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Voir la version complète : La vrais fraternité par Cheikh Al 'Uthaymin



soltan009
16/10/2013, 16h42
http://www.youtube.com/watch?v=u4l-4Gu5w5Y#t=49

sindbad001
16/10/2013, 18h15
les valeurs de fraternité en islamLa fraternité en Islam.L'islam n’est pas seulement un ensemble de croyances et de pratiques cultuelles, c’est aussi une morale et des relations humaines.Le prophète ( ) a vivement insisté sur l’amour vis-à vis de son prochain. Il savait qu’une nation dépourvue de fraternité, d’amour et d'union est une nation déstabilisée, car Allah vient à l’aide du serviteur aussi longtemps qu’il aide son frère et Allah aime son serviteur aussi longtemps qu’il aime son frère.Dans un Hadith rapporté par Mouslim, le prophète ( ) a dit: "Un homme était allé rendre visite à un frère dans un village voisin, en chemin Allah envoya un ange (sous forme humaine) à cet homme.- L'ange dit: «Où vas-tu ?»- L’homme répondit: «Je vais rendre visite à un frère dans ce village».- L’ange lui demanda: «Y vas-tu pour lui demander un service ? ».- L’homme dit: «Je vais le voir car je l’aime en Allah ».- L’ange lui dit: «Alors, je t'informe que je suis un ange d’Allah, et je t’annonce qu’Allah t’aime comme tu as aimé ton frère» ".*Mes chères frères et sœurs, durant ses trente dernières années, le nombre de musulmans n'a cessé de croître, et on peut dire aujourd’hui qu’une personne sur quatre, voir cinq est de confession musulmane, l’Islam va continuer d'augmenter et elle deviendra Incha Allah la religion la plus répandue dans le monde. La raison de cet essor n'est pas seulement due à l'augmentation des personnes qui se tourne vers cette belle religion, mais une des forces de l'islam est de transformer quelqu'un de mauvais en quelqu'un de bon envers son frère, ce qui va créer l’amour, la fraternité et l’union dans cette société de « chacun pour sois » dans laquelle nous vivons aujourd’hui, jusqu’à ce qu'il fasse aimer pour eux se qu'il aime pour lui.Le prophète ( ) à dit : "Nul ne sera véritablement croyant tant qu’il n’aimera pas pour son frère ce qu'il aime pour lui-même. (Boukhâri, Mouslim)Malheureusement, de plus en plus nombreux sont ceux qui se plaignent de voir augmenter les divergences et tiraillement au sein de la communauté musulmane .Même les non-Musulmans le constatent : (Oté zarab ossi finne ariv com sa !!!).Quelle est la cause de cette situation ?La question est essentielle, car si l’on connaît la cause d’une souffrance comme pour toute maladie, on peut en déterminer le remède, et cette maladie n’est autre que le manque de fraternité dans la communauté.La fraternité en Islam est un lien sacré, lien qui n’est pas fondé en vertu d’une appartenance à un même parti, à un même pays, ville (Amoin mi lé st-louisien, st-pierrois ect) ou parce que l’on partage des intérêts matériels en commun.Toutes les différences pouvant exister entre les croyants (fortune, noblesse, pouvoir, etc.) sont abolies par le lien indissoluble de la fraternité religieuse. Le meilleur, le plus noble, le plus méritant sera celui qui aura plus de crainte révérencielle (taqwâ) vis-à-vis d’Allah.Donc qui dit Taqwâ demande plus de respect, et plus d’égards pour ses frères et sœurs en Islam.Peu importe leur race, leur langue, et la terre qu’ils habitent.Aux Arabes fraîchement convertis à l’Islam qui ne pouvaient accepter qu’esclaves affranchis et gens de conditions humble puissent être leurs égaux et leurs frères, Allah Taala déclara :{O hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et Nous vous avons constitués en peuples et en tribus, pour que vous vous connaissiez. En vérité, le plus noble d’entre vous auprès de Dieu est celui de vous qui est le plus pieux} (V : 49, S : 13).Dans le Coran Sharîf Allah Taala dit: {Les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu'on vous fasse miséricorde. }. (V : 10, S : 49)Allah Taala ne se limite pas à affirmer l'importance de la fraternité islamique en l'érigeant en slogan mais il l'entoure de commandements et d'interdits qui en font une réalité concrète entre les individus de la société Musulmane.