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Voir la version complète : Les droits de la femme en Islam



sindbad001
24/09/2013, 07h39
Ses Droits En Islam En Tant Que Fille
Le droit à la vieLe droit à la vie : Allah (l'Unique)a prescrit aux deux parents de préserver la vie de leurs enfants, qu’ils soient mâles ou femelles, et considère leur meurtre comme un crime très grave. Il dit, en effet : «Ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté ; c’est Nous qui attribuons leur subsistance, tout comme à vous. Les tuer, c’est vraiment, un énorme péché» (Sourate 17 Al-Isra’, verset 31.).Il a fait de leur prise en charge un droit inaliénable et garanti, qui incombe au père même lorsqu’ils ne sont encore que des embryons dans le ventre de leurs mères. Allah (l'Unique) dit :Et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu’à ce qu’elles aient accouché» (Sourate 65 : At-Talaq, verset 6.).

Le Droit à Un Traitement ConvenableLe droit à un traitement convenable : Parmi les droits de l’enfant sur le père, il y a le droit d’être allaité, bien traité, à ce qu’on s’occupe bien de ses affaires, à être pris en charge et à ce que tous ses besoins soient assurés pour lui garantir une vie décente. Allah (l'Unique) dit :« Et les mères qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l’enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. »(Sourate 2 : Al-Baqarah, verset 33.) .

Le droit à l’éducationL’Islam a enjoint aux parents de s’occuper de son éducation physique, intellectuelle et morale. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :« Il suffit pour l’homme comme péché de négliger ceux dont il a la charge » (Ibn Hibban, 10/51, hadith n° 4240.).Et le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit aussi :« Chacun de vous est un pasteur ; chacun de vous sera donc responsable de son troupeau. L’imam est un pasteur, et il lui sera demandé compte de son troupeau ; l’homme est le pasteur de sa famille et il lui sera demandé compte de sa famille ; la femme a la garde de la demeure de son mari (comme d’un troupeau), et elle sera responsable de cette garde ; le serviteur a la garde de la fortune de son maître (comme d’un troupeau), il sera donc responsable de cette garde» (Al Boukhari (1/304), hadith n° : 853.).De même on doit choisir des noms beaux et convenables pour les enfants. En cas de conflit entre les époux et de séparation, la mère a priorité sur le père en ce qui concerne la garde des enfants. L'Islam donne cette priorité à la mère en raison de sa compassion et de sa tendresse, conformément à ce hadith d’après Amr ibn Chouaïb (peut un dieu être satisfait avec lui) qui dit : « Une femme dit : « Ô Messager d’Allah (qu'Allah soit satisfait de lui), mon fils que voici avait mon ventre pour réceptacle, mon sein pour outre et mon giron pour refuge. Son père m’a répudiée et veut me l’arracher. » Alors le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) dit :« Tu mérites plus de le garder tant que tu n’es pas remariée. » (Abû Dawud (2/283), hadith 2276.) .

Le droit à la tendresse, à l’affection et à la compassionLes enfants en ont besoin autant qu’ils ont besoin de boire et de manger parce que cela a un effet sur leur état d’âme et leur comportement ; par ailleurs l’Islam est la religion de la miséricorde et de la compassion. Abû Houreira (peut un dieu être satisfait avec lui) dit : Le Messager d’Allah (qu'Allah soit satisfait de lui) ayant embrassé Al-Hassan ibn Ali au moment où Al-Aqra’ ibn Habiss At-Tamimy se trouvait assis auprès de lui. Ce dernier dit : « J’ai dix enfants et jamais je n’ai embrassé un seul d’entre eux !! » Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) le regardant alors, dit :« On ne fera pas miséricorde à celui qui ne fait pas miséricorde »(Al Boukhari (5/2235), hadith n° : 5651.) .


