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soltan009
10/08/2013, 10h01
Six migrants morts au large de Catane

Italie: six migrants morts, environ 120 autres secourus près de Catane

http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/K2hoWquEPLDx8uJUR9TUvQ--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9Mjg3O2NyPTE7Y3c9NTEyO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0yODc7cT04NTt3PTUxMg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/4931de11cb22869d60e617115947d653af971c42.jpg

Six migrants sont morts noyés et plus d'une centaine, venant apparemment de Syrie (http://fr.news.yahoo.com/syrie/), ont été secourus samedi à leur arrivée sur une plage près de Catane, ont indiqué la capitainerie de ce port sicilien ainsi que la police et les carabiniers encore sur place.

"Les cadavres ont été signalés par des employés d'un établissement balnéaire" à Plaia di Catania, près de la grande ville sicilienne, a indiqué à l'AFP un responsable de la capitainerie du port, en précisant que la découverte a eu lieu à l'aube.
Selon les enquêteurs, le bateau transportait environ 120 migrants, dont des femmes et des enfants en très bas âge.

"Nous sommes en train de transférer les passagers depuis le petit bateau de pêche où ils se trouvaient. Nous présumons qu'ils sont tous Syriens", a ajouté le responsable contacté par l'AFP, qui n'a pas pu dire dans quel port les immigrants avaient initialement embarqué.

Des plongeurs des pompiers explorent le périmètre autour du bateau de pêche pour vérifier s'il n'y aurait pas d'autres victimes.
Selon les médias italiens, les six migrants décédés ne savaient pas nager et se sont noyés en tentant de gagner la rive quand le bateau de pêche qui les transportait s'est ensablé à 15 mètres du rivage. Ils ont été emporté au fond d'une sorte de canal de plusieurs mètres de profondeur.

Un autre groupe d'une centaine d'immigrés, essentiellement des familles syriennes, avait été secouru dans la nuit de mercredi à jeudi au large des côtes de la Calabre, la pointe de la botte italienne.
Ces immigrés étaient partis il y a deux semaines de Syrie et après avoir changé d'embarcation plusieurs fois, avaient été abandonnés sur un petit bateau de 11 mètres à la dérive.

A la faveur d'une mer calme, les arrivées d'immigrés clandestins se sont intensifiées ces derniers jours.
Beaucoup de naufrages ont lieu, les bateaux étant vieux et surchargés, et les passeurs abandonnant leurs passagers quand ils sont repérés par les garde-côtes italiens ou maltais.

edenmartine
04/05/2014, 12h39
secourusLe Monde.fr avec AFP | 03.05.2014 à 19h41 • Mis à jour le 03.05.2014 à 19h41

http://s1.lemde.fr/image/2014/05/03/534x267/4411233_3_3559_le-convoi-ramenant-des-centaines-de-migrants_56833cd5eaa30c7af99778d702152973.jpg







Le convoi ramenant des centaines de migrants abandonnés par leurs passeurs dans le désert à son arrivée à Dongola. | AFP/ASHRAF SHAZLY

Plusieurs centaines de migrants clandestins, abandonnés par leurs passeurs en plein désert, ont été secourus et conduits au Soudan (http://www.lemonde.fr/soudan/), selon un correspondant de l'AFP qui en a compté au moins 500. « Au total (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/total/), le nombre de personnes secourues s'élève à 600 », a indiqué Abdel Latif Abdallah, un commandant de l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) soudanaise à Dongola. Il s'agit majoritairement d'Éthiopiens et d'Érythréens mais aussi de Soudanais.
Un convoi de six camions de l'arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ée soudanaise a transporté samedi ces hommes, femmes et enfants vers la ville de Dongola, à 500 km au nord-ouest de Khartoum.
Mercredi, les autorités soudanaises avaient annoncé que plus de 300 migrants clandestins avaient été abandonnés par leurs passeurs en plein désert entre le Soudan et la Libye (http://www.lemonde.fr/libye/), où dix d'entre eux ont trouvé la mort. « Ils étaient en route pour la Libye en tant que migrants clandestins », avait indiqué à l'AFP Sawarmi Khaled Saad, un porte-parole de l'armée. « Les passeurs les ont laissés dans le désert »à la frontière.


Les passeurs abandonnent souvent les migrants après avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) reçu l'argent demandé.


DES MILLIERS D'ÉRYTHRÉENS FUIENT CHAQUE ANNÉE


La région désertique s'étendant de l'est du Soudan à travers l'Egypte (http://www.lemonde.fr/egypte/) jusqu'à la péninsule du Sinaï est un des axes principaux de trafic de réfugiés et migrants africains en quête d'un avenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/avenir) meilleur. Des milliers d'Érythréens fuient chaque année en direction d'Israël (http://www.lemonde.fr/israel/), tandis que d'autres cherchent à gagner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/gagner) l'Europe (http://www.lemonde.fr/europe/) en traversant la Méditerranée.
Selon les chiffres officiels soudanais, quelque 600 Érythréens parviennent chaque mois à gagner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/gagner) le Soudan. « La majorité d'entre eux veulent poursuivre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/poursuivre) la route », selon une source proche du dossier.


En février, l'organisation Human Rights Watch a dénoncé une connivence entre des officiers des services (http://www.lemonde.fr/services/) soudanais de sécurité et des trafiquants accusés detorturer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/torturer) des migrants érythréens et de les détenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/d%C3%A9tenir) pour obtenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/obtenir) une rançon.

enzo
04/05/2014, 14h52
Les recits de l'odissè de ces pauvres gents, maltraitè, violè,volè et battu pendants leurs migration vers l'europe donne les larmes aux yeux, et tout cela bien souvant de la mains de leurs concitoyens

harroudiroi
04/05/2014, 16h58
Les recits de l'odissè de ces pauvres gents, maltraitè, violè,volè et battu pendants leurs migration vers l'europe donne les larmes aux yeux, et tout cela bien souvant de la mains de leurs concitoyens
Et donc finalement l'Europe reste une terre d'asile, de toute façons plus accueillante que le plus beau, doux ou meilleur des désert.

Jeloul ramenes ta tronche ici, rino t'attend lol

Tu vois mon ami vasteras, les inhumains que nous sommes devenus, mais quelque part, il reste toujours du cœur et des humains, qui s'efforce de nous faire oublier notre inhumanité ............, ALHAMDOUALLAH= ( je rend grâce à dieu rino)

enzo
04/05/2014, 17h01
Mais safir? on ne le vois plus depuis 3/4 jours
Tu est ou mon amis

harroudiroi
04/05/2014, 17h05
Mais safir? on ne le vois plus depuis 3/4 jours
Tu est ou mon amis
Il fait ta tête depuis qu'on lui a dit que le vin n'est pas HARAM, ou bien ??? Ne me dites pas!!!!, Safir :graffiti::graffiti::graffiti::graffiti::graffiti: :grin::slow:

morocco
04/05/2014, 18h39
Il fait ta tête depuis qu'on lui a dit que le vin n'est pas HARAM, ou bien ??? Ne me dites pas!!!!, Safir :graffiti::graffiti::graffiti::graffiti::graffiti: :grin::slow: salam harroudiroi et à tous Le vins et le jeux de hasard sont "des ordures qu'on ne doit pas approcher" c'est plus que haram et je suis obligé de défendre le frère safir .car tous les "faits du chitane" (diable pour notre ami rino ) on ne doit pas approcher , si on fait et on s'approche seulement : on désobéi à ALLAH (PURETÉ À LUI)...

edenmartine
05/05/2014, 13h32
Au moins 18 morts dans un naufrage de migrants en mer Egée


http://media2.actu.woopic.com/8/f/940x250/fd/1/p/afp-actu-articles%7Cf91%7C15e%7C1b065bcc726b00516efad7b8d0/fc058c459e5a2ecc4a988a5fe4830d021b7ce87f.jpg (http://r.orange.fr/r?ref=&url=http://actu.orange.fr/image/monde/au-moins-18-morts-dans-un-naufrage-de-migrants-en-mer-egee-afp_CNT00000022wwk.html)
Au moins 18 migrants, dont des femmes et des enfants, sont morts moyés et une douzaine sont portés disparus après le naufrage de deux embarcations transportant des candidats à l'immigration en mer Egée, ont annoncé lundi les gardes-côtes grecs.

