PDA

Voir la version complète : Autorité Nationale Palestinienne (ANP)-État de Palestine



zadhand
13/09/2013, 09h43
Le 13 septembre 1993 : Israël et l'OLP signent un accord de paix

A Washington, en présence de Bill Clinton, un geste symbolique et historique a lieu, concluant un accord de paix : le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le chef de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat, se serrent la main. Dorénavant, l'État d'Israël ne considère plus l'OLP comme une organisation terroriste, mais lui reconnaît des droits et le pouvoir de représenter le peuple palestinien. L'OLP, de son côté, reconnaît l'existence de l'État d'Israël.

ACCORDS DE WASHINGTON


La fin de la guerre froide a modifié les données du conflit du Proche-Orient. Après la guerre du Golfe, les États-Unis poussent Israël à participer à une conférence de paix. Le retour au pouvoir des travaillistes israéliens, en 1992, facilite la conclusion des accords secrètement négociés à Oslo et signés à Washington le 13 septembre 1993, à la suite de la reconnaissance mutuelle d'Israël et de l'O.L.P. Fondés sur l'échange de « la paix contre les territoires », ces accords prévoient la mise en place d'une autorité palestinienne intérimaire autonome, dont Yasser Arafat prendra la tête, et la négociation d'un règlement final fondé sur les résolutions 242 et 338 de l'O.N.U. Débute alors une période de pourparlers sur l'application des principes d'Oslo (ponctuée par une série d'accords non appliqués), durant laquelle les extrémistes palestiniens hostiles au processus de paix multiplient les attentats, tandis qu'Israël poursuit la colonisation des territoires. La radicalisation palestinienne, illustrée par l'éclatement de la seconde intifada en septembre 2000, va de pair avec le durcissement israélien, sous le gouvernement de droite d'Ariel Sharon. Alors que les deux parties ont laissé échapper plusieurs occasions de faire la paix, les attentats commis le 11 septembre 2001 aux États-Unis viennent accentuer la logique de guerre.
http://www.universalis.fr/data/medias/moyen/photo/ph990311.jpgPhotographie (http://www.universalis.fr/authentification/)
Vers la paix israélo-palestinienne?Jardins de la Maison-Blanche, 13 septembre 1993 : poignée de main entre le Premier ministre israélien Itzhak Rabin et le chef de l'O.L.P. Yasser Arafat, après la signature de la Déclaration de principes sur l'autonomie des territoires occupés.



<font style="font-family: Arial, Verdana, Tahoma, Calibri, Geneva, sans-serif; font-size: 13px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: auto; text-align: left; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: auto; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: rgb(250, 250, 250);" color="#252525"><span style="font-family: Arial;">



http://www.youtube.com/watch?v=-z77qP0RUqg

enzo
13/09/2013, 10h51
Oui, domage que se n'est restè qu'un pieu desir

morocco
06/08/2014, 19h10
Plainte palestine fin

http://nemesistv.info/video/N92OAGBM...lestine-vostfr (http://nemesistv.info/video/N92OAGBM3HN8/rt-la-cpi-rejette-la-plainte-de-la-palestine-vostfr)

​Sous pression occidentale Abbas retire sa plainte à la CPI (Cour Pénale Occidentale)

06 AOÛT 2014 | PAR STEPHANE M. (http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m)


Dernier crime à Gaza : le crime de haute trahison
Texte de Christophe OBERLIN, chirurgien courageux exerçant souvent à Gaza.


Aujourd’hui est un jour de deuil supplémentaire pour les Palestiniens.

Hier 5 aout 2014 Mr Riad Al MALIKI, ministre des Affaires Etrangères de Palestine a obtenu de Mme Fatou BENSOUDA procureure de la Cour Pénale Internationale l’annulation de la plainte déposées le 25 juillet 2014 par Mr Saleem Al SAQQA ministre palestinien de la Justice et Mr Ismaeel JABER procureur général de Gaza pour les crimes de guerre commis à Gaza par l’armée israélienne.

Cette plainte, élaborée par les meilleurs spécialistes du Droit International, avait reçu l’appui de 130 professeurs de Droit de par le monde qui avaient affirmé sa complète recevabilité au regard des statuts de la Cour Pénale Internationale. Dès la publication de la plainte, le président palestinien Mahmoud ABBAS, le représentant de la Palestine à l’ONU et Mme Leila CHAHID ambassadrice de Palestine auprès de l’Union Européenne ont développé une stratégie en vue de l’annulation de la plainte. Le représentant à l’ONU a prétendu, à l’unisson avec la partie israélienne, que le dépôt de plainte risquait de se retourner contre la résistance palestinienne, ce qui est juridiquement faux (article 31D du statut de la Cour Pénale internationale). Mme Leila CHAHID est allée dans le même sens, provoquant le 4 aoutune réaction officielle du Hamas par l’intermédiaire de son porte-Parole Sami Abu ZOUHRI :
« N’écoutez aucune voix qui suggérerait que nous serions opposés à une action auprès de la Cour Pénale Internationale. Certaines personnes disent que le Hamas ou d’autres personnes résistantes pourraient être victimes d’une telle démarche, mais ce n’est pas vrai. Ce n’est que de la propagande. Rien de ce que nous faisons ne nous fait peur. Nous sommes sous occupation et c’est notre droit, selon la loi, de résister. Et c’est aussi le droit de notre population d’être défendue. »

Ces pressions sur la Cour Pénale Internationale aboutissant à l’annulation de la plainte, étaient malheureusement prévisibles. Déjà à la suite de guerre de l’hiver 2008-2009, Mr ABBAS avait dépêché Mr Al MALIKI auprès du procureur de la Cour, aboutissant à l’annulation de la procédure de plainte en cours. Ce sont les mêmes acteurs aujourd’hui qui sont à la manœuvre.

Il faut dire que la plainte déposée le 25 juillet 2014, outre les crimes de guerre, mentionnait le crime de colonialisme, faisant ainsi peser une lourde menace sur Israël : dès la plainte transmise à la chambre intermédiaire, les entreprises étrangères travaillant dans les territoires occupés devenaient susceptibles de poursuites pour complicité. Les conséquences économiques pour Israël auraient pu être rapides, bien avant que n’advienne le jugement des commanditaires des crimes de guerre. Avant même que la bataille des armes ne soit terminée, Mr NETANYAHU a remporté grâce à Mr ABBAS et Mme CHAHID une victoire politique déterminante : la menace économique est éloignée.

Comme toujours en pareil circonstances, la communication palestinienne et en particulier Mme CHAHID, prétend avoir une autre stratégie : celle d’adhésion à la Cour Pénale Internationale. Pourquoi ne l’avoir pas fait plus tôt ? La supposée nécessité de reconnaissance préalable de l’état palestinien à l’ONU est un mensonge juridique. Mr ABBAS et Mme CHAHID auraient pu saisir la Cour depuis près de dix ans. Trois massacres à Gaza auraient peut-être pu être évité.

La décision de faire taire le Droit met à nouveau en lumière le jeu meurtrier et la nature réelle de l’Autorité Palestinienne.

Sert-elle les Palestiniens en 2006 lorsqu’après avoir perdu les élections elle tente de reprendre le pouvoir par les armes ?

Sert-elle les Palestiniens en 2006 lorsqu’elle condamne la capture d’un soldat israélien au poste de combat ?

Sert-elle les Palestiniens en 2009 quand elle contribue à enterrer le rapport GOLDSTONE sur les crimes commis à Gaza ?

Sert-elle les Palestiniens quand elle soutient officiellement le nouveau dictateur égyptien qui est à l’origine de la fermeture du seul point de passage de GAZA avec le Monde ?

Sert-elle les Palestiniens lorsque son président déclare quelques jours avant l’attaque israélienne : « Les tunnels entre Gaza et l‘Egypte sont illégaux. Nous (sic) avons essayé de les détruire, nous (sic) avons construit un mur d’acier souterrain, « nous (sic) avons essayé de les noyer ».

Toutes ces attaques ont en fait pour but de détruire un parti politique à référence culturelle musulmane, le HAMAS, et quel qu’en soit le prix pour la population palestinienne.

Le droit international étant bafoué, force est d’observer à nouveau le droit national palestinien, bafoué lui aussi. Le président ABBAS, selon des lois fondamentales palestiniennes, a terminé son mandat en janvier 2009. Des élections ne pouvant avoir lieu, c’est le président du parlement Aziz DUWAIK qui aurait dû le remplacer. Mr DUWAIK est en prison. Alors que le parlement aurait dû légalement voir son mandat prolongé, nombre de parlementaires ont été emprisonnés, parfois avec l’appui de la police palestinienne, et le parlement est empêché de fonctionner.

Ainsi, on se bouscule aujourd’hui, parmi les dictatures arabes, pour être « le meilleur ennemi d’Israël ».

Le président actuel est donc illégal autant qu’illégitime. Mr ABBAS et Mme CHAHID règnent sur un champ de ruines physique, politique et moral. Ils servent l’intérêt de l’ennemi. La Palestine a son gouvernement de VICHY qui ne représente pas les Palestiniens, pas plus que VICHY ne représentait la France.

Que ceux qui le contestent osent organiser des élections libres et non faussées à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Christophe OBERLIN

jim63
07/08/2014, 15h07
salam
Même si cela m amené a me poser des questions sur mr.abbas et mme
leila chahid,je pense qu il y a un" loup",peut être que les avantages de cette plainte seront inférieure a l arrêt de la plainte ,il faut attendre pr voir...
c est de la politique de la stratégie,il faut viser le long terme !

edenmartine
20/10/2014, 07h13
La Palestine demande un vote des Nations-Unies pour que les troupes israéliennes se retirent de Palestine avant 2016





http://www.atlasgeo.net/flags/animations/Palestine.gif




Le gouvernement palestinien a demandé au Conseil de sécurité des Nations-Unies de voter une résolution au cours des deux prochains mois afin d’établir une échéance (novembre 2016) pour que l’armée israélienne se retire de Cisjordanie et de la bande de Gaza.


Riyad Mansour, ambassadeur des territoires palestiniens aux Nations-Unies et observateur non membre de l’organisation, a déclaré ce vendredi avoir proposé cette résolution étant donné l’échec constant des négociations entre les États-Unis et Israël, et ce dans le cadre de l’établissement d’un État palestinien indépendant.

Les Palestiniens ne sont pas disposés à participer « aux mêmes négociations qui, depuis plus de 20 ans, n’ont absolument rien produit », a-t-il confié à AP. Les derniers pourparlers, qui ont eu lieu en avril, soit 9 mois après les précédentes négociations, n’ont amené à aucun accord concret sur le terrain.

Mansour a ajouté que la défaite imminente de cette résolution ne signifierait pas une impasse pour l’État : « Cela ne sera pas un processus définitif », a-t-il déclaré : « La principale option est de procéder à un vote »

Et la résolution fait effectivement face à une très forte opposition qui inclue Israël et son plus proche allié, les États-Unis




http://croah.fr/wp-content/uploads/2014/10/colonies-palestine-642x360.jpg



Jeudi, les responsables palestiniens ont déclaré qu’ils bénéficient de 7 votes « pour ». Or, au Conseil de sécurité, composé de 15 membres, une résolution doit non seulement bénéficier d’au moins 9 votes pour être approuvée, mais il faut également qu’aucun veto des 5 membres permanents ne soit appliqué, et les États-Unis figurent parmi ces 5 membres.

Samantha Power, ambassadrice des États-Unis, a déclaré plus tôt ce mois-ci que la seule solution au conflit israélo-palestinien est une solution obtenue via des négociations entre les deux parties.

L’ambassadeur d’Israël aux Nations-Unies, Ron Prosor, a déclaré qu’en promouvant cette résolution, les Palestiniens« contournent les négociations en agissant de manière unilatérale et en esquivant le véritable dialogue ».



http://croah.fr/wp-content/uploads/2014/10/riyad-mansour.jpg
Riyad Mansour L’ambassadeur palestinien aux Nations-Unies



Mansour a déclaré que les Palestiniens sont déterminés à voter cette résolution, et que « le point central de notre résolution est sa chronologie ».

Si cette résolution n’est pas approuvée par le Conseil de sécurité des Nations-Unies, Mansour affirme que les Palestiniens tenteront également leur chance à l’Assemblée générale, une branche des Nations-Unies où 193 membres sont représentés. Aucun veto n’est applicable aux résolutions, mais ces dernières ne sont pas légalement contraignantes.

L’ambassadeur palestinien affirme qu’une autre issue consisterait à « produire des preuves juridiques sur le terrain qui attestent de notre existence en temps qu’État », en rejoignant davantage de conventions et de traités, ainsi que laCourt Pénale Internationale (CPI), ce qui consisterait en une « reconnaissance que l’État palestinien existe ».

L’Assemblée générale des Nations-Unies a voté en faveur de la garantie à la Palestine d’être observatrice non membre depuis août 2012. La Palestine a par ailleurs gagné le droit de devenir membre des institutions des Nations-Unies et des organes conventionnels, et de recourir à la CPI concernant l’activité colonialiste israélienne dans les territoires occupés.

En 2014, la Palestine a rejoint pas moins de 15 conventions et traités internationaux.

Avant de devenir un État observateur aux Nations-Unies, la Palestine a rejoint l’UNESCO, le programme éducatif, culturel et scientifique des Nations-Unies. Suite à cela, les États-Unis ont décidé de cesser tout financement destiné à cette organisation.

La politique étasunienne rend impossible toute appartenance de la Palestine aux Nations-Unies, puisque les États-Unis peuvent appliquer leur droit de veto contre les recommandations des Nations-Unies visant à intégrer la Palestine dans l’Organisation. Concernant toutes les autres branches des Nations-Unies, où les États-Unis ne disposent pas de droit de veto, une loi spécifique existe pour empêcher tout soutien si jamais la Palestine venait à devenir membre des Nations-Unies.

edenmartine
06/11/2014, 06h24
Nouveaux affrontements à la mosquée Al-Aqsa



http://croah.fr/wp-content/uploads/2014/10/mosquee-al-aqsa-642x407.jpg




Des affrontements ont à nouveau eu lieu entre les forces israéliennes et des fidèles palestiniens quand des Israéliens se sont introduits dans la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, en Cisjordanie.


Au moins 20 personnes ont été blessées lors d’affrontements ce mercredi quand les forces israéliennes ont tiré des balles en plastique et des grenades lacrymogènes et incapacitantes sur des fidèles palestiniens à la mosquée Al-Aqsa, dans le but de les disperser.

Les forces israéliennes ont installé des barrières devant les portes du complexe afin d’empêcher les fidèles palestiniens d’entrer dans la mosquée.

La mosquée Al-Aqsa, lieu très important pour les musulmans, a été le théâtre d’affrontements entre Palestiniens et colons israéliens [Ndlr : notamment des extrémistes appartenant aux groupuscules templier dont Yehuda Glick et Moshe Feiglin sont les principaux meneurs] ainsi que forces de police israéliennes [Ndlr : qui empêchent les Palestiniens d'accéder à la mosquée mais permettent aux colons israéliens d'y accéder, tout en refusant l'accès au personnel paramédical pour soigner les blessés palestiniens] au cours des dernières semaines.

Les Palestiniens affirment que Tel Aviv envisage de violer le statu quo et de judaïser Jérusalem.