Le droit à l’instructionLe droit à l’instruction : L’Islam a exalté le savoir et lui a accordé une place éminente, Allah (l'Unique) dit en effet :
« Allah élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir. (Sourate 58 : Al-Mujâdalah, verset 11.) .
Il en a fait une obligation qui incombe à tout musulman et à toute musulmane. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) dit :
« La recherche du savoir est une obligation pour tout musulman » (Ibn Maja (1/81), hadith n° 224.).
Il a fait de l’instruction des filles une des causes de la multiplication de la récompense, le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
« Tout homme qui, ayant une fille esclave, l’instruit et lui donne une bonne instruction, l’éduque et lui donne une bonne éducation, puis l’affranchit et l’épouse aura une double récompense » (Al Boukhari (5/1995), hadith n° 4795.) .


Le droit à l’égalitéLe droit à l’égalité : L’Islam a prescrit l’égalité et la justice entre les enfants dans son sens le plus large : il ne doit pas y avoir de ségrégation en matière de compassion et de tendresse entre les enfants, qu’ils soient mâles ou femelles, car Allah (l'Unique) dit :
(Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez.) (Sourate 16 : An-Nahl, verset 90.)
Si l’équité et l’égalité n’avaient pas été prescrites par les textes du Qur’an et de la Sunna, les femmes auraient eu plus de privilèges que les hommes, car le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
« Soyez équitables envers vos enfants quand vous leur faites des dons. Si je devais privilégier quelqu’un, ce sont les femmes que je privilégierais».(Al Baïhaqi (6/177), hadith n° 11780.)