Les corps de quatorze victimes ont été découverts, selon les gardes-côtes, en milieu de journée dans l'une des deux embarcations à bord desquelles quelque 65 migrants de nationalité inconnue avaient tenté de gagner la Grèce en provenance de Turquie avant de faire naufrage. Les raisons du naufrage près de l'île grecque de Samos n'ont pas encore été déterminées.

harroudiroi
05/05/2014, 20h15
Enfants ........, noyés, c'est très triste, trop triste, qu'ils reposent en paix, les petits anges, oufffff

sentenza
18/04/2015, 10h50
Une porte d'entrée de l'Europe est sur le point d'être submergée. Plus de 11 000 migrants ont débarqué en Italie au cours (http://actualites.leparisien.fr/cours.html) des six derniers jours, et des centaines d'autres continuaient à arriver vendredi sur les côtes italiennes, ont indiqué les garde-côtes italiens.L'Italie a vu débarquer 11 000 migrants... en 6 jours (http://www.leparisien.fr/international/l-italie-a-vu-debarquer-11-000-migrants-en-6-jours-17-04-2015-4701481.php#xtref=http%3A%2F%2Fwww.google.fr%2Furl %3Fsa%3Dt%24rct%3Dj%24q%3D%24esrc%3Ds%24source%3Dw eb%24cd%3D1%24ved%3D0CCIQqQIwAA%24url%3Dhttp%253A% 252F%252Fwww.leparisien.fr%252Finternational%252Fl-italie-a-vu-debarquer-11-000-migrants-en-6-jours-17-04-2015-4701481.php%24ei%3DfzYyVfvaD4fxaPXWgLAL%24usg%3DAF QjCNFEoUQEoBrYGziSPsqi052ccE7aOw%24bvm%3Dbv.910711 09%2Cd.d2s)

ilcorsarorosso
18/04/2015, 11h01
Qui sait combien ferait ce qu'il fait l' Italie :dahka:

sentenza
13/05/2015, 21h04
L’association Calais Migrant Solidarity (CMS) a mis en ligne une vidéo le 5 mai dernier dans laquelle des CRS s’adonnent un déferlement de violence à l’encontre de migrants (http://www.halalbook.fr/actufiche-15-4665.html), selon Nord Littoral.
Cachés dans des camions, les migrants sont alors délogés par les policiers, roués de coups de pieds et aspergés de gaz lacrymogène.

http://www.dailymotion.com/video/x2pwdw7_calais-des-crs-delogent-des-migrants-a-coups-de-pied_news

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zadhand
03/09/2015, 17h37
A LA UNE/ACTUALITE_Crise des migrants
3 SEPTEMBRE 2015 - 10:54
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Question à Obama, Hollande, Merkel, Cameron pourquoi avez-vous tué cet enfant syrien ?

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Comment décrire cette scène ? Quels mots utiliser pour pleurer cet enfant syrien retrouvé gisant sur une plage quelque part en Europe, alors que ses parents tentaient de fuir la Syrie en proie à une guerre civile dévastatrice ? Si les mots manquent, par contre, les coupables sont légion et ils sont connus. Les coupables sont ces dirigeants occidentaux qui ont semé le désarroi dans les pays arabes, enfonçant leurs peuples dans l’effroi et la terreur après des décennies passées sous le joug de dictatures qui étaient applaudies et soutenues par ces mêmes dirigeants. Les coupables, ce sont Nicolas Sarkozy et David Cameron qui ont fait assassiner le colonel Kadhafi et offert la Libye aux milices islamistes armées. Les coupables, ce sont les Bush père et fils qui, au nom d’intérêts familiaux, ont envahi l’Irak et fait main basse sur les richesses fossiles des Irakiens à qui ils ont fait miroiter l’Eden après la chute de Saddam Hussein. Les coupables, ce sont François Hollande et Barack Obama qui arment les terroristes en Syrie, sous le prétexte de la défense des droits du peuple syrien spolié par le régime en place, fragilisant l’Etat et renforçant les rangs de Daech, ce mouvement terroriste créé dans les sous-sols de la diabolique CIA, cette usine à fabriquer des monstres. Les coupables, ce sont les membres du Conseil de sécurité de l’ONU dont le souci est l’équilibre des forces entre l’Ouest et l’Est, occupés à éviter une troisième guerre mondiale qu’ils compensent par des conflits par pays tiers interposés : Irak, Syrie, Yémen, Libye, Ukraine, Afghanistan, Centrafrique, Nigeria, Mali, Somalie… Tous ces Etats mineurs dont le sort se décide sous d’autres cieux pour d’autres intérêts que ceux de leurs populations. Les coupables, ce sont les dirigeants du reste du monde, incapables de faire corps et de ressusciter le Front du refus, l’organisation des Non-alignés et les différents forums regroupant les plus faibles pour parler d’une seule voix et faire barrage aux visées hégémoniques des puissances mondiales. Les coupables, ce sont tous ces peuples qui regardent faire leurs dirigeants politiques sans bouger le petit doigt, transformés par les systèmes de consommation occidentaux en des tubes digestifs courant sans cesse derrière les biens matériels jusqu’à oublier qu’eux aussi peuvent réfléchir, dénoncer, refuser, se rebeller, se soulever. Les coupables, ce sont ces médias, armes de désinformation massive, puissantes machines de mensonge et d’intoxication au service de ces lobbies tapis dans l’ombre qui tirent les ficelles du désordre qu’ils ont instauré sur toute la planète
lobby sioniste, lobby des armes, lobby de la finance, lobby du pétrole,
lobby de la cigarette, lobby de la drogue, lobby de la traite des blanches…
Les coupables, c’est nous qui pleurons à la vue de cet enfant
et passons à autre chose une fois nos larmes de crocodile séchées.


M. A.-A.

enzo
03/09/2015, 20h38
La faute aux USA et a l'Europe bien sur, toujour la faute aux autre c'est ben connus, sourtout pas la fautes a ces peuples qui non pas la force de reagir ou a la haine raciale et religieuse, a propos les kouffars se mobilisent pour venir en aides a ces pauvres gents, des pays freres et tres riches comme le katar le koweit, l'arabie SA ils font quoi?
Ou memes les pays moins riches mais freres en religion ils font quoi

zadhand
03/09/2015, 20h47
Tu te rends conte de ce que tu ecrit zad, tu a lut?
La faute aux USA et a l'Europe bien sur, toujour la faute aux autre c'est ben connus, a propos les kouffars se mobilisent pour venir en aides a ces pauvres gents, des pays freres et tres riches comme le katar le koweit, l'arabie SA ils font quoi?
Ou memes les pays moins riches mais freres en religion ils font quoi?