Le complexe d’Al-Aqsa, situé dans la vieille ville de Jérusalem sous occupation israélienne, est un lieu sacré islamique très important. La situation géographique du complexe, que les juifs appellent « mont du Temple », est le lieu le plus sacré du judaïsme. La mosquée Al-Aqsa est le troisième lieu le plus sacré de l’Islam après Masjid al-Haram à La Mecque et Masjid al-Nabawi à Médine, en Arabie saoudite.

edenmartine
14/12/2014, 13h50
Magistrale intervention du député Georges Galloway au parlement britannique


Intervention du député George Galloway lors du débat au Parlement britannique sur la Palestine le 1er décembre 2014.





https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&amp;v=77gq9J62MpY

harroudiroi
15/12/2014, 06h22
http://www.al-kanz.org/2014/08/31/depute-george-galloway/

enzo
15/12/2014, 11h03
Les britaniques accusès d'etre des esclaves d'israel, comme quoi les choses ne sont jamais ou noires ou blanches, les fameuses nuances de gris :o

harroudiroi
15/12/2014, 11h09
Les britaniques accusès d'etre des esclaves d'israel, comme quoi les choses ne sont jamais ou noires ou blanches, les fameuses nuances de gris :o
Oui, le gris a des nuances dont le timbre peut varier même en fonction du temps et des circonstances, rien n'est absolu, reine n'est acquis, tout est mature a varier dans le temps et l'espace.
crois tu que ce qui suit a pu un jour influencer l'ordre des choses dans le cerveau de Sir Galloway

George Galloway
Homme politique

George Galloway né à Dundee le 16 août 1954 est un homme politique britannique.Wikipédia (http://fr.m.wikipedia.org/wiki/George_Galloway)
Parti (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=george+galloway+parti&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgx4HnxCnfq6-gWFaRlaalnx2spV-en5ZalFebmpeiX5Bfk5mSWZyZmKeVUFiUUllQKp8zy0-kVWlgetsL3bLNQbJJRgDAA8WAGBLAAAA&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CEAQ6BMoADAI) : Parti du respect (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=parti+du+respect&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgyUHnxCnfq6-gWFaRlaaEphplJxVXKwln51spZ-eX5ZalJebmleiX5Cfk1mSmZyZmGdVkFhUUmlx-sT93JPfzI8eSjhuxZR7o2-pcywACm-SulYAAAA&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CEEQmxMoATAI)

Épouses (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=george+galloway+%C3%A9pouses&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgzoHnxCnfq6-gWFaRlaalkR2spV-QWp-QU4qkCoqzs-zKi7ILy1OnWKfotFzeIOp8V6GwhlTZXNXKnftBQDkFzvSRAAAA A&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CEQQ6BMoADAJ) : Amineh Abu-Zayyad (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=george+galloway+amineh+abu-zayyad&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgxEHnxCnfq6-gWFaRlaaEpiZlp1TnKclkZ1spV-Qml-Qkwqkiorz86yKC_JLi1PPHbgieOvahdsXXkpN7t-2z1vjc5o-AEqW5PxPAAAA&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CEUQmxMoATAJ) (m. 2000–2009), Elaine Fyffe (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=elaine+fyffe&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgzEHnxCnfq6-gWFaRlaaEheImW1oHG-SpyWRnWylX5CaX5CTCqSKivPzrIoL8kuLU-8eY_AJunA9_i-X6JltT8NjzvpsyAMAx38z21AAAAA&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CEYQmxMoAjAJ) (m. 1979–1999)

Enfants (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=george+galloway+enfants&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgyYHnxCnfq6-gWFaRlaallR2spV-QWp-QU4qkCoqzs-zSs7IzEkpSs07Ydqxweb0VOm957R-6L3Kec_1c4cfAK6ip7dGAAAA&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CEkQ6BMoADAK) : Lucy Galloway (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=george+galloway+lucy+galloway&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgykHnxCnfq6-gWFaRlaaEheImW1oYpxjrCWVnWylX5CaX5CTCqSKivPzrJIzMn NSilLz7r6xztP9dWBTyYo8kZlHbD9phir4AQC4FNTZUgAAAA&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CEoQmxMoATAK), Zein Galloway (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=george+galloway+zein+galloway&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgykHnxCnfq6-gWFaRlaaEheImW1oYlBZriWVnWylX5CaX5CTCqSKivPzrJIzMn NSilLzHIoev2F7PWPe1d9H_gfxLXz9jPHfAQC2WfcmUgAAAA&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CEsQmxMoAjAK), Faris Galloway (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=george+galloway+faris+galloway&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgykHnxCnfq6-gWFaRlaaEheImW1oYmxhpCWVnWylX5CaX5CTCqSKivPzrJIzMn NSilLzInfsWnfwcvresO3RBxLWvo7xbZdNAwA2RVAnUgAAAA&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CEwQmxMoAzAK)

Filmographie (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=george+galloway+filmographie&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgwkHnxCnfq6-gWFaRlaalmp2spV-QWp-QU4qkCoqzs-zKinTLc7ILy_WTcxL0c3NL8tMLU7--l9HLl4z8siyp7sPSlfHhgk__wcA3AowvFEAAAA&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CE8Q6BMoADAL) : Celebrity Big Brother (https://www.google.fr/search?client=safari&hl=fr&q=celebrity+big+brother&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgwMHnxCnfq6-gWFaRlaaEheImW1QaG5coqWanWylX5CaX5CTCqSKivPzrErKdI sz8suLdRPzUnRz88syU4u33fwZKJg48brVHFPb5C9nfLMavWIA x7bnOl0AAAA&sa=X&ei=yc6OVOLkC4G2OsyPgbgC&ved=0CFAQmxMoATAL)






Amineh Abu-Zayyad
Biologiste


Lieu de naissance (https://www.google.fr/search?client=safari&sa=X&hl=fr&biw=1024&bih=649&q=amineh+abu-zayyad+lieu+de+naissance&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgz4HnxCnfq6-QVp2TnGelkJ2spV-QWp-QU4qkCoqzs-zKshJTE5VyE9TSMosKsmQdtj1ry_x5ZyAxC-M8y7FrJSr-mgJAABPPjFMAAAA&ei=ytCOVM2UBsT1OLW9gJAI&ved=0CD0Q6BMoADAG) : Jérusalem-Est, Jérusalem, Israël (https://www.google.fr/search?client=safari&sa=X&hl=fr&biw=1024&bih=649&q=jerusalem+est&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgxUHnxCnfq6-QVp2TnGeEphpWJlmVKalkJ1spV-Qml-Qkwqkiorz86wKchKTUxXy0xSSMotKMrqcg8VjL74MkZ1-3-3RNc1wI4t0bQDt1v4JVwAAAA&ei=ytCOVM2UBsT1OLW9gJAI&ved=0CD4QmxMoATAG)

Époux (https://www.google.fr/search?client=safari&sa=X&hl=fr&biw=1024&bih=649&q=amineh+abu-zayyad+%C3%A9poux&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgzoHnxCnfq6-QVp2TnGelkR2spV-QWp-QU4qkCoqzs-zKi7ILy1OVbFsK_Q65rPX8fNkQ0emYJlS9YNnAL1a2aZEAAAA&ei=ytCOVM2UBsT1OLW9gJAI&ved=0CEEQ6BMoADAH) : George Galloway (https://www.google.fr/search?client=safari&sa=X&hl=fr&biw=1024&bih=649&q=george+galloway&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgxEHnxCnfq6-QVp2TnGeEphpmJaRlaYlkZ1spV-Qml-Qkwqkiorz86yKC_JLi1OzGp74TV5YOqUpTfK4joLgsYe7NoQBA K2uKT9PAAAA&ei=ytCOVM2UBsT1OLW9gJAI&ved=0CEIQmxMoATAH) (m. 2000–2009)

Formation (https://www.google.fr/search?client=safari&sa=X&hl=fr&biw=1024&bih=649&q=amineh+abu-zayyad+formation&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgxYHnxCnfq6-QVp2TnGelnR2spV-QWp-QU4qkCoqzs-zSk0pTU4syczPy9zVqbtT_aHiqroSpukHij3c-vTyAdbsTfpHAAAA&ei=ytCOVM2UBsT1OLW9gJAI&ved=0CEUQ6BMoADAI) : Université de Glasgow (https://www.google.fr/search?client=safari&sa=X&hl=fr&biw=1024&bih=649&q=universit%C3%A9+de+glasgow&stick=H4sIAAAAAAAAAGOovnz8BQMDgwkHnxCnfq6-QVp2TnGeEgeIaVlWVaUlnZ1spV-Qml-Qkwqkiorz86xSU0qTE0sy8_Ou7Eu5ZXjhbpppdqeJs1Gr_2G2h vUAhaaLDFEAAAA&ei=ytCOVM2UBsT1OLW9gJAI&ved=0CEYQmxMoATAI)

enzo
15/12/2014, 12h07
Epouse israelienne, interessant dirais je :D
Les faucons israelien sont de plus en plus isolès, ils finiront par s'en rendre compte de grès ou de force, ou ils courent a leurs perte

harroudiroi
15/12/2014, 15h15
Epouse israelienne, interessant dirais je :D
Les faucons israelien sont de plus en plus isolès, ils finiront par s'en rendre compte de grès ou de force, ou ils courent a leurs perte
Tu vois, c'est mon fameux tic tac tic tac, Israël finira par être rattrapé par la communauté internationale, IDEM pour le Hamas.

edenmartine
15/12/2014, 18h15
Palestine, le grand écart irlandais (Clare Daly, 10.12.14)



https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&amp;v=QjLJNg1ejUU

enzo
15/12/2014, 20h21
Tu vois, c'est mon fameux tic tac tic tac, Israël finira par être rattrapé par la communauté internationale, IDEM pour le Hamas.

Absolument, le Hamas c'est le seul qui puise interrompre le processus qui se crè au niveau international, il suffit qu'il fasse une grosse connerie tipe attentat avec mort de gosses et l'opinion publique change.

harroudiroi
16/12/2014, 05h42
Oui et non,
L'opinion internationale s'est rodée a une certaine vision qu'on le veuille ou pas, indépendamment du conflit :

1-Israël: un colonisateur sauvage, violent, MAIS QUI contribue directement ou indirectement à la lutte conte le terrorisme et l'intégrisme islamique l, a l'innovation technologique dans le monde et à la finance.

2- Palestine: un état meurtrît, violenté injustement tous les jours MAIS dont certaines factions et acteurs sont impliqués directement ou indirectement dans des actes de natures terroristes, certes guidé par la poupe de la liberté mais très souvent manipulés par d'autres nations arabo-musulmanes pour faire pression sur Israël et ses alliés, comme si Palestine était devenue un bouclier et une carte à jouer pour plusieurs pays,

Le choix et l'orientation de la communauté internationale bascule entre ces deux visons, défendre "la vie des palestiniens "paisibles"" au risque de voir émerger un nouvel état instable et terroriste en s'opposant directement aux agissements violents des israéliens avec tout ce qui suivra comme conséquence sur le plan économique, techno .....

OU BIEN

Fermer l'œil sur les agissements israéliens au détriments des "paisibles" palestiniens qui aspirent à la paix contre des bonus: à savoir des drones high-tech, des technologies à la Einstein ........., un œil sur la poudrière Moyen-Orientale dont avouer l'immaturité politique, sociale et même éthique, ils se bâtent toujours pour leur tribu en ce monde.

Mais le tic tac tic tac rattrape et rattrapera les injustes et les injustices, israéliennes soient-elles, Hamas soit elle ou même saoudienne soit elle.

enzo
16/12/2014, 10h17
Je vais dire quelque chose de tres cruel, et j'espere tant me tromper.
Une petite fille dechiquetè a la sortie de l'ecole, jolie, abillè comme nos petites filles a nous a plus d'impact sur l'occidental que celle tuè mais abillè de bourka dans une action de guerre.
Voila, j'ais eu du mal a l'ecrire parce que c'est degueulasse, mais helas je crain que ce soit la realitè.
C'est dans ce piege que j'espere les palestinens ne tomberont plus jamais.

harroudiroi
16/12/2014, 11h31
Sur ce point je comprends cette attitude, je ne la caustione pas, mais c'est la dure réalité de ce monde, tiens il l y a quelques jours, un soir alors que je marchais avec deux amis, soudain un mec à l'allure ''Louche'' est tombé à nos pieds, j'ai souris, je me suis rappellé immédiatement les anciens posts d'eden et de vasteras, c'était un soûlard, ET personne, je dis personne n'est allé voir ce qu'il avait, il y avait meme des '' va y creuver ailleurs'', à quelques dizaines de mètres de la mosquée principale de la ville, j'ai dit a mes 2 amis, s'il etait mieux habillé, ou un veillard, ou une fille, ou un enfant bennnnnnn les réactions auraient été à l'opposé de ce que j'ai vu ET FAIT MOI MEME. Pas d'hypocrisie, oui les yeux ont un rôle dans le jugement et très certaiment sur la réalité de ou des évenements.

NB: pour ne pas fluder, mais dans la MEME logique

http://www.maghreb-sat.com/forum/f8/les-yeux-jugent-avant-les-faits-61216.html

xeres
11/09/2015, 06h56
La Palestine va pouvoir déployer son drapeau au siège de l'ONUL'Assemblée générale des Nations unies a autorisé jeudi les Palestiniens à hisser leur drapeau au siège de l'ONU à New York
C'est une nouvelle étape dans la campagne de la Palestine pour la reconnaissance d'un Etat.http://anti-imperialiste.org/wp-content/uploads/2015/04/Enfant-drapeau-Palestine-590x280.jpg

L’ONU a autorisé jeudi les Palestiniens à faire flotter leur drapeau au siège de l’institution internationale à New York. Une résolution en ce sens a été adoptée par 119 voix pour, huit contre et 45 abstentions sur les 193 pays membres de l’ONU. Les Etats-Unis et Israël ont voté contre, de même que le Canada et l’Australie. La France a voté pour, ainsi que la Russie et la Chine. Le Royaume-Uni et l’Allemagne se sont abstenus. C’est une nouvelle étape dans l’intense campagne diplomatique que les Palestiniens mènent pour faire reconnaître leur Etat.
A Paris où il se trouvait jeudi, le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah a vu dans ce vote «un pas sur le chemin menant la Palestine au statut de membre à part entière des Nations unies». Le 29 novembre 2012, la Palestine était devenue un «Etat observateur non membre» de l’ONU, lors d’un vote historique à l’Assemblée générale. Fort de ce nouveau statut, l’Etat de Palestine a intégré des agences de l’ONU et a rejoint la Cour pénale internationale. Mais n’est pas encore devenu membre à part entière des Nations unies, bien qu’il soit reconnu par plus de 130 pays.

Les Nations unies prises «en otages» La résolution demande que les drapeaux des Etats non membres de l’ONU ayant statut d’observateur soient «hissés au siège et dans les bureaux des Nations unies après ceux des pays membres». Seuls les Palestiniens et le Vatican ont ce statut. L’ONU a désormais 20 jours pour se préparer à déployer le drapeau palestinien à son fronton. Les Palestiniens espèrent que le drapeau rouge, noir, blanc et vert sera hissé à l’occasion de la venue à New York fin septembre de leur Président, Mahmoud Abbas. Celui-ci doit participer à la session annuelle de l’Assemblée générale et à un sommet sur le développement durable. Il doit prononcer un discours devant l’Assemblée le 30 septembre. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou est lui aussi attendu à New York fin septembre pour l’Assemblée générale.