*La fraternité est un fondement essentiel de l’édification de notre communauté.Le Prophète ( ) a dit : »(Le lien qui unit) le croyant à l'autre croyant est comparable (à celui qui existe entre) les pierres d'un édifice; elles se maintiennent les unes par les autres." En disant cela, le Prophète ( ) croisa les doigts. (Boukhâri et Mouslim)Nor'man Ibné Bachîr (Radhi Allah 'Anhou) rapporte que le Prophète Mohammad ( ) a dit :"Les musulmans, dans l'amour, l'affection et la miséricorde qu'ils se portent, sont comparables à un seul corps. Lorsqu'un membre est affecté, c'est l'ensemble du corps qui ressent la douleur et s'enfièvre."(Boukhâri et Mouslim)S’aimant pour l’amour d’Allah et de Son Prophète, les croyants forment un même édifice, un même corps. Qu’une joie ou une peine atteigne un seul d’entre eux, et les voilà qui s’en ressentent. Le Prophète ( ) les a comparés au corps humain. Si une seule partie de ce dernier est malade, c’est tous le corps qui le ressent.Mes chers frères et sœurs, le messager d’Allah ( ) nous a enseigné l’amitié, et il nous a apprit comment s’aimer pour Allah, grâce à des bons comportements comme être souriant, la gentillesse et la bonne humeur, Tous ceux-là sont exprimés par les sentiments d’amour du cœur.Le prophète ( ) a dit: "Sourire à son frère est une aumône".*Une relation réussie se construit avec des gens qui savent partager et respecter l'autre pour ce qu'il est et non pas pour ce que nous, nous voulons qu'il soit car personne n'est parfait, et croyez moi, c’est ce respect qu’on aura vis-à-vis de l’autre qui permettra a cette personne de changer pour le mieux et de nous aimer.Le Prophéte ( ) a dit : "Ne vous jalousez pas, n'enchérissez pas les uns sur les autres, ne vous haïssez pas, n'agissez pas avec perversité les uns à l'égard des autres, ne concluez pas d'achats au détriment les uns des autres. Soyez, ô serviteurs de Dieu, tous frères. Le musulman est frère du musulman, il ne l'opprime pas, ni ne l'abandonne et il ne lui ment pas, ne le méprise. La crainte de Dieu se trouve ici.". Il montra trois fois sa poitrine et ajouta : "Le pire de l'iniquité est que le musulman méprise son frère musulman. Tout ce qui appartient au musulman est interdit au musulman : son sang, son bien et son honneur.".". (Mouslim)*Une des premières actions qui va créer cette fraternité, ce Mohabat, est le fait de commencer à faire Salâm à son frère alors que cela est devenu quelque chose de banal et de très rare dans la société.Abou Houraîra (Radhi Allah 'Anhou) rapporte que: «Le Messager d’Allah ( ) a dit :« Vous n’entrerez pas au paradis avant de croire et vous ne croirez pas vraiment aussi longtemps que vous ne vous aimerez pas réellement. Voulez-vous que je vous indique une chose qui vous permettrait de vous aimer sincèrement ? Propagez le Salâm.» (Tirmîzi)*Le couronnement et la finalité de cette fraternité, c’est l’Amour en Allah (Al-Houbb fîl-lâh), car le vrai croyant aime et déteste pour Allah.La fraternité islamique se fonde donc en Allah, car c’est Allah seul qui a le pouvoir d’unir les cœurs des croyants. En d’autres termes (et il est important de le souligner) que notre amour les uns pour les autres découle de notre amour vis-à-vis d’Allah.Cela signifie que la fidélité des hommes les uns aux autres, découle de leur fidélité à Allah.Que notre sincérité les