Bonsoir Enzo, est ce que vous connaissez réellement ma position?j'arrête là vue comme vous le savez j'avais fait une publication sur le terrorisme en Tunisie n'avait rien avoir avec la religion été supprimé donc cette fois-ci je risque le bannissement.
Bonne fin de soirée.

enzo
03/09/2015, 20h54
On ne parle pas religion zad dans ce post meme si tu connais MA position a moi, mais de ce que font les differents pays pour ces pauvres gens, si je parle de freres en religfion c'est tous simplement parce que certains pays devraient les avoir plus a coeur que les kouffars tout simplement.

zadhand
03/09/2015, 21h01
On ne parle pas religion zad dans ce post meme si tu connais MA position a moi, mais de ce que font les differents pays pour ces pauvres gens, si je parle de freres en religfion c'est tous simplement parce que certains pays devraient les avoir plus a coeur que les kouffars tout simplement.

Vous voulez Enzo ,connaître réellement mon opinion je ne crois pas qu'il existe un pays musulman
dans le sens propre du terme mais i believe for "frères en religion" j'y crois.

lulupsg1978
03/09/2015, 21h37
C est très triste pour cette enfants de 3 ans mais combien d enfants d autre pays exemple Afrique nous avons pas était mis au courants alors qu'il y a du en avoir des centaines encore de la discrimination

sentenza
03/09/2015, 22h00
https://scontent-ams3-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xap1/v/t1.0-9/11222019_10153528872121142_3176258348316624406_n.j pg?oh=788bb2270b769c0aee36ac39d6748dc2&oe=565E1283

Un milliardaire égyptien veut acheter une île en Méditerranée pour les réfugiés

http://img.bfmtv.com/c/1000/600/a0c/fdaf7974bc1a4e6b7fc88788d6543.jpg
Un milliardaire égyptien, Naguib Sawiris, propose d'acheter une île au large de l'Italie ou de la Grèce pour y installer des centaines de milliers de migrants qui traversent la Méditerranée au péril de leur vie. -




Naguib Sawiris propose d'acheter une île au large de l'Italie ou de la Grèce pour y installer des centaines de milliers de migrants qui traversent chaque jour la Méditerranée au péril de leur vie. Une idée "faisable", selon-lui, même si les défis sont immenses.

C'est un projet fou, qui pourrait offrir un avenir meilleur à des milliers de réfugiés. Un milliardaire égyptien, Naguib Sawiris (https://fr.wikipedia.org/wiki/Naguib_Sawiris), propose d'acheter une île au large de l'Italie ou de la Grèce pour y installer des centaines de milliers de migrants qui traversent la Méditerranée au péril de leur vie (http://www.bfmtv.com/international/mes-enfants-m-ont-glisse-des-mains-le-pere-du-petit-syrien-mort-noye-en-turquie-temoigne-911974.html).
"La Grèce ou l'Italie, vendez-moi une île, je déclarerai son indépendance, accueillerai les migrants, et leur fournirai des emplois grâce à la construction de leur nouveau pays", a récemment lancé sur Twitter le richissime homme d'affaires Naguib Sawiris.

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enzo
03/09/2015, 22h15
On enfouis la tete dans le sable, se sont bien "certaines" valeurs qui se font la guerre en syrie, et pour une raison bien connue.
Et ces gents sacrifient leurs vie pour fuir, par degout de la barbarie de certains pays, bizzarrement ils fuient vers l'europe pas vers les pays "freres" on se demande pourquoi.
Mais c'est la fautes aux couffars c'est bien connus, pas aux tarès islamistes de daesh ou au aussi singlè assad pour qui la vie autuis ne vaut pas un rond.

Sentenza pas de lien en clair et ancore moin de propagande religieuse

zadhand
05/09/2015, 10h21
A LA UNE/ACTUALITE_Drame des réfugiés syriens
5 SEPTEMBRE 2015 - 10:00
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L’Europe divisée

Contrairement à l’idée complètement fausse (que la presse a grandement participé à fabriquer)
selon laquelle l’Europe occidentale est assiégée de partout et qu’elle est envahie
par des Arabes du Proche-Orient et les Subsahariens,
le nombre de réfugiés syriens, qui ont pu accéder à l’espace Schengen
depuis que leur pays est ensanglanté par la guerre financée
par les pétrodollars saoudiens et qataris, est insignifiant.

18419
S’ils étaient nombreux, en 2011, à soutenir financièrement et même militairement les révoltes arabes, les pays occidentaux rechignent, en revanche,
aujourd’hui à assumer une part des dommages collatéraux que celles-ci ont occasionnés.
La guerre par procuration qu’ils mènent par exemple avec leurs alliés saoudien
et qatari en Syrie a déjà jeté sur les routes près de 3 millions de réfugiés.
Sur ces 3 millions, 80% d’entre eux vivent au Liban, en Jordanie et en Turquie.
Le Liban a accueilli, à lui seul, un million de réfugiés syriens.
Plutôt que de suivre ce mouvement de solidarité,
l’Union européenne (UE) a pris l’option au contraire de claquer la porte
au nez des malheureux syriens et donc d’ignorer leur drame.
Et contrairement à l’idée complètement fausse (que la presse a grandement participé à fabriquer) selon laquelle l’Europe occidentale est assiégée de partout et qu’elle est envahie par des Arabes du Proche-Orient et les Subsahariens, le nombre de réfugiés syriens
qui ont pu accéder à l’espace Schengen depuis que leur pays est ensanglantée
par la guerre financée par les pétrodollars saoudiens et qataris est insignifiant.
Il ne dépasse pas les 150 000. Gardons à l’esprit que l’UE, c’est tout de même 28 pays. Pour justifier la transformation de l’UE en citadelle infranchissable et son refus d’accueillir davantage de réfugiés, certaines capitales occidentales mettent en avant une foule de «raisons».
Elles évoquent en premier lieu le chômage causé par la crise économique et la «crainte» qu’un afflux massif d’étrangers ne provoque une montée de l’extrême droite européenne.
En clair, la politique et les calculs électoraux passent avant l’humanitaire. Dans le cas des réfugiés syriens, il apparaît même que les opinions sont aussi contre leur venue. En Hongrie, les gens disent ouvertement et sans complexe aucun
qu’ils ne veulent tout bonnement pas de musulmans sur leur territoire.
Il est peu probable, eu égard à tous ces éléments, que la photo du corps sans vie du petit migrant syrien Aylan, retrouvé sur la plage de Bodrum en Turquie, provoque un changement radical dans la politique de l’Union européenne. Cette photo — qui a ému le monde — aura tout juste réussi à arracher la promesse à certains dirigeants européens trop gênés par leur passivité coupable de faire preuve à l’avenir d’un peu plus de compassion à l’égard des Syriens.
C’est le cas, par exemple, du Premier ministre britannique, David Cameron, qui a annoncé ce week-end le déblocage d’une aide de 100 millions de livres (137 millions d’euros) pour faire face à la crise humanitaire entrainée par l’exode des Syriens.
Londres n’a, rappelle-t-on, octroyé l’asile qu’à… 219 Syriens en un an et demi. Mis à part cette sortie, il n’y a rien eu de concret. Il n’y a rien, car la plupart des capitales occidentales ne veulent rien entreprendre et ne veulent surtout pas se mettre à dos leurs opinions.
L’UE fuit ses responsabilités
Face à ce silence aussi troublant que scandaleux, le haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a encore demandé hier aux Européens de se partager l’accueil de quelque 200 000 personnes, précisant que tous les membres de l’UE devaient avoir l’obligation de répondre à cette «crise massive». «Il faut une réponse exceptionnelle» face à une «crise massive», a déclaré M. Guterres, lors d’une conférence de presse à Genève, aux côtés du secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjørn Jagland.

