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Voir la version complète : La place de la femme dans la religion Islam/Chrétiens



sindbad001
21/09/2013, 17h04
Avant tout je vais éclaircir tous ce qui est médiatisé ou les paroles tronqué de ce que les gens disent de la Femme dans l’Islam,
Nulle part le Coran ne mentionne que les “hommes sont supérieurs aux femme" ,Dans un premier temps , il faut savoir que la langue arabe est une langue savante; elle a 28 lettres, toutes consonnes, qui, deviennent voyelles à volonté au moyen de trois motions ou signes suscrits, souscrits ou postcrits. Les noms et les adjectifs sont presque toujours dérivés de la racine des verbes, par l'addition de quelques lettres ou le changement des voyelles. Ils se modifient par trois cas : le nominatif, le génitif et l'accusatif. Il y a trois nombres : singulier, duel et pluriel. Les verbes forment 17 conjugaisons, dont 13 pour les verbes sains ou parfaits, c. -à-d. réguliers; ils sont, suivant la conjugaison, actifs, passifs, neutres, ou réfléchis. Chaque conjugaison a sa nuance ou signification propre.il possède un vocabulaire fort étendu et une rare souplesse de formes. Il y aurait 80 termes différents pour exprimer le miel, 200 pour le serpent, 500 pour le lion, 1000 pour le chameau...
Sur la discrimination de la femme,c’est ce à quoi le Coran réfère par le terme “(fad’)darâdja” (Sourate 2 v.228), souvent mal traduit comme “parce que Dieu l’a fait supérieur à l’autre”. Cette différenciation se retrouve strictement dans les rôles, non dans le statut ou l’honneur.
Également pour la sourate 4 v34 Les hommes sont Qawwamounes sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde aux uns sur les autres, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à Allah puis à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah..." (4:34).
L'homme et la femme partagent des devoirs et des responsabilités et font face aux conséquences de leurs décisions, mais il incombe à l'homme seul le devoir de loger, nourrir et entretenir sa famille. C'est le sens du mot Qawwamounes évoqué dans le verset coranique suivant : "Les hommes sont Qawwamounes sur les femmes... " (4:34). Ce verset est souvent mal traduit par "Les hommes ont autorité sur les femmes...". En fait, le terme Qawwamounes est l'adjectif en pluriel du nom Qiwamah qui est le fait d'être absolument responsable de la subsistance et de la protection d'une personne. Allah, l'Exalté, dit: "Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l'enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens." (2:233). Soulignons l'expression "Au père" qui marque bien l'obligation et le devoir.
Allah, l'Exalté, explique la raison pour laquelle Il attribue la Qiwamah aux hommes : " en raison des faveurs qu'Allah accorde aux uns sur les autres, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien " (4:34). Cette citation est parfois mal interprétée par " parce qu'Allah préfère les hommes aux femmes " qui exprime la supériorité des hommes sur les femmes; or ; le Coran indique clairement que la seule base de supériorité est la piété et non le genre, la race, la couleur ou la richesse : " Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux " (49:13).
Par conséquent, la Qiwamah ne donne pas la supériorité à l'homme et n'abolit pas l'égalité entre l'homme et la femme. Elle procure à l'homme une certaine autorité qui relève de la compétence plutôt que du pouvoir. Ainsi, quand l'homme ne peut plus assumer ses responsabilités envers sa famille, il perd le droit de la Qiwamah et dans ce cas, la femme a le droit de demander le divorce.
Cette abondance est la preuve qu'il n'y a pas de traduction parfaite, canonique ou « orthodoxe » du Coran, et elle est une éloquente illustration de l'adage latin : traduttore, traditore (« traducteur, traître »). Le Coran est le seul texte sacré qui nous soit parvenu dans son intégralité, dans sa langue originelle, par une transmission écrite et orale continue et simultanée. Lorsqu'on voit les divergences entre les traductions, on dit : heureusement ! Dès lors et en définitive seul le texte arabe fait foi.
L’Islam ne considère pas la femme comme un être méprisable ou inférieur comme elle l’était dans la Jahiliyya. Au contraire il a mis fin à ce dédain vis à vis de la femme en déclarant qu’elle est la moitié du genre humain. Elle a des droits comme l’homme a des droits et a des devoirs conformes à ses capacités et à sa nature. Quant à l’homme, il a des caractéristiques spécifiques comme la virilité, la force physique, la raison, la patience, ce qui lui permet de la protéger, de la défendre et de la prendre en charge.
Tout comme l’homme, la femme en Islam jouit du droit de faire des transactions, du droit de vendre, d’acheter, d’être propriétaire, etc…. Le Très Haut , Allah (Exalté) a dit dans le Coran qu’il nous a créé d’un mâle et d’une femelle, et les seuls critères qui font prévaloir une personne sur une autre sont l’œuvre salutaire et la piété.
Dieu traite les hommes et les femmes, en tant qu’être spirituel, d’égal à égal, [le Coran 3/195] le confirme.
« Leur Seigneur leur répondit : « Je n’échoue jamais à récompenser un travailleur parmi vous quelle que soit l’œuvre que vous faîtes, que vous soyez MÂLE OU FEMELLE – VOUS ÊTES L’ÉGAL DE L’UN ET DE L’AUTRE […] »
Une fille musulmane a la possibilité d’accepter ou de rejeter des propositions de mariage. Le mariage forcé à l’encontre de la fille musulmane est interdit.La religion musulmane prescrit la gentillesse envers les parents et essentiellement envers les mères musulmanes. Ne dit on pas : “Le Paradis se trouve aux pieds des mères”.C'est comme pour la garde des enfants après le divorce est donnée à la femme musulmane jusqu’à ce que l’enfant soit âgé de sept ans.
Les transactions financières sont les "SEULES" situations où deux femmes peuvent être substituer à un homme en tant que témoins. C’est pour se prémunir de la réelle possibilité qu’un des témoins puissent marier l’autre témoin, et ainsi faire qu’elle devienne partiale. Si la femme en tant que témoin valait la moitié de celui d’un homme, le verset l’aurait clairement déclaré. Mais ce n'est pas le cas.Voici le Texte du Coran [2 : 282] O vous qui croyez, quand vous contractez un prêt pour une période, vous devrez l’écrire. Un scribe impartial devra faire l’écrit. […] Deux hommes devront servir en tant que témoins ; s’il n’y a pas deux hommes, alors un homme et deux femmes dont le témoignage est acceptable pour tous. Ainsi, si une femme est partiale, l’autre peut lui rappeler. C’est une obligation pour les témoins de témoigner lorsqu’il leur est demandé de le faire. […] ,Je vais également te cité un seul des nombreux Hadith au sujet de la Femme en islam (parole du prophète Mohammad, Paix et Bénédiction Sur Lui) rapporté par El Tirmidhi : “Le plus parfait des croyants est celui qui a la meilleure conduite. Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes“.
J’aimerai éclaircir un sujet , celui du port du voile :