Abstention de l'Allemagne et du Royaume-Uni Les Européens sont finalement allés au vote en ordre dispersé après d’intenses efforts pour trouver une position commune. La France s’est prononcée en faveur de la résolution, de même que la Suède, l’Italie ou l’Espagne. Mais l’Allemagne s’est abstenue tout comme le Royaume-Uni, l’Autriche, la Finlande, les Pays-Bas ou Chypre. Beaucoup de ces pays ont fait valoir la tradition bien établie selon laquelle seuls les pays membres à part entière de l’ONU pouvaient jusqu’à présent faire flotter leurs drapeaux. L’ambassadeur français François Delattre a estimé que «ce drapeau est un symbole fort, une lueur d’espoir» pour les Palestiniens au moment où le processus de paix est en panne et où Israël «poursuit une colonisation illégale» en Cisjordanie.

L’autre bénéficiaire de la résolution sera le Saint-Siège. Il s’est démarqué de l’initiative palestinienne mais sans s’y opposer. Son représentant à l’ONU, Mgr Bernardito C. Auza, avait précisé avant le vote à des journalistes que le Vatican n’avait «pas l’intention de hisser son drapeau avant la (prochaine) visite du pape» François à l’ONU, mais qu’il n’excluait pas de le faire ensuite.
Le Vatican a reconnu de facto l’Etat palestinien. Le pape François doit s’adresser à l’Assemblée générale le 25 septembre. Les deux drapeaux pourront aussi être hissés au fronton des autres bâtiments officiels de l’ONU, à Genève ou à Vienne. A New York, les étendards des pays membres s’alignent tout autour du périmètre de l’ONU et il est prévu des emplacements supplémentaires pour en accueillir de nouveaux.

haddadou
11/09/2015, 11h10
bonsoir
c'est une bonne nouvelle
l'avenir s’annonce bien

enzo
12/09/2015, 10h20
L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a autorisé les Palestiniens à hisser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/hisser/) leur drapeau devant le siège de l’institution, à New York, jeudi 10 septembre – une victoire diplomatique symbolique dans la campagne pour faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire/) reconnaître (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/reconna%C3%AEtre/) l’Etat palestinien.Une résolution demandant que les drapeaux des Etats non membres de l’ONU ayant statut d’observateur soient « hissés au siège et dans les bureaux des Nations unies après ceux des pays membres » a été adoptée par 119 voix pour, 8 contre et 45 abstentions sur les 193 pays membres de l’ONU. Seuls les Palestiniens et le Vatican (http://www.lemonde.fr/vatican/) ont le statut d’observateurs. Les Etats-Unis et Israël (http://www.lemonde.fr/israel/) ont voté contre la résolution.

En savoir plus sur Le drapeau de la Palestine pourra flotter devant le siège de l’ONU (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/09/11/le-drapeau-de-la-palestine-pourra-flotter-devant-le-siege-de-l-onu_4752296_3218.html#ruFbt6ikM1Shke39.99)


**Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**

Je ne peut m'empecher de penser TIC TAC, ou est tu doc, allez regale nous de tes post toujour plaisant a lire, tu me manque, et je suis sur tu manque a beaucoup :(

zadhand
11/10/2015, 20h42
A LA UNE/ACTUALIT _Les Territoires Occupés.
11 Octobre 2015


La révolte des jeunes Palestiniens

Cinq jeunes Palestiniens sont encore tombés en martyrs, hier,
ce qui porte à douze le nombre de tués en 24 heures dans les Territoires occupés.


19140


Un adolescent de 16 ans, Ishac Badran, a été abattu par des soldats israéliens dans le quartier de Mesrara, dans la ville d’El Qods, hier matin, après avoir réussi à blesser deux colons israéliens à l’arme blanche. Dans une opération similaire, un autre jeune, dont l’identité n’est pas encore connue, a été tué après avoir poignardé trois soldats israéliens près de Bab El Amoud, une des portes conduisant à la vieille ville d’El Qods.

Enfin, un enfant de 11 ans a été tué à l’est de Khan Younès, près de la frontière sud de l’enclave palestinienne. Les deux autres, Djamal Salah, 20 ans, du camp de réfugiés de Chaafat, dans la ville d’El Qods, et Djihad Laabeid, 22 ans de la ville de Deir El Balah, dans le centre de la bande de Ghaza, ont succombé à des blessures contractées la veille ; le premier dans des heurts ayant opposé des jeunes du camp de Chaafat et des soldats israéliens qui s’y sont introduits dans la nuit de vendredi à samedi. C’est le deuxième jeune martyr signalé à Chaafat depuis le début de ce nouveau cycle de violences en Cisjordanie occupée.

Quant au jeune Djihad, de la bande de Ghaza, il avait été gravement blessé vendredi après-midi alors qu’il participait à une manifestation près de la clôture qui tient lieu de frontière entre l’enclave palestinienne et l’Etat hébreu. Des soldats israéliens postés près de la frontière n’ont pas hésité à tirer sur la foule avec des balles réelles, alors qu’elle n’était d’aucun danger réel pour eux. Ils ont tué sept jeunes sur le coup et blessé près de 150 autres, dont dix gravement. D’autres blessés peuvent succomber à tout moment. Selon les services de la santé palestinienne, plus de 200 citoyens ont été blessés ces dernières 24 heures.

Parmi eux, un jeune médecin de la ville d’El Khalil dont l’œil gauche a été énucléé par une balle en caoutchouc. La journée de vendredi a été la plus sanglante depuis le 3 octobre, lorsque le jeune Mouhanad Al Halabi, 19 ans, de la localité d’El Bireh, proche de Ramallah, a été abattu par des soldats israéliens après avoir tué au couteau deux colons israéliens et gravement blessé deux autres dans la vieille ville d’El Qods. C’était en réaction aux violations quotidiennes de l’Esplanade des Mosquées et de la mosquée Al Aqsa par des extrémistes juifs. Ces violations se sont intensifiées durant le mois de septembre où se multiplient les fêtes religieuses juives.
Les obsèques des martyrs ont rassemblé, hier en début d’après-midi, des milliers de citoyens, que ce soit à Ghaza ou en Cisjordanie occupée.

La foule en colère a appelé à poursuivre le combat et à venger les victimes palestiniennes. La ville d’El Khalil a été complètement paralysée par une grève des commerçants, en signe de protestation contre les exactions et les assassinats israéliens. Moins intenses que la veille, des heurts entre jeunes Palestiniens armés seulement de pierres ont été signalés, hier, en différents endroits de la Cisjordanie occupée. Près de la colonie de Beit Il, proche de Ramallah, cinq jeunes Palestiniens, des étudiants de l’université de Birzeit, ont été blessés, dont deux par des balles réelles et trois par des balles en caoutchouc.

La foule est sortie de l’université et s’est dirigée vers le barrage militaire israélien érigé près de la colonie en question ; les étudiants ont été accueillis par une pluie de bombes lacrymogènes, de balles réelles et en caoutchouc. Dans la bande de Ghaza, qui a vécu trois horribles guerres en moins de 6 ans, des milliers d’écoliers ont manifesté dans la localité de Beit Hanoune, proche de la frontière nord avec Israël. Mais, heureusement, aucune victime n’a été signalée.

Le gouvernement palestinien réclame une enquête internationale

Le gouvernement palestinien présidé par Rami El Hamdallah fait porter la responsabilité des crimes commis à l’armée de l’occupation israélienne et aux hordes de colons extrémistes contre le peuple palestinien désarmé. Dans un communique publié hier, le gouvernement palestinien dénonce ces crimes perpétrés sous la protection et avec la légitimation du gouvernement de Benyamin Netanyahu.

Il a appelé en même temps le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à former, rapidement, une commission internationale chargée d’enquêter sur tous les crimes et exactions commis par Israël contre le peuple palestinien, qui sont des infractions au droit international et humanitaire, aux droits de l’homme et aux Accords de Genève. Le gouvernement palestinien a rappelé que 17 Palestiniens ont été tués depuis début octobre et plus de 1000 autres ont été blessés par des balles réelles et en caoutchouc ; il a aussi cité les exécutions sommaires des jeunes Hadil El Hachlamoune à El Khalil et Fadi Aloune à El Qods, ainsi que les tentatives d’écrasement d’autres, par des véhicules de l’armée d’occupation israélienne.

Le gouvernement palestinien a enfin renouvelé l’appel à la communauté internationale concernant la nécessité de fournir une protection au peuple palestinien, dans le cadre du soutien aux efforts diplomatiques visant à mettre un terme à l’occupation et l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec la ville sainte d’El Qods comme capitale.

De son côté, le ministre israélien de la Guerre, Moshe Yaalonw, a déclaré à la télévision, dans la soirée de vendredi, que «l’Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas n’est plus un partenaire pour la paix». Pourtant la veille, le même Mahmoud Abbas, dont la ligne politique pacifique est critiquée par les Palestiniens eux-mêmes, avait déclaré à Ramallah «être pour une solution de paix au conflit avec Israël» et qu’il refusait toute escalade sécuritaire ou militaire avec l’Etat hébreu.



Fares Chahine

zadhand
13/10/2015, 20h59
A LA UNE/ACTUALITÉ_Journée Meurtrière en Israël
Le Monde | 13.10.2015 à 17h17 • Mis à jour le 13.10.2015 à 18h14 |


Escalade sécuritaire en vue

Le bus est arrêté près du rond-point, à l’entrée du quartier arabe de Jabal Moukaber. Toutes ses portes sont ouvertes. On aperçoit à l’intérieur des bris de verre, du sang pas encore séché. Les blessés ont été évacués. Un cadavre gît encore à l’intérieur. Autour du bus, aucun cordon de sécurité sérieux n’a été établi. Les policiers en civil et en uniforme vont et viennent, les sirènes succédent aux sirènes, les photographes professionnels ou amateurs se bousculent. Sur le bas-côté, des habitants observent et commentent la scène du crime, effarés, en colère. Mardi 13 octobre, une attaque au couteau et au pistolet menée par deux Palestiniens vient de causer la mort, dans le quartier juif d’Armon Hanatziv à Jérusalem-Est, de deux personnes embarquées à bord du bus de la ligne 78. Une dizaine de blessés a été rapidement évacuée. L’un des deux auteurs a été tué ; le second, blessé par balles par la police


19182


Quasiment au même moment, un Palestinien, également originaire du quartier de Jabal Moukaber, menait une attaque à la voiture-bélier puis au couteau, dans un quartier ultraorthodoxe de Jérusalem-Ouest, tuant un Israélien et en blessant plusieurs autres à un arrêt de bus. Le terroriste était employé par la compagnie de téléphone Bezeq et avait la nationalité israélienne.
Deux autres assaillants de Jérusalem-Est ont conduit des attaques au couteau dans la ville de Raanana, au nord-est de Tel-Aviv. A Kiryat Ata, près de la ville de Haïfa, un juif israélien en a poignardé un autre devant un magasin Ikea,
en le prenant pour un Arabe, selon la police.
« Il faut empêcher les Arabes de sortir ! »
Il s’agit de la journée la plus sanglante de ce nouveau cycle de violences, initié par l’assassinat par balles de deux colons israéliens en Cisjordanie, près de Naplouse, le 1er octobre. Auparavant, pendant plusieurs semaines, les heurts s’étaient mutlipliés sur l’esplanade des Mosquées (le mont du Temple pour les juifs) entre soldats israéliens et émeutiers palestiniens, défendant la mosquée Al-Aqsa contre les visites en groupe de juifs extrémistes prétendant venir prier sur le site.
Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, s’est rendu sur les lieux de l’attaque du bus. Il a été pris à partie par une poignée de juifs israéliens, très remontés, tel Ethan R., 49 ans. Propriétaire d’une station essence, il allait déposer de l’argent à la banque lorsque l’attaque a eu lieu. « Il faut fermer le village, lance-t-il, en montrant d’un coup de menton le quartier de Jabal Moukaber, juste en face, d’où provenaient les deux terroristes. Il faut empêcher les Arabes de sortir et de venir ici ! » Non loin de lui, un grand garçon roux reste silencieux. Il vit juste au-dessus de la scène du crime et s’appelle Meni Numberg.


19183

Cet étudiant en informatique de 25 ans, qui travaille à mi-temps dans un hôpital, voudrait aussi que « le gouvernement adopte des sanctions plus dures contre les terroristes. Ils ne veulent pas vivre, mais nous tuer. C’est dans leurs mosquées qu’on leur inculque ça.» Pour autant, il ne croit pas que la fermeture des quartiers arabes de Jérusalem-Est baissera la violence.
Cette mesure exceptionnelle et hautement symbolique, réclamée par le maire, est aujourd’hui évoquée par les autorités. Les quartiers arabes, dont les habitants paient des impôts à la municipalité de Jérusalem, sont négligés depuis bien longtemps. Selon un rapport publié en mai par l’Association pour les droits civiques en Israël (ACRI), 75 % des résidents arabes de Jérusalem-Est vivent sous le seuil de pauvreté. Ils sont 300 000, soit 37 % de la population totale de la ville. Selon ce rapport, seuls 64 % des ménages sont correctement connectés aux réseaux d’eau de la ville.
En termes de poste, de ramassage des poubelles ou de sécurité, les habitants ne bénéficient pas
des mêmes droits que ceux du reste de la ville. Isoler le virus de la violence
Pour l’heure, il n’est pas question de services municipaux ou de développement, face à la recrudescence des attaques.
Dans l’urgence, à grands renforts de réservistes et de redéploiement des troupes, les autorités prétendent isoler le virus de la violence palestinienne et ses porteurs, à défaut de s’interroger sur sa nature et ses origines. Le chef de l’opposition travailliste, Isaac Herzog, se dit favorable à la fermeture des quartiers arabes, mais aussi des lieux de frictions comme l’esplanade des Mosquées.
Le ministre de l’éducation Naftali Bennett, chef du parti extrémiste Le Foyer juif, veut appliquer cette mesure à toute la Cisjordanie. Il souhaite aussi que les destructions des maisons soient décidées pour tout agresseur palestinien, pas seulement les assassins. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a réuni une nouvelle fois son conseil de sécurité. Le point de passage d’Erez, au nord de la bande de Gaza, a déjà été fermé. De nouvelles mesures sécuritaires doivent être annoncées, alors qu’un grand rassemblement de colons israéliens mardi soir sous les fenêtres de la résidence de M.Nétanyahou,
a été annulé en raison de ces nouvelles attaques.Usage disproportionné de la force
Du côté des dirigeants palestiniens, l’accent n’est plus mis sur le nécessaire retour au calme. Confrontés à un engrenage populaire dont ils ne contrôlent ni la vitesse, ni la nature, les cadres vieillissants de l’Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) ou du Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas, évitent de s’aliéner la jeunesse. Mardi, à Ramallah, le négociateur en chef de l’Autorité palestinienne et numéro deux de l’OLP, Saeb Erekat, a reçu un groupe de journalistes à Ramallah. « Nous avons tous les droits de nous défendre », a-t-il expliqué, citant « les exécutions sur le terrain, les punitions collectives comme les démolitions de maisons, le nettoyage ethnique, les plans de confiscations, l’apartheid, les routes et les bus stérilisés, les violences de colons. »
M. Erekat a mis l’accent sur « les exécutions » dont auraient été victimes plusieurs auteurs palestiniens d’agressions au couteau, réelles ou présumées. Plusieurs cas, documentées en vidéos amateurs, indiquent que les forces de l’ordre israéliennes ont fait usage de leurs armes sans chercher à simplement neutraliser les assaillants. M. Erekat demande par conséquent la mise en place d’une enquête internationale indépendante pour étudier les circonstances de ces morts et l’usage disproportionné de la force. « Les officiels israéliens remercient souvent les forces de sécurité, mais ne révisent aucun cas, ni les procédures de tir, s’alarme Shawan Jabarin, directeur de l’ONG palestinienne Al-Haq et vice-président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH). Ça laisse à penser qu’il existe une politique derrière, même non écrite. Que les tirs sont faits pour tuer. »

zadhand
16/10/2015, 23h37
A LA UNE/ACTUALITÉ_Palestine/Les Territoires Occupés.