L’Allemagne, qui s’attend à recevoir un nombre record de demandes d’asile cette année, et la France ont estimé qu’il fallait mieux répartir les réfugiés au sein de l’UE.
La chancelière allemande, Angela Merkel, a même évoqué la nécessité de mettre en place un système de «quotas contraignants». Mais cette proposition est déjà rejetée en bloc par Paris qui ne veut absolument pas entendre parler de quotas. En somme, le consensus européen sur la question des réfugiés syriens ne sera pas facile à construire.
Surtout que personne n’en veut réellement. Comme pour beaucoup de sujets importants mais qui n’intéressent néanmoins pas l’Europe au premier chef, il est fort à parier que les décideurs européens finiront par noyer le débat sur la misère des Syriens. Et il n’y aura personne pour s’en émouvoir. C’est du cynisme à l’état pur.

Zine Cherfaoui

zadhand
05/09/2015, 23h47
A LA UNE/ACTUALITE_Crise des migrants
6 SEPTEMBRE 2015 - 10:00
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Migrants, réfugiés, demandeurs d'asile en Europe un afflux exceptionnel ?


"Le mot "migration" n'a pas bonne presse ces temps-ci en Europe. (...) L'actualité et l'intérêt qu'on lui porte incitent à s'interroger sur l'histoire des migrations à l'intérieur de l'Europe, depuis l'Europe et hors de l'Europe ; car on est mieux à même de porter un jugement sur les processus de migrations actuels lorsque l'on peut appréhender les processus achevés - et donc historiques - et lorsque l'on connaît les lignes d'évolution au terme desquelles se posent les problèmes actuels." Klaus Bade, introduction à l'"Europe en mouvement" (Le Seuil, 2002)

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Alors que l'Europe fait face à un afflux de migrants et de réfugiés exceptionnel, nous avons extrait de l'ouvrage de l'historien allemand Klaus Bade, ancien directeur de l'Institut de recherches sur les migrations et les études interculturelles, quelques uns des principaux mouvements de population du XXe siècle.

L'afflux de 2015 est certes exceptionnel, et nécessite des mesures exceptionnelles de l'Europe, mais le vieux continent a fait face à de nombreuses reprises dans le siècle passé à des mouvement d'ampleur égale ou supérieure,
pour une population européenne par ailleurs bien moindre.

Les mouvements migratoires du XXe siècle ne sont pas ici présentés de façon exhaustive, seuls sont représentés ceux qui s'inscrivent dans un temps court : sur une durée de moins d'un an, d'une ampleur de plus de 100 000 personnes (sauf pour les Arméniens de 1923), et dont nous avons les chiffres de façon certaine (en l'absence de données précises concernant l'accueil des boat people sud-asiatiques par la France en 1979 par exemple, nous ne mentionnons pas ce cas). Ont été préférés également les mouvements de populations réfugiées, au sens de la Convention de Genève, à savoir fuyant persécutions ou conflits.
Cette mise en perspective historique révèle à la fois que l'Europe a fait face, et a su faire face à de nombreuses vagues de migrants et de réfugiés, mais souligne aussi le caractère "exceptionnel" selon le terme de la chercheuse Catherine Wihtol de Wenden de l'afflux actuel. Un aspect inédit à plusieurs titres :
- La provenance hétéroclite des migrants et des réfugiés : la diversité des pays d'origine, et des causes du départ est extrêmement variée : peu de rapports en effet entre une famille fuyant la guerre syrienne, un jeune homme quittant la dictature érythréenne, et une Afghane rejoignant sa famille.
- La composition ethnique et sociologique diverse entre pays d'accueil et pays de provenance : plus l’homogénéité culturelle, ethnique, et sociale entre pays d'accueil et de provenance est importante, plus les flux sont absorbés dans la discrétion et le consentement des opinions publiques. Par ailleurs, plus la dignité des migrants et des réfugiés est respectée à leur arrivée (politique de logement, d'accueil, sans théâtralisation des politiques de contrôle...), moins la figure du "migrant" est rendue "indésirable" dans l'opinion publique, et plus la réception et l'intégration se passent bien.
NB : Les pays sont représentés dans leur forme géographique actuelle (Russie, Allemagne...)
Démographe et ancien directeur de l'INED (Institut national des études démographiques),
François Héran replace historiquement les migrations actuelles. Il répond à Véronique Pellerin, dans le journal de 22h du 4 septembre
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zadhand
07/09/2015, 10h33
A LA UNE/ACTUALITE_Crise migratoire en Europe
07 Septembre 2015


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Le bel exemple allemand

Contrairement à de nombreux pays européens qui se montrent insensibles au drame des Syriens, Berlin a décidé d’assouplir
ses règles d’accueil pour les ressortissants proche-orientaux.

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Quelque 10 000 migrants syriens en provenance de Hongrie ont ainsi transité à nouveau, hier, par la gare autrichienne de Salzbourg à destination de l’Allemagne.
Des armées de volontaires sont mobilisées dans les gares de Francfort et de Munich pour accueillir les nouveaux venus avec des panonceaux «Bienvenue en Allemagne» et leur offrir nourriture, vêtements et couvertures. «Les gens nous traitent tellement bien ici, ils nous traitent comme des êtres humains, ce n’est pas comme en Syrie», a confié, les larmes aux yeux,
Mohammad, un réfugié de 32 ans de la ville syrienne dévastée de Qousseir.
La chancelière allemande Angela Merkel fait face à des critiques de son propre camp : le parti conservateur bavarois CSU a jugé qu’elle avait pris une «mauvaise décision» en assouplissant les critères d’accueil.
Mais qu’importe, Merkel a décidé d’assumer sa courageuse décision. Confrontée à un vieillissement de sa population et à un manque de main-d’œuvre, l’Allemagne est également devenue une destination privilégiée pour les Irakiens, les Afghans et les Erythréens.

Réponse globale
L’exemple allemand a suscité un effet d’entraînement. Les initiatives solidaires se sont multipliées à travers l’Europe, gagnant même le monde du football, l’AS Rome ayant annoncé hier souhaiter récolter des fonds pour le HCR, Save the , l’International Rescue Committee et la Croix-Rouge, à l’image notamment du Bayern Munich et du Real Madrid. A Vienne, un convoi d’une cinquantaine de voitures particulières est parti à la mi-journée à la suite d’un appel sur les réseaux sociaux pour tenter d’acheminer des migrants depuis la Hongrie.
Le pape a, pour sa part, souhaité que «chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d’Europe accueille une famille», à l’occasion de la prière de l’Angélus, au Vatican. Cette mobilisation citoyenne pour venir en aide aux réfugiés syriens est à soutenir. Seulement, la crise est tellement importante qu’elle nécessite une réponse plus globale de l’Union européenne (UE).
Pour le moment, Bruxelles et les Etats européens ne semblent pas pressés de trouver une solution. Vienne exige que les pays de l’UE se dotent de règles communes concernant l’octroi du statut de «réfugié» et plaide, comme d’autres pays dont la France,
pour la création de «hotspots»
(centres d’accueil et de tri) aux frontières de l’UE.
Une option à laquelle la Commission européenne ne se montre toutefois pas favorable. Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) demande, quant à lui, la répartition d’au moins 200 000 demandeurs d’asile dans l’UE. La Commission européenne proposera, la semaine prochaine,
de se répartir l’accueil de 120 000 réfugiés. Mais rien n’est encore gagné.



