morocco
30/08/2013, 16h26
Le mouton
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http://www.aslim-taslam.net/IMG/art429-1.jpg
« Il dit : C’est mon bâton sur lequel je m’appuie, qui me sert à effeuiller (les arbres) pour mes moutons et j’en fais d’autres usages »
Sourate 20, Tâ-Ha, verset 18 (http://callisto.si.usherb.ca/%C2%A0amus/coran/20.html#18)
Dieu demande à Moïse (Moussa) :
« Qu’as-tu dans ta main droite ? »
Et Moïse répondit :
« C’est mon bâton sur lequel je m’appuie en marchant et avec lequel j’abats du feuillage pour en donner à mes moutons ; je m’en sers aussi pour d’autres usages. »
Par le miracle d’Allah, ce bâton se transforma en serpent puis redevint bâton.
C’est par cet épisode qu’Allah annonce à Moïse qu’Il l’a choisi comme prophète et qu’il doit se rendre auprès de Pharaon pour l’appeler à adorer Allah.
Moïse était donc un berger, qui s’occupait de son troupeau avant d’apprendre qu’il avait été choisi comme prophète de Dieu.
Dans la sourate « Les prophètes », Allah nous apprend comment a été réglé un litige concernant des moutons ayant brouté dans un jardin qui n’appartenait pas à leur propriétaire :
« Et David, et Salomon, quand ils eurent à juger au sujet d’un champ cultivé où des moutons appartenant à une peuplade étaient allés paître, la nuit. Et Nous étions témoin de leur jugement. »
Sourate 21, Al-’Anbiyâ’ (Les prophètes), verset 78 (http://callisto.si.usherb.ca/%C2%A0amus/coran/21.html#78)http://www.aslim-taslam.net/IMG/art429-4.jpg
Des moutons appartenant à des gens avaient erré la nuit dans un jardin planté de vignes appartenant à d’autres et l’avaient ravagé. Les propriétaires de ce jardin portèrent plainte auprès de David qui leur donna gain de cause et ordonna qu’on donne le troupeau de moutons comme dédommagement (car le prix du mouton équivalait à celui du ravage). Salomon, entendant cette sentence, intervint et dit à son père David :
« Ô prophète de Dieu ! Le verdict devait être donné autrement. Tu devrais confier le jardin au propriétaire du troupeau pour qu’il en prenne soin et s’en occupe jusqu’à ce qu’il redevienne comme autrefois. Tu devrais aussi confier le troupeau au propriétaire du jardin pour qu’il en tire profit jusqu’au jour où son jardin redevienne comme avant ; seulement après, il rendra le troupeau à son propriétaire. »
Ainsi, dans le verset suivant, on apprend que Salomon détenait la bonne solution, inspiré par Allah :
« Nous inspirâmes la bonne solution à Salomon. [...] »
Sourate 21, Al-’Anbiyâ’ (Les prophètes), verset 79 (http://callisto.si.usherb.ca/%C2%A0amus/coran/21.html#79)http://www.aslim-taslam.net/IMG/art429-5.jpg
De nombreux hadiths évoquent des moutons car c’était un animal très présent à l’époque du prophète Mohammed http://www.aslim-taslam.net/images/saws.gif Les Arabes de l’époque était en majorité des bergers et les moutons constituaient une grande partie de leurs troupeaux.
D’après ’Abû Hurayra (qu’Allah soit satisfait de lui), le Prophète http://www.aslim-taslam.net/images/saws.gif a dit :
"Ô femmes musulmanes ! Qu’aucune de vous ne dédaigne de faire don à sa voisine, ne fusse d’un sabot de mouton".