Sourate XXXIII, verset 59 :Prophète, dis à tes épouses, à tes filles, aux femmes des croyants de revêtir leurs mantes : sûr moyen d'être reconnues (pour des dames) et d'échapper à toute offense - Dieu est Toute indulgence, Miséricordieux.

Sourate XXIV, verset 31 Dis aux croyantes de baisser les yeux et de contenir leur sexe ; de ne pas faire montre de leurs agréments, sauf ce qui en émerge, de rabattre leur fichu sur les échancrures de leur vêtement. Elle ne laisseront voit leurs agréments qu'à leur mari, à leurs enfants, à leurs pères, beaux-pères, fils, beaux-fils, frères, neveux de frères ou de sœurs, aux femmes (de leur communauté), à leurs captives, à leurs dépendants hommes incapables de l'acte, ou garçons encore ignorants de l'intimité des femmes. Qu'elles ne piaffent pas pour révéler ce qu'elles cachent de leurs agréments.

En portant le voile, des femmes refusent de provoquer les regards des mâles gourmands comme de vulgaires objets de plaisir. Car Dieu connait parfaitement les faiblesses de ses créatures et le danger qu'il peut y avoir à ne rien respecter.De plus cela valorise la femme.Le voile islamique n'est pas une innovation de l'Islam, toutes les religions d'Allah avaient incité la femme à se voiler avant l'avènement de l'Islam et c'est ce que nous démontre ce qui reste de ces religions qui ont été altérées et dénaturées.

Je vais maintenant vous cité quelque verset de la bible a ce Sujet et je ne me tarderai pas dessus
La femme dans la Bible :

"Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas parmis d'y parler, mais qu'elles soient soumises comme le dit aussi la loi. Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leur mari a la maison; car il est malséant a la femme de parler dans l'église."
1 Corinthien 14:34
"comme le dit aussi la loi" c'est un peu gros çà ?! il y a de quoi raisonné ?!

"Lorsque des hommes se querelleront ensemble, l'un avec l'autre, si la femme de l'un s'approche pour délivrer son mari de la main de celui qui le frappe, si elle avance la main et saisit ce dernier par les parties honteuses, tu lui couperas la main, tu ne jetteras sur elle aucun regard de pitié."
[Deutéronome 25 SGD]

Je ne préfère même pas commenté ces versets.

"Si la fille d'un sacrificateur se déshonore en se prostituant, elle déshonore son père: elle sera brûlée au feu."
[Lévitique 21]

"Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises a leur mari, comme Sara, qui obéissait a Abraham. "
1 Pierre 3:5-6

"Femmes, que chacune soit soumise a son mari,
comme au Seigneur...
hors de même que l'église est soumise a Christ,
les femmes aussi doivent l'être a leur mari en toutes choses."
Éphésien 5: 22,24



"Femmes, que chacune soit de même soumise a son mari."
1 Pierre 3:1

"Si elles veulent s'instruire sur quelque chose qu'elles interrogent leur mari a la maison.."
1 Corinthien 14:34

Le voile apparaît plusieurs fois dans la Bible,

Bible, Genèse, chapitre 29, verset 25 (traduction Louis Segond) :

25. Le lendemain matin, voilà que c'était Léa. Alors Jacob dit à Laban : Qu'est-ce que tu m'as fait ? N'est-ce pas pour Rachel que j'ai servi chez toi ? Pourquoi m'as-tu trompé ?

Pour Odon Vallet, ce passage montre que Jacob n'a pu reconnaître la femme qui lui était donnée car son visage était voilé.

Bible, Nouveau Testament, Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 11, verset 17 (traduction Louis Segond) :

7. L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme.
8. En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme ;
9. et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l'homme.
10. C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend.
11. Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme.
12. Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.
13. Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être voilée ?
14. La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux,
15. mais que c'est une gloire pour la femme d'en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ?



« Tout homme qui prie ou prophétise la tête couverte fait affront à son chef. Mais toute femme qui prie ou prophétise tête nue fait affront à son chef ; car c’est exactement comme si elle était rasée. Si la femme ne porte pas de voile, qu’elle se fasse tondre ! Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme (...). C’est pourquoi la femme doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend. » (Corinthiens I,11).


D'autre part, d'après Odon Vallet, l'obligation de porter le voile pour les filles d'hommes libres et l'interdiction de le porter pour les prostituées est présente dans des lois assyriennes attribuées à Teglath-Phalasar 1er (v. 1000 avant Jésus-Christ).