A. Z. et agences

djafar1
09/09/2015, 05h33
c'est pour vous dire que ces allemands sont des originaux
ils nous épateront toujours

enzo
09/09/2015, 06h04
L'allemagne prouve une fois de plus sa leadership en Europe, bravo et merci a eux.

phoenix62
09/09/2015, 10h41
un peuple avec un grand coeur

zadhand
12/09/2015, 22h23
A LA UNE/ACTUALITE_Crise des migrants
12 SEPTEMBRE 2015 - 10:00
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Réfugiés mais ou est donc passée l’hospitalité des-musulmans et des-arabes

Les Arabes autrefois, peuple de nomades aguerris aux conditions de vie difficiles,
étaient réputés pour leur sens légendaire de l’hospitalité.
Comme tous les peuples pauvres et vivant dans
des contrées désertiques et arides,
ils connaissent la valeur de l’eau et de la nourriture
et savent ce que signifient la soif et la faim.

18564
Comme tous les peuples pauvres, ils savent ce que solidarité veut dire. Chacun des hommes, des femmes et des enfants qui suivaient jadis les routes des caravanes à la recherche de maigres subsistances, était appelé dans le Coran tout juste révélé « Ibnou Assabil ». Qu’on pourrait traduire par : gens de la route, voyageur sans but, gens du voyage, fils du chemin etc…
Dieu sacralisa leur vie et leur destin et les prit sous sa protection au même titre que l’enfant orphelin, la veuve, le miséreux et l’accidenté de la vie. Le Coran nous enjoint de leur venir en aide quel qu’en soit le prix. Sans égard particulier pour leurs croyances ou leurs origines. Seule compte la solidarité devant la détresse. Il n’est pas question d’aumône ni de charité mais bien d’expression de la solidarité humaine à travers le partage des biens que Dieu a bien voulu répartir entre ses créatures. Le Coran est traversé de nombreux versets relatifs à cette manifestation de la fraternité humaine.
« …La piété c’est donner de son bien aux indigents,
aux voyageurs, aux mendiants… » Coran 2/177
« Que votre aide aille à vos père et mère, à vos proches, aux orphelins,
aux pauvres et aux voyageurs démunis. » Coran 2/ 215
« Donne à chacun ce qu’il lui revient, qu’il soit proche parent,
pauvre ou étranger de passage » Coran 30/38
Cela signifie que chacun de nous doit se sentir concerné et faire en sorte de participer, selon ses moyens et ses compétences à rester fidèle à la lettre et à l’esprit du Coran.
Où en sommes-nous aujourd’hui ?
Très loin du compte ! Car ce monde idyllique était encore possible avant la découverte du pétrole. Le raccourci est peut-être facile, probablement brutal, mais tout à fait juste cependant.
C’était avant le déferlement d’une richesse énorme et désordonnée. C’était avant que le bédouin, nomade réputé dynamique et courageux ne devienne sédentaire et ramolli par l’argent facile et une fortune colossale qui bouleversera définitivement son existence. Et pourtant !
Les Arabes et les Musulmans connaissent bien les problèmes des réfugiés. Il suffit d’interroger les Palestiniens pour bien comprendre le déchirement de familles arrachées à leurs foyers par la guerre et les atrocités de toutes sortes. Les Arabes et les Musulmans ont souffert et pleuré avec les Palestiniens. Ils le font de moins en moins, hélas. Les peuples ont été sincères, mais leurs dirigeants beaucoup moins, préférant la réal-politique et la protection d’intérêts immédiats aux injonctions coraniques et aux enseignements de l’islam. Leurs dirigeants se firent généreux tant que cela valait baiser au lépreux. Tant qu’il suffisait d’envoyer de l’argent pour acheter les consciences. Tant que les réfugiés se contentaient d’aller se réfugier ailleurs. A fortiori lorsque ces réfugiés sont les victimes des turpitudes des dirigeants arabes, de leurs propres desseins hégémoniques, de leurs querelles idéologiques et de leurs calculs politiques souvent inspirés par l’Etranger.
Si la honte nous submerge aujourd’hui, c’est parce que, encore une fois, nos dirigeants se montrent toujours déterminés et très « courageux » tant qu’il s’agit de se faire la guerre entre Arabes. Les millions de réfugiés en majorité Syrien et Irakiens sont les victimes de leurs frères ennemis.
L’Occident conseille, arme et commande. Les Arabes écoutent, paient et s’exécutent.
L’engrenage est le même depuis toujours.
Les gens de la Péninsule n’auront de cesse de faire disparaître le berceau de la civilisation arabe qui a eu la mauvaise idée de naître en Mésopotamie et dans Bilad-al-Cham, plutôt que dans le décor inhospitalier et rugueux du Hadramaout. On ne sait toujours pas pourquoi, mais on le saura un jour pas lointain. Pour l’instant, là-bas, on préfère sauver les palaces de Marbella
que les manuscrits de Tombouctou.
Si nous devons avoir honte aujourd’hui c’est parce que nous n’avons même plus la reconnaissance du ventre. Parce que nos dirigeants ont oublié que nous devons tant à la Syrie et que les Syriens ont été à nos côtés dans les moments les plus tragiques de notre histoire.
C’est parce que nous ne méritons pas d’être les dignes héritiers de l’Emir Abdelkader qui a sauvé des milliers de Chrétiens d’Orient et qui fit de la Syrie sa seconde patrie.
C’est parce que nous ne sommes pas capables, malgré nos ressources immenses, d’éviter à nos enfants d’aller s’échouer sur les rivages d’en face.
C’est parce que nous ne sommes plus capables de compassion
pour nos frères africains qui frappent à nos portes.
Les Arabes doivent avoir honte de se défausser sur l’Europe, même si elle est loin d’être innocente, en tournant le dos aux centaines de milliers
de leurs frères abandonnées sur des routes et des rivages inhospitaliers.
Suggérer à l’Arabie Saoudite de consacrer le quart des bénéfices annuels tirés du pèlerinage à La Mecque, suffirait selon les experts, à stopper l’exode massif
et à envisager des solutions collectives à long terme.
Suggérer aux princes et aux potentats gavés d’argent, d’échanger un tableau de Picasso contre des tentes et des dispensaires, ou de surseoir à l’achat de yearlings à Deauville, n’aurait rien d’un crime de lèse-majesté. Bien au contraire, cela rappellerait à tous les enfants gâtés du monde arabo-musulman, les fondamentaux coraniques et la fatuité des richesses éphémères et de leur pouvoir de pacotille.

zadhand
19/09/2015, 18h34
A LA UNE/ACTUALITE_Crise migratoire en Europe
19 Septembre 2015


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Les frontières se ferment en Europe balkanique


L'Europe balkanique et centrale fermait ses frontières hier vendredi pour empêcher les passages de migrants et réfugiés qui ont fait bondir de 85% le nombre de demandeurs d'asile dans l'UE au deuxième trimestre 2015.
Après le verrouillage mardi de sa frontière entre la Serbie, la Hongrie a commencé vendredi la pose de barbelés le long de sa frontière avec la Croatie et envisage de faire la même chose en Roumanie pour stopper le flux des réfugiés qui fuient les guerres en Syrie et en Irak, et convergent vers l'Europe du Nord, en train, en bus, ou à pied.
La Croatie voisine a fermé dans la nuit sept de ses huit passages frontaliers avec la Serbie, et la Slovénie a suspendu au moins pour la journée ses liaisons ferroviaires. Mais sans tarir le flux.
Depuis mercredi matin, Zagreb a compté 13 000 migrants entrés en Croatie par la Serbie. Le pays, qui se dit «saturé», a annoncé vendredi la fermeture «jusqu'à nouvel ordre «des postes-frontières de Tovarnik, Ilok, Ilok 2, Principovac, Principovac 2, Batina et Erdut.