(Rapporté par Mouslim)
D’après Zayd ibn Khâlid Al-Juhanî (qu’Allah soit satisfait de lui), un homme vint trouver l’Envoyé d’Allah http://www.aslim-taslam.net/images/saws.gif et le questionna au sujet des objets trouvés :
http://www.aslim-taslam.net/puce.gif "Remarque bien l’enveloppe de l’objet et le cordon qui le ferme, puis annonce ta trouvaille pendant un an, si le propriétaire se montre, rends-la lui ; sinon fais-en ce que tu voudras".
http://www.aslim-taslam.net/puce.gif "Et si c’est un mouton égaré ?" demanda l’homme.
http://www.aslim-taslam.net/puce.gif "Il sera, répondit-il, à toi, à ton frère ou au loup".
http://www.aslim-taslam.net/puce.gif "Et si c’est un chameau égaré ?"
http://www.aslim-taslam.net/puce.gif "Tu n’as pas à t’en occuper ; il a son outre (c’est-à-dire son réservoir d’eau dans ses bosses) et ses chaussures (c’est-à-dire ses sabots), il saura manger des plantes et s’abreuver jusqu’au moment où son propriétaire le retrouvera".
(Rapporté par Mouslim)
http://www.aslim-taslam.net/IMG/art429-3.jpg
Le mouton a son importance en Islam car c’est cet animal que des millions de musulmans sacrifient le jour de l’Aïd el Adha (fête du sacrifice) en souvenir de l’animal que le prophète Abraham (Ibrahim) immola à la place de son fils.
Le mouton est un animal de troupeau par excellence. Grâce à sa gentillesse, le mouton peut paître avec les chevaux et les bovins. Dans le troupeau, il se forme des petits groupes, qui se composent de femelles parentes.
http://www.aslim-taslam.net/IMG/art429-2.jpg
Le berger au milieu de son troupeau est complètement accepté par les moutons en tant que "meneur" du troupeau. Il connaît très bien la langue menant à la compréhension avec ses protégés. Avec peu de signes et de cris, la communication homme-animal fonctionne à merveille.
Les moutons communiquent entre eux par la position de leur corps, la position de la queue, des mimiques, des expressions bruyantes et bien d’autres choses encore. Les animaux ont une capacité extraordinaire d’assimilation et comprennent très vite ce que signifie tel mot ou tel geste.
http://www.aslim-taslam.net/images/enfants_icone6.gif
Yamina H.
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« Il dit : C’est mon bâton sur lequel je m’appuie, qui me sert à effeuiller (les arbres) pour mes moutons et j’en fais d’autres usages »
Sourate 20, Tâ-Ha, verset 18 (http://callisto.si.usherb.ca/%C2%A0amus/coran/20.html#18)
Dieu demande à Moïse (Moussa) :
« Qu’as-tu dans ta main droite ? »
Et Moïse répondit :
« C’est mon bâton sur lequel je m’appuie en marchant et avec lequel j’abats du feuillage pour en donner à mes moutons ; je m’en sers aussi pour d’autres usages. »
Par le miracle d’Allah, ce bâton se transforma en serpent puis redevint bâton.
C’est par cet épisode qu’Allah annonce à Moïse qu’Il l’a choisi comme prophète et qu’il doit se rendre auprès de Pharaon pour l’appeler à adorer Allah.
Moïse était donc un berger, qui s’occupait de son troupeau avant d’apprendre qu’il avait été choisi comme prophète de Dieu.