Le Droit De Choisir Son MariLe droit de choisir son mari : L’Islam respecte l’avis de la jeune fille sur son mariage et le considère comme une des conditions de sa validité. Aussi, il lui a donné le droit d’accepter ou de refuser la proposition de son prétendant, comme le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :« La femme ayant été déjà mariée ne peut être donnée en mariage que sur son ordre ; la vierge ne peut être donnée en mariage qu’après qu’on lui a demandé son consentement. –Et comment donnera-t-elle son consentement ? Ô Envoyé d’Allah, demandèrent alors les fidèles ? « En gardant le silence », répondit le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) ». (Al Boukhari (5/1974), hadith n° : 4843.)Ni son père, ni aucun tuteur, n’a le droit de lui imposer un époux qu’elle ne veut pas, d’après ce hadith selon Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle- qui dit : Une femme vint voir le Messager (qu'Allah soit satisfait de lui) et lui dit :« Ô Messager d’Allah, mon père m’a donnée en mariage à son neveu pour rehausser son prestige grâce à moi. » Alors le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) lui offrit la liberté d’accepter ou de refuser cela et elle dit : «J’accepte ce que mon père a fait, mais je tenais à ce que les femmes sachent que leurs pères n’ont en cela aucune autorité ». (Mousnad Ahmad (6/136), hadith n° : 25087.)Les directives du Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) insistaient sur la nécessité de bien s’occuper des filles, de les honorer, de leur faire du bien et de satisfaire leurs besoins. Il dit en effet :« Quiconque a trois filles ou trois sœurs ou deux filles ou deux sœurs, les traite bien, leur tient une bonne compagnie et craint Allah vis-à-vis d’elle entrera au Paradis. ». (Ibn Hibban (2/189), hadith n° : 446.)L’Islam a considéré le fait de bien traiter les filles, de s’occuper d’elles et de leur faire du bien comme faisant parties des voies d’accès au Paradis, afin que les parents y accordent tous leurs soins, motivés par la récompense qui les attend auprès d’Allah.Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle- a dit : « Une indigente portant deux fillettes à elle vint me voir et je lui donnai trois dattes ; elle donna à chacune d’elles une datte et levant une datte vers sa bouche pour la manger, ses deux filles lui demandèrent [encore] à manger ; alors elle divisa entre elles la datte qu’elle voulait manger. Cette scène m’émut et je mentionnai ce qu’elle avait fait au Messager (qu'Allah soit satisfait de lui) qui dit alors :« Allah lui a accordé le Paradis à cause de cet acte ou l’a affranchie du Feu à cause de cet acte ». (Mouslim ( 4/2027), hadith n° 2630.)De la même manière que la Charia recommande l’égalité et l’équité entre les enfants, qu’ils soient mâles ou femelles sur le plan psychique, elle recommande également l’équité dans les choses matérielles, ainsi il n’est pas permis de privilégier le garçon au détriment de la fille et vice versa en matière des dons et des cadeaux, ils doivent tous être égaux. An-Nou’man ibn Bachir rapporte ceci : « Mon père me fit don d’une partie de ses biens et ma mère Amrah fille de Rawahah dit : « Je ne serai d’accord que lorsque le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) sera pris pour témoin ». Mon père se rendit chez le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) pour qu’il soit témoin de mon don. Alors le Messager d’Allah (qu'Allah soit satisfait de lui) dit :« As-tu offert autant à tous tes enfants?» Non, dit-il. « Craignez Allah, dit le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui), et pratiquez l’équité entre vos enfants». Mon père revint et reprit ce don ». (Mouslim (3/1242), hadith 1623.)La pratique de l’équité et de l’égalité ne se limite pas seulement aux choses apparentes, elle concerne aussi les moindres détails. C’est ainsi que l'Islam recommande l’équité entre les enfants, même dans le simple baiser qu’on leur donne. On rapporte d’après Anas (peut un dieu être satisfait avec lui) qu’un homme était assis auprès du Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) lorsqu’un de ses enfants vint le trouver, il l’embrassa alors et le fit asseoir sur sa cuisse ; sa fille vint ensuite et il la fit asseoir devant lui. Alors le Messager (qu'Allah soit satisfait de lui) dit :« Ne pouvais-tu pas pratiquer l’équité entre les deux». (Al Bazzar n° 1893 et Al Haïthami (8/156) ; hadith faible.)Il est sans doute opportun –puisque nous parlons de l’attention que l’Islam accorde aux enfants- de souligner au passage l’attention particulière qu’il accorde à l’orphelin, car ce dernier se trouve dans une situation psychologiquement et affectivement difficile qui peut le conduire à la déviation s’il est dans une société qui ne respecte pas ses droits, et ne lui accorde ni tendresse ni compassion.L’Islam attache une grande importance à l’orphelin, qu’il soit fille ou garçon. Il a fait de sa prise en charge et son suivi un devoir pour ses proches parents ; et s’il n’a pas de proches parents, l’Etat islamique prend la charge de ses affaires, de son éducation et de son orientation.Une sévère mise en garde est lancé par Allah (l'Unique) contre quiconque détourne les biens de l’orphelin, Il dit en effet :(Ceux qui disposent injustement des biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Ils brûleront bientôt dans les flammes de l’Enfer. ) (Sourate 4 : An-Nissa, verset 10)Et le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :« Je vous fais porter la responsabilité du droit de deux faibles : l’orphelin et la femme » (Al Moustadrak (1/131), hadith n° 211.).C’est-à-dire : j’attribue la peine et le péché à quiconque viole leurs droits, les oppriment et leur cause du tort.Il a également mis en garde contre tout acte de rudesse et de maltraitance envers l’orphelin. Allah (l'Unique) dit :(Quant à l’orphelin, ne le maltraite pas.) (Sourate 93 : Ad-Duha, verset 9)Il y a également des textes de la Sunna qui incitent à le prendre en charge et à lui faire du bien. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit en effet :« Moi et celui qui protège l’orphelin, nous serons dans le Paradis ainsi. » Et il fit un geste avec l’index et le doigt du milieu en les séparant légèrement. ». (Al Boukhari (5/2032), hadith n° 4998.)D’autres textes incitent à lui témoigner la tendresse et la compassion. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :« Quiconque caresse la tête d’un orphelin et ne fait cela que pour Allah, aura à son actif, pour chaque cheveu sur lequel sa main est passée, de bonnes actions. Et celui qui agit bien envers une orpheline ou un orphelin qu’il a chez lui, je serai avec lui comme ces deux-ci : il sépara son index et son majeur ». (Ahmad (5/250), hadith n° 22207)De même, l’Islam a également accordé l’attention à l’enfant abandonné quel que soit son sexe –il s’agit du bébé dont on ignore les deux géniteurs. Il incombe aux musulmans et à l’Etat islamique de s’occuper de lui, car son cas est comparable à celui de l’orphelin. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :«Il y aura une récompense pour (le bien fait à) tout être doué d’un cœur sensible». (Al Boukhari (2/870), hadith n° 2334.)En prenant soin d’eux en effet, nous donnerons à la société des membres sains qui feront leurs devoirs et vivront normalement, comme les autres hommes.