Chaos complet
A Tovarnik, en Croatie, des milliers de personnes arrivées à pied ou en bus ont campé dans les champs, dans l'attente du départ d'un train.
«La situation est assez dramatique. Les gens sont en colère. Si un train ne part pas, ils vont commencer à se battre», a déclaré à l'AFP le directeur des urgences de Human Rights Watch, Peter Bouckaert.
«C'est un chaos complet. Il y a des milliers de gens dans l'attente (...) C'est une minuscule petite ville avec une seule rue qui est complètement débordée», a-t-il ajouté, disant craindre que certains n'aboutissent sur des terrains minés depuis la guerre des Balkans. Les pays ont la tentation de se renvoyer les flots de réfugiés. Face à une Croatie débordée qui a annoncé l'acheminement vers la Hongrie des migrants se trouvant sur son territoire, Budapest a lancé immédiatement la pose des premiers barbelés à sa frontière avec la Croatie.
Elle sera installée sur 41 kilomètres de terre ferme, a indiqué le Premier ministre Viktor Orban, le reste des 330 km de la frontière entre les deux pays étant délimitée par la rivière Drave, difficile à traverser.
La petite Slovénie, membre de l'Union européenne et de l'espace Schengen, qui ne compte que deux millions d'habitants, se préparait aussi à recevoir le flux des migrants détournés par les barricades tout juste érigées chez ses voisins.
Selon le Premier ministre Miro Cerar, seuls les migrants obéissant aux règles européennes seront autorisés à entrer.
Un premier groupe de 150 migrants arrivés en train dans la nuit depuis Zagreb a été intercepté dans la ville-frontière slovène de Dobova.
Après avoir essayé en vain de les renvoyer en Croatie, les autorités slovènes les ont transportés dans un centre d'accueil, «dans l'attente d'un accord sur une procédure de retour en Croatie».
La fermeture des frontières dans cette partie de l'Europe maintient la pression sur l'UE, dont les dirigeants se retrouvent mercredi à Bruxelles, pour tenter de surmonter leurs divisions face à cette crise, au lendemain d'une rencontre des ministres de l'Intérieur. Les Etats membres de l'UE ont reçu 213 000 demandes d'asile d'avril à juin 2015, soit une hausse de 85% par rapport au nombre de requêtes déposées au second trimestre 2014, selon des chiffres publiés vendredi par l'Agence officielle de statistiques Eurostat. Les deux principales nationalités demandeuses sont les Syriens et les Afghans.
Au total, depuis janvier, près de 399 000 demandes d'asile ont été soumises dans l'UE.


Berlin et Paris critiquent Budapest
Vendredi, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a brandi la menace d'un «vote à la majorité» pour imposer aux pays de l'Union récalcitrants, comme la Hongrie, une répartition des réfugiés.
Berlin et Paris, ainsi que le Premier ministre suédois ont tous deux critiqué l'attitude de Budapest qui se barricade derrière des barbelés.
«Repousser de facto des réfugiés aux frontières ne constitue pas du point de vue du gouvernement allemand une contribution à une solution durable du problème actuel des réfugiés», a déclaré le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Stefan Seibert. Le Premier ministre français Manuel Valls a appelé la Hongrie à traiter «avec humanité les migrants à ses frontières, jugeant qu'on ne peut «accepter» ni «les propos, ni les attitudes» du gouvernement hongrois «ni les barbelés».
En réponse à la promesse du pape d'accueillir deux familles de réfugiés au Vatican, une première famille syrienne de Damas a été installée il y a quelques jours dans le petit Etat, a annoncé l'aumonerie pontificale. Vendredi, une fillette de 4 ans de nationalité syrienne est morte noyée au large des côtes de la Turquie dans le naufrage d'une embarcation qui tentait de rejoindre la Grèce face à l'île de Chios.

enzo
19/09/2015, 19h41
C'etait inevitable, au dela d'un certain seuil sa devient intenable.

lulupsg1978
22/09/2015, 06h51
Le « Guide du routard » lance un manuel gratuit pour les migrants
Le célèbre guide du voyageur va publier un manuel gratuit pour les réfugiés, baptisé « Hello ».
http://m.lesechos.fr/images/2015/09/21/481554_021343879303_web.jpg
La formule de « Hello » est simple : 90 pages toutes en images pour se débrouiller dans n’importe quelle situation. C’est ainsi que Philippe Gloaguen, directeur du célèbre « Guide du Routard », résume son initiative. La bible des voyageurs en sacs à dos s’associe à l’agence Voyageurs du monde pour publier un Guide spécial, distribué aux réfugiés qui arrivent en France via les associations d’accueil. La Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), qui regroupe 870 associations de solidarité, sera en charge de sa distribution.
Le guide, gratuit et sans texte, sera d’abord tiré à 5.000 exemplaires. Le coût de la réalisation de ce manuel, estimé à 10.000 euros, sera pris en charge à 50 % par l’agence Voyageurs du monde, et à 50 % par le Routard. Cinq différentes rubriques entièrement illustrées (Informations pratiques, Hébergement, Santé-hygiène, Nourriture et Loisirs) permettront aux migrants de s’y retrouver et surtout, de se faire comprendre de leurs interlocuteurs, essentiellement les personnels des ONG et des associations, souvent en manque de traducteurs. « Les Erythréens, par exemple, parlent des dialectes que personne ne connaît en France », explique Philippe Gloaguen, le directeur du Guide à l’origine de ce projet. Avec « Hello », ils n’auront qu’à indiquer les pages qui les concernent.


Poules mouillées »Si la réalisation de « Hello » est une démarche purement humaniste et humanitaire, dur de ne pas y voir un signal adressé aux gouvernements. Interrogé sur France Info, Philippe Gloaguen a d’ailleurs fustigé les « hésitations gouvernementales » sur la question des réfugiés, n’hésitant pas à qualifier « nos gouvernants » de « poules mouillées ».

