xeres
14/08/2013, 21h28
J'ai trouvé sur le net une vidéo impressionnante d'une piqûre de moustique vue sous la peau !
http://www.youtube.com/watch?v=RLIYuXlUS3k
Il s’agit d’un film réalisé par une équipe de l’Institut Pasteur dirigée par Valérie Choumet. On y voit ce qui se passe sous la peau d’une souris anesthésiée quand le moustique la pique. Le film a été réalisé en 2012 avec une nouvelle technique : la vidéoscopie intravitale qui permet d’obtenir des images à travers les tissus qui diffusent fortement la lumière comme l’épiderme.
Contrairement à une idée reçue, la trompe du moustique n’est pas rigide comme l’aiguille d’une seringue. Elle est au contraire mobile et souple ce qui lui permet de chercher le vaisseau sanguin dans lequel elle va s’insérer pour pomper le sang de sa victime. Dans l’étude publiée dans la revue PLOS ONE, les chercheurs de Pasteur expliquent qu’ils ont pu grâce à ces images identifier les différentes phases de l’engorgement du moustique et également la réaction inflammatoire provoquée par la salive de l’anophèle. Ils ont également pu observer le dépôt des sporozoïtes, les éléments infectieux du parasite plasmodium, responsables du paludisme.
http://www.youtube.com/watch?v=RLIYuXlUS3k
Il s’agit d’un film réalisé par une équipe de l’Institut Pasteur dirigée par Valérie Choumet. On y voit ce qui se passe sous la peau d’une souris anesthésiée quand le moustique la pique. Le film a été réalisé en 2012 avec une nouvelle technique : la vidéoscopie intravitale qui permet d’obtenir des images à travers les tissus qui diffusent fortement la lumière comme l’épiderme.
Contrairement à une idée reçue, la trompe du moustique n’est pas rigide comme l’aiguille d’une seringue. Elle est au contraire mobile et souple ce qui lui permet de chercher le vaisseau sanguin dans lequel elle va s’insérer pour pomper le sang de sa victime. Dans l’étude publiée dans la revue PLOS ONE, les chercheurs de Pasteur expliquent qu’ils ont pu grâce à ces images identifier les différentes phases de l’engorgement du moustique et également la réaction inflammatoire provoquée par la salive de l’anophèle. Ils ont également pu observer le dépôt des sporozoïtes, les éléments infectieux du parasite plasmodium, responsables du paludisme.