safir97
29/10/2013, 15h32
Le lycée français de Bruxelles ciblé par un prédateur sexuel
Créé le 29/10/2013 à 15h56 -- Mis à jour le 29/10/2013 à 16h11
http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2013-10/2013-10-29/article_000_APP2002052103911.jpg
Une patrouille de police belge. DENIS CHARLET / AFP
INFO 20 MINUTES – La police locale multiplie les rondes autour de l’établissement après les plaintes de quatre lycéennes…«Il y a un début de psychose», reconnaît une source policière. Selon nos informations, le lycée français Jean-Monnet de Bruxelles (Belgique) (http://www.lyceefrancais-jmonnet.be/), installé dansla cité huppée de Uccle (https://maps.google.fr/maps?oe=utf-8&client=firefox-a&q=uccle+belgique&ie=UTF-8&hq=&hnear=0x47c3c4fa7171339f:0xd015e04324e6eb1f,Uccle, +Belgique&gl=fr&ei=6sxvUq3LJ4TBhAec1YHYDA&ved=0CLwBELYD), est la cible, depuis la rentrée d’un prédateur sexuel. Quatre lycéennes ont porté plainte pour des agressions engageant la police locale à ouvrir une enquête judiciaire.
«Le mode opératoire est toujours le même, explique à 20 Minutes Michel Deraemaeker, chef de corps de la zone police de Uccle (http://www.uccle.be/fr/services-communaux/police/nouveau-chef-de-corps). Les agressions ont lieu aux abords de l’établissement par un individu qui porte une capuche pour éviter d’être reconnu.» Malgré cela, la police est parvenue à établir un portrait-robot du suspect qui a été transmis à l’ensemble des équipes et à la direction du lycée Jean Monnet qui abrite une forte communauté française exilée outre Quiévrain (https://maps.google.fr/maps?oe=utf-8&client=firefox-a&q=quievrain&ie=UTF-8&hq=&hnear=0x47c2f6e45379a03f:0x7663863eade94845,Qui%C3 %A9vrain,+Belgique&gl=fr&ei=M81vUtzoJ46rhQepuYEQ&ved=0CKcBELYD). «Nous avons également renforcé nos équipes et nous multiplions les rondes, y compris en civil, poursuit Michel Deraemaeker (http://www.uccle.be/fr/services-communaux/police/nouveau-chef-de-corps). Cette affaire est prise très au sérieux.»
Groupes d’auto-défense et expédition punitive?C’est pourtant ce dont doutent sérieusement certains parents d’élèves inquiets désormais à l’idée d’envoyer leurs enfants seuls au lycée. «La violence des agressions progresse en intensité. Et aucune mesure sérieuse n’est prise, déplore ainsi le père d’un lycéen qui préfère garder l’anonymat. Les garçons en sont à invoquer la constitution de groupes d’auto-défense avec expédition punitive pour aller à la recherche du prédateur…»
Mise au courant des faits, la direction de l’établissement scolaire a appelé chacun à «renforcer sa vigilance» dans un courriel (http://www.lyceefrancais-jmonnet.be/), daté du 15 octobre et dont 20 Minutes a pris connaissance. «Nous devons déplorer trois agressions à caractère sexuel», écrit ainsi Evelyne Régniez, la proviseure, avant d’enjoindre les élèves à «préférer les axes principaux» et à «se déplacer en groupe».
Nouvelles rondes dès la rentrée de la ToussaintTrois jours après ce premier message, la proviseure a dû se fendre dans nouveau courriel à destination des parents d’élèves, une quatrième agression ayant eu lieu. «Tous les services sont à pied d’œuvre pour renforcer la sécurité, écrit alorsEvelyne Régniez (http://www.jvmagazine.be/portraits/980-evelyne-regniez-francais-bruxelles). Je ne doute pas que nous saurons ensemble faire face à cette situation et rétablir un sentiment de sécurité et de sérénité.»
Dès lundi, lors de la rentrée des vacances de la Toussaint, les services de police de Michel Deraemaeker ont prévu de reprendre leurs rondes. Contactée par 20 Minutes, l’ambassade de France à Bruxelles n’a, elle, pas souhaité s’exprimer sur cette affaire sensible. De son côté, la direction de l'établissement scolaire étant injoignable durant les vacances.