Ses droits en Islam en tant qu’épouseAllah (l'Unique) dit :(Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté.) (Sourate 30 : Ar-Rum, verset 21.)Parmi les signes qui prouvent Sa magnificence, il y a le fait qu’Il ait créé des épouses issues des hommes pour qu’ils vivent les uns auprès des autres en toute quiétude et qu’ils trouvent repos pour leurs corps et tranquillité pour leurs âmes.En Islam, l’épouse est le pilier sur lequel est bâtie la société, et la fondation de base sur laquelle est construite l’édifice islamique. L’Islam lui a prescrit des devoirs et lui a accordé en contrepartie des droits. Voici quelques uns de ses droits et devoirs :
Le droit à la dotC’est un droit obligatoire et un don indispensable que l’Islam a prescrit à l’homme de remettre à la femme. Il n’est pas permis, même à ses proches les plus intimes, d’en toucher quoi que ce soit sans son consentement et son accord et le mariage ne peut être conclu sans cela. C’est une preuve évidente du droit de la femme à la propriété. Ce droit est inaliénable, même si la femme venait à y renoncer, sauf si cela se fait après la conclusion finale de l’acte. Après la conclusion de l’acte, elle a le droit d’en disposer comme elle l’entend. Allah (l'Unique) dit :Et donnez aux épouses leur mahr de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur. (Sourate 4 : An-Nissa, verset 4.)C’est un droit de la femme, répétons-le et il n’est pas permis à l’époux, lorsqu’il se sépare de son épouse par un divorce qu’il a décidé lui-même, de rependre quoi que ce soit de la dot qu’il lui a offerte. Allah (l'Unique) a décrit l’horreur de cet acte en ces termes :Si vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à l’une un qintar, n’en reprenez rien. Quoi ! Le reprendriez-vous par injustice et péché manifeste ? Comment oseriez-vous le reprendre, après que l’union la plus intime vous ait associés l’un à l’autre et qu’elles aient obtenu de vous un engagement solennel ? (Sourate 4 : An-Nissa, verset 20.)Allah (l'Unique) dit aussi :Ô les Croyants ! Il ne vous est pas licite d’hériter des femmes (D’hériter des femmes : à l’époque préislamique on héritait des femmes des proches parents.) contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné, à moins qu’elles ne viennent à commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. (Sourate 4 : An-Nissa, verset 19.)Ce verset illustre proclame la garantie des droits de l’épouse indiqués par Allah et que nous allons énumérer :

L’interdiction d’hériter des femmes contre leur gré, car chez les Arabes avant l’Islam –comme vu précédemment-, à la mort de l’homme, ses proches parents avaient un droit sur sa veuve : s’ils voulaient, ils l’épousaient eux-mêmes ou la mariaient à qui ils voulaient ou l’empêchaient de se marier, ils avaient plus d’autorité sur elle que sa propre famille, c’est comme si elle était devenue un simple bien reçu par voie d’héritage.