16 Octobre 2015
La bataille d’El Qods

La tension dans la ville sainte d’El Qods est à son comble.
Depuis début octobre, l’armée d’occupation s’en prend systématiquement
aux populations civiles palestiniennes.

19203


Quand Ryad Dar Youssef, 46 ans, est parti cueillir ses olives, dans le village d’El Jania, à l’ouest de Ramallah, en Cisjordanie occupée, jamais il n’aurait imaginé y laisser la vie. Pourtant, cela fait bientôt trois semaines que la ville sainte d’El Qods ainsi que le reste de la Palestine occupée vivent au rythme d’une révolte populaire nourrie par un sentiment d’injustice sans cesse grandissant. Après une altercation avec les militaires israéliens et une inhalation excessive de gaz lacrymogène, Ryad a été amené à l’hôpital de Naplouse.

Malgré les efforts des équipes médicales, il est venu grossir le bilan des 33 victimes annoncées hier matin par le ministère palestinien de la Santé. Le chiffre risque d’ailleurs d’augmenter rapidement au regard des récentes mesures décrétées par le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahu, qui a préconisé à son armée de prendre des mesures «strictes et répressives» à l’égard du peuple palestinien. Les consignes sont claires : tirer à vue sur tout Palestinien qui semble «présenter un danger».

Mayssar Mhamad, activiste pro-Hamas vivant à Ramallah, s’insurge : «Le plus terrible, aujourd’hui, c’est que chaque Palestinien est une menace pour un Israélien dans la rue. Ceci voudrait dire que l’on peut s’en prendre à un Palestinien sous prétexte que l’on croit qu’il va passer à l’acte.» De plus, 39 nouveaux barrages ont été érigés dans la ville d’El Qods alors que des cubes en béton bloquent l’accès aux quartiers palestiniens de la ville sainte afin de filtrer les passants et boucler totalement les rues. Parmi les victimes, on compte déjà une femme et sept enfants.

En outre, les hôpitaux ont dû prendre en charge, dans l’urgence, 1500 jeunes pour blessures par balles réelles et en caoutchouc, sans compter les milliers de victimes d’intoxication au gaz lacrymogène. «Nous allons vers une intifadha, c’est inévitable. Ni les recommandations de paix ni l’incitation au dialogue vont changer la situation des Palestiniens agressés et tués dans leur propre pays. Nous n’allons pas refaire l’histoire, mais poursuivre notre lutte n’a pas de prix, surtout maintenant», déclare Ali Abou Hamdane, universitaire et auteur de nombreuses publications en arabe sur El Qods et ses populations, contacté par El Watan Week-end.

Inertie

«Les Israéliens ont le meilleur rôle. Ce sont eux qui ont des armes à feu, mais ils se positionnent toujours en victimes aux yeux du monde ! Comment un occupant qui affame et tue une population devient-il une victime ? Je crois qu’il faut regarder attentivement les médias sionistes. Aujourd’hui, plus personne ne semble s’embarrasser de nuances
les Palestiniens agressent les Israéliens qui répliquent.

Voilà comment les Israéliens présentent les choses.» Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, a exprimé lui aussi son agacement de voir l’Etat hébreu s’en prendre systématiquement aux populations civiles, et ce, de manière disproportionnée. Réitérant l’enterrement des Accords d’Oslo, il a affirmé que la Palestine résistera «de manière pacifique» sans pour autant faire la moindre concession sur sa souveraineté sur El Qods-Est.

Il a par ailleurs semblé particulièrement las de l’inertie internationale et a tenu à prévenir que «l’escalade et l’agression contre notre peuple, sa terre et ses lieux saints menacent la paix et la stabilité et peuvent allumer la mèche d’un conflit religieux qui brûlera tout sur son passage, non seulement dans la région, mais dans le monde entier». La Palestine ne voit plus, dans le gouvernement Netanyahu, un partenaire pour la paix. Surtout les jeunes. Aujourd’hui, 50% de la jeunesse palestinienne ont moins de 16 ans.

Cette génération née après les Accords d’Oslo, en 1993, n’a pas la même définition de l’oppression. «Nous sommes une génération connectée, qui diffuse ses propres vidéos d’arrestation ou d’agression et qui ne se laisse pas manipuler par les médias étrangers», décrit Oum Haytham, étudiante à Ramallah, jointe via Whatsapp. «Mon smartphone est une arme, quand il ne m’est pas arraché des mains pour être fouillé à un check-point. Mais il existe des applications qui cachent des fichiers comme les vidéos et les photos.» Depuis début octobre, des dizaines de vidéos circulent sur YouTube, dont certaines ont dépassé les 1,2 million de vues.

Criminelle

Mercredi, Laurent Fabius, chef de la diplomatie française, et son homologue américain, John Kerry, se sont entretenus pour «tenter d’engager un processus de dialogue» qui se fait toujours attendre, alors que la France a affirmé qu’elle «ferait tout pour éviter une escalade». Pourtant, l’escalade a déjà eu lieu, pendant que les réactions internationales restent timides. Des Palestiniens vivant à El Qods continuent de voir leurs maisons détruites au prétexte que l’un d’entre eux «serait un terroriste».


Le gouvernement palestinien a fait un premier pas en affirmant, mardi dernier, la constitution «d’un dossier pour une saisine immédiate de la CPI au sujet des exécutions extrajudiciaires de Palestiniens» par l’Etat hébreu. Si «la population palestinienne ne fait pas beaucoup confiance à Mahmoud Abbas» comme l’avance Muhammad Tahrani, politologue égyptien, joint par téléphone, alors, une victoire devant la justice internationale pourrait permettre de renouer ce lien de confiance. «Cette violence va grandissant puisque l’avenir d’El Qods est au centre de toutes les frustration des Palestiniens.


Aujourd’hui c’est l’Etat hébreu qui gère l’Esplanade des Mosquées ou Al Haram Al Charif, l’Autorité palestinienne n’a pas su négocier puisque les outils de négociations sont mis au service du dialogue pour la paix», poursuit Muhammad Tahrani. Et d’affirmer que «les factions de résistance palestiniennes appellent à une intifadha et s’organisent pour trouver des partenaires dans la région». Tahrani pointe du doigt le Fatah et le Hamas qui, selon lui, «gardent une réserve inappropriée» face à la population palestinienne, livrée à elle-même.



Fares Chahine

ironman
17/10/2015, 14h54
Les Palestiniens veulent saisir la CPI sur les exécutions extrajudiciaires d'Israël



Ramallah (Territoires palestiniens) - Un haut responsable palestinien a annoncé mardi la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) sur la manière dont les forces israéliennes ont neutralisé certains des auteurs de la vague de violences, en parlant d'exécutions extrajudiciaires.

Nous avons décidé de constituer un dossier pour une saisine immédiate de la CPI au sujet des exécutions extrajudiciaires de Palestiniens, a dit Saëb Erakat, numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

La CPI ne jugeant pas des Etats mais des personnes, nous en imputerons l'entière responsabilité au Premier ministre Benjamin Netanyahu, à son ministre de la Défense Moshé Yaalon et aux forces de sécurité israéliennes, a ajouté M. Erakat lors d'une conférence de presse à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée.

Il a évoqué les cas de plusieurs assaillants armés de couteaux et abattus par les forces israéliennes. Certaines scènes, filmées, ont suscité une vive émotion côté palestinien concernant la proportionnalité de la réponse de ces forces.

Même ceux qui portaient un couteau, méritaient-ils qu'on les prive de traitement (médical) et qu'on leur tire dessus ? a lancé M. Erakat. Nous appelons le rapporteur spécial des droits de l'Homme à l'ONU, Christof Heyns, à venir enquêter immédiatement. Nous demandons à l'ONU une protection internationale immédiate de notre peuple, a-t-il ajouté, face à ce qu'il a qualifié de crimes de guerre des colons et des forces de sécurité.

Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, a fait la comparaison entre la mort lundi de l'auteur de 17 ans d'une attaque au couteau dans une colonie de Jérusalem-Est, et celle de Mohammed al-Doura, devenu une icône de la cause palestinienne.

Cet enfant de 12 ans est mort en 2000 dans la bande de Gaza dans les bras de son père qui tentait de le protéger lors d'échanges de tirs entre soldats israéliens et Palestiniens. Israël conteste qu'il ait été tué par des balles israéliennes.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réagi à ces accusations lors d'une intervention mardi au Parlement. Un jeune arabe blesse grièvement un enfant juif et après que les forces de l'ordre l'empêchent de continuer à poignarder, il devient un martyr, supposé exécuté injustement, a dit M. Netanyahu.

Tout d'abord, il n'est pas mort, il est vivant et deuxièmement, il n'a pas été exécuté mais a tenté d'exécuter d'autres personnes, a-t-il dit.

Sujet fusionné (Récidiviste).

zadhand
12/03/2016, 19h37
A la une/International_Multiplication des attaques en Cisjordanie et en Israël


le 12.03.16 | 10h00


La colère palestinienne éclate au visage de l’occupant israélien.

Les jeunes, ayant lancé le soulèvement populaire en Palestine occupée
début octobre 2015 pour mettre un terme à l’occupation israélienne,

22228


ne semblent pas près de s’arrêter malgré le prix fort qu’ils payent quotidiennement.
Nombre d’entre eux ont été tués cette semaine, alors qu’ils menaient des attaques
contre des soldats et des colons israéliens. Deux sont morts dans la ville sainte d’El Qods
lors d’un accrochage avec des soldats israéliens, fait rare durant ce soulèvement populaire.
Ils ont réussi, avant de tomber en martyr, à blesser grièvement un policier.
Un Palestinien de 53 ans, habitant la vieille ville, a été quant à lui grièvement blessé par balle
au cours de l’accrochage. L’opération a eu lieu près de Bab El Aamoud, une des portes de
la vieille ville sainte.Selon le ministère palestinien de la Santé, les deux martyrs sont
Abdelmalek Abou Kharoub, 19 ans, et Mhamad El Kalouti, 21 ans, de la localité de Kfar Okab,
proche d’El Qods. Selon des sources israéliennes, les deux jeunes sont responsables de tirs,
dans la même matinée, contre un bus de colons israéliens dans la colonie de Ramot, au nord de
la ville sainte. Une attaque qui n’a pas fait de blessés. Le troisième martyr enregistré lors de
la journée du 9 mars est Ahmad Aamer, un adolescent de 16 ans. Il a été froidement abattu
près du village d’Ezaouiya, en Cisjordanie occupée dont il est originaire.
Le prétexte utilisé, cette fois, pour justifier ce nouveau meurtre, est l’attaque à l’arme blanche
de soldats israéliens. Un autre jeune, qui, selon des sources israéliennes, a participé à l’attaque,
a été blessé mais les soldats présents sur les lieux ont empêché les équipes médicales de s’en
approcher. L’intention des forces d’occupation israéliennes est claire : elles voulaient
qu’il succombe à ses blessures comme beaucoup de jeunes blessés avant lui, morts faute
de soins urgents.Originaire du même village d’Ezaouiya, Abderrahmane Raddad, de 17 ans,
est mort aussi mardi dernier à Petah Tekva, en Israël dans les mêmes circonstances.
Selon des sources israéliennes, il avait poignardé un colon israélien dans un magasin avant
d’être tué à son tour. Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux montre
le jeune Palestinien gisant par terre, baignant dans une mare de sang,
entourés de colons israéliens qui l’insultaient et lui souhaitaient la mort sans que personne
n’intervienne pour lui prodiguer les premiers soins nécessaires.
Homicides volontaires
Dans la même journée, à Tel-Aviv cette fois, juste après l’arrivée du vice-président américain,
Joe Biden, en visite dans la région, un jeune Palestinien avait réussi avant de tomber sous
les balles de la police israélienne à tuer au couteau un homme et à en blesser 12 autres.
Certains des blessés sont dans un état grave ont affirmé des sources israéliennes.
Cette attaque a provoqué une réunion du cabinet sécuritaire israélien qui a pris de
nouvelles décisions punitives contre les localités et les familles des auteurs d’attentat.
Dans ce cadre, des forces importantes de l’armée d’occupation israélienne ont investi,
mercredi à l’aube, le village de Hedja et ont pris les mesures de la maison de l’auteur
de l’attentat de Tel-Aviv, Bachar Messalha, en vue de la démolir prochainement.
Elles ont ensuite soumis ses proches à un interrogatoire musclé avant de boucler toutes
les issues du village, empêchant les gens d’y entrer ou d’en sortir. La série d’attentats
commis par de jeunes Palestiniens ne se revendiquant d’aucune faction armée a continué
mardi dans la ville sainte d’El Qods, une des régions les plus actives de ce soulèvement
populaire. Aux abords de la ville sainte, deux policiers israéliens ont été blessés par
les tirs d’un jeune Palestinien tombé en martyr dans l’accrochage armé qui a suivi.
«Envoyer les familles des auteurs d’attentats à Ghaza ou en Syrie»
Ce «mardi de la colère» avait débuté avec la mort d’une femme de 50 ans dans la ville
sainte d’El Qods. Elle a été abattue après avoir tenté de poignarder un soldat israélien,
selon la version de l’armée de l’occupation. Au total, six jeunes Palestiniens et une femme âgée
sont tombés en martyrs en moins de 48 heures dans plusieurs régions de la Cisjordanie occupée
et en Israël, en exécutant des actions contre des soldats et des colons israéliens.
Près de 200 jeunes Palestiniens ont été tués dans des conditions similaires depuis début octobre.
Pour «stopper» les opérations palestiniennes, le ministre israélien des Transports, Israël Katz,
a annoncé son intention de présenter un projet de loi à la Knesset (Parlement).
Les représentants du gouvernement israélien pensent pouvoir mettre un terme à la révolte
du peuple palestinien en faisant preuve de «plus de forces et plus de punitions collectives».
C’est en gros ce qu’ils comptent faire. Pourtant, tous les observateurs estiment que ce «plan»
ne donnera aucun résultat, car l’escalade que vit la Palestine occupée actuellement est
une conséquence directe de l’arrêt du processus de paix qu’Israël et son gouvernement
de droite ont tout mis en œuvre pour le faire échouer. Le président Mahmoud Abbas
et la direction palestinienne sont du même avis.
Cependant, les Palestiniens refusent désormais de retourner au processus de négociations directes,
car il est utilisé — depuis des années — par les Israéliens comme un moyen pour gagner du temps
afin de renforcer l’occupation et élargir la colonisation, y compris dans la ville sainte d’El Qods,
occupée et annexée par l’Etat hébreu en 1967.
La bataille diplomatique aura lieu dorénavant dans les couloirs de l’ONU, au niveau du Conseil
de sécurité et des autres instances internationales qui reconnaissent au peuple palestinien
ses droits légitimes.L’arrivée, le 8 mars du vice-président américain, Joe Biden, en Israël,
où il a rencontré le Premier ministre, Benjamin Netanyahu,
a coïncidé avec cette escalade de violence.Un message de la part du peuple palestinien indiquant
au responsable américain qu’il y a urgence et qu’il est impossible de revenir au parrainage
US du règlement du conflit avec les Israéliens.Surtout que Joe Biden n’a pas fait de critique
ou de réserve politique concernant la colonisation ou les méfaits de l’occupation israélienne
en Cisjordanie. Le vice-président américain a en quelque sorte justifié sa réputation de grand ami
d’Israël et de son Premier ministre. Dans ces conditions,
il n’est pas sérieux et encore moins crédible d’endosser le rôle d’arbitre.


