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morocco
30/08/2013, 17h11
L'organisme AVS publie un ouvrage sur le marché du halalVoici un ouvrage qui devrait hautement déplaire aux industriels, ainsi qu’aux fraudeurs qui pullulent sur le marché du halal. Écrit à quatre mains, ce livre devrait être en librairie fin novembre in châ’a-Llâh.



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http://www.al-kanz.org/wp-content/plugins/wp-email/images/email_famfamfam.png (http://www.al-kanz.org/2010/11/22/avs-marche-halal/emailpopup/)
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http://www.al-kanz.org/wp-content/uploads/2013/08/Mcdo-Marrakech-195x105.jpg (http://www.al-kanz.org/2013/08/28/mcdo-marrakech/)
Maroc : après l’incendie de Marrakech, McDonald’s annonce un nouveau restaurant (http://www.al-kanz.org/2013/08/28/mcdo-marrakech/)
http://www.al-kanz.org/wp-content/uploads/2013/08/ElSaada-porc-une1-195x105.png (http://www.al-kanz.org/2013/08/26/halal-france-consommateurs-musulmans/)
Le halal, malade des musulmans et de leurs représentants (http://www.al-kanz.org/2013/08/26/halal-france-consommateurs-musulmans/)

Listeria : Isla Délice rappelle un lot contaminé (http://www.al-kanz.org/2013/08/23/listeria-isla-delice/)
Scoop : 98 % des Australiens suivent les « préceptes du halal » (http://www.al-kanz.org/2013/08/09/stephanie-bannister/)
Révolution : contre le halalgate, l’UFC-Que Choisir saisit la Répression des fraudes (http://www.al-kanz.org/2013/07/17/halalgate-ufc-que-choisir/)
Abattage rituel : comment les poulets sont électrocutés (http://www.al-kanz.org/2013/07/16/electronarcose-abattoir-volaille/)

Voici un ouvrage qui devrait hautement déplaire aux industriels, ainsi qu’aux fraudeurs qui pullulent sur le marché du halal. Écrit à quatre mains, Le marché du halal, entre références religieuses et contraintes industrielles, couvre l’ensemble des problématiques liées au halal : fondements religieux, industrialisation du halal, marché international et marché français, méthodes d’étourdissement, consommateurs et certification halal, etc. Forte d’une expérience de vingt ans dans la certification et le contrôle, AVS offre là un livre référence qui va donner aux consommateurs de très nombreuses clés pour comprendre les ressorts du marché du halal, et, partant, leur permettre d’être plus armés face à la fraude généralisée qui caractérise ce marché.
On est loin de ces études marketing souvent discutables, vendues parfois à prix d’or par des cabinets qui ont flairé le bon coup (Xerfi, Solis (http://www.al-kanz.org/2010/01/20/marche-du-halal/), etc.), mais qui n’ont pas de véritables connaissances du marché ; et qui pire encore, comme c’est le cas du cabinet Solis, encouragent les industriels à produire du halal désislamisé. Là, nous avons un propos fondé et éprouvé, avec un rappel fondamental : le halal est religieux, le halal est islamique. Les cent premières pages du livre (sur trois cents) sont en effet dédiées aux références religieuses. De même, le chapitre consacré à la surconsommation rappelle aux musulmans la nécessité de repenser leur mode de consommation en désaccord sur certains aspects avec les enseignements prophétiques.
http://al-kanz.org/wp-content/uploads/2010/11/avs-livre.jpgDans les prochains jours, nous publierons in châ’a-Llâh – avec la permission des auteurs – quelques extraits de l’ouvrage qui nous paraissent intéressants à partager.
Le marché du halal, entre références religieuses et contraintes industrielles, éditions Tawhid, 2010, Lyon, 14 euros. Pour commander dans les prochains jours : http://www.islam-france.com (http://www.islam-france.com/)
Le halal, malade des musulmans et de leurs représentantsHalalgate. Les consommateurs musulmans en France et dans le monde sont floués volontairement par des industriels, sans réagir véritablement.