Ensuite, Allah (l'Unique) a interdit à l’époux d’empêcher la femme de se remarier en lui causant préjudice dans le but d’exercer une pression sur elle, en l’insultant, en la battant, en spoliant ses biens, en lui interdisant de sortir ou autre forme de préjudice afin qu’elle se rachète par l’argent en contrepartie de son divorce.

La législation a permis à l’homme d’agir de la sorte lorsque la femme a commis le péché de la chair jusqu’à ce qu’il obtienne le remboursement de la dot qu’il lui a offerte et après il rompt le lien du mariage par le divorce.

Et enfin, Allah (l'Unique) a enjoint à l’homme de se comporter convenablement envers sa femme en étant souple avec elle, en lui tenant des propos qu’elle aime et en accomplissant des actes qui lui font plaisir.



Le droit à l’équité et à l’égalitéLorsqu’un homme a plus d’une épouse, il doit être équitable envers elles en ce qui concerne la nourriture, la boisson, l’habillement, le logement et le partage du lit. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
« Quiconque a deux épouses et penche pour l’une d’entre elles viendra le Jour de la Résurrection avec un flanc incliné ». (Ibn Hibbane (10/7), hadith n° 4207.)


Le droit à la prise en chargeLe mari a le devoir de subvenir correctement aux besoins de sa femme en lui procurant un logement convenable et en assurant ses besoins en nourriture, en boisson et en vêtement. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :« …Craignez Allah vis-à-vis de vos épouses, car vous les avez prises par le pacte d’Allah et vous jouissez d’elles grâce à la parole d’Allah. Il est de votre droit d’exiger qu’elles n’autorisent pas celui que vous ne désirez pas, de fouler vos tapis, si elles le font, corrigez-les sans brutalité. Elles ont comme droits sur vous d’être nourries et habillées convenablement… ». (Mouslim, (2/886), hadih n° 4207.)Il doit lui donner l’argent dont elle a besoin selon sa capacité et son aisance, Allah (l'Unique) dit :Que celui qui est aisé dépense de sa fortune ; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce qu’Allah lui a accordé. Allah n’impose à personne que selon ce qu’Il lui a donné. (Sourate 65 : At-Talaq, verset 7)Si le mari aisé refuse de subvenir aux besoins de sa femme et qu’elle a la possibilité de prendre de ses biens sans son autorisation, elle a le droit d’en prendre ce qui est nécessaire pour ses besoins, car Hind fille de Outbah rapporte qu’elle a dit au Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) :« Ô Messager d’Allah, Abû Soufyan (son mari) est un homme avare, il ne me donne pas de quoi nous suffire à mes enfants et à moi. Puis-je prendre de son bien sans l’en aviser ? Alors le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) lui répondit : “Prends de quoi suffire honnêtement à tes enfants et à toi-même. ” » . (Al Boukhari (2052), Hadith 5049.)Si le mari s’appauvrit et est incapable de subvenir aux besoins de sa femme ou s’absente et que la femme subit des torts à cause de ce manque de prise en charge ou qu’il refuse de se présenter, elle a le droit de demander la dissolution du mariage si elle le désire. Abû Az-Zinad rapporte ceci : Ayant interrogé Saïd ibn Al-Mussaïb à propos de l’homme qui n’a pas de moyens de subvenir aux besoins de sa femme, il me répondit : On dissout leur mariage. Et je lui demandai : est-ce la Sunna ? Oui, c’est la Sunna, dit-il. Ach-Châfeï dit que ce propos de Saïd,« c’est la sunna » signifie vraisemblablement la Sunna du Messager d’Allah (qu'Allah soit satisfait de lui). (Al Baïhaqi, (7/469).)