Fares Chahine

.

zadhand
28/03/2016, 22h16
A LA UNE/ACTUALITÉ_Palestine
28 mars 2016

Pourquoi la « solution à deux États » persiste dans l’imaginaire politique



Les partisans de la solution à deux États doivent fournir des idées pour sa mise en œuvre sur la base
de l’égalité des deux peuples. Peu de gens contesteront que la diplomatie israélo-palestinienne semble plus
que jamais paralysée. Même la présidence américaine de Barack Obama, qui il y a huit ans a misé énormément
sur sa capacité à négocier un accord, a baissé les bras, frustrée.

22593


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, après avoir promis lors de la campagne électorale
il y a un an d’éviter la création d’un État palestinien, assouplit aujourd’hui opportunément sa position,
arguant que ce n’est pas le bon moment pour appliquer la formule des « deux États pour deux peuples ».
Il parle désormais de cette « solution à deux États » comme d’une « vision », ou l’accompagne
précautionneusement de l’expression « à terme », qui, dans le langage codé des dirigeants politiques,
équivaut à « jamais ».Et si vous lisez entre les lignes, Netanyahou souligne en outre son étroitesse d’esprit
en précisant que, si jamais un État palestinien voyait le jour, il faudrait qu’il soit définitivement
« démilitarisé » et qu’il ait auparavant reconnu Israël comme un « État juif », malgré la présence d’au moins
1,5 million de Palestiniens à l’intérieur de ses frontières.
Richard Falk
Au-delà des mots, il y les actes ; et il se trouve que l’expansion continue de la population des colonies
israéliennes, combinée au plaidoyer de plus en plus manifeste pour une solution à un État précédé par
l’annexion formelle de la totalité ou de la majeure partie de la Cisjordanie, annonce la couleur ; tout comme
le changement dans le discours ambiant en Israël, lequel passe de la « paix » aux craintes d’une
« bombe démographique », c’est-à-dire de la perspective d’une population palestinienne majoritaire sous
souveraineté israélienne obligeant à choisir entre « démocratie » et le fait de rester « un État juif ».
Sans oublier la « bombe religieuse », moins souvent abordée, qui résulte du taux de fécondité plus élevé
au sein de la minorité juive ultra-orthodoxe, laquelle pèse de plus en plus à la fois dans les cercles
dirigeants politiques et dans le corps des officiers de l’armée israélienne. Ces réalités sont accentuées par
le recrutement de soldats professionnels auprès des colonies les plus idéologiques – on estime que
ce taux est de 80 % supérieur à celui des communautés laïques en Israël.
Compte tenu de ces développements, il n’est pas surprenant que, parmi la population juive, on soutienne
aujourd’hui plus que jamais l’idée de trouver des moyens pour débarrasser Israël de ses Palestiniens,
dernière étape de la dynamique de dépossession sioniste qui a commencé il y a plus d’un siècle,
a atteint un pic avec la nakba de 1948, a été renforcée par la naksa associée à la guerre de 1967 et
continue tranquillement depuis en manipulant plus subtilement la citoyenneté palestinienne et
le statut de résident.En d’autres termes, à l’heure actuelle, la poursuite du nettoyage ethnique, aussi
dramatique qu’elle puisse être, semble beaucoup plus probable qu’une solution diplomatique satisfaisante,
et pourtant les médias et le discours politique continuent comme si la solution à deux États restait
une option qui mérite d’être explorée. Pourquoi cela ?
L’initiative française
Cette foi dans la solution à deux États a notamment été exprimée par la récente initiative du ministère
français des Affaires étrangères d’accueillir une conférence multilatérale visant à rendre une certaine
crédibilité à la diplomatie en sa faveur. L’engagement initial a été renforcé par la menace : si la conférence
ne parvient pas à atteindre son objectif d’un renouveau diplomatique, la France n’aurait pas d’autre choix
que de se joindre aux 136 autres pays qui ont déjà reconnu l’État palestinien.
Israël a expliqué son rejet de ce qu’il a appelé l’« ultimatum » français en soutenant que parvenir à
un résultat positif ne présentait aucun intérêt pour l’Autorité palestinienne, car celle-ci retirerait un avantage
politique de l’échec de la conférence.Les Palestiniens ont de leur côté accueilli favorablement la proposition
française, mais, fatigués par des décennies de vaines négociations, ont exigé une résolution préalable du
Conseil de sécurité décrétant un arrêt de toute activité de colonisation israélienne. Aussi radical que cela
puisse paraître, ils ne chercheraient que tardivement et bien après les faits le respect par Israël de
l’article 49 (6) de la quatrième Convention de Genève, lequel rend les colonies illégales.
Cela soulève plusieurs questions. Pourquoi la France a proposé un scénario aussi peu prometteur ?
La réponse la plus constructive est que les Français pensent que les négociations de paix pourraient finalement
avancer si le monopole américain sur la diplomatie prenait fin et qu’il était remplacé par les auspices plus
impartiaux d’un site européen pour la conférence et d’une participation multinationale.
Comme le montrent les réactions susmentionnées, Israël a longtemps bénéficié du rôle joué par les Américains,
lui donnant le temps de faire progresser ses objectifs expansionnistes d’un grand Israël, et il n’a aucun intérêt à
ce qu’un cadre diplomatique plus équilibré soit créé. L’Autorité palestinienne, qui lutte pour se défaire des doutes
sur sa légitimité en tant que représentant du peuple palestinien dans son ensemble et enfin consciente que les
négociations passées étaient un piège, cherche à s’assurer à l’avance du sérieux d’Israël, ce qui n’est pas le cas.
Il semble donc que l’initiative française est vouée à l’échec même en tant qu’opération de relations publiques.
La France a peut-être estimé que, ayant fait un travail aussi largement acclamé pour élaborer un accord
mondial sur les changements climatiques en fin d’année dernière, elle pourrait réaliser un deuxième miracle politique.
Compte tenu de la sophistication de la diplomatie française, les obstacles doivent avoir été anticipés, mais l’idée
était peut-être qu’en l’absence de miracle alors elle pourrait gagner au moins un peu de crédit pour avoir
vaillamment essayé. Ainsi qu’une base politique pour un soutien formel à un État palestinien voué à provoquer
la colère d’Israël, déclarant qu’en effet la diplomatie de type « Oslo » n’est plus viable pour parvenir à une solution.
Dans les faits, la Palestine et Israël seraient deux États, même avec la reconnaissance silencieuse que ce que
les Palestiniens obtiennent est « un État fantôme » avec aucun des attributs salvateurs de la souveraineté.
Il reste à se demander pourquoi Israël s’offusque autant quand un gouvernement étranger, en particulier
européen, accorde son soutien à un État fantôme pour la Palestine. Au lieu d’être en colère, pourquoi Israël
n’accepte-t-il pas l’évolution et ne se détend-il pas en se prévalant de l’argument selon lequel le consensus
de deux États a été mis en œuvre ?Pourquoi Israël ne peut-il pas vivre avec la Palestine comme État fantôme
tant que ses plans d’expansion se réalisent et que le peuple palestinien reste assujetti sous contrôle
administratif israélien, un régime de plus en plus vu dans l’optique de l’apartheid ?
Bien sûr, il n’existe pas d’explication officielle, mais la meilleure hypothèse est que la simple reconnaissance
d’un État palestinien comme une réalité existante rend problématique l’option israélienne d’un seul État.
Le plaidoyer sincère pour la solution à deux États
En dépit de toutes les considérations avancées ci-dessus, il reste une explication des raisons pour lesquelles
des gens et des organisations de bonne foi refusent d’abandonner l’approche à deux États. Des deux côtés,
ces partisans considèrent que la création d’un État palestinien reste, malgré tout, la seule possibilité pour
la paix et la fin du conflit.Pour l’Autorité palestinienne, un quelconque État palestinien est la seule façon
possible de maintenir son rôle en tant que moteur de l’autodétermination du peuple palestinien.
Une issue à un seul État éliminerait sa raison d’être.Du côté israélien et sioniste, on est convaincu que
la création d’un État palestinien reste le seul moyen de résoudre le problème de la paix, de l’État juif
et de la démocratie en Israël. L’alternative est une occupation permanente lourde et abusive et
une résistance violente qui couve.En outre, une résolution du conflit ouvrirait de plus larges opportunités
régionales pour Israël, qui bénéficierait économiquement et politiquement de la normalisation de ses
relations avec le monde arabe.Et si aucun accord de paix n’est conclu, la course à l’armement dans
une région aussi instable pourrait facilement évoluer et passer de la coexistence avec Israël à une reprise de
la belligérance avec de possibles perspectives dangereuses.Cet argument prudentiel est renforcé par
les affirmations selon lesquelles un État palestinien n’est pas devenu, comme le professent ses opposants,
« une impossibilité pratique », mais que seule une petite partie des colons sont « idéologiques » ou
« religieux » et qu’ils pourraient être réinstallés si Tel Aviv en avait la volonté politique.
Ce qui est avancé ici, c’est qu’ils ne seraient pas plus de 100 000 colons à devoir être déplacés de force
quoi qu’il arrive, les 600 000 autres environ seraient autorisés à rester dans les colonies le long de la ligne
verte ou à Jérusalem-Est. En outre, le mur de séparation situé à l’intérieur de la Palestine pourrait être
démantelé et une nouvelle frontière établie.Il manque deux éléments à ce scénario à deux États
une quelconque résonance réelle en Israël et un quelconque sens qu’un tel État palestinien serait fondé
sur l’égalité des deux peuples, ce qui devrait au moins comprendre la fin de la discrimination au sein d’Israël de
la minorité palestinienne et une résolution juste du problème des réfugiés, ce qui implique les Palestiniens
qui vivent dans la misère dans les camps en Palestine ou dans les pays voisins.Ce sont des défis de taille,
mais à moins qu’ils soient relevés, le plaidoyer en faveur de cette approche à deux États n’apportera pas
la paix et ne fournira pas de solution satisfaisant chaque côté.
Le réalisme de la société civile
Seul l’activisme de la société civile et son mouvement de solidarité mondiale croissant affirme une solution
qui repose sur l’égalité des peuples juif et palestinien, en reconnaissant que la réalisation et la réconciliation
de revendications d’autodétermination qui se chevauchent est une porte étroite qui doit être ouverte pour
parvenir à une paix juste et durable.La difficulté est que cette campagne, de plus en plus soutenue par
le peuple palestinien, n’a que de faibles chances d’obtenir l’influence politique nécessaire pour modifier
le climat de l’opinion en Israël de sorte qu’émerge une atmosphère de compromis suffisante.
En attendant, le débat et la discussion sont rendus confus par l’interaction de plaidoyers cyniques et
authentiques en faveur de la solution à deux États.Les partisans cyniques croient que cela ne se produira
jamais, mais que conserver cette possibilité apaise l’opinion publique sans inhiber Israël par rapport aux
colonies, Gaza et l’annexion de facto. Les partisans sincères, y compris des groupes tels que J-Street
aux États-Unis, reprendront leur vieille rengaine de la solution à deux États, mais ne seront plus
en mesure de tenir la note.Il appartient à ces défenseurs sincères de donner des idées de la façon dont
la solution à deux États peut être mise en œuvre dans les conditions actuelles sur la base de l’égalité des
deux peuples. Sans une vision concrète de ce à quoi ressemblerait une solution à deux États et comment
y arriver, la sincérité n’est qu’une couverture masquant l’inutilité naïve.L’impasse actuelle est réelle et
semble susceptible de perdurer dans un avenir prévisible. Cette perspective se traduit par la souffrance
oppressive et continue du peuple palestinien dans son ensemble, qu’ils vivent dans les limites de
la captivité gazaouie en tant que réfugiés, exilés involontaires, sujets de l’administration israélienne
d’occupation ou minorité en Israël.Il ne faut pas oublier que l’ONU a repris la tâche de la Grande-Bretagne
coloniale de ramener la paix dans la Palestine historique et que sa passivité au cours des années l’a rendue
davantage partie du problème que solution.
- Richard Falk est un spécialiste en droit international et relations internationales qui a enseigné à l’université
de Princeton pendant 40 ans. En 2008, il a été nommé par l’ONU pour un mandat de six ans en tant que
Rapporteur spécial sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens.Les opinions exprimées dans
cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.
Photo : un manifestant palestinien lance des pierres sur les forces de sécurité israéliennes lors d’une manifestation
contre l’expropriation des terres palestiniennes par Israël, dans le village de Kafr Kaddum près de Naplouse,
en Cisjordanie occupée, le 26 février 2016 (AA).
Source : Middle East Eyes

enzo
29/03/2016, 05h50
Le plus tot seras le mieux

malouki
29/03/2016, 07h14
C'est une histoire sans fin sa dur depuis 1948
sa ressemble a l histoire des saharaoui qui dur depuis 40 ans
Dieu donnera la raison a celui qui a droit a s'est terres

enzo
29/03/2016, 08h41
En attendant que dieu se decide il urge trouver une solution pacifique pour le bien de tous

zadhand
07/08/2016, 12h58
A LA UNE/ACTUALITÉ_Palestine
28 mars 2016

Pourquoi la « solution à deux États » persiste dans l’imaginaire politique



Les partisans de la solution à deux États doivent fournir des idées pour sa mise en œuvre sur la base
de l’égalité des deux peuples. Peu de gens contesteront que la diplomatie israélo-palestinienne semble plus
que jamais paralysée. Même la présidence américaine de Barack Obama, qui il y a huit ans a misé énormément
sur sa capacité à négocier un accord, a baissé les bras, frustrée.