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Maroc : après l’incendie de Marrakech, McDonald’s annonce un nouveau restaurant (http://www.al-kanz.org/2013/08/28/mcdo-marrakech/)
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Listeria : Isla Délice rappelle un lot contaminé (http://www.al-kanz.org/2013/08/23/listeria-isla-delice/)

Scoop : 98 % des Australiens suivent les « préceptes du halal » (http://www.al-kanz.org/2013/08/09/stephanie-bannister/)
Révolution : contre le halalgate, l’UFC-Que Choisir saisit la Répression des fraudes (http://www.al-kanz.org/2013/07/17/halalgate-ufc-que-choisir/)
Abattage rituel : comment les poulets sont électrocutés (http://www.al-kanz.org/2013/07/16/electronarcose-abattoir-volaille/)
Halal selon la mosquée de Paris : l’incroyable aveu de Dalil Boubakeur (http://www.al-kanz.org/2013/07/16/halal-mosquee-paris/)

En juillet dernier, l’association de défense des consommateurs musulmans, ASIDCOM, publiait le résultat d’une enquête explosive.

Lire : Boucheries halal à Lille : Asidcom publie une enquête alarmante (http://http//www.al-kanz.org/2013/07/16/boucherie-halal-lille-asidcom/)
Les conclusions de l’enquête auraient dû faire l’effet d’une bombe. Elle est pourtant passée quasi inaperçue, ce essentiellement pour deux raisons.
L’inaction des consommateurs musulmansDans leur globalité, les consommateurs musulmans, très français, attendent que tout leur tombe du ciel. Ils sont en cela la preuve de l’intégration des musulmans dans cette France d’un jacobinisme pathologique. Quand il y a un problème, on ne se dit pas spontanément pas qu’il faille se retrousser les manches, se prendre en main ou, faute de savoir quoi faire, a minima réfléchir à une action.
Non. Quand des lanceurs d’alerte comme ASIDCOM travaillent dur malgré de faibles moyens, malgré les menaces, et permettent de lever le voile sur des vérités amères, la réaction spontanée est très rarement « c’est scandaleux, c’est décidé, à partir d’aujourd’hui je m’emploie à mon niveau à changer cette situation absolument scandaleuse ». Non, la réaction la plus partagée est plutôt : « mais que fait le CFCM* ? », « que font les autorités pour mettre fin à cette tromperie massive ? », etc.
Il est urgent que nous, musulmans, nous réformions. Si nous voulons changer notre propre condition, nous devons commencer par nous changer nous-mêmes. Rappelons-nous à cet effet le verset 11 de la sourate 13 dans lequel Dieu nous rappelle qu’Il ne modifie pas l’état d’un peuple tant que les individus qui composent ce peuple ne modifient pas ce qu’ils ont en eux-mêmes, ce qu’ils sont eux-mêmes.
Le désintérêt volontaire et politique des représentants musulmansLesdites autorités se fichent éperdument du consommateur musulman, et plus généralement des musulmans, sauf lorsqu’il s’agit d’en faire la variable d’ajustement de leurs desseins politiques. Pourquoi la mosquée de Paris que l’on présente – et qui se veut être – l’alpha et l’omega de l’islam dit « de France » ne s’est jamais véritablement émue du halalgate (http://www.al-kanz.org/tag/halalgate/) ? Pourquoi la mosquée d’Evry ou dans une moindre mesure la mosquée de Lyon ne s’insurgent-elles pas quand une fraude est mise au jour ? Pourquoi l’UOIF si prompt à vouloir dire aux musulmans ce qui est bien pour eux comme on l’a vu avecla tentative de hold-up au début du mois de ramadan (http://www.al-kanz.org/2013/07/09/ramadan-uoif/) se tait ?
Cet été, la chaîne D8 a diffusé au moins huit fois le reportage explosif de Feurat Alani. L’enquête, qui a fait grand bruit lors de ces deux diffusions sur Canal+ en octobre 2011 et en juillet 2012, continue de faire son effet notamment auprès de ceux qui n’en avaient pas eu connaissance. Sur Twitter, par exemple, l’émission a été saluée par de nombreux internautes.

