soltan009
18/10/2013, 10h21
le système de visa dans le golfe ressemble à de l'esclavage moderne....
Zahir Belounis, footballeur bloqué au Qatar, espère être libéré fin octobre
AFP | vendredi, octobre 18, 2013
Zahir Belounis, footballeur franco-algérien bloqué au Qatar suite à un conflit salarial avec son club, devrait être libéré fin octobre, a-t-il confié vendredi au micro d'Europe 1, en assurant cependant ne pas vouloir retirer sa plainte.
"Depuis une semaine, les négociations avancent bien (...) et le gouvernement qatari a dit de manière officielle à l'ambassade de France que je pourrais rentrer chez moi à la fin du mois", a assuré Zahir Belounis, 33 ans.
Le joueur est en conflit depuis début 2013 avec le club de 2e division qatarie d'Al Jaish, à Doha, où il avait pour la première fois chaussé les crampons en 2007.
"Mais je ne retire pas ma plainte !", a insisté le joueur, originaire du Val-de-Marne (région parisienne), et qui avait porté le maillot national qatari en 2010, pour la Coupe du monde militaire au Brésil, après avoir été naturalisé. "Le jour où je rentre, invitez-moi: j'ai d'autres choses à dire, je ne peux pas tout dire, je ne suis pas sorti", a-t-il lancé.
Zahir Belounis s'était décidé à porter plainte en février 2013, le club ayant cessé de lui verser son salaire. "Ils ne me paient plus, plus un centime depuis un an et demi", a rappelé le joueur vendredi, revenant sur la réaction des dirigeants d'Al-Jaish lors de son action en justice.
"Ils l'ont mal pris, a-t-il expliqué. "J'ai demandé mon exit visa (NDLR: visa de sortie) pour rentrer, pour jouer en France. On m'a dit non. (...) Chaque mois, devant l'ambassade, le club me dit : +Zahir, retire ta plainte, tu auras ton exit visa+. C'est clair."
"Ici, vous êtes parrainé par une personne ou une entreprise, et grâce à cet exit visa, ils ont le droit de vous donner l'autorisation de quitter le pays ou non. Vous imaginez bien que chaque employé au Qatar réfléchit à deux fois avant d'attaquer son employeur", a expliqué le footballeur, une de ces victimes parmi des centaines d'autres de ce système du Kafala, en vigueur dans les pays du Golfe, où chaque salarié est en fait la quasi propriété de son +sponsor+.
Belounis est représenté en France par Me Frank Berton, avocat au barreau de Lille, comme trois autres Français actuellement bloqués au Qatar. Début octobre, Me Berton avait menacé de porter plainte contre l'Emir de ce petit émirat du Golfe si la situation de ses clients n'avait pas évolué d'ici le 21 octobre.
Deux autres joueurs ayant évolué en France, l'attaquant international marocain Youssouf Hadji (ex-Bastia et Rennes) et un autre Marocain, Abdeslam Ouaddou (ex-Valenciennes et Nancy), ont vécu des histoires similaires à celle de Zahir Belounis. Ils sont restés bloqués au Qatar pendant des mois suite à des conflits avec leurs clubs respectifs du Al-Arabi Doha (1re division du Qatar) et de Lekhwiya.
Zahir Belounis, footballeur bloqué au Qatar, espère être libéré fin octobre
AFP | vendredi, octobre 18, 2013
Zahir Belounis, footballeur franco-algérien bloqué au Qatar suite à un conflit salarial avec son club, devrait être libéré fin octobre, a-t-il confié vendredi au micro d'Europe 1, en assurant cependant ne pas vouloir retirer sa plainte.
"Depuis une semaine, les négociations avancent bien (...) et le gouvernement qatari a dit de manière officielle à l'ambassade de France que je pourrais rentrer chez moi à la fin du mois", a assuré Zahir Belounis, 33 ans.
Le joueur est en conflit depuis début 2013 avec le club de 2e division qatarie d'Al Jaish, à Doha, où il avait pour la première fois chaussé les crampons en 2007.
"Mais je ne retire pas ma plainte !", a insisté le joueur, originaire du Val-de-Marne (région parisienne), et qui avait porté le maillot national qatari en 2010, pour la Coupe du monde militaire au Brésil, après avoir été naturalisé. "Le jour où je rentre, invitez-moi: j'ai d'autres choses à dire, je ne peux pas tout dire, je ne suis pas sorti", a-t-il lancé.
Zahir Belounis s'était décidé à porter plainte en février 2013, le club ayant cessé de lui verser son salaire. "Ils ne me paient plus, plus un centime depuis un an et demi", a rappelé le joueur vendredi, revenant sur la réaction des dirigeants d'Al-Jaish lors de son action en justice.
"Ils l'ont mal pris, a-t-il expliqué. "J'ai demandé mon exit visa (NDLR: visa de sortie) pour rentrer, pour jouer en France. On m'a dit non. (...) Chaque mois, devant l'ambassade, le club me dit : +Zahir, retire ta plainte, tu auras ton exit visa+. C'est clair."
"Ici, vous êtes parrainé par une personne ou une entreprise, et grâce à cet exit visa, ils ont le droit de vous donner l'autorisation de quitter le pays ou non. Vous imaginez bien que chaque employé au Qatar réfléchit à deux fois avant d'attaquer son employeur", a expliqué le footballeur, une de ces victimes parmi des centaines d'autres de ce système du Kafala, en vigueur dans les pays du Golfe, où chaque salarié est en fait la quasi propriété de son +sponsor+.
Belounis est représenté en France par Me Frank Berton, avocat au barreau de Lille, comme trois autres Français actuellement bloqués au Qatar. Début octobre, Me Berton avait menacé de porter plainte contre l'Emir de ce petit émirat du Golfe si la situation de ses clients n'avait pas évolué d'ici le 21 octobre.
Deux autres joueurs ayant évolué en France, l'attaquant international marocain Youssouf Hadji (ex-Bastia et Rennes) et un autre Marocain, Abdeslam Ouaddou (ex-Valenciennes et Nancy), ont vécu des histoires similaires à celle de Zahir Belounis. Ils sont restés bloqués au Qatar pendant des mois suite à des conflits avec leurs clubs respectifs du Al-Arabi Doha (1re division du Qatar) et de Lekhwiya.