Dans la sourate « Les prophètes », Allah nous apprend comment a été réglé un litige concernant des moutons ayant brouté dans un jardin qui n’appartenait pas à leur propriétaire :
« Et David, et Salomon, quand ils eurent à juger au sujet d’un champ cultivé où des moutons appartenant à une peuplade étaient allés paître, la nuit. Et Nous étions témoin de leur jugement. »
Sourate 21, Al-’Anbiyâ’ (Les prophètes), verset 78 (http://callisto.si.usherb.ca/%C2%A0amus/coran/21.html#78)http://www.aslim-taslam.net/IMG/art429-4.jpg
Des moutons appartenant à des gens avaient erré la nuit dans un jardin planté de vignes appartenant à d’autres et l’avaient ravagé. Les propriétaires de ce jardin portèrent plainte auprès de David qui leur donna gain de cause et ordonna qu’on donne le troupeau de moutons comme dédommagement (car le prix du mouton équivalait à celui du ravage). Salomon, entendant cette sentence, intervint et dit à son père David :
« Ô prophète de Dieu ! Le verdict devait être donné autrement. Tu devrais confier le jardin au propriétaire du troupeau pour qu’il en prenne soin et s’en occupe jusqu’à ce qu’il redevienne comme autrefois. Tu devrais aussi confier le troupeau au propriétaire du jardin pour qu’il en tire profit jusqu’au jour où son jardin redevienne comme avant ; seulement après, il rendra le troupeau à son propriétaire. »
Ainsi, dans le verset suivant, on apprend que Salomon détenait la bonne solution, inspiré par Allah :
« Nous inspirâmes la bonne solution à Salomon. [...] »
Sourate 21, Al-’Anbiyâ’ (Les prophètes), verset 79 (http://callisto.si.usherb.ca/%C2%A0amus/coran/21.html#79)http://www.aslim-taslam.net/IMG/art429-5.jpg
De nombreux hadiths évoquent des moutons car c’était un animal très présent à l’époque du prophète Mohammed http://www.aslim-taslam.net/images/saws.gif Les Arabes de l’époque était en majorité des bergers et les moutons constituaient une grande partie de leurs troupeaux.
D’après ’Abû Hurayra (qu’Allah soit satisfait de lui), le Prophète http://www.aslim-taslam.net/images/saws.gif a dit :
"Ô femmes musulmanes ! Qu’aucune de vous ne dédaigne de faire don à sa voisine, ne fusse d’un sabot de mouton".
(Rapporté par Mouslim)
D’après Zayd ibn Khâlid Al-Juhanî (qu’Allah soit satisfait de lui), un homme vint trouver l’Envoyé d’Allah http://www.aslim-taslam.net/images/saws.gif et le questionna au sujet des objets trouvés :
http://www.aslim-taslam.net/puce.gif "Remarque bien l’enveloppe de l’objet et le cordon qui le ferme, puis annonce ta trouvaille pendant un an, si le propriétaire se montre, rends-la lui ; sinon fais-en ce que tu voudras".
http://www.aslim-taslam.net/puce.gif "Et si c’est un mouton égaré ?" demanda l’homme.
http://www.aslim-taslam.net/puce.gif "Il sera, répondit-il, à toi, à ton frère ou au loup".
http://www.aslim-taslam.net/puce.gif "Et si c’est un chameau égaré ?"
http://www.aslim-taslam.net/puce.gif "Tu n’as pas à t’en occuper ; il a son outre (c’est-à-dire son réservoir d’eau dans ses bosses) et ses chaussures (c’est-à-dire ses sabots), il saura manger des plantes et s’abreuver jusqu’au moment où son propriétaire le retrouvera".
(Rapporté par Mouslim)
http://www.aslim-taslam.net/IMG/art429-3.jpg
Le mouton a son importance en Islam car c’est cet animal que des millions de musulmans sacrifient le jour de l’Aïd el Adha (fête du sacrifice) en souvenir de l’animal que le prophète Abraham (Ibrahim) immola à la place de son fils.
Le mouton est un animal de troupeau par excellence. Grâce à sa gentillesse, le mouton peut paître avec les chevaux et les bovins. Dans le troupeau, il se forme des petits groupes, qui se composent de femelles parentes.
http://www.aslim-taslam.net/IMG/art429-2.jpg
Le berger au milieu de son troupeau est complètement accepté par les moutons en tant que "meneur" du troupeau. Il connaît très bien la langue menant à la compréhension avec ses protégés. Avec peu de signes et de cris, la communication homme-animal fonctionne à merveille.
Les moutons communiquent entre eux par la position de leur corps, la position de la queue, des mimiques, des expressions bruyantes et bien d’autres choses encore. Les animaux ont une capacité extraordinaire d’assimilation et comprennent très vite ce que signifie tel mot ou tel geste.
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Yamina H.