soltan009
04/10/2013, 13h13
La France, ce pays aux 260 tonnes d'armes chimiques !
Ces 17 000 obus, vieux de la Première Guerre mondiale, sont stockés pour l'heure dans des bunkers ultra-sécurisés. Leur destruction est prévue pour 2016.
Alors que l'opération de démantèlement des armes chimiques syriennes s'apprête à commencer, la France se prépare aussi à se débarrasser de son stock, riche de 17 000 obus. Cet héritage de la Première Guerre mondiale, quelque peu embarrassant, est pour l'heure entreposé sur la base militaire de Suippes, non loin de Reims. Vieilles de près d'un siècle, les bombes sont dans un état de dégradation avancée. "Elles sont oxydées, elles ont perdu tout leur marquage", a précisé au micro d'Europe 1 Pierre-Yves Channeaux, un démineur.
Chargées essentiellement de gaz moutarde, ces munitions n'en restent pas moins dangereuses. Même si elles sont entreposées dans des bunkers initialement conçu pour des bombes nucléaires.
Reste à les détruire. Pour ce faire, une usine spécialement conçue est en cours de construction à Mailly-le-Camp (Aube). D'un coût estimé à 100 millions d'euros, elle devrait entrer en service courant 2016. La destruction du stock devrait s'étaler sur dix ans. D'ici là, au fil des découvertes faites par les agriculteurs dans leurs champs, il est fort possible que le stock ait encore gagné quelques tonnes.
Ces 17 000 obus, vieux de la Première Guerre mondiale, sont stockés pour l'heure dans des bunkers ultra-sécurisés. Leur destruction est prévue pour 2016.
Alors que l'opération de démantèlement des armes chimiques syriennes s'apprête à commencer, la France se prépare aussi à se débarrasser de son stock, riche de 17 000 obus. Cet héritage de la Première Guerre mondiale, quelque peu embarrassant, est pour l'heure entreposé sur la base militaire de Suippes, non loin de Reims. Vieilles de près d'un siècle, les bombes sont dans un état de dégradation avancée. "Elles sont oxydées, elles ont perdu tout leur marquage", a précisé au micro d'Europe 1 Pierre-Yves Channeaux, un démineur.
Chargées essentiellement de gaz moutarde, ces munitions n'en restent pas moins dangereuses. Même si elles sont entreposées dans des bunkers initialement conçu pour des bombes nucléaires.
Reste à les détruire. Pour ce faire, une usine spécialement conçue est en cours de construction à Mailly-le-Camp (Aube). D'un coût estimé à 100 millions d'euros, elle devrait entrer en service courant 2016. La destruction du stock devrait s'étaler sur dix ans. D'ici là, au fil des découvertes faites par les agriculteurs dans leurs champs, il est fort possible que le stock ait encore gagné quelques tonnes.