uns vis-à-vis des autres découle de notre sincérité vis-à-vis d’Allah.Par conséquent, on peut déduire de ce qui vient d’être dit que la faiblesse de nos liens, nos différends, nos disputes, l’absence de cet amour, sont la conséquence et le résultat de la mauvaise relation que nous avons avec Allah, du fait de notre comportement qui entraîne Sa colère, de nos transgressions et de nos péchés et du fait de faire passer nos intérêts et notre ego avant le Deen d’Allah.Le Prophète ( ) à dit :« Il y a trois choses qui, lorsqu’elles sont en l’homme, lui permettent de goûter la saveur de la foi:- Que Dieu et son Messager soient plus aimés de lui que tout autre.- Qu’il aime autrui et ne l’aime que pour Dieu.- Et qu’il déteste revenir à l’incroyance, comme il détesterait être jeté dans le Feu. »Ainsi, tout nous ramène à cette unique vérité, qui est aussi le remède essentiel : notre amour pourAllah doit passer avant notre amour de la vie, et de cette foi pleinement réalisée viendra cettefraternité vis-à-vis de nos frères et sœurs en Islam. La vraie fraternité doit être une pratique réelle, dans la vie des Musulmans. Elle pourrait être, si elle est bien respectée, une réponse à certains problèmes actuels dus au matérialisme, à l’individualisme et par conséquent à l’égoïsme. Une fraternité qui rappelle aux gens la dimension divine de leur vie ; transcendance et communauté.Par la transcendance on affirme l’existence d’un Dieu unique qui a créé les hommes et leur a déterminé les valeurs absolues de leur existence qui découlent de la Révélation. Par la communauté, on montre aux gens l’origine unique de l’humanité : « Ô gens ! Craignez votre Seigneur, qui vous a créé d’un seul être… » (Sourate : « les femmes », verset 1) et qu’ils sont sur cette terre pour échanger et s’entraider : « Nous avons fait de vous des peuples … en vue d’échanger…le meilleur parmi vous est le plus pieux… » (Sourate : « les appartements », verset 13).La fraternité est la concrétisation de l’enseignement islamique qui fait de l’Homme un « Calife sur terre » (sourate : « la vache », verset 30). Elle est l’affirmation du sens du Tawhîd/Unicité. A travers la fraternité, on comprend que l’humanité est une, contrairement à l’idée reçue que les gens constituent des nations supérieures les unes par rapport aux autres. Et que la meilleure façon de réaliser cette unité humaine c’est de la concevoir en communauté de fraternité ouverte aux autres. Le Prophète (PBSL) de l’Islam dit : « les gens sont les enfants d’Adam et Adam est créé de la terre… » (Rapporté par Thirmidi). La fraternité refuse l’idée que les hommes soient divisés entre possédants et possédés. Que l’individu soit le centre et la mesure de toute chose et que Dieu n’existe pas. C’est seulement dans la fraternité que l’on se sent soutenu, solidaire, et frère des autres. Elle est une marque de dépendance humaine vis-à-vis du créateur, mais de liberté réelle entre les hommes.Tout homme est initialement social. Rien ne diminue les différences artificielles comme la fraternité effective dans la vie de tous les jours. Elle combat l’idée qui ne prend en compte en l’homme que l’aspect matériel, et qui prétend que la relation entre les hommes est similaire au rapport entre les objets. Cette morale islamique fraternisante nous dit qu’il n’y a pas un « homo œconomicus » [1 (http://www.belkacem.net/spip.php?article1575#nb1)] gouverné par son seul intérêt, et réduit à la seule dimension de production et consommation. Elle protège les gens contre le positivisme matérialiste qui oppose la science, le progrès et la technique moderne à la morale humaine Ce principe social important s’est concrétisé un jour dans l’histoire de l’Oumma quand les premiers Musulmans ont accomplit