Cette initiative vient s’ajouter à une longue liste de dispositifs spécialement mis en place pour venir en aide aux populations qui arrivent chaque jour en Europe. Ainsi, l’association française VVF Villages a mis à disposition une vingtaine de ses sites pour l’accueil des migrants : 200 familles devraient en bénéficier. Une application mobile, InfoAid, a également été conçue dans plusieurs langues pour leur permettre d’accéder à diverses informations au cours de leur voyage (concernant l’état des frontières, les moyens de transports, les demandes d’asile, etc). Selon « Vice » (https://news.vice.com/fr/article/le-guide-du-routard-dite-un-fascicule-pour-aider-les-migrants) , elle compte déjà 700 usagers actifs.

phoenix62
22/09/2015, 11h13
jusqu a quand les pauvres refugiers vont subirs ca et leurs derigents cons sont toujours au chaud que la coleres de dieu s abat sur eux

zadhand
19/10/2015, 00h01
A LA UNE/ACTUALITE_Crise migratoire en Europe
18 Octobre 2015

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Ankara juge
«inacceptable» l’offre financière de Bruxelles

La politique de coopération envisagée par l’Union européenne (UE) avec la Turquie pour gérer
le flux migratoire est loin d’être appréciée par Ankara.

Hier, le ministre turc des Affaires étrangères, Feridun Sinirlioglu, a indiqué que le plan d’action entre l’UE et la Turquie pour endiguer le flux des migrants sur son sol n’est qu’un «projet» et son financement proposé par Bruxelles «inacceptable». Pour le chef de la diplomatie turque, il est «hors de question» pour son pays d’accepter l’offre budgétaire de Bruxelles. «L’UE nous a proposé une enveloppe financière, nous lui avons dit qu’elle était inacceptable», a déclaré F. Sinirlioglu, cité par l’AFP.

Il a relevé que la Turquie a besoin d’au moins 3 milliards d’euros pour la première année. «Si l’UE décide de partager ce fardeau financier, ce ne sera pas sans allouer un montant suffisant à la Turquie» et «ce ne sera pas avec le montant insignifiant et inadéquat qu’ils nous ont déjà proposé dans le passé», a ajouté le ministre.

Et de poursuivre : «La Turquie n’est pas un pays dont on doit se souvenir uniquement en période de crise ou avec lequel on ne doit coopérer que pour des raisons tactiques (…).

Ce n’est pas définitif (...) C’est un projet sur lequel nous travaillons.» La Commission européenne a annoncé, dans la nuit de jeudi à vendredi, avoir conclu un «plan d’action commun» avec la Turquie, à l’issue d’un sommet des chefs d’Etat de l’UE.

Selon Bruxelles, ce plan prévoit la relance des discussions sur la candidature de la Turquie à l’UE, un accès facilité aux visas pour les citoyens turcs et une aide financière. En échange, Ankara s’est engagée à accueillir davantage de réfugiés et à renforcer la surveillance de ses frontières, a précisé la Commission.

La Turquie accueille officiellement sur son territoire 2,5 millions de réfugiés, dont 2,2 de Syriens qui ont fui la guerre civile qui fait rage dans leur pays depuis 2011. Dans la matinée d’hier, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que son pays a déjà dépensé 8 milliards de dollars (environ 7 milliards d’euros).

Et de constater : «Nous supportons tout le coût financier.»
Outre la Turquie, d’autres pays voisins de la Syrie sont touchés par la crise migratoire. Ainsi, plus de 1,2 million de Syriens ont trouvé refuge au Liban, alors que la population de ce pays est de 4 millions. Ils sont 600 000 en Jordanie, selon le HCR (1,4 million, selon le gouvernement jordanien), soit 20% de la population du royaume.

Par ailleurs, la Hongrie a décidé de fermer sa frontière avec la Croatie aux migrants à minuit, un mois après en avoir fait autant avec sa frontière serbe, a annoncé hier le ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, au lendemain de l’achèvement d’une nouvelle clôture anti-migrants.

613 000 réfugiés déjà arrivés

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé, hier, que 613 000 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe en passant par la Méditerranée en 2015 et plus de 3100 sont décédés ou portés disparus. 34 720 personnes ont rejoint la Grèce et quelque 137 000 autres l’Italie. D’après le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), la majorité de ceux qui arrivent sont des Syriens. En Grèce, les Syriens représentent 69% des arrivants.

D’après un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, octobre a été plus calme que le mois de septembre, sauf ces deux derniers jours, avec l’arrivée en Grèce de 70 à 80 bateaux par jour. Mercredi dernier, 85 bateaux sont ainsi arrivés sur l’île grecque de Lesbos, première étape en Europe pour une grande partie des migrants venant de Turquie.

«Cette hausse (...) pourrait être le résultat d’une amélioration temporaire de la météo, d’une ruée avant l’hiver, ou être liée à la crainte que les frontières européennes soient bientôt fermées», a observé A. Edwards à Genève.

L’arrivée de milliers de réfugiés et migrants sur l’île de Lesbos n’est pas sans créer de tension. «Le personnel du HCR a dû être évacué brièvement d’un centre d’enregistrement lorsque des violences ont éclaté dans un site bondé sur l’île», a relevé le porte-parole de l’agence onusienne.

Selon le HCR, «à présent, il y a 3500 à 4000 personnes sur la côte nord de l’île», mais «les transferts en bus ont été arrêtés car les centres de réception sont surpeuplés».

De son côté, un porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Christophe Boulierac, a déclaré que la pluie et le froid sont les principaux défis pour les migrants et réfugiés, notamment à leur arrivée dans les Balkans.

En septembre, 4000 à 6000 personnes sont entrées en Grèce chaque jour, selon l’Unicef, avec un pic de 9000 le 9 octobre. Il est estimé nécessaire d’établir une «base de données plus solide» sur les enfants qui arrivent actuellement en Europe. M. Boulierac a, par ailleurs, relevé qu’«une mission de l’Unicef en Allemagne a reçu des rapports faisant état de plusieurs incidents, violences et abus liés au sexe dans les centres d’accueil et abris temporaires». Des abus qui seraient «commis essentiellement» par les migrants eux-mêmes.

Amnay idir

zadhand
11/11/2015, 20h24
A LA UNE/ACTUALITE_Crise migratoire en Europe
11 Novembre 2015|18h40

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L'UE veut faire pression sur l'Afrique

Les Européens vont faire pression sur l'Afrique pour qu'elle limite
le flux de migrants vers l'UE lors d'un sommet commun qui s'ouvre
mercredi à Malte. Mais ils continuent d'y répondre en ordre dispersé,
comme l'illustrent les barbelés que la Slovénie a commencé à poser.

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La Commission européenne espère que les Européens mobiliseront 3,6 milliards d'euros en faveur d'un Fonds fiduciaire pour l'Afrique, dont elle apportera la moitié. Le but est de financer de nouveaux projets de développement pour freiner les départs des jeunes Africains. En Europe, après les clôtures récemment érigées par la Hongrie, le gouvernement slovène, débordé, a commencé mercredi à installer des barbelés à sa frontière avec la Croatie pour mieux contrôler l'arrivée des migrants. Mais les frontières "resteront ouvertes", a assuré son Premier ministre, Miro Cerar. "Nous n'aimons par les clôtures, cela nous rappelle le passé, les guerres", s'est néanmoins ému le maire d'une commune frontalière croate.
La crise migratoire, qui met à mal la cohésion de l'UE, ne connaît aucun répit à l'approche de l'hiver. Au moins 18 migrants, dont sept enfants, sont encore morts noyés mercredi au large des côtes turques en tentant de rejoindre la Grèce. "Cette année, selon les statistiques les plus récentes, quelque 1,2 million de personnes sont entrées illégalement dans l'UE, principalement par la mer", a rappelé le président du Conseil européen, Donald Tusk. L'Allemagne, l'un des pays où la pression est la plus forte, pourrait dépenser jusqu'à 14,3 milliards d'euros en 2016 pour l'accueil des réfugiés, a prédit un panel d'économistes conseillant le gouvernement allemand.