Des dizaines (centaines ?) de milliers de téléspectateurs ont appris que le volailler Doux (http://www.al-kanz.org/tag/doux/) – au même titre que Tilly-Sabco (http://www.al-kanz.org/2012/06/15/tilly-sabco-non-halal/) ou le moins grand Salvel (http://www.al-kanz.org/tag/salvel/) – est un fraudeur au halal notoire. Ces entreprises trompent leurs clients musulmans et inondent de faux halal les pays musulmans comme l’Arabie saoudite, le Yemen, l’Egypte, le Maroc. Cela depuis des décennies et en toute impunité. Le scandale est gigantesque, le sacrilège infâme : entre deux prières à La Mecque, autour de la Kaaba, les pèlerins consomment du poulet haram (illicite). Quant on sait l’importance de manger halal on ne peut qu’être outré par l’incurie du CFCM et plus généralement des consommateurs musulmans qui aujourd’hui pour beaucoup savent, mais laissent couler.
http://www.al-kanz.org/wp-content/uploads/2011/02/elsaada-poulet.jpghttp://www.al-kanz.org/wp-content/uploads/2011/02/el-saada-porc.jpg
El Saada, du halal au porc, une fraude massive demeurée impunieAutre exemple, la société Jouvin, spécialiste du porc et propriétaire de la marque ElSaada. Alors qu’elle a été prise la main dans le sac à deux reprises, d’abord avec sa marque Sébiane, puis avec ElSaada, Jouvin a gagné des parts de marché dans la grande distribution.

Lire : De Sébiane à El Saada, du porc halal selon Jouvin (http://www.al-kanz.org/2011/02/03/elsaada-jouvin/)
On a retrouvé à deux reprises du porc dans plusieurs des produits qu’elle commercialise, comme chacun pourra le constater sur le rapport d’analyses suivant.
http://www.al-kanz.org/wp-content/uploads/2013/08/Elsaada-au-porc.png (http://www.al-kanz.org/wp-content/uploads/2013/08/Elsaada-au-porc.png)
Du porc trouvé dans des produits ElSaada abusivement estampillé halal.Plus grave encore, alors qu’il était établi d’abord par la télévision belge – la RTBF –, puis des laboratoires d’analyses que la société Jouvin commercialisait des produits carnés contrôlés positifs à l’ADN de porc, l’ACMIF-mosquée d’Evry a accepté de certifier ses produits, offrant ainsi un blanc-seing à ce fabricant.

Lire – Halal : malgré le porc, la mosquée d’Evry certifie El Saada (http://www.al-kanz.org/2011/06/07/mosquee-evry-elsaada-porc/)
Tout cela est proprement scandaleux, mais tant que les consommateurs musulmans ne se décideront pas à se prendre eux-mêmes en charge, notamment en soutenant des associations de consommateurs comme ASIDCOM (www.asidcom.org (http://www.asidcom.org/)) ou l’UFCM (www.ufcm.fr (http://www.ufcm.fr/)), la situation ne changera pas. Ce silence éhonté du CFCM et de ses composantes est volontaire. Quant aux autorités françaises, elles ne donneront de la voix que lorsque le couperet tombera dans les pays musulmans trompés et que des milliers d’emploi seront sacrifiés notamment en Bretagne quand Doux, Tilly-Sabco et consorts seront blacklistés et ne pourront plus écouler leurs poulets abusivement estampillés halal dans des marchés aujourd’hui acquis. Encore une fois, ce sera le lumpen-prolétariat qui paiera le prix fort. Evidemment, le gouvernement actuel, comme l’ensemble des partis politiques, pleureront ces milliers d’emploi perdus. Ils auront été pourtant pendant des années les fossoyeurs volontaires d’une filière, la filière viande, plus précisément avicole. Ils savaient, ils savent, mais se taisent.
*S’agissant du CFCM, il faut noter une exception, en la personne de l’ancien président de cette instance, Mohamed Moussaoui qui sur ce point a été d’une constance appréciable. Lire Charte halal : le CFCM l’adoptera-t-il comme promis par M. Moussaoui ? (http://www.al-kanz.org/2013/07/01/charte-halal-cfcm-moussaoui)
DEDIER à tous : SALAM

safir97
30/08/2013, 17h47
salam marocoo

El Saada, du halal au porc, une fraude massive demeurée impunie.
Autre exemple, la société Jouvin, spécialiste du porc et propriétaire de la marque ElSaada. Alors qu’elle a été prise la main dans le sac à deux reprises, d’abord
avec sa marque Sébiane, puis avec ElSaada, Jouvin a gagné des parts de marché dans la grande distribution.

choukran pour le service que tu nous rends, j'étais septique quand tu m'avais dis que le hallal en france n'existe pas (directive européenne) ou très peu.

toute la population musulmane bluffée.

que dire, je ne m'afflige pas pour ceux qui réforment le hallal, bientôt, ils sauront. un jour.

et comment ça doit se passer dans les pays musulmans, parce que je pense que c'est à l’échelle mondiale.