ce qu’aucune autre communauté sur terre n’a réussi à accomplir jusqu’alors. Pensons à ces Médinois qui dans leur fraternisation allaient jusqu’à céder leurs propres biens aux nouveaux immigrants venant de la Mecque. Plus beau encore, quand un Médinois qui se nomme Sa‘d Ibn Al-Rabî‘ a partagé sa maison et son argent avec un immigrant qui s’appelle Abd Al-Rahman Ibn ‘Awf, il lui a même proposé de divorcer de sa femme pour qu’il puisse l’épouser…. (Rapporté par Anas, source Boukhari 2444) Et enfin, viendra le Ramadan, mois du jeune volontaire, durant lequel les musulmans dans le monde entier montrent leur solidarité avec tous les déshérités de la planète en exerçant cette privation et marquent ainsi ce triomphe sur l’égo. Ressentir ce que des millions de gens vivent quotidiennement ; faim, malnutrition, soif est un exercice relevant d’une noblesse infinie. Rompre avec les habitudes qu’on a cumulées à travers le temps pour essayer de s’élever sur l’échelle des valeurs humaines est la finalité du jeûne durant tout un mois. De la sorte on humanise nos besoins, nos désirs et nos aspirations.Le Coran dit : « Ouvrez, car Dieu verra vos œuvres, le prophète et les croyants… » (Sourate : « le repentir », verset 105).Le prophète (PBSL) dit : « Par Dieu il n’est pas croyant celui qui dormira rassasié et son voisin affamé… » (Rapporté par Anas Ibn Malik).Dans la visée globale de la fraternité, les Musulmans considèrent que le temporel et le spirituel sont inséparables et ils sont traités en fonction de la fin ultime qui est Dieu gloire à lui !





La fraternité figure parmi les plus grandes valeurs de la communauté musulmane. Ce principe découle du verset : « Les croyants ne sont que des frères… » (Sourate : « les appartements », verset 10). Comme ce principe fut ancré dans la communauté des premiers fidèles au premier siècle de l’hégire, il doit être un lien fort entre tous les Musulmans d’aujourd’hui.

Nous devons nous inspirer de cette perspective historique, qui nous permet de mieux définir nos relations entre fidèles et concitoyens dans une société épuisée par le matérialisme et anéantie par l’individualisme. Ainsi, on fera renaitre l’âme d’une nouvelle vie basée sur la foi fraternelle en répondant à l’appel du Dieu Un et Créateur. Un appel qui prend en compte l’unicité divine fondement de l’unité humaine.
Par la fraternité musulmane, on n’assure pas seulement son identité propre, mais l’ouverture aux autres également. C’est cet exemple de l’islam originel que nous devons suivre, cet effort que nous devons prolonger alors que les conditions de notre vie nouvelle sont différentes d’autrefois. Lors de l’immigration des opprimés musulmans mecquois à Médine, la première chose instituée par le prophète (paix et bénédiction soient sur lui) fut la fraternisation entre les immigrants et les auxiliaires / Ançâr. Ils les ont accueillis en partageant tout avec eux ; maisons, argent et terrains. Car, ils ont compris que rien ne peut fonctionner sans une véritable fraternité dynamique de la société. Une vision imposée par le Coran à ses fidèles dès les premiers jours de la révélation : « Je jure par les temps qui courent. Les Gens sont en péril, sauf les croyants, qui accomplissent de bonnes œuvres, qui se soutiennent dans la vérité, et dans la patience. » (Sourate : « le temps »)

http://www.belkacem.net/local/cache-vignettes/L425xH282/MWM-ffb7f.jpgLa vraie fraternité doit être une pratique réelle, dans la vie des Musulmans. Elle pourrait être, si elle est bien respectée, une réponse à certains problèmes actuels dus au matérialisme, à l’individualisme et par conséquent à l’égoïsme. Une fraternité qui rappelle aux gens la dimension divine de leur vie ; transcendance et communauté.