Le droit au partage du lit et à la cohabitationC’est l’un des droits importants que l’Islam a enjoint à l’époux d’observer et d’en prendre soin afin que sa femme ne soit pas poussée à commettre des actes répréhensibles. En tant qu’épouse elle a besoin d’un cœur tendre et affectueux à son égard et d’un homme qui la cajole et assouvit son désir. L’Islam a interdit à l’homme de s’oublier totalement dans l’adoration afin qu’il puisse accomplir ce devoir comme cela ressort de ce hadith :
« Salman Al-Farissi alla rendre visite à Abû-‘d-Dardâ et il trouva Oummou-‘d-Dardâ en toilette négligée. « Que signifie cette tenue ? demanda-t-il. –Ton frère Abû-‘d-Dardâ, répondit-elle, ne tient pas aux choses de ce monde ; Abû-‘d-Dardâ étant alors venu, prépara le repas et Salman lui dit : « Mange ! Je jeûne, répondit celui-ci. –Eh bien, répliqua Salman, je ne mangerai pas tant que tu ne mangeras pas toi-même ». Alors il mangea.
La nuit venue, Abû-‘d-Dardâ voulut se lever (pour prier), mais Salman lui dit : « Dors » et il dormit ; puis il voulut se lever, mais Salman lui répéta : « Dors ». Vers la fin de la nuit, Salman dit : « Lève-toi maintenant. » Tous deux firent leur prière, puis Salman dit : « Tu as des devoirs envers ton Seigneur, tu as des devoirs envers toi-même, tu as des devoirs envers ta famille ; remplis ces devoirs envers tous ceux à qui tu les dois. » Comme on rapportait ces détails au Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui), celui-ci dit : « Salman a dit vrai. » . (Al Boukhari (2/694) hadith n° 1867.)
Ibn Hazm a dit : « Il est prescrit à l’homme d’avoir le coït avec sa femme au moins une fois dans sa période de pureté (c'est-à-dire la période comprise entre deux menstruations) s’il en est capable, sinon, il a désobéi à Allah (l'Unique) , la preuve en est cette parole d’Allah (l'Unique) :
Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah ». (Sourate 2 : Al-Baqarah, verset 222.)
Elle a aussi le droit d’exiger de son mari, lorsqu’il voyage, de ne pas séjourner plus de six mois loin d’elle. Si elle endure le prolongement de cette période et se désiste de son droit, il n’y a pas de mal à cela – si son désir est faible -, sinon il doit retourner chez lui si elle le lui demande et ne retarder qu’en cas de force majeure comme cela ressort de l’acte d’Oumar ibn Khattab, le deuxième calife du Messager d’Allah lorsqu’il entendit une femme entonner ces vers :
Cette nuit est si longue et son profil sombre
Et j’ai perdu le sommeil parce que je n'ai pas mon bien-aimé pour me cajoler
N’eût été (la crainte de) Celui qui a Son Trône au-dessus des cieux,
Les côtés de ce lit se seraient ébranlés.
Le matin venu, Oumar (peut un dieu être satisfait avec lui) la convoqua et lui dit :
« Est-ce toi qui as dit telle et telle chose ? -Oui, c’est moi, dit-elle, -Et pourquoi, reprit-il ? -Tu as enrôlé mon mari dans ces expéditions, dit-elle. Alors Oumar (peut un dieu être satisfait avec lui) demanda à Hafsa combien de temps la femme pouvait endurer l’absence de son mari ? Six mois, dit-elle. Depuis lors, Oumar (peut un dieu être satisfait avec lui) démobilisa les soldats de ses expéditions tous les six mois . (Abdou Razaq (7/152), hadith n° 12594.)
Le mari doit garder ses secrets, ne pas dévoiler ses défauts, ce qu’il voit et entend d’elle, surtout se garder de divulguer leurs rapports intimes, car le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
« Parmi les pires gens auprès d’Allah le Jour de la Résurrection, il y a l’homme qui après avoir eu des rapports intimes avec sa femme, se met à divulguer son secret ». (Mouslim (2/1060), hadith n° 1437.)