Ces entreprises trompent leurs clients musulmans et inondent de faux halal les pays musulmans comme l’Arabie saoudite, le Yemen, l’Egypte, le Maroc. Cela depuis des décennies et en toute impunité. Le scandale est gigantesque, le sacrilège infâme : entre deux prières à La Mecque, autour de la Kaaba, les pèlerins consomment du poulet haram (illicite). Quant on sait l’importance de manger halal on ne peut qu’être outré par l’incurie du CFCM et plus généralement des consommateurs musulmans qui aujourd’hui pour beaucoup savent, mais laissent couler.

morocco
18/09/2013, 15h08
salam et salut à tous :maintenant c'est pour l'argent. ​

Publié le Mercredi 18 Septembre 2013 à 12h00Actualité (http://www.sudinfo.be/7/actualite) http://www.sudinfo.be/sites/all/themes/custom_sp/images/ico_arrow_transparent.gif Belgique (http://www.sudinfo.be/13/actualite/belgique)L'industrie du halal en plein boum en Wallonie

B. J.Un chiffre d’affaires qui passe de 300 à près de 400 millions en deux ans, voilà de quoi inspirer les entrepreneurs wallons. Le secteur du halal est en plein boum. Surtout à la grande exportation. Autant en profiter.



108 réactions (http://www.sudinfo.be/813574/article/actualite/belgique/2013-09-17/813574/article/actualite/belgique/2013-09-17/l-industrie-du-halal-en-plein-boum-en-wallonie#ancre_commentaires)



http://www.sudinfo.be/sites/default/files/imagecache/pagallery_450x300/2013/09/17/80297515_B971052416Z.1_20130917222608_000_GLN18TGJ B.1-0.jpg



Une croissance à deux chiffres, oscillant entre 10 et 20 % : quel secteur peut se vanter de connaître une telle progression ? C’est pourtant le cas du halal en Wallonie. Ce secteur en plein boum est estimé à 1,7 milliard d’euros en Belgique. Il ne s’agit que d’une extrapolation sur la base d’une étude faite aux Pays-Bas, mais elle donne une indication sur l’importance de ce marché. En Wallonie, le chiffre d’affaires avoisine les 400 millions. En 2011, il était de 300 millions (chiffre fourni par les entreprises). On mesure donc la progression. Et ce n’est pas fini.L’essentiel de la production de produits halal est destiné à l’exportation : 68 %. Mieux, la moitié de la production est destinée à la grande exportation, c’est-à-dire hors de l’Union européenne. Première cible : le Moyen-Orient, mais le marché de l’Asie du Sud-Est est en pleine croissance. Des pays comme la Malaisie et l’Indonésie (le plus grand pays musulman au monde) sont très prometteurs.

safir97
18/09/2013, 15h36
salam et salut à tous :maintenant c'est pour l'argent. ​

Publié le Mercredi 18 Septembre 2013 à 12h00Actualité (http://www.sudinfo.be/7/actualite) http://www.sudinfo.be/sites/all/themes/custom_sp/images/ico_arrow_transparent.gif Belgique (http://www.sudinfo.be/13/actualite/belgique)L'industrie du halal en plein boum en Wallonie

B. J.Un chiffre d’affaires qui passe de 300 à près de 400 millions en deux ans, voilà de quoi inspirer les entrepreneurs wallons. Le secteur du halal est en plein boum. Surtout à la grande exportation. Autant en profiter.



108 réactions (http://www.sudinfo.be/813574/article/actualite/belgique/2013-09-17/813574/article/actualite/belgique/2013-09-17/l-industrie-du-halal-en-plein-boum-en-wallonie#ancre_commentaires)



http://www.sudinfo.be/sites/default/files/imagecache/pagallery_450x300/2013/09/17/80297515_B971052416Z.1_20130917222608_000_GLN18TGJ B.1-0.jpg



