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Voir la version complète : Facebook : une femme licenciée pour avoir trop utilisé le réseau social au travail



bobmarley
06/09/2013, 14h41
http://reviewer.lavoixdunord.fr/lib/contents/76404/facebook-600x280.jpg


http://memorix.sdv.fr/0/default/empty.gif (http://memorix.sdv.fr/5c/www.lavoixdunord.fr/reviewer/web/actualites_articles/1511605658/Position1/default/empty.gif/566b796836564970364b63414350737a)

Une habitante d'Anglet, dans le Pays basque, a été virée car elle utilisait trop Facebook sur son lieu de travail. Le journal Sud Ouest (http://www.sudouest.fr/2013/09/05/licenciee-pour-s-etre-trop-connectee-a-facebook-1159222-4018.php) rapporte que la cour d'appel de Pau a validé le licenciement de cette employée d'une agence d'intérim, qui avait pris l'habitude de naviguer longuement sur le réseau social de Mark Zuckerberg depuis son poste. Les juges ont également retenu des connexions quotidiennes à sa boîte mail Hotmail, ainsi que la fréquentation régulière d'un "site de commercialisation de dessous féminins", écrivent nos confrères.
En effet, elle vendait par correspondance de la lingerie depuis son lieu de travail. Mais peut-être que la cour d'appel aurait été plus magnanime si l'employée n'avait pas enchaîné "les boulettes" et notamment déclaré avec retard des contrats d'embauche, prétendant "être débordée quand des explications lui étaient demandées", assure l'avocat de l’agence d’intérim.
C'est lors d'un jour d'absence que son employeur tombe sur son ordinateur resté allumé qu'il découvre les activités annexes de l'Angloye. Il demande alors à un informaticien de fouiller dans le PC pour retrouver l'historique des connexions. Elle est licenciée peu après. Mais l'employée saisit alors les prud’hommes de Bayonne, qui jugent que le licenciement n'a pas de cause réelle et sérieuse. L'agence d'intérim fait appel et prouve sa bonne foi avec des captures d'écran. L'arrêté, daté du 13 juin dernier, dit que "les connexions quasi quotidiennes, à plusieurs reprises dans la journée, durant les heures de travail, sur un site sur lequel Mme X se livrait à une activité commerciale ainsi que sur des sites communautaires, démontrent que cette dernière, durant ces périodes, ne pouvait se livrer à son travail au sein de l’agence".
L'avocat de l'entreprise assure à Sud Ouest (http://www.sudouest.fr/2013/09/05/licenciee-pour-s-etre-trop-connectee-a-facebook-1159222-4018.php) que "ce qui lui était reproché et qui a été sanctionné, ce n’est pas le simple fait de se connecter une fois de temps en temps à Facebook ou à ces autres sites - encore heureux, on n’en est pas là ! - mais d’en avoir abusé à des moments où elle était payée pour d’autres tâches qu’elle n’accomplissait pas".
L'avocate de l'employée explique de son côté que les connexions ne dépassaient pas, "à chaque fois, quelques minutes. Ce n’était pas pire qu’une pause cigarette !" Pour le moment, la salariée licenciée ne prévoit pas de pourvoi en cassation, "faute de moyens financiers", écrit Sud Ouest (http://www.sudouest.fr/2013/09/05/licenciee-pour-s-etre-trop-connectee-a-facebook-1159222-4018.php).