Le droit à une cohabitation convenable et à un bon traitementElle a droit à un bon traitement et à l’égard, même lorsque le mari a de l’aversion envers elle, car Allah (l'Unique) dit :
Et Comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. (Sourate 4 : An-Nissa, verset 19.)
Et au cas où il éprouverait de l’aversion envers elle, il ne doit pas la mépriser et la rabaisser, il doit plutôt la traiter avec bonté, tendresse et compassion ou alors se séparer d’elle avec bonté, comme Allah (l'Unique)le dit:
Le divorce est permis pour seulement deux fois. Alors, c’est soit la reprise conformément à la bienséance, ou la libération avec bonté. (Sourate 2 : Al-Baqarah, verset 229.)
Etant donné que la perfection est quelque chose d’impossible chez les femmes, le Messager d’Allah (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit ceci :
« Soyez bienveillants à l’égard des femmes, car la femme a été créée d’une côte. Or ce qui est le plus recourbé dans la côte c’est sa partie supérieure. Si vous essayez de la redresser, vous la brisez, et si vous la laissez en paix, elle restera toujours recourbée. Soyez donc bienveillants à l’égard des femmes. ». (Al Boukhari (3/1212), hadith n° 3153.)
Avoir des manquements dans la vie conjugale est quelque chose de bien possible, pour cela, il est recommandé au mari de patienter et d’endurer les erreurs de sa femme dans le but de sauvegarder la vie conjugale. Il faut bien qu’à chaque fois qu’il mentionne ses défauts il se rappelle aussi de ses qualités. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
« Le Croyant ne doit pas haïr sa femme : s’il trouve en elle un défaut, il trouve également une qualité qui le satisfait » . (Mouslim (2/1091), hadith n° 1469.)
Il doit être tendre, affectueux et doux à son égard. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
« Le Croyant dont la foi est la plus complète est celui qui a le meilleur comportement ; et les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs envers leurs femmes. ». (Sahih Ibn Hibban, 9/483, hadith n° 4176.)
Le mari doit aussi s’amuser avec elle, la cajoler, plaisanter avec elle et la faire rire. Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle- rapporte : Le Messager d’Allah (qu'Allah soit satisfait de lui) avait fait une course avec moi et j’avais gagné ; puis lorsque j’eus pris du poids, il fit une (autre) course avec moi et gagna. Puis, le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) dit :
« C’est la revanche de l’autre fois ». (Sahih Ibn Hibban, 10/545, hadith n° 4691.)
Bien plus, cela est considéré en Islam comme faisant partie des choses sérieuses comme nous pouvons le remarquer dans ce hadith du Messager (qu'Allah soit satisfait de lui) :
« Toute chose avec laquelle l’homme joue est futile sauf le tir que l’homme fait avec son arc ou le dressage de son cheval ou la cajolerie avec sa femme, ces choses-là sont des choses sérieuses » . (Al Baïhaqui (10/14), hadith n° 19517.)
Il doit préserver ses biens personnels et n’en disposer qu’avec sa permission, il ne doit rien y toucher sans son consentement ou à son insu. Allah (l'Unique) dit:
Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens. (Sourate 2, verset 188.)
Il doit la consulter dans les affaires concernant le foyer, les enfants et leurs affaires communes. Il n’est pas du tout raisonnable que l’homme dicte son opinion sans aucune considération de l’opinion de son épouse si elle est juste ; la consultation fait partie des choses qui renforcent l’amour entre eux. Allah (l'Unique) dit :
[Pour ceux qui] se consultent entre eux à propos de leurs affaires. (Sourate 42 : Ach-Chourah, verset 38.)
Il doit aussi l’aider dans les tâches ménagères sans se montrer hautain, car le Messager (qu'Allah soit satisfait de lui) raccommodait ses habits, recousait ses chaussures et aidait sa famille dans certaines tâches de la maison. Interrogée sur ce que le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) faisait chez lui, Aïcha - qu’Allah soit satisfait d’elle- répondit :