Le lycée français de Bruxelles ciblé par un prédateur sexuel - 20minutes.fr (http://www.20minutes.fr/societe/1243325-20131029-lycee-francais-bruxelles-cible-predateur-sexuel)
Créé le 29/10/2013 à 15h56 -- Mis à jour le 29/10/2013 à 16h11
http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2013-10/2013-10-29/article_000_APP2002052103911.jpg
Une patrouille de police belge. DENIS CHARLET / AFP
INFO 20 MINUTES – La police locale multiplie les rondes autour de l’établissement après les plaintes de quatre lycéennes…«Il y a un début de psychose», reconnaît une source policière. Selon nos informations, le lycée français Jean-Monnet de Bruxelles (Belgique) (http://www.lyceefrancais-jmonnet.be/), installé dansla cité huppée de Uccle (https://maps.google.fr/maps?oe=utf-8&client=firefox-a&q=uccle+belgique&ie=UTF-8&hq=&hnear=0x47c3c4fa7171339f:0xd015e04324e6eb1f,Uccle, +Belgique&gl=fr&ei=6sxvUq3LJ4TBhAec1YHYDA&ved=0CLwBELYD), est la cible, depuis la rentrée d’un prédateur sexuel. Quatre lycéennes ont porté plainte pour des agressions engageant la police locale à ouvrir une enquête judiciaire.
«Le mode opératoire est toujours le même, explique à 20 Minutes Michel Deraemaeker, chef de corps de la zone police de Uccle (http://www.uccle.be/fr/services-communaux/police/nouveau-chef-de-corps). Les agressions ont lieu aux abords de l’établissement par un individu qui porte une capuche pour éviter d’être reconnu.» Malgré cela, la police est parvenue à établir un portrait-robot du suspect qui a été transmis à l’ensemble des équipes et à la direction du lycée Jean Monnet qui abrite une forte communauté française exilée outre Quiévrain (https://maps.google.fr/maps?oe=utf-8&client=firefox-a&q=quievrain&ie=UTF-8&hq=&hnear=0x47c2f6e45379a03f:0x7663863eade94845,Qui%C3 %A9vrain,+Belgique&gl=fr&ei=M81vUtzoJ46rhQepuYEQ&ved=0CKcBELYD). «Nous avons également renforcé nos équipes et nous multiplions les rondes, y compris en civil, poursuit Michel Deraemaeker (http://www.uccle.be/fr/services-communaux/police/nouveau-chef-de-corps). Cette affaire est prise très au sérieux.»
Groupes d’auto-défense et expédition punitive?C’est pourtant ce dont doutent sérieusement certains parents d’élèves inquiets désormais à l’idée d’envoyer leurs enfants seuls au lycée. «La violence des agressions progresse en intensité. Et aucune mesure sérieuse n’est prise, déplore ainsi le père d’un lycéen qui préfère garder l’anonymat. Les garçons en sont à invoquer la constitution de groupes d’auto-défense avec expédition punitive pour aller à la recherche du prédateur…»
Mise au courant des faits, la direction de l’établissement scolaire a appelé chacun à «renforcer sa vigilance» dans un courriel (http://www.lyceefrancais-jmonnet.be/), daté du 15 octobre et dont 20 Minutes a pris connaissance. «Nous devons déplorer trois agressions à caractère sexuel», écrit ainsi Evelyne Régniez, la proviseure, avant d’enjoindre les élèves à «préférer les axes principaux» et à «se déplacer en groupe».
Nouvelles rondes dès la rentrée de la ToussaintTrois jours après ce premier message, la proviseure a dû se fendre dans nouveau courriel à destination des parents d’élèves, une quatrième agression ayant eu lieu. «Tous les services sont à pied d’œuvre pour renforcer la sécurité, écrit alorsEvelyne Régniez (http://www.jvmagazine.be/portraits/980-evelyne-regniez-francais-bruxelles). Je ne doute pas que nous saurons ensemble faire face à cette situation et rétablir un sentiment de sécurité et de sérénité.»
Dès lundi, lors de la rentrée des vacances de la Toussaint, les services de police de Michel Deraemaeker ont prévu de reprendre leurs rondes. Contactée par 20 Minutes, l’ambassade de France à Bruxelles n’a, elle, pas souhaité s’exprimer sur cette affaire sensible. De son côté, la direction de l'établissement scolaire étant injoignable durant les vacances.
Le lycée français de Bruxelles ciblé par un prédateur sexuel - 20minutes.fr (http://www.20minutes.fr/societe/1243325-20131029-lycee-francais-bruxelles-cible-predateur-sexuel)