Une croissance à deux chiffres, oscillant entre 10 et 20 % : quel secteur peut se vanter de connaître une telle progression ? C’est pourtant le cas du halal en Wallonie. Ce secteur en plein boum est estimé à 1,7 milliard d’euros en Belgique. Il ne s’agit que d’une extrapolation sur la base d’une étude faite aux Pays-Bas, mais elle donne une indication sur l’importance de ce marché. En Wallonie, le chiffre d’affaires avoisine les 400 millions. En 2011, il était de 300 millions (chiffre fourni par les entreprises). On mesure donc la progression. Et ce n’est pas fini.L’essentiel de la production de produits halal est destiné à l’exportation : 68 %. Mieux, la moitié de la production est destinée à la grande exportation, c’est-à-dire hors de l’Union européenne. Première cible : le Moyen-Orient, mais le marché de l’Asie du Sud-Est est en pleine croissance. Des pays comme la Malaisie et l’Indonésie (le plus grand pays musulman au monde) sont très prometteurs.









wa salam marocoo

le halal n'est plus pour nous, il ne profite pas aux croyants mais juste aux industriels

on produit à fond, et on récolte l'argent......et non la satisfaction des croyants

bientôt, il faudra allez manger chez les personnes de confession juives....d'ou cette fameuse expression

il vaut mieux aller manger chez un juif que chez un chrétien et il vaut mieux dormir chez un chrétien que chez un juif

et pour nos amis juifs............as tu quelque chose sur le casher ?

morocco
18/09/2013, 16h00
Casher, une filière organisée

Le casher, un modèle pour le halal ?
Rédigé par Nadia Moulaï | Vendredi 8 Octobre 2010



http://www.saphirnews.com/_images/icones/bt_home_8.png?v=1211890528 (http://www.saphirnews.com/) http://www.saphirnews.com/_images/icones/bt_mail_8.png?v=1211890528 (http://www.saphirnews.com/send/2398201/) http://www.saphirnews.com/_images/icones/bt_print_8.png?v=1211890527 (http://www.saphirnews.com/Le-casher-un-modele-pour-le-halal_a11902.html?print=1) http://www.saphirnews.com/_images/icones/bt_fontplus_8.png?v=1211890526 http://www.saphirnews.com/_images/icones/bt_fontmoins_8.png?v=1211890526
Le marché du halal, bien que prometteur avec ses 5 milliards d’euros annuels, est encore émergent. Antérieur et fortement structuré, le marché du casher semble porteur de leçons.




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http://www.saphirnews.com/photo/art/default/2398201-3360186.jpg?v=1289442318
Parmi ceux qui achètent casher, seuls 40 % sont des consommateurs juifs. Les 60 % restants sont des musulmans, ceux qui estiment que la viande casher est de meilleure qualité et le grand public, qui ne sait pas toujours qu’il s’agit de viande casher

Et si le marché du halal s’inspirait du marché du casher pour s’organiser ? La question mérite d’être posée tant les axes de développement sont similaires.

Avec la plus importante communauté juive d’Europe (environ 500 000 personnes), la France est l’une des pionnières dans le secteur. Et les chiffres divulgués par le Bureau des affaires agricoles de l’ambassade des États-Unis à Paris (USDA) en attestent. Chaque année, « le casher rapporte environ 500 millions de dollars, soit 377,5 millions d’euros, aux commerces et producteurs français ». À l’échelle européenne, les bénéfices culminent à 6 milliards de dollars, soit 4,53 milliards d’euros. Avec une visibilité accrue pour la France. D’après l’USDA, « les dix premiers producteurs de produits casher en France exportent dans toute l’Europe ».

Certes, on est loin des chiffres prévus pour le halal en 2010 : environ 5 milliards d’euros rien que pour la France. Mais la communauté juive est dix fois moins importante en France que ne l’est la communauté musulmane. Pour autant, les professionnels du casher ont su s’implanter solidement dans l’Hexagone.




Les grossistes, cheville ouvrière du casher
À la tête de ce marché, les grossistes. Ce sont eux qui structurent le secteur. Avec une méthode qui a fait ses preuves. i[« Ils achètent d’importantes quantités de produits directement aux producteurs et aux usines agroalimentaires en France ou même en Israël. Ils les revendent aux détaillants, aux chaînes de distribution et dans les quartiers à forte communauté israélite », selon l’USDA.

Les détaillants, soucieux de proposer un large choix de produits certifiés casher à leur clientèle, traitent 90 % des produits casher du marché. Tout cela, sous l’égide des grossistes. En quelques années, ils ont su propulser le secteur.

« Il y a encore trente ans, l’alimentation casher en France était considérée comme un marché de niche ethnique. Or, depuis les années 1990, le secteur a connu une croissance de 16 % par an. » Les industriels de la distribution ont rapidement flairé le business, en s’ouvrant aux marques estampillées casher. « En moins de dix ans, la plupart des chaînes ont introduit des produits casher dans les rayons de leurs supermarchés », note l’Usda.

