce projet de loi correspond à une application stricte du passage de la constitution brésilienne stipulant que le pétrole extrait sur le territoire brésilien appartient de droit à l'ensemble des états brésiliens. Dans les faits, il implique de diminuer la part des royalties versées aux états producteurs de pétrole (principalement ceux de Rio et de Sao Paulo), au profit des états non-producteurs. En termes de chiffre, le manque à gagner pour les états producteurs serait de l'ordre de 18,5 milliards d'euros d'ici 2020.
Une polémique nationale
Le débat sur la redistribution des royalties du pétrole au Brésil n'est pas nouveau. En 2010 déjà, un projet de loi avait été lancé, provoquant la fureur de Sergio Cabral qui avait imploré le président Lula de ne pas lui donner suite, avec succès. Alors que son état est lancé dans d'importants travaux de rénovation et de construction dans la double perspective du Mondial brésilien de 2014 et des JO de Rio de 2016, Cabral est donc à nouveau monté au créneau pour défendre ses intérêts. Et en brandissant la menace d'un trou dans le financement des deux événements sportifs attendus fiévreusement par le peuple carioca, le gouverneur a fait mouche.