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Voir la version complète : Libye : Safia, la veuve de Kaddafi, veut retrouver la dépouille de son mari Mouammar



harroudiroi
21/10/2013, 19h00
5411La veuve de Mouammar Kaddafi, à Sirte le 27 février 2004. © AFP


Deux ans après sa mort, Safia, la veuve de Mouammar Kaddafi a demandé, lundi, aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU et à l'Union européenne de dévoiler le lieu où se trouvent les dépouilles de son mari et de son fils Mouatassim.
Safia Farkech, la veuve de Mouammar Kaddafi, est de retour sur le devant de la scène médiatique. À l'occasion du deuxième anniversaire de la mort du dictateur libyen déchu, elle a lancé un appel à ONU et à l'Union européenne pour l'aider à retrouver les corps de son mari et de son fils, dans une lettre publiée, lundi 21 octobre, par la radio russe "The Voice of Russia".
"Je demande aux membres du Conseil de sécurité (de l'ONU) et à l'Union européenne (...) de dévoiler le lieu où se trouvent les dépouilles [de Kaddafi, son fils Mouatassim et de leurs compagnons, NDLR] et de les remettre à leurs familles pour les enterrer à l'endroit et de la manière qu'elles souhaiteront", a indiqué Safia.
"Je demande aussi à l'Union africaine d'ouvrir une enquête approfondie sur le crime de l'assassinat (...) de Mouammar Kaddafi et de ses compagnons ", a-t-elle ajouté.
Safia (61 ans) a appelé par ailleurs les "organisations des droits de l'homme à l'aider à contacter son fils Seif el-Islam Kaddafi", arrêté dans la ville de Zenten (sud-ouest).
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Mouammar Kaddafi et son fils Mouatassim ont été capturés et tués par des ex-rebelles le 20 octobre 2011 à Syrte, dans le centre du pays. Leurs corps avaient été exposés au public à Misrata, à 214 km à l'est de Tripoli, avant d'être enterrés dans un endroit tenu secret.
Seif el-Islam, longtemps présenté comme successeur potentiel de son père, a été arrêté en novembre 2011 dans le sud libyen par des ex-rebelles de Zenten où il est détenu depuis.
Safia et Hannibal (38 ans), son fils, sont toujours en l'Algérie, où ils ont été accueillis pour des "raisons humanitaires" après la chute du "Guide" libyen, en août 2011. Le gouvernement algérien se montre extrêmement discret sur leur lieu de résidence.