22593


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, après avoir promis lors de la campagne électorale
il y a un an d’éviter la création d’un État palestinien, assouplit aujourd’hui opportunément sa position,
arguant que ce n’est pas le bon moment pour appliquer la formule des « deux États pour deux peuples ».
Il parle désormais de cette « solution à deux États » comme d’une « vision », ou l’accompagne
précautionneusement de l’expression « à terme », qui, dans le langage codé des dirigeants politiques,
équivaut à « jamais ».Et si vous lisez entre les lignes, Netanyahou souligne en outre son étroitesse d’esprit
en précisant que, si jamais un État palestinien voyait le jour, il faudrait qu’il soit définitivement
« démilitarisé » et qu’il ait auparavant reconnu Israël comme un « État juif », malgré la présence d’au moins
1,5 million de Palestiniens à l’intérieur de ses frontières.
Richard Falk
Au-delà des mots, il y les actes ; et il se trouve que l’expansion continue de la population des colonies
israéliennes, combinée au plaidoyer de plus en plus manifeste pour une solution à un État précédé par
l’annexion formelle de la totalité ou de la majeure partie de la Cisjordanie, annonce la couleur ; tout comme
le changement dans le discours ambiant en Israël, lequel passe de la « paix » aux craintes d’une
« bombe démographique », c’est-à-dire de la perspective d’une population palestinienne majoritaire sous
souveraineté israélienne obligeant à choisir entre « démocratie » et le fait de rester « un État juif ».
Sans oublier la « bombe religieuse », moins souvent abordée, qui résulte du taux de fécondité plus élevé
au sein de la minorité juive ultra-orthodoxe, laquelle pèse de plus en plus à la fois dans les cercles
dirigeants politiques et dans le corps des officiers de l’armée israélienne. Ces réalités sont accentuées par
le recrutement de soldats professionnels auprès des colonies les plus idéologiques – on estime que
ce taux est de 80 % supérieur à celui des communautés laïques en Israël.
Compte tenu de ces développements, il n’est pas surprenant que, parmi la population juive, on soutienne
aujourd’hui plus que jamais l’idée de trouver des moyens pour débarrasser Israël de ses Palestiniens,
dernière étape de la dynamique de dépossession sioniste qui a commencé il y a plus d’un siècle,
a atteint un pic avec la nakba de 1948, a été renforcée par la naksa associée à la guerre de 1967 et
continue tranquillement depuis en manipulant plus subtilement la citoyenneté palestinienne et
le statut de résident.En d’autres termes, à l’heure actuelle, la poursuite du nettoyage ethnique, aussi
dramatique qu’elle puisse être, semble beaucoup plus probable qu’une solution diplomatique satisfaisante,
et pourtant les médias et le discours politique continuent comme si la solution à deux États restait
une option qui mérite d’être explorée. Pourquoi cela ?
L’initiative française
Cette foi dans la solution à deux États a notamment été exprimée par la récente initiative du ministère
français des Affaires étrangères d’accueillir une conférence multilatérale visant à rendre une certaine
crédibilité à la diplomatie en sa faveur. L’engagement initial a été renforcé par la menace : si la conférence
ne parvient pas à atteindre son objectif d’un renouveau diplomatique, la France n’aurait pas d’autre choix
que de se joindre aux 136 autres pays qui ont déjà reconnu l’État palestinien.
Israël a expliqué son rejet de ce qu’il a appelé l’« ultimatum » français en soutenant que parvenir à
un résultat positif ne présentait aucun intérêt pour l’Autorité palestinienne, car celle-ci retirerait un avantage
politique de l’échec de la conférence.Les Palestiniens ont de leur côté accueilli favorablement la proposition
française, mais, fatigués par des décennies de vaines négociations, ont exigé une résolution préalable du
Conseil de sécurité décrétant un arrêt de toute activité de colonisation israélienne. Aussi radical que cela
puisse paraître, ils ne chercheraient que tardivement et bien après les faits le respect par Israël de
l’article 49 (6) de la quatrième Convention de Genève, lequel rend les colonies illégales.
Cela soulève plusieurs questions. Pourquoi la France a proposé un scénario aussi peu prometteur ?
La réponse la plus constructive est que les Français pensent que les négociations de paix pourraient finalement
avancer si le monopole américain sur la diplomatie prenait fin et qu’il était remplacé par les auspices plus
impartiaux d’un site européen pour la conférence et d’une participation multinationale.
Comme le montrent les réactions susmentionnées, Israël a longtemps bénéficié du rôle joué par les Américains,
lui donnant le temps de faire progresser ses objectifs expansionnistes d’un grand Israël, et il n’a aucun intérêt à
ce qu’un cadre diplomatique plus équilibré soit créé. L’Autorité palestinienne, qui lutte pour se défaire des doutes
sur sa légitimité en tant que représentant du peuple palestinien dans son ensemble et enfin consciente que les
négociations passées étaient un piège, cherche à s’assurer à l’avance du sérieux d’Israël, ce qui n’est pas le cas.
Il semble donc que l’initiative française est vouée à l’échec même en tant qu’opération de relations publiques.
La France a peut-être estimé que, ayant fait un travail aussi largement acclamé pour élaborer un accord
mondial sur les changements climatiques en fin d’année dernière, elle pourrait réaliser un deuxième miracle politique.
Compte tenu de la sophistication de la diplomatie française, les obstacles doivent avoir été anticipés, mais l’idée
était peut-être qu’en l’absence de miracle alors elle pourrait gagner au moins un peu de crédit pour avoir
vaillamment essayé. Ainsi qu’une base politique pour un soutien formel à un État palestinien voué à provoquer
la colère d’Israël, déclarant qu’en effet la diplomatie de type « Oslo » n’est plus viable pour parvenir à une solution.
Dans les faits, la Palestine et Israël seraient deux États, même avec la reconnaissance silencieuse que ce que
les Palestiniens obtiennent est « un État fantôme » avec aucun des attributs salvateurs de la souveraineté.
Il reste à se demander pourquoi Israël s’offusque autant quand un gouvernement étranger, en particulier
européen, accorde son soutien à un État fantôme pour la Palestine. Au lieu d’être en colère, pourquoi Israël
n’accepte-t-il pas l’évolution et ne se détend-il pas en se prévalant de l’argument selon lequel le consensus
de deux États a été mis en œuvre ?Pourquoi Israël ne peut-il pas vivre avec la Palestine comme État fantôme
tant que ses plans d’expansion se réalisent et que le peuple palestinien reste assujetti sous contrôle
administratif israélien, un régime de plus en plus vu dans l’optique de l’apartheid ?
Bien sûr, il n’existe pas d’explication officielle, mais la meilleure hypothèse est que la simple reconnaissance
d’un État palestinien comme une réalité existante rend problématique l’option israélienne d’un seul État.
Le plaidoyer sincère pour la solution à deux États
En dépit de toutes les considérations avancées ci-dessus, il reste une explication des raisons pour lesquelles
des gens et des organisations de bonne foi refusent d’abandonner l’approche à deux États. Des deux côtés,
ces partisans considèrent que la création d’un État palestinien reste, malgré tout, la seule possibilité pour
la paix et la fin du conflit.Pour l’Autorité palestinienne, un quelconque État palestinien est la seule façon
possible de maintenir son rôle en tant que moteur de l’autodétermination du peuple palestinien.
Une issue à un seul État éliminerait sa raison d’être.Du côté israélien et sioniste, on est convaincu que
la création d’un État palestinien reste le seul moyen de résoudre le problème de la paix, de l’État juif
et de la démocratie en Israël. L’alternative est une occupation permanente lourde et abusive et
une résistance violente qui couve.En outre, une résolution du conflit ouvrirait de plus larges opportunités
régionales pour Israël, qui bénéficierait économiquement et politiquement de la normalisation de ses
relations avec le monde arabe.Et si aucun accord de paix n’est conclu, la course à l’armement dans
une région aussi instable pourrait facilement évoluer et passer de la coexistence avec Israël à une reprise de
la belligérance avec de possibles perspectives dangereuses.Cet argument prudentiel est renforcé par
les affirmations selon lesquelles un État palestinien n’est pas devenu, comme le professent ses opposants,
« une impossibilité pratique », mais que seule une petite partie des colons sont « idéologiques » ou
« religieux » et qu’ils pourraient être réinstallés si Tel Aviv en avait la volonté politique.
Ce qui est avancé ici, c’est qu’ils ne seraient pas plus de 100 000 colons à devoir être déplacés de force
quoi qu’il arrive, les 600 000 autres environ seraient autorisés à rester dans les colonies le long de la ligne
verte ou à Jérusalem-Est. En outre, le mur de séparation situé à l’intérieur de la Palestine pourrait être
démantelé et une nouvelle frontière établie.Il manque deux éléments à ce scénario à deux États
une quelconque résonance réelle en Israël et un quelconque sens qu’un tel État palestinien serait fondé
sur l’égalité des deux peuples, ce qui devrait au moins comprendre la fin de la discrimination au sein d’Israël de
la minorité palestinienne et une résolution juste du problème des réfugiés, ce qui implique les Palestiniens
qui vivent dans la misère dans les camps en Palestine ou dans les pays voisins.Ce sont des défis de taille,
mais à moins qu’ils soient relevés, le plaidoyer en faveur de cette approche à deux États n’apportera pas
la paix et ne fournira pas de solution satisfaisant chaque côté.
Le réalisme de la société civile
Seul l’activisme de la société civile et son mouvement de solidarité mondiale croissant affirme une solution
qui repose sur l’égalité des peuples juif et palestinien, en reconnaissant que la réalisation et la réconciliation
de revendications d’autodétermination qui se chevauchent est une porte étroite qui doit être ouverte pour
parvenir à une paix juste et durable.La difficulté est que cette campagne, de plus en plus soutenue par
le peuple palestinien, n’a que de faibles chances d’obtenir l’influence politique nécessaire pour modifier
le climat de l’opinion en Israël de sorte qu’émerge une atmosphère de compromis suffisante.
En attendant, le débat et la discussion sont rendus confus par l’interaction de plaidoyers cyniques et
authentiques en faveur de la solution à deux États.Les partisans cyniques croient que cela ne se produira
jamais, mais que conserver cette possibilité apaise l’opinion publique sans inhiber Israël par rapport aux
colonies, Gaza et l’annexion de facto. Les partisans sincères, y compris des groupes tels que J-Street
aux États-Unis, reprendront leur vieille rengaine de la solution à deux États, mais ne seront plus
en mesure de tenir la note.Il appartient à ces défenseurs sincères de donner des idées de la façon dont
la solution à deux États peut être mise en œuvre dans les conditions actuelles sur la base de l’égalité des
deux peuples. Sans une vision concrète de ce à quoi ressemblerait une solution à deux États et comment
y arriver, la sincérité n’est qu’une couverture masquant l’inutilité naïve.L’impasse actuelle est réelle et
semble susceptible de perdurer dans un avenir prévisible. Cette perspective se traduit par la souffrance
oppressive et continue du peuple palestinien dans son ensemble, qu’ils vivent dans les limites de
la captivité gazaouie en tant que réfugiés, exilés involontaires, sujets de l’administration israélienne
d’occupation ou minorité en Israël.Il ne faut pas oublier que l’ONU a repris la tâche de la Grande-Bretagne
coloniale de ramener la paix dans la Palestine historique et que sa passivité au cours des années l’a rendue
davantage partie du problème que solution.
- Richard Falk est un spécialiste en droit international et relations internationales qui a enseigné à l’université
de Princeton pendant 40 ans. En 2008, il a été nommé par l’ONU pour un mandat de six ans en tant que
Rapporteur spécial sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens.Les opinions exprimées dans
cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.
Photo : un manifestant palestinien lance des pierres sur les forces de sécurité israéliennes lors d’une manifestation
contre l’expropriation des terres palestiniennes par Israël, dans le village de Kafr Kaddum près de Naplouse,
en Cisjordanie occupée, le 26 février 2016 (AA).
Source : Middle East Eyes






Les prisonniers palestiniens se révoltent
Ghaza
le 07.08.16 | 10h00


Alors que la rue palestinienne semble se calmer progressivement après plusieurs mois
de soulèvement populaire, les événements les plus chauds se déroulent actuellement
dans les prisons de l’Etat hébreu, où croupissent plus de 7500 Palestiniens, dont
400 enfants et mineurs, 61 femmes ; 600 sont en détention administrative.
**Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**


Des prisonniers palestiniens en grève de la faim depuis jeudi
Face aux mesures arbitraires, à l’oppression, à l’humiliation quotidienne,
les prisonniers se rebellent, individuellement ou collectivement. Leur arme
préférée la grève de la faim. Plus de 440 prisonniers sont en grève de la faim
depuis jeudi. Parmi eux, 400 militants du mouvement Hamas qui ont gelé leur
protestation hier, après un accord avec les autorités pénitentiaires. Ils se
plaignaient de la multiplication des fouilles de leurs cellules, des transferts
injustifiés de certains d’entre eux vers d’autres prisons, ainsi que des amendes
infligées par leurs geôliers pouvant atteindre les 150 euros. Selon la chaîne de
télévision El Aqsa du mouvement Hamas, l’accord conclu entre les prisonniers du
Hamas et les autorités pénitentiaires israéliennes comprend l’arrêt de toutes les
formes de fouilles humiliantes, surtout celles forçant les détenus à se dévêtir,
l’amélioration des conditions de vie dans la prison de Nafha en augmentant l’aération
et en diminuant l’entassement dans les cellules. Une autre clause réclame le retour
des prisonniers transférés dans leurs prisons d’origine. Des revendications concernent l’amélioration des conditions de vie dans toutes les prisons, comme la réception de
livres, la permission des visites familiales ainsi que l’accès à une troisième chaîne
d’infos. Quelques dizaines soutiennent le prisonnier Bilal Kayed, un militant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Alité, mains et pieds liés à son lit, dans l’hôpital israélien Barzilay, son état de santé se détériore en raison de son refus de s’alimenter depuis le 16 juin. Emprisonné depuis 14 ans et demi, il devait être libéré
le 13 juin après avoir purgé la totalité de sa peine. Au lieu de cela, dans un acte
sordide, les autorités israéliennes ont décidé de le garder en prison sous le statut de
la détention administrative. C’est une mesure israélienne qui viole les droits de l’homme ainsi que le droit international. Elle permet aux autorités israéliennes de mettre en prison pour une période de 6 mois indéfiniment renouvelable n’importe quel Palestinien sans
motif d’accusation ni jugement par un tribunal. Entre la vie et la mort, Bilal Kayed
réclame sa liberté qu’il est prêt à payer de sa vie. Le président du comité des affaires
des prisonniers palestiniens, Aïssa Karakaa, lui-même ancien détenu, a déclaré, hier,
que les prisons israéliennes se sont transformées en champ d’affrontement et d’intifadha contre l’injustice, les humiliations et les lois racistes et arbitraires. En plus de Bilal Kayed, les frères Mohamed et Mahmoud Balboul, Aaiyad El Harimi et Malek El Kadi mènent également une grève de la faim depuis plusieurs jours pour protester contre leur incarcération en détention administrative.