Par la transcendance on affirme l’existence d’un Dieu unique qui a créé les hommes et leur a déterminé les valeurs absolues de leur existence qui découlent de la Révélation. Par la communauté, on montre aux gens l’origine unique de l’humanité : « Ô gens ! Craignez votre Seigneur, qui vous a créé d’un seul être… » (Sourate : « les femmes », verset 1) et qu’ils sont sur cette terre pour échanger et s’entraider : « Nous avons fait de vous des peuples … en vue d’échanger…le meilleur parmi vous est le plus pieux… » (Sourate : « les appartements », verset 13).
La fraternité est la concrétisation de l’enseignement islamique qui fait de l’Homme un « Calife sur terre » (sourate : « la vache », verset 30). Elle est l’affirmation du sens du Tawhîd/Unicité. A travers la fraternité, on comprend que l’humanité est une, contrairement à l’idée reçue que les gens constituent des nations supérieures les unes par rapport aux autres. Et que la meilleure façon de réaliser cette unité humaine c’est de la concevoir en communauté de fraternité ouverte aux autres. Le Prophète (PBSL) de l’Islam dit : « les gens sont les enfants d’Adam et Adam est créé de la terre… » (Rapporté par Thirmidi). La fraternité refuse l’idée que les hommes soient divisés entre possédants et possédés. Que l’individu soit le centre et la mesure de toute chose et que Dieu n’existe pas. C’est seulement dans la fraternité que l’on se sent soutenu, solidaire, et frère des autres. Elle est une marque de dépendance humaine vis-à-vis du créateur, mais de liberté réelle entre les hommes.
Tout homme est initialement social. Rien ne diminue les différences artificielles comme la fraternité effective dans la vie de tous les jours. Elle combat l’idée qui ne prend en compte en l’homme que l’aspect matériel, et qui prétend que la relation entre les hommes est similaire au rapport entre les objets. Cette morale islamique fraternisante nous dit qu’il n’y a pas un « homo œconomicus » [1 (http://www.belkacem.net/spip.php?article1575#nb1)] gouverné par son seul intérêt, et réduit à la seule dimension de production et consommation. Elle protège les gens contre le positivisme matérialiste qui oppose la science, le progrès et la technique moderne à la morale humaine

http://www.belkacem.net/local/cache-vignettes/L296xH405/MWM1-73c83.jpg
Ce principe social important s’est concrétisé un jour dans l’histoire de l’Oumma quand les premiers Musulmans ont accomplit ce qu’aucune autre communauté sur terre n’a réussi à accomplir jusqu’alors. Pensons à ces Médinois qui dans leur fraternisation allaient jusqu’à céder leurs propres biens aux nouveaux immigrants venant de la Mecque. Plus beau encore, quand un Médinois qui se nomme Sa‘d Ibn Al-Rabî‘ a partagé sa maison et son argent avec un immigrant qui s’appelle Abd Al-Rahman Ibn ‘Awf, il lui a même proposé de divorcer de sa femme pour qu’il puisse l’épouser…. (Rapporté par Anas, source Boukhari 2444) Et enfin, viendra le Ramadan, mois du jeune volontaire, durant lequel les musulmans dans le monde entier montrent leur solidarité avec tous les déshérités de la planète en exerçant cette privation et marquent ainsi ce triomphe sur l’égo. Ressentir ce que des millions de gens vivent quotidiennement ; faim, malnutrition, soif est un exercice relevant d’une noblesse infinie. Rompre avec les habitudes qu’on a cumulées à travers le temps pour essayer de s’élever sur l’échelle des valeurs humaines est la finalité du jeûne durant tout un mois. De la sorte on humanise nos besoins, nos désirs et nos aspirations.
Le Coran dit : « Ouvrez, car Dieu verra vos œuvres, le prophète et les croyants… »(Sourate : « le repentir », verset 105).
Le prophète (PBSL) dit : « Par Dieu il n’est pas croyant celui qui dormira rassasié et son voisin affamé… » (Rapporté par Anas Ibn Malik).
Dans la visée globale de la fraternité, les Musulmans considèrent que le temporel et le spirituel sont inséparables et ils sont traités en fonction de la fin ultime qui est Dieu gloire à lui !