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safir97
28/09/2013, 18h05
FAUX – Au Bangladesh, une usine à « Likes » pour booster la popularité des entreprises

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/files/2013/08/courgette-530x278.png
Si la courgette attire des centaines de "Likes" – mention "J'aime" sur Facebook –, ce n'est pas seulement en raison de son goût et de ses propriétés nutritionnelles. L'une des nombreuses pages consacrées à ce membre de la famille des cucurbitacées, dont la popularité s'élève à 636 fans, est en réalité plébiscité par une majorité de faux internautes.
La page Facebook (https://www.facebook.com/pages/Why-are-courgettes-so-neglected/474862759217676), montée de toutes pièces par une émission d'investigation de la chaîne britannique Channel 4 (http://www.channel4.com/programmes/dispatches/episode-guide), est destinée à montrer la facilité avec laquelle marques et entreprises gagnent en popularité grâce à de faux fans.

"Il y a un véritable désir de la part des entreprises de booster leur profil sur les réseaux sociaux et de trouver des consommateurs en échange", explique auGuardian (http://www.theguardian.com/technology/2013/aug/02/click-farms-appearance-online-popularity)Graham Cluley, un consultant indépendant.

Des propos confirmés par les études de marketing. Avant d'acheter un produit, près de 30 % des consommateurs vérifient sa cote et ses critiques sur Internet, y compris grâce aux nombres de followers sur Twitter et de mentions "Like" sur Facebook.

Face à la demande des marques et des compagnies, certaines entreprises – surnommées "usines à Likes" – se sont spécialisées dans la création de faux profils. L'émission de Channel 4 a retrouvé à Dacca, capitale du Bangladesh, le patron de l'une d'entre elles. Lui se vante d'être devenu "le roi de Facebook" pour sa capacité à créer par centaines faux profils et mentions "J'aime".

Pour les salariés de l'entreprise, rien de royal, en revanche. Ces derniers sont payés au lance-pierre pour fabriquer cette fausse popularité. Dans des conditions de travail déplorables, ils doivent parfois provoquer mille "J'aime" ou suivre mille personnes avant de gagner le moindre dollar, note le Guardian.
Sam DeSilva, avocat spécialiste de la question cité par le Guardian, affirme que"potentiellement de nombreuses lois sur la protection des consommateurs et sur la concurrence déloyale sont violées. En réalité, cela induit le consommateur en erreur".

D'après le quotidien britannique, qui s'appuie sur les données de Facebook, le Bangladesh, où de nombreuses "usines à Likes" fleurissent, est le troisième lieu au monde de production de mentions "J'aime".


FAUX – Au Bangladesh, une usine à «*Likes*» pour booster la popularité des entreprises | Big Browser (http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/08/05/faux-au-bangladesh-une-usine-a-likes-pour-booster-la-popularite-des-entreprises/)

enzo
28/09/2013, 19h50
C'est inevitable, quiconque peut creer une page et par faux profil, amis, echange arriver a des centaine de likes.
C'est pareil pour les feedback des hotels, sur ebay les feedback se vendent.
Dans un avenir proche je suppose et j'espere que l'on metteras un terme a tout cela. Impossibilitè de s'inscrire avec autre que sa veritable identitèe, emprainte digitale ou autre, sa metterais fin aussi au fleau pedofile et autres loups chi sevices sur les resaux sociaux.