Fares Chahine

zadhand
12/08/2016, 20h34
L'ONU et des ONG s'alarment de l'accélération des destructions d'installations
palestiniennes par l'occupant israélien

Palestine
le 12-08-2016, 17h27

Les autorités d'occupation israéliennes ont détruit en 2016 plus de maisons
et d'installations que durant tout 2015 en Cisjordanie occupée et à
El-Qods-Est occupée, se sont alarmés vendredi les Nations unies et des ONG.
Depuis début 2016, l'occupant israélien a détruit 726 structures palestiniennes,
faisant 1.020 déplacés palestiniens contre 531 démolitions et 688 Palestiniens
déplacés durant toute l'année 2015, a dénoncé le Bureau des affaires
humanitaires de l'ONU (Ocha). Les structures évoquées par l'ONU incluent des
maisons, des abris pour animaux ou des équipements comme des panneaux
solaires, dont nombre d'entre elles sont financées par des bailleurs étrangers,
dont l'UE ou différents Etats qui affirment agir pour pallier les besoins humanitaires pressants des Palestiniens sous occupation militaire et dont les moyens de vie se
réduisent avec la progression de la colonisation ou des agressions militaires
israéliennes.La semaine dernière, «les autorités israéliennes ont détruit ou forcé les propriétaires à détruire eux-mêmes 42 structures, faisant 30 déplacés et affectant
la vie de plus de 1.200 personnes» à El-Qods-Est occupée et en Cisjordanie, détaille l'Ocha. Depuis janvier, recense l'ONG israélienne B'Tselem, qui dénonce
régulièrement les exactions israéliennes dans les Territoires palestiniens, les
autorités israéliennes ont «détruit au moins 188 maisons palestiniennes en
Cisjordanie». Il s'agit du «chiffre le plus élevé depuis que B'Tselem a commencé à
recenser en 2006» les démolitions abusives menées par l'Etat hébreu à l'encontre
des Palestiniens. Depuis 1988, plus de 2.800 ordres de démolition ont été appliqués, environ 11.000 menacent toujours des familles palestiniennes, s'est alarmé l'Ocha.
Jeudi, la diplomatie française a condamné la destruction, la semaine passée, de
structures financées par la France en Cisjordanie. C'est la troisième démolition ou confiscation de bâtiments financés par la France en 2016, a déclaré le Quai d'Orsay, exprimant «sa grave préoccupation face à l'accélération du rythme des démolitions
et confiscations» de structures humanitaires palestiniennes.
Depuis Washington, la diplomatie américaine a elle une nouvelle fois tiré la sonnette d'alarme au sujet de Soussia, village palestinien du sud de la Cisjordanie menacé de destruction par l'occupant israélien. «Cela sera très inquiétant et aura un impact très négatif sur la vie des résidents palestiniens, déjà déplacés à plusieurs reprises»,
a dit le département d'Etat.

zadhand
22/08/2016, 13h51
La détention administrative en Israël

Une épée de Damoclès au-dessus des têtes des Palestiniens
le 22.08.16 | 10h00


Incarcéré par les autorités d’occupation israéliennes depuis le 23 avril, dans le cadre de la détention administrative, le journaliste palestinien Omar Nazzal, âgé de 54 ans et cadre du Syndicat des
journalistes palestiniens, a vu son emprisonnement prolongé de trois mois.
**Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**
Manifestation des journalistes palestiniens appelant à la libération de leur confrère Omar Nazzal
La détention administrative est l’une des multiples mesures oppressives utilisées
par l’occupation israélienne contre le peuple palestinien. Elle permet de mettre
en prison n’importe quel Palestinien pour une période de six mois, indéfiniment renouvelable, sans inculpation ni jugement par un tribunal. Une mesure arbitraire
datant du mandat britannique sur la Palestine.La femme du journaliste,
Marlyne Nazzal, a dit que son mari incarcéré a la prison israélienne d’Ofer, à
l’ouest de Ramallah, devait quitter la prison le 22 août, après y avoir passé 4 mois.
Omar Nazzal a été arrêté le 23 avril, au niveau du terminal frontalier entre la
Cisjordanie occupée et la Jordanie, où il se rendait pour prendre un avion pour aller
à un congrès de la Fédération européenne des journalistes, en Bosnie.Pour
protester contre cette arrestation illégale, Nazzal est en grève de la faim depuis
17 jours. Privée de visite par l’autorité pénitentiaire, sa femme ne sait rien à propos
de son état de santé.Les journalistes palestiniens sont particulièrement ciblés.
19 journalistes ou étudiants en journalisme sont actuellement détenus, dont l’un
depuis plus de 20 ans, a indiqué le Club des prisonniers palestiniens. L’armée
israélienne a prétendu qu’elle a arrêté Omar Nazzal pour son appartenance au
Front populaire de libération de la Palestine FPLP dont le secrétaire général
Ahmad Saadat est lui-même en prison depuis 2006, et non pas a du fait de ses
activités journalistiques.Israël considère toutes les factions palestiniennes comme organisations terroristes, bien qu’elles soient presque toutes membres de
l’Organisation de libération de la Palestine OLP avec laquelle il a conclu les
Accords d’Oslo en 1993. Nazzal, mis a l’isolement, s’est plaint de la brutalité de
ses geôliers. Sa grève de la faim est aussi un soutien à Bilal Kayed, un autre
prisonnier en détention administrative dont les jours sont en danger après 69 jours
de grève de la faim. Bilal Kayed, membre du FPLP, avait purgé une peine de prison
de 14 ans et demi. Au lieu de le libérer, les autorités Israéliennes ont décidé de le
garder en prison sous le statut de la détention administrative. Son état de santé
s’est gravement détérioré et il peut mourir à tout moment. Malgré cela il refuse
toujours de s’alimenter et ne boit que de l’eau avec un peu de sel. Le 15 août,
Bilal Kayed avait écrit une lettre dans laquelle il exprimait sa solidarité avec le
prisonnier George Abdallah et ses camarades de l’organisation du pays Basque,
détenus dans une prison française. Il a salué leur geste de solidarité avec lui en
refusant leurs plateaux pendant trois jours a partir du 4 août.Plus de 80 prisonniers palestiniens sont actuellement en grève de la faim en solidarité avec Bilal Kayed et
les frères Mahmoud et Mohamed Balboul, également en détention administrative et
qui mènent une grève illimitée de la faim depuis plus d’un mois. Aujourd’hui a lieu
une audience de la cour de justice israélienne pour décider de la poursuite ou non de l’incarcération de Bilal Kayed. Cette audience était prévue au mois d’octobre mais la
lutte acharnée de Bilal et du mouvement de soutien international qui prend de plus en
plus d’ampleur a accéléré sa tenue aujourd’hui. La mort en prison de Bilal Kayed
risque d’embraser les territoires palestiniens, ce que ne semble pas souhaiter le gouvernement de Benyamin Netanyahou.


Fares Chahine

zadhand
26/08/2016, 01h34
Cisjordanie
Israël démolit méthodiquement la solution à deux Etats

le 25.08.16 | 10h00

Après avoir pratiquement réglé ses comptes avec la bande de Ghaza,
l’occupation israélienne concentre ses efforts sur la Cisjordanie occupée,
dont les villes et villages sont gouvernés par l’Autorité palestinienne
présidée par Mahmoud Abbas, qu’elle n’arrive pas à taxer de terroriste,
comme c’est le cas du mouvement Hamas dans l’enclave palestinienne.
Dans la bande de Ghaza, trois guerres successives en moins de 6 ans,
un blocus sévère depuis plus de dix ans, des frappes à n’importe quel
moment, facilement justifiées au niveau international, où le mouvement
Hamas est considéré comme organisation terroriste, du moins par les
grandes nations influentes de la communauté internationale Etats-Unis
et nombre de pays européens , ont pratiquement fait sortir cette enclave
des Territoires palestiniens occupés des craintes israéliennes de le voir
rattaché, un jour, au reste par un moyen ou un autre.La preuve, Israël a
récemment lourdement frappé plusieurs sites dans le nord et le centre de
la bande de Ghaza, avec plus de 30 raids aériens en un quart d’heure,
faisant 5 blessés et beaucoup de dégâts matériels, sans que cela ne
suscite de réactions régionales ou internationales. Seule la Ligue arabe
a condamné cette nouvelle agression à laquelle n’a pas répondu la résistance palestinienne, pour éviter une escalade qu’elle ne souhaite pas actuellement.
La dernière guerre israélienne dans la bande de Ghaza, dont les souvenirs
sont encore vivaces, a eu lieu au cours de l’été 2014. Une sale guerre avec
un grand massacre de civils palestiniens et de vastes destructions. Plus de
2000 morts, plus de 12 000 blessés et des dizaines de milliers de maisons
démolies par des bombardements aveugles.Depuis la fin de cette guerre,
en août 2014, les brigades Ezzeddine Al Qassam, la branche armée du
Hamas, seul maître des lieux, n’a pas tiré une balle en direction de l’Etat
hébreu et empêche quiconque de le faire. Parfois, certaines factions arrivent
à lancer une roquette, comme celle tombée cette semaine dans la localité
israélienne de Sderot, qui n’a fait ni victime ni dégât matériel, mais qui a
néanmoins suscité une très forte réponse de l’armée de l’occupation contre
des positions de la branche armée du Hamas, tenue responsable par Israël
de tout acte provenant de l’enclave palestinienne.En Cisjordanie occupée,
où le contact est direct entre l’armée de l’occupation et les colons israéliens
d’un côté et la population de l’autre, les moyens utilisés pour annihiler toute
possibilité d’indépendance et de souveraineté sont différents. Dans cette partie
des Territoires palestiniens occupés après la guerre de 1967, y compris la ville
sainte d’El Qods, la machine de guerre israélienne préfère les assassinats
individuels, sous n’importe quel prétexte. Le dernier du genre a eu lieu hier
près de la colonie de Itshar, proche de Naplouse, où un jeune Palestinien de
24 ans a été tué par des tirs de soldats israéliens sous le prétexte d’attaque
à l’arme blanche menée contre l’un d’entre eux.Une mesure de répression
largement utilisée est la détention sous toutes ses formes. La plus dure est
la détention administrative qui permet aux autorités de l’occupation de jeter en
prison n’importe quel citoyen palestinien pour une période de 4 mois indéfiniment renouvelable, sans avoir besoin d’inculpation ni de jugement par un tribunal.
Une mesure généralement utilisée contre l’élite palestinienne, député, ministre,
journaliste, etc. Le journaliste et membre du Syndicat des journalistes palestiniens,
Omar Nazzal, avait été arrêté et mis en détention administrative en avril. Au lieu
d’être libéré le 22 août, sa détention a été prolongée de 3 mois. Il est actuellement
en grève de la faim depuis plus de 15 jours et personne n’est au courant de sa
situation sanitaire, même pas sa femme, interdite de visite. Bilal Kayed, un autre
prisonnier en détention administrative, mène une grève de la faim depuis 72 jours
et peut mourir à tout instant.Bilal proteste pour avoir été placé en détention
administrative, après avoir purgé une peine de prison de 14 ans et demi, au lieu
d’être libéré. Des dizaines d’autres prisonniers palestiniens sont actuellement en
grève de la faim en soutien à leurs camarades qui refusent de s’alimenter.
En Cisjordanie occupée, il y a aussi les punitions collectives, comme par exemple
démolir la maison familiale de tout Palestinien auteur d’un acte de résistance.
Il y a aussi, les démolitions à grande échelle et le déplacement de citoyens, comme
l’a indiqué, lundi, le coordonnateur des Nations unies pour l’aide humanitaire et
les activités de développement dans les Territoires palestiniens, Robert Piper.
Il a averti que de nombreuses communautés palestiniennes en Cisjordanie occupée
sont confrontées à un risque accru de transfert forcé. On relève que 64 Palestiniens,
dont 24 enfants, ont été déplacés la semaine dernière par les autorités israéliennes
après avoir démoli 29 structures sur 8 sites, a déclaré M. Piper. Cela s’est passé
dans la région d’El Qods, Jérusalem-Est occupée et annexée en 1967 par Israël.
El Qods, où la mosquée d’Al Aqsa subit des agressions quotidiennes de la part
des colons sous la protection de forces sécuritaires israéliennes.Le but avoué par
ces extrémistes est la démolition du troisième Lieu Saint de l’islam pour bâtir leur
temple présumé à la place. Les colons ne se suffisent pas de cela. Ils ne manquent
aucune occasion de porter atteinte aux Palestiniens et à leurs biens. Ils ont déversé,
hier, de grandes quantités d’eaux usées sur des dizaines d’hectares de terres
agricoles dans la région de Bethlehem. Enfin, les plus graves des méthodes de l’occupation sont bien sûr l’expansion coloniale et la confiscation quotidienne de
terres palestiniennes. Tout cela pour empêcher la création d’un Etat palestinien indépendant et viable sur les terres occupées en 1967, y compris la ville sainte
d’El Qods, dont les Palestiniens veulent en faire leur capitale selon la solution à
deux Etats adoptée par la communauté internationale. Tout ce que permet Israël
est l’établissement de bantoustans isolés sur une partie de la Cisjordanie occupée,
sans El Qods, avec une gouvernance locale ne disposant d’aucune souveraineté.
A cause de tout cela, ce conflit est loin d’être résolu, et les Palestiniens, en position défavorable actuellement, font le serment qu’ils n’abdiqueront jamais.

Fares Chahine

zadhand
31/08/2016, 21h51
Tel-Aviv qualifie d’«absurdes»
les accusations de l’ONU sur la colonisation

Conflit israélo-palestinien
le 31.08.16 | 10h00


Le gouvernement israélien a qualifié hier d’«absurdes» les critiques de l’ONU sur la poussée
de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, selon l’AFP, citant un
communiqué du porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, David Keyes.

Les propos de l’envoyé spécial de l’ONU au Proche-Orient,
Nickolay Mladenov, «constituent une distorsion de l’histoire et du droit
international», a indiqué dans le communiqué le porte-parole du
Benjamin Netanyahu. «Les juifs sont à Jérusalem et en
Judée-Samarie (Cisjordanie) depuis des milliers d’années et leur présence
n’est pas un obstacle à la paix», a-t-il observé. «L’obstacle à la paix, c’est
cette entreprise sans fin visant à dénier les liens entre le peuple juif et
une partie de leur terre historique.»Et de poursuivre «Prétendre qu’il est illégal
pour les juifs de construire à Jérusalem est aussi absurde que prétendre
qu’il est illégal pour les Américains de construire à Washington ou pour
les Français à Paris.» Comme «l’exigence palestinienne selon laquelle un
Etat palestinien devrait être ethniquement épuré des juifs est scandaleuse,
et l’ONU doit la condamner au lieu de l’adopter». Israël considère tout
Jérusalem, y compris Jérusalem-Est occupée et annexée, comme sa
capitale indivisible.Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est
la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Nickolay Mladenov a relevé, lundi
devant le Conseil de sécurité, que les «recommandations» du Quartette
(Etats-Unis, ONU, Russie et Union européenne) «continuent a être
bafouées, y compris par une poussée des annonces par Israël liées à
la colonisation et la poursuite des démolitions» d’habitations palestiniennes.
Il a rappelé que les colonies, ces implantations civiles israéliennes sur des
terres occupées depuis 1967, sont illégales au regard de la loi internationale.
La communauté internationale considère la colonisation, qui s’est poursuivie
sous tous les gouvernements israéliens, comme un obstacle majeur à
la paix. L’envoyé spécial onusien a recensé lors de son intervention
des projets de construction de plus de 1700 logements annoncés par
le gouvernement israélien depuis le 1er juillet, dont plus de 1000 à
Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël.