Parmi les marques, Yarden, une entreprise de gros spécialisée dans la charcuterie, le vin et les boissons sucrées, garantis casher par le Beth Din, l’organisme de contrôle religieux. Très présent en supermarchés, « l’entreprise est installée en France depuis 1992 », explique Christine Bonneau, directrice de la communication. Avec 21 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008 et 46 employés, l’entreprise est plutôt florissante.

D’ailleurs, les grands groupes agroalimentaires aussi offrent depuis plusieurs années une gamme de produits casher. Yoplait, Andros, Maille, Oreo, Kraft, tous ont cédé aux sirènes de ce business. Chez Kellog’s, spécialiste du petit déjeuner, on cible à la fois le marché du casher et celui du halal. La démarche est visible jusque sur leur site. « Nous avons six entrées possibles pour nos clients ayant une alimentation spécifique : végétarien, riches en fibres, halal, casher, notamment », précise Kellog’s. Tous certifiés par le Beth Din de Manchester et la Halal Food Authority, basée à Londres (Royaume-Uni). Pas question de parler d’une posture communautaire, voire communautariste. « Kellog’s est à l’écoute de ses consommateurs. Notre objectif consiste à leur proposer des produits adaptés à leur mode de vie. » Business is business…





Le casher, un marché visible
Cette visibilité du casher offerte dans les supermarchés, notamment, permet aussi de toucher des consommateurs non juifs. Un atout de taille, qui explique aussi la banalisation des enseignes casher. Hassan, résident dans le 17e arrondissement de Paris, en sait quelque chose. « Au cours de ces vingt dernières années, j’ai vu fleurir une myriade de restaurants ou de supérettes casher dans le quartier », lance-t-il, réjouit. « Je les fréquente assez souvent car je suis musulman. Il s’agit donc de produits licites. »

Tout le monde mange donc casher ? Probablement. Selon l’USDA, 60 % de la demande casher inclut les consommateurs allergiques au lactose, les consommateurs de confession musulmane et d’autres religions et les consommateurs soucieux, notamment, des normes sanitaires. Avec un potentiel de développement dix fois supérieur, le marché du halal en France devrait rafler la mise.




Casher, une filière organisée

La communauté juive de France − aussi la première d’Europe − s’impose des critères stricts pour garantir la casheroute. Les agences de certification établissent un cahier des charges permettant de surveiller le processus de fabrication dans son ensemble. Dans les abattoirs, les contrôleurs du casher sont rémunérés par le Consistoire, autorité juive reconnue par le ministère de l’Intérieur, qui perçoit une taxe de 1,30 euros au kilo.

Cuves, fours, emballages, tapis, outils industriels, la chaîne de production est sous contrôle permanent. Le tout sous l’œil bienveillant des autorités rabbiniques. Dans les abattoirs, le rabbin contrôle chaque bête abattue. « Il s’agit de la “bediqua” destinée à s’assurer que les organes de l’animal, notamment, les poumons ne sont pas abîmés », explique Abdelatif Bidar, sacrificateur dans un abattoir où juifs et musulmans se côtoient.

Le Beth Din de Paris, supervisé par le Grand Rabbin de Paris, le rabbinat Loubavitch de France ou encore le Beth Din de Lyon sont les principales structures de certification. Enfin, le Consistoire publie, chaque année, une liste de produits casher et délivre son label, KPDB. À terme, le Consistoire travaille à la création d’un label européen.






http://www.saphirnews.com/photo/art/default/2398201-3360194.jpg?v=1289442318





Première parution de cet article dans Salamnews (http://www.salamnews.fr/), n° 15, mai 2010.