« Il était au service de sa famille et quand arrivait [l’heure de] la prière, il se rendait à la prière ».(Al Boukhari (1/239), hadith n° 644.)
Or nous avons en le Messager d’Allah (qu'Allah soit satisfait de lui) un excellent modèle à suivre.
Eviter de traquer ses faux-pas et ses erreurs. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
« Quand l’un de vous a été longtemps absent, qu’il ne frappe pas à la porte de sa femme durant la nuit. ». (Al Boukhari, 5/2008 ; hadith n° 4946.)
C’est le fait de rentrer d’un voyage pendant la nuit sans avoir avisé sa femme et à son insu, car il peut la trouver dans un état qui ne l’enchante pas, ce qui peut le pousser à la détester.
Il doit éviter de lui causer de tort, ne serait-ce que par des propos qui la choquent et l’attristent, car le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui), répondant à celui qui lui demandait :
« Quel est le droit de l’épouse sur son mari ? » a dit : « Tu dois la nourrir quand tu te nourris, l’habiller quand tu t’habilles ou quand tu fais fortune, ne pas frapper son visage, ne pas l’injurier et ne t’éloigne d’elle [en guise de punition] qu’en la maintenant chez elle [sans l’envoyer dans une autre maison] ». (Abû Dâwud (2/244), hadith n° 2142.)
Elle a le droit, si elle éprouve de la répulsion pour son mari, de demander le divorce à condition qu’elle lui rendre sa dot, sauf s’il y renonce. Habibah fille de Sahl était l’épouse de Thabit ibn Quaïs qui était un homme au physique peu agréable, alors elle dit :
Ô Messager d’Allah ! Si je ne craignais pas Allah, j’aurais craché sur son visage à chaque fois qu’il entre chez moi. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) lui dit : Vas-tu lui rendre son jardin ? Oui, dit-elle. Elle lui rendit son jardin et le Messager d’Allah (qu'Allah soit satisfait de lui) les sépara. (Ibn Maja (1/663), hadith n° 2057.)
Le mari doit aussi la préserver contre toute chose qui peut avilir son honneur et salir sa réputation. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
« Trois personnes n’entreront pas au Paradis : « Celui qui est ingrat envers ses parents, celui qui n’est pas jaloux de sa femme et la femme qui imite les hommes. » » . (Al Moustadrak (1/144), hadith n° 244.)
Il doit être jaloux d’elle et l’éloigner des endroits où règnent les futilités, la dépravation des mœurs, la débauche et la corruption. Le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
« En vérité, Allah éprouve de la jalousie, le Croyant est aussi jaloux et la jalousie d’Allah, c’est quand le Croyant fait ce qu’Allah lui a interdit » . (Mouslim (4/2114), hadith n° 2761.)
Toutefois, cette jalousie doit se faire avec modération, car le Prophète (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
« Il y a une jalousie qu’Allah aime et celle qu’Il n’aime pas : celle qu’il aime, c’est la jalousie en cas de suspicion et celle qu’il n’aime pas, c'est la jalousie sans suspicion ». (Ibn Maja (1/643), hadith n° 1996.)

safir97
24/09/2013, 18h18
Ses Droits En Islam En Tant Que Fille

Le droit à la vie

Le Droit à Un Traitement Convenable

Le droit à l’éducation

Le droit à la tendresse, à l’affection et à la compassion

Le droit à l’instruction

Le droit à l’égalité

Le Droit De Choisir Son Mari


Ses droits en Islam en tant qu’épouse

Le droit à la dot

Le droit à l’équité et à l’égalité

Le droit au partage du lit et à la cohabitation

Le droit à une cohabitation convenable et à un bon traitement



wa salam sind...............que dire de plus, la femme devrait être une reine, en tout cas, je ne sais pas s'il existe un endroit qui respecte ces droits

Allah est juste et ne se trompe jamais