R. I.


«Nous sommes reconnaissants aux autorités algériennes pour leur soutien»

Ossama Hamdane. Membre du bureau politique du Hamas palestinien
le 31.08.16 | 10h00



En visite en Algérie sur invitation du MSP, une délégation du Hamas palestinien a animé une
série de meetings et de conférences dans plusieurs villes du pays. C’est l’occasion de
rencontrer à Alger Ossama Hamdane, membre du bureau politique du mouvement et responsable
des relations internationales du Hamas, pour évoquer l’actualité palestinienne, la situation
catastrophique dans la bande de Ghaza, les relations entre Alger et le mouvement de résistance
islamique ainsi que les défis qui attendent la scène politique palestinienne à l’approche
des élections municipales ,en octobre prochain.
**Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**

- Vous êtes invités, avec votre délégation, par le MSP algérien pour
une série de conférences et de rencontres
. Est-ce votre première visite en Algérie ?
Ce n’est pas la première fois que nous visitions l’Algérie, nous avons déjà
été invités par d’autres partis, comme lors du congrès du FLN. L’Algérie a
une place spéciale chez les Palestiniens, la lutte de l’Algérie contre
l’occupation et la répression est source d’inspiration pour les Palestiniens.
Et l’Algérie a toujours soutenu la Révolution palestinienne depuis 1965.
Comme peuple et comme mouvement de résistance aussi, nous tenons à
avoir les meilleures relations avec l’Algérie, son Etat, ses différentes forces
politiques et élites sociales.
- Quelle est la teneur des relations entre le Hamas et les officiels algériens ?
Les relations et les contacts n’ont jamais été interrompus entre les
responsables algériens et les dirigeants du Hamas. Nous sommes reconnaissants
aux autorités algériennes pour leur soutien, d’autant que le président
Abdelaziz Bouteflika l’a personnellement exprimé lors du sommet arabe de
2007 à Riyad en évoquant les élections de 2007. Sur le plan régional, africain
ou mondial, l’Algérie a constamment soutenu la question palestinienne et
la résistance. Aussi, les autorités accompagnent les efforts de la société
algérienne pour briser le blocus dont souffre Ghaza. Je rappelle la participation
à la flottille de la liberté avec la délégation la plus importante, soit 37 personnes.
Et c’est l’Etat algérien qui a dépêché un avion spécial pour rapatrier cette
délégation après l’intervention de l’occupation contre la flottille c’était un
message très clair du président Bouteflika. De tout temps, la position officielle
algérienne a pris soin de soutenir notre cause.
- Justement, en parlant du soutien des pays à la cause palestinienne ou
à votre mouvement, vous avez toujours été otages des logiques des
intérêts des Etats arabes ou autres, exception faite de l’Algérie.
Comment tenir l’équilibre entre des logiques d’Etat fluctuantes et
la cause centrale d’un mouvement de résistance ? On peut évoquer ici
la Syrie, la Turquie, etc.
Pour être franc, ce n’est pas du tout chose facile. Mais c’est cela, la politique.
En fait, nous nous sommes imposés six règles, même si parfois nous le payons
en perdant une partie du soutien que nous souhaitons. La première des règles
est que nos relations avec les Etats sont bâties sur trois priorités la cause,
le peuple, la résistance. Deuxièmement, nous n’avons jamais imposé à un
Etat la forme de soutien qu’on pouvait avoir, nous nous contentons d’exposer
nos manques et on accepte l’aide, même si elle peut être insuffisante.
Troisièmement, nous informons les Etats qui nous aident sur tout ce qui se
déroule sur la scène palestinienne afin de mieux impacter et cibler leur soutien. Quatrièmement, nous ne nous immisçons dans les conflits arabo-arabes et, cinquièmement, nous ne nous ingérons pas dans les affaires internes de ces
Etats. Et puisque notre cause est consensuelle, nous nous devons de ne pas la transformer en élément de discorde : c’est notre sixième règle. Nous avons
assez de souffrances face à l’occupation pour en rajouter d’autres…
- Quelle est aujourd’hui la situation au quotidien à Ghaza ?
Lors de ces dix dernières années de blocus, Ghaza a subi trois guerres 2008,
28 jours ; 2012, 8 jours mais trois fois plus de bombardements qu’en 2008 ;
2014, 51 jours. Les mots ne peuvent décrire la résistance de notre peuple.
Le point de passage de Rafah est une question douloureuse c’est un point de
passage arabo-arabe ! Un passage vers nos frères.Les accords de la Ligue
arabe disent qu’en cas d’agression contre l’un des pays membres, les points
de passage deviennent les siens, avec annulation des taxes douanières, etc.
Nous ne demandons même pas cela : nous demandons juste que le point de
passage de Rafah reste ouvert, avec la garantie de la sécurité pour l’Egypte,
bien sûr. Maintenant, si on exige de nous que ce soit la Garde présidentielle
(de l’Autorité palestinienne) qui garde le point de passage côté palestinien,
nous ne sommes pas contre.Nous l’avons déjà dit depuis 2007. Nous ne
tenions pas à ce que ce soit exclusivement le Hamas qui contrôle le point de
passage côté palestinien. Mais ce que ne craignons plutôt est qu’il y ait un vide,
un vide que comblera l’occupation, et nous aurons ainsi de nouveau la bande
frontalière égypto-palestinienne occupée : cela, nous ne l’accepterons pas.
- Vous allez participer aux élections municipales palestiniennes d’octobre
prochain, pas avec des listes Hamas, mais avec des candidats de
la société civile. Pourquoi ce choix ?
Même si chaque action, face à l’occupation, est un acte politique, nous ne
voulons pas que le discours politique domine et paralyse tous les côtés de la vie quotidienne. Nous voulons donner leur chance aux experts, aux spécialistes de
jouer un rôle dans les municipalités. Il y a aussi le paramètre tribal et familial
qui reste important dans les municipales et qu’on ne peut prendre en compte
lors des législatives à cause du nombre réduit de sièges.
C’est une manière de favoriser la démocratie au détriment du phénomène partisan
qui pourrait créer la discorde. Ces élections sont une opportunité pour maintenir la cohésion du tissu social.
- Où en est le processus de réconciliation avec le Fatah ? Avec toutes
ses avancées mais surtout ses reculades, vous ne pouvez pas dire que
c’est toujours la faute des autres…
On peut aller dans le détail et polémiquer sur le pourcentage de responsabilité
de chaque partie, mais je ne préfère pas. Je peux par contre exposer la position
de Hamas à travers toutes ses institutions en commençant par Majliss echoura
qui est notre parlement interne et aussi le bureau politique nous devons travailler sérieusement pour sortir de cette situation de division. Pour une raison très précise
tu ne peux affronter l’ennemi en rangs divisés. Certes, les programmes sont différents, mais l’unité doit être l’élément essentiel. Pour nous, faire des concessions face à
nos frères est un bénéfice, parce que cela nous permet de nous unir ; par contre,
céder devant l’ennemi est une terrible perte. J’espère que l’expérience des prochaines élections municipales sera un facteur encourageant pour aller vers les autres élections, présidentielle et législatives. Ce sera une sorte de test.

Adlène Meddi

zadhand
21/09/2016, 19h06
8 personnes tuées en moins de 72 heures en Cisjordanie occupée

L’armée israélienne multiplie les assassinats de civils palestiniens
le 21.09.16 | 10h00


Le ministère palestinien des Affaires étrangères a demandé aux organismes internationaux et à
l’ensemble de la communauté internationale d’élever la voix et de mettre un terme à leur silence face
à l’escalade et à l’arrogance israéliennes contre les citoyens palestiniens désarmés.
**Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**
Funérailles d’un jeune Palestinien tué de sang-froid par des soldats israéliens


El Khalil, au sud de la Cisjordanie occupée, fief des colons israéliens
les plus extrémistes, est la ville palestinienne où sont tombés le plus
grand nombre de jeunes Palestiniens, victimes des balles assassines de
soldats de l’occupation israélienne. Hier, un jeune Palestinien,
Aïssa Taraira, âgé de 16 ans, a été assassiné à bout portant, au niveau
d’un poste militaire israélien implanté près de l’entrée de la localité de
Beni Naim, à l’est de la ville d’El Khalil. L’armée israélienne a prétendu
que le jeune garçon avait tenté d’attaquer les soldats au couteau. Cette
version a été remise en cause par des témoins oculaires, qui affirment
qu’il ne faisait que passer et qu’il n’avait rien tenté. Lundi en milieu de
journée, un jeune citoyen est mort et un autre a été gravement blessé près
de la mosquée d’El Khalil, au centre-ville, par des tirs de soldats israéliens.
C’est le quatrième assassinat du genre en moins de 72 heures. Deux jeunes,
Hatem Echloudi et Mhamad Erajabi, âgés respectivement de 26 et 16 ans
ont été exécutés, vendredi et samedi, dans le quartier de Tel Rmeida, au
centre d’El Khalil. Un troisième Palestinien, Feras El Khdour, a été assassiné
de sang-froid vendredi près de la colonie israélienne Kiriat Arbaa, une
localité située non loin d’El Khalil. L’intention de provoquer la mort s’explique
par l’interdiction par les soldats auteurs des meurtres aux équipes médicales du
Croissant-Rouge palestinien de fournir des soins aux blessés. Ils laissent les
victimes à terre, gisant dans leur sang. Cela dure parfois des heures. Après s’être
assurés de leur mort, ils les mettent dans des sacs en plastique noir et
les emmènent vers des lieux inconnus. Au total, 7 Palestiniens âgés de 16 à 28 ans
et un touriste jordanien ont été exécutés depuis vendredi.Le prétexte utilisé lundi,
comme dans tous les cas précédents, pour justifier ces crimes est soit une attaque
à l’arme blanche ou à la voiture bélier (une voiture lancée contre des soldats ou
des colons israéliens pour les écraser). Pour l’armée de l’occupation israélienne,
les soldats ne font que se défendre contre des attaques menées par des «terroristes» palestiniens. Pourtant, combien de scènes de soldats jetant un couteau près du
cadavre d’un jeune homme et même d’une jeune femme exécutés de façon arbitraire
ont été filmées par des citoyens palestiniens et partagées sur les réseaux sociaux.
Cynisme et faux prétextes
En plus de la mort de ces sept jeunes Palestiniens, un touriste jordanien,
Saïd Al Aamrou, a été assassiné à l’entrée de la vieille ville à El Qods. L’armée a
prétendu qu’il avait été tué après avoir attaqué au couteau une soldate israélienne.
Version infirmée par une avocate palestinienne, témoin oculaire dans ce tragique événement : «Il a été tué par une soldate israélienne d’origine éthiopienne qui lui avait
demandé, en hébreu, d’ouvrir son sac.Ce qu’il n’a pas compris. La soldate l’a alors abattu
de plusieurs balles à bout portant, ne lui laissant aucune chance de survie», a dit cette
avocate à la famille du Jordanien. La Jordanie a condamné ce que son ministère
des Affaires étrangères a qualifié «d’acte barbare» et a précisé que la victime faisait
partie d’un groupe de touristes dont le but était de visiter la ville sainte d’El Qods
et de prier dans la mosquée Al Aqsa. Le président palestinien Mahmoud Abbas,
tout en confirmant que certains des jeunes Palestiniens tués par l’armée d’occupation israélienne ont tenté des attaques à l’arme blanche, a néanmoins souligné que ceux-ci
ont été poussés par le désespoir et que ce sont des actes isolés qui n’ont été
commandités par personne. Pour les observateurs et les défenseurs des droits de
l’homme, les soldats d’occupation israéliens pouvaient dans la plupart des cas
neutraliser les jeunes Palestiniens sans avoir à les tuer.
De nouvelles mesures oppressives
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dit, dans un communiqué rendu
public lundi, que le gouvernement israélien a accentué les mesures oppressives
contre les citoyens palestiniens désarmés. Le Premier ministre juif,
Benyamin Netanyahu, a annoncé une série de mesures punitives en Cisjordanie
occupée, particulièrement dans les gouvernorats d’El Qods et d’El Khalil, parmi
lesquelles une fortification des barrages militaires autour de la ville d’El Qods
occupée et sa vieille ville. Il y a lieu de citer aussi l’intensification des opérations de fermeture des entrées des localités et villes palestiniennes par de grands blocs de
ciment, en plus de l’augmentation du nombre de soldats d’occupation israéliens
opérant dans les Territoires palestiniens occupés et la poursuite des activistes
palestiniens sous le prétexte de la cessation de l’incitation palestinienne à la violence.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé ces mesures répressives continues de l’occupation israélienne, considérant l’annonce par Netanyahu de ces
mesures racistes comme une manière d’ajouter de l’huile sur le feu et représentant
une large opération d’incitation contre les Palestiniens :«Ces mesures répressives
destinées à pousser le peuple palestinien à lever le drapeau blanc et à accepter des solutions
partielles et racistes échoueront comme toutes les précédentes.»Il a demandé aux organismes internationaux et à la communauté internationale d’élever la voix et de mettre un
terme à leur silence face à l’escalade et à l’arrogance israéliennes contre les citoyens palestiniens désarmés et de punir Israël pour ses mesures oppressives et ses crimes quotidiens. Le ministre palestinien les a également appelés à bouger rapidement
pour sauver ce qui reste des occasions de paix, sur la base qu’une solution politique,
ce qui est le choix le plus réaliste pour résoudre ce conflit.


Fares Chahine

zadhand
16/12/2016, 18h43
Les Palestiniens alertent Trump sur un déplacement de l'ambassade US


Publié le 16/12/2016 à 20:01

Un haut responsable palestinien a mis en garde vendredi
le président américain élu Donald Trump contre sa volonté de
vouloir déplacer l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem,
soulignant qu'une telle décision détruirait le processus de paix
avec Israël. Le statut de Jérusalem doit être négocié entre
Israéliens et Palestiniens, et prendre une décision aujourd'hui
« serait une destruction du processus de paix »,


**Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**

a affirmé à des journalistes le secrétaire général de l'Organisation
de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erekat. La question du
statut de cette ville sainte est l'une des plus épineuses pour un
éventuel règlement du conflit. Israël proclame tout Jérusalem
comme sa capitale indivisible, y compris Jérusalem-Est, la partie majoritairement palestinienne de la ville, que l’État hébreu occupe
depuis 1967 et qu'il a depuis annexée. L'annexion est considérée
illégale par l'ONU. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est
la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Jérusalem reconnue comme capitale
M. Trump a annoncé jeudi la nomination comme ambassadeur en
Israël de David Friedman, un avocat partisan de la colonisation et
qui a dit avoir hâte de remplir sa mission « dans la capitale
éternelle d'Israël, Jérusalem ».Par ces termes, M. Friedman
reprend une promesse de campagne du républicain, qui a assuré
que les États-Unis reconnaîtraient Jérusalem comme la capitale
d'Israël et y installeraient leur ambassade s'il devenait président. Washington, ainsi que la majorité de la communauté internationale,
ne reconnaît pas Jérusalem comme la capitale d'Israël et maintient
son ambassade à Tel-Aviv. L'ONU et une grande partie de la
communauté internationale considèrent par ailleurs toutes les
implantations israéliennes dans les territoires palestiniens occupés
comme illégales.La nomination de M. Friedman a été saluée par le
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des membres de
son gouvernement de droite.


« Chaos », « non-droit » et « extrémisme »

« Je m'adresse droit dans les yeux à David Friedman et Trump
si vous mettiez à exécution le déplacement de l'ambassade et
l'annexion des colonies en Cisjordanie, vous seriez en train
d'entraîner la région dans une situation de chaos, de non-droit
et d'extrémisme », a affirmé M. Erekat.Mais « les Etats-Unis
sont un pays avec des institutions et ils sont guidés par
leurs intérêts nationaux »,a-t-il ajouté,


affirmant qu'il ne « pensait pas » qu'ils déplaceraient leur ambassade.