http://www.saphirnews.com/_images/preset/puces/arrow21.gif?v=1123754659 La première mosquée de Slovénie naît après 44 ans d'attente (http://www.saphirnews.com/La-premiere-mosquee-de-Slovenie-nait-apres-44-ans-d-attente_a17547.html)
http://www.saphirnews.com/_images/preset/puces/arrow21.gif?v=1123754659 Un lycée britannique revient sur l’interdiction du niqab (http://www.saphirnews.com/Un-lycee-britannique-revient-sur-l-interdiction-du-niqab_a17534.html)
http://www.saphirnews.com/_images/preset/puces/arrow21.gif?v=1123754659 Hajj 2013 : la brochure interministérielle pour les pèlerins disponible (http://www.saphirnews.com/Hajj-2013-la-brochure-interministerielle-pour-les-pelerins-disponible_a17529.html)
http://www.saphirnews.com/_images/preset/puces/arrow21.gif?v=1123754659 Allemagne : pas de dispense de piscine pour une élève musulmane (http://www.saphirnews.com/Allemagne-pas-de-dispense-de-piscine-pour-une-eleve-musulmane_a17526.html)
http://www.saphirnews.com/_images/preset/puces/arrow21.gif?v=1123754659 Une pub Diesel rend la burqa sexy, polémique (http://www.saphirnews.com/Une-pub-Diesel-rend-la-burqa-sexy-polemique_a17525.html)




Lire aussi :
Une norme européenne du halal possible ? (http://www.saphirnews.com/Une-norme-europeenne-du-halal-possible_a11893.html)
Logistique du halal : le port de Marseille-Fos et le Port Keelang de Malaisie s'associent (http://www.saphirnews.com/Logistique-du-halal-le-port-de-Marseille-Fos-et-le-Port-Keelang-de-Malaisie-s-associent_a11860.html)
World Halal Forum : l’industrie est l’avenir du halal d’ici à six ans (http://www.saphirnews.com/World-Halal-Forum-l-industrie-est-l-avenir-du-halal-d-ici-a-six-ans_a11618.html)
ASIDCOM : les produits « halal » autocertifiés à boycotter (http://www.saphirnews.com/ASIDCOM-les-produits-halal-autocertifies-a-boycotter_a11452.html)
A chacun son halal, à quand la certification nationale ? (http://www.saphirnews.com/A-chacun-son-halal-a-quand-la-certification-nationale_a11373.html)
Les dessous du halal : abattage rituel, électronarcose, assommage, qu'en est-il ? (http://www.saphirnews.com/Les-dessous-du-halal-abattage-rituel-electronarcose-assommage-qu-en-est-il_a11352.html)
World Halal Forum : « Le consommateur musulman est l’acteur oublié du halal » (http://www.saphirnews.com/World-Halal-Forum-Le-consommateur-musulman-est-l-acteur-oublie-du-halal_a10846.html)

safir97
18/09/2013, 16h07
Casher, une filière organisée

Le casher, un modèle pour le halal ?


Rédigé par Nadia Moulaï | Vendredi 8 Octobre 2010



Le marché du halal, bien que prometteur avec ses 5 milliards d’euros annuels, est encore émergent. Antérieur et fortement structuré, le marché du casher semble porteur de leçons.


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Parmi ceux qui achètent casher, seuls 40 % sont des consommateurs juifs. Les 60 % restants sont des musulmans, ceux qui estiment que la viande casher est de meilleure qualité et le grand public, qui ne sait pas toujours qu’il s’agit de viande casher

Et si le marché du halal s’inspirait du marché du casher pour s’organiser ? La question mérite d’être posée tant les axes de développement sont similaires.

Avec la plus importante communauté juive d’Europe (environ 500 000 personnes), la France est l’une des pionnières dans le secteur. Et les chiffres divulgués par le Bureau des affaires agricoles de l’ambassade des États-Unis à Paris (USDA) en attestent. Chaque année, « le casher rapporte environ 500 millions de dollars, soit 377,5 millions d’euros, aux commerces et producteurs français ». À l’échelle européenne, les bénéfices culminent à 6 milliards de dollars, soit 4,53 milliards d’euros. Avec une visibilité accrue pour la France. D’après l’USDA, « les dix premiers producteurs de produits casher en France exportent dans toute l’Europe ».

Certes, on est loin des chiffres prévus pour le halal en 2010 : environ 5 milliards d’euros rien que pour la France. Mais la communauté juive est dix fois moins importante en France que ne l’est la communauté musulmane. Pour autant, les professionnels du casher ont su s’implanter solidement dans l’Hexagone.




Les grossistes, cheville ouvrière du casher


À la tête de ce marché, les grossistes. Ce sont eux qui structurent le secteur. Avec une méthode qui a fait ses preuves. i[« Ils achètent d’importantes quantités de produits directement aux producteurs et aux usines agroalimentaires en France ou même en Israël. Ils les revendent aux détaillants, aux chaînes de distribution et dans les quartiers à forte communauté israélite », selon l’USDA.

