xeres
20/08/2013, 17h55
Al-Jazeera America sera basée à New York, avec des bureaux dans onze autres grandes villes du pays. La chaine émettra pour la première fois, ce mardi, à 15h.
http://static.programme-tv.net/var/actualites-tele-large/4/42197-al-jazeera-debarque-etats-unis.jpg?2007
La chaîne d'information qatarienne va émettre sur le territoire américain à partir de ce mardi. Le groupe n'a pas lésiné sur les moyens: il emploie désormais 900 personnes, dont 400 journalistes et de grands noms de l'audiovisuel américain.
L'objectif d'Al-Jazeera America (http://america.aljazeera.com/) (Ajam) est de se distinguer des autres chaines d'information en continue. La chaîne proposera donc pour cela des documentaires et des reportages de longs formats. "Nous aurons des reportages venant de partout dans le monde, nous allons couvrir des zones que personnes ne couvre", avance Ehab al-Shihabi, PDG d'Al-Jazeera America. "Nous allons donner moins d'importance aux célébrités et aux politiciens" poursuit-il. Les fondateurs qatariens s'efforçaient depuis des années de s'implanter en Amérique mais pâtissaient de la compétition féroce imprimée par CNN (http://edition.cnn.com/), Fox News (http://www.foxnews.com/) et leurs chaines rivales du câble.
Chaque jour, seulement six minutes de publicité horaire, et pas une de plus: tel est le credo d'Ajam. Soit très peu en termes de réclame, comparé aux quinze minutes, en moyenne, sur les chaînes américaines concurrentes.
Une chaîne qui suscite la méfiance aux États-Unis
Géant mondial de l'information, avec 260 millions de foyers abonnés dans 130 pays, la chaîne qatarienne ne sera pourtant accessible dans un premier temps qu'à 48 millions d'abonnés de réseaux payants. La faute à sa réputation, celle d’un média originaire du Moyen-Orient n’ayant jamais hésité à relayer les messages vidéo des dirigeants d’Al-Qaïda.
"C'est une gigantesque start-up et comme dans toutes les start-up nous allons nous heurter à des choses auxquelles nous n'avions pas pensé, mais il y a des paris que nous avons pris et qui vont être payants", estime David Doos, vice-président d'Al-Jazeera America.
Le groupe n’a communiqué ni son budget ni ses objectifs mais ses moyens seraient virtuellement illimités.
source BFMTV
http://static.programme-tv.net/var/actualites-tele-large/4/42197-al-jazeera-debarque-etats-unis.jpg?2007
La chaîne d'information qatarienne va émettre sur le territoire américain à partir de ce mardi. Le groupe n'a pas lésiné sur les moyens: il emploie désormais 900 personnes, dont 400 journalistes et de grands noms de l'audiovisuel américain.
L'objectif d'Al-Jazeera America (http://america.aljazeera.com/) (Ajam) est de se distinguer des autres chaines d'information en continue. La chaîne proposera donc pour cela des documentaires et des reportages de longs formats. "Nous aurons des reportages venant de partout dans le monde, nous allons couvrir des zones que personnes ne couvre", avance Ehab al-Shihabi, PDG d'Al-Jazeera America. "Nous allons donner moins d'importance aux célébrités et aux politiciens" poursuit-il. Les fondateurs qatariens s'efforçaient depuis des années de s'implanter en Amérique mais pâtissaient de la compétition féroce imprimée par CNN (http://edition.cnn.com/), Fox News (http://www.foxnews.com/) et leurs chaines rivales du câble.
Chaque jour, seulement six minutes de publicité horaire, et pas une de plus: tel est le credo d'Ajam. Soit très peu en termes de réclame, comparé aux quinze minutes, en moyenne, sur les chaînes américaines concurrentes.
Une chaîne qui suscite la méfiance aux États-Unis
Géant mondial de l'information, avec 260 millions de foyers abonnés dans 130 pays, la chaîne qatarienne ne sera pourtant accessible dans un premier temps qu'à 48 millions d'abonnés de réseaux payants. La faute à sa réputation, celle d’un média originaire du Moyen-Orient n’ayant jamais hésité à relayer les messages vidéo des dirigeants d’Al-Qaïda.
"C'est une gigantesque start-up et comme dans toutes les start-up nous allons nous heurter à des choses auxquelles nous n'avions pas pensé, mais il y a des paris que nous avons pris et qui vont être payants", estime David Doos, vice-président d'Al-Jazeera America.
Le groupe n’a communiqué ni son budget ni ses objectifs mais ses moyens seraient virtuellement illimités.
source BFMTV