Les détaillants, soucieux de proposer un large choix de produits certifiés casher à leur clientèle, traitent 90 % des produits casher du marché. Tout cela, sous l’égide des grossistes. En quelques années, ils ont su propulser le secteur.

« Il y a encore trente ans, l’alimentation casher en France était considérée comme un marché de niche ethnique. Or, depuis les années 1990, le secteur a connu une croissance de 16 % par an. » Les industriels de la distribution ont rapidement flairé le business, en s’ouvrant aux marques estampillées casher. « En moins de dix ans, la plupart des chaînes ont introduit des produits casher dans les rayons de leurs supermarchés », note l’Usda.

Parmi les marques, Yarden, une entreprise de gros spécialisée dans la charcuterie, le vin et les boissons sucrées, garantis casher par le Beth Din, l’organisme de contrôle religieux. Très présent en supermarchés, « l’entreprise est installée en France depuis 1992 », explique Christine Bonneau, directrice de la communication. Avec 21 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008 et 46 employés, l’entreprise est plutôt florissante.

D’ailleurs, les grands groupes agroalimentaires aussi offrent depuis plusieurs années une gamme de produits casher. Yoplait, Andros, Maille, Oreo, Kraft, tous ont cédé aux sirènes de ce business. Chez Kellog’s, spécialiste du petit déjeuner, on cible à la fois le marché du casher et celui du halal. La démarche est visible jusque sur leur site. « Nous avons six entrées possibles pour nos clients ayant une alimentation spécifique : végétarien, riches en fibres, halal, casher, notamment », précise Kellog’s. Tous certifiés par le Beth Din de Manchester et la Halal Food Authority, basée à Londres (Royaume-Uni). Pas question de parler d’une posture communautaire, voire communautariste. « Kellog’s est à l’écoute de ses consommateurs. Notre objectif consiste à leur proposer des produits adaptés à leur mode de vie. » Business is business…

Le casher, un marché visible

Cette visibilité du casher offerte dans les supermarchés, notamment, permet aussi de toucher des consommateurs non juifs. Un atout de taille, qui explique aussi la banalisation des enseignes casher. Hassan, résident dans le 17e arrondissement de Paris, en sait quelque chose. « Au cours de ces vingt dernières années, j’ai vu fleurir une myriade de restaurants ou de supérettes casher dans le quartier », lance-t-il, réjouit. « Je les fréquente assez souvent car je suis musulman. Il s’agit donc de produits licites. »

Tout le monde mange donc casher ? Probablement. Selon l’USDA, 60 % de la demande casher inclut les consommateurs allergiques au lactose, les consommateurs de confession musulmane et d’autres religions et les consommateurs soucieux, notamment, des normes sanitaires. Avec un potentiel de développement dix fois supérieur, le marché du halal en France devrait rafler la mise.

Casher, une filière organisée

La communauté juive de France − aussi la première d’Europe − s’impose des critères stricts pour garantir la casheroute. Les agences de certification établissent un cahier des charges permettant de surveiller le processus de fabrication dans son ensemble. Dans les abattoirs, les contrôleurs du casher sont rémunérés par le Consistoire, autorité juive reconnue par le ministère de l’Intérieur, qui perçoit une taxe de 1,30 euros au kilo.

Cuves, fours, emballages, tapis, outils industriels, la chaîne de production est sous contrôle permanent. Le tout sous l’œil bienveillant des autorités rabbiniques. Dans les abattoirs, le rabbin contrôle chaque bête abattue. « Il s’agit de la “bediqua” destinée à s’assurer que les organes de l’animal, notamment, les poumons ne sont pas abîmés », explique Abdelatif Bidar, sacrificateur dans un abattoir où juifs et musulmans se côtoient.

Le Beth Din de Paris, supervisé par le Grand Rabbin de Paris, le rabbinat Loubavitch de France ou encore le Beth Din de Lyon sont les principales structures de certification. Enfin, le Consistoire publie, chaque année, une liste de produits casher et délivre son label, KPDB. À terme, le Consistoire travaille à la création d’un label européen.


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wa salam marocoo

tout est dit..............je transmets ton tableau dans la rubrique religion

jazzak Allahou kheiran

harroudiroi
20/09/2013, 22h50
Le marche du halal est surtout une grande histoire d'amour d'argent entrés les hommes