'Causes profondes'

A La Valette, les Etats membres de l'UE et une trentaine de pays africains veulent s'attaquer ensemble aux "causes profondes" qui poussent encore tant d'Africains à partir. Le sommet doit s'ouvrir en fin d'après-midi et se prolonger jeudi. Il sera suivi d'une réunion informelle des seuls dirigeants européens, qui feront le point sur la crise migratoire et sur les tractations avec la Turquie, sollicitée pour freiner l'afflux de réfugiés syriens vers la Grèce. La rencontre avait été programmée de longue date, au lendemain d'un naufrage dramatique au large de la Libye, la "route" empruntée par des dizaines de milliers de migrants africains. Depuis, l'attention s'est déplacée vers les Balkans et les demandeurs d'asile syriens toujours plus nombreux, mais les flux venant d'Afrique ont continué à augmenter.
Et les Européens sont décidés à dissuader ceux qu'ils ne considèrent pas comme des réfugiés, sauf exceptions comme les Érythréens. L'une des discussions les plus épineuses à la Valette concerne les "retours et réadmissions" en Afrique des migrants irréguliers, que l'UE veut accélérer. Le sommet devrait déboucher sur un "plan d'action", avec des projets concrets d'ici fin 2016: des aides financières et logistiques seront proposées, avec des plans de réinsertion ciblés. Mais les pays africains sont vexés du "deux poids, deux mesures" entre le traitement de leurs ressortissants et celui des demandeurs d'asile syriens. Ils demandent à l'UE de garantir des "canaux de migration légale" (tourisme, études, travail), alors que les dirigeants européens, inquiets des réactions
de leurs opinions publiques, sont très frileux en la matière.

'Externalisation' du problème

L'UE se propose aussi d'aider le continent face à ses migrations internes, en aidant des pays accueillant eux-mêmes de nombreux migrants, comme le Soudan, le Cameroun ou l'Ethiopie. "Les migrations africaines concernent surtout l'Afrique: l'émigration économique vers l'Europe est assez faible", a souligné un responsable africain, estimant qu'il fallait des solutions pour "fixer les Africains qui ne sont pas menacés par la guerre" en allouant des fonds à l'emploi. Un accord spécifique de l'UE avec l'Ethiopie doit ainsi être annoncé à La Valette. Le Soudan, important pays de transit de migrants vers l'Europe, a aussi demandé de l'aide pour faire face aux trafics des passeurs.
Amnesty international craint justement une multiplication d'accords bilatéraux discrets. "L'UE cherche à externaliser son problème migratoire", a déploré Iverna McGowan, une responsable de l'ONG, redoutant que les Européens ne négligent les droits de l'Homme dans leurs tractations avec les pays africains. L'accès à l'aide européenne "ne doit pas être conditionné à l'acceptation des politiques migratoires de l'UE", ont estimé dans une déclaration conjointe une trentaine d'ONG, déplorant de n'avoir pas été autorisées à participer à un sommet de la Valette "euro-centré".

zadhand
15/11/2015, 17h28
A la une International_Sinaï en Egypte
le 15.11.15 | 13h16

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Quinze migrants africains tués par balles


Les corps de 15 migrants africains tués par balles ont été retrouvés dans le Sinaï en Egypte à la frontière israélienne,
ont indiqué dimanche des sources sécuritaires et un responsable de la Santé.
"Quinze Africains ont été retrouvés morts par balles dimanche" au sud de la ville de Rafah, a affirmé à l'AFP Tarek Khater, le représentant du ministère de la Santé dans le nord du Sinaï.
"Nous avons également trouvé huit Africain blessés dont l'état de santé est stable", a-t-il ajouté.
Les circonstances de cette tuerie n'ont pas été élucidées et ses auteurs identifiés, ont précisé les sources, ajoutant que les nationalités des migrants n'étaient pas encore connues. Le ministère de la Santé a dépêché
plusieurs ambulances sur les lieux de l'incident, a souligné M. Khater.
Le Sinaï, vaste péninsule de l'est de l'Egypte, est un lieu de passage pour faire entrer illégalement en Israël des migrants africains. Une partie de ces tentatives prennent fin de façon tragique, par la mort ou l'arrestation de ces migrants. Des associations de défense des droits de l'Homme dénoncent régulièrement
ces passages illégaux de migrants qu'elles considèrent comme un trafic d'êtres humains.
Le Sinaï est devenu ces dernières années de plus en plus instable en raison de la présence de jihadistes ayant fait allégeance à l'Etat islamique (EI) et de tribus hostiles au pouvoir.
Un avion charter russe avec 224 personnes à bord s'y est écrasé le 30 octobre,
probablement à cause d'un attentat selon plusieurs pays et des experts.

AFP

zadhand
18/12/2015, 10h26
A LA UNE/ACTUALITE_Crise migratoire en Europe
18 Décembre 2015|10h00

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Les batailles quotidiennes des migrantes


Arriver par le désert, résister aux ghettos, encaisser les agressions, se battre pour gagner un peu d’argent. A l’occasion de la Journée internationale des droits des migrants, El Watan Week-End, en partenariat avec la mission Algérie de l’association Médecins du Monde,
vous décrit la vie quotidienne de quatre migrantes subsahariennes installées en Algérie.

Maggie : Cinq jours en cellule pour avoir été agressée

Sur son jean, elle a enfilé un pull en laine où sont tricotés des motifs de flocons de neige. «Je suis un peu malade, mais ça va passer». Maggie, 27 ans, vit en Algérie depuis un an. Voix douce, sourire lèvres fermées. Elle ne rit que lorsqu’elle joue avec Grace, sa fille de 9 mois.
«J’ai quitté le Cameroun avec mon mari pour voir si on pouvait s’installer ici», raconte-t-elle. Mais après quelques mois, son compagnon est arrêté et condamné à 3 ans de prison. Il est incarcéré à Bouira. La jeune femme enceinte se retrouve seule. Elle accouche en mars à Oran. «Après l’accouchement, j’ai passé 4 heures debout. Sur une chaise ou par terre. Ils m’ont fait comprendre
qu’il n’y a pas de salle, pas de lit, pas d’endroit où me reposer.
Ce qui m’a marquée, c’est que des femmes qui ont accouché après moi ont eu des salles, des lits, et moi j’étais là, debout. Ma petite était posée sur le lit d’une dame», se souvient-elle. Maggie fait une dépression. Elle est alors soutenue par d’autres migrants qui l’aident à trouver un nouveau logement : une pièce et une petite cour, sans eau courante, pour 12 000 DA par mois. Pour survivre, cette bachelière cuisine des plats que d’autres migrants viennent manger chez elle : «Il y a des jours où je peux me retrouver avec 1000 DA, d’autres 500 DA et il y a des semaines où je n’ai pratiquement rien. Parce que je ne suis pas la seule à faire ça.» Un responsable associatif qui la connaît estime qu’elle est «vulnérable» et s’inquiète. Mais Maggie rebondit. Elle arrête le traitement anti-dépresseur.

Viol

Au mois de novembre, elle part rendre visite à une amie avec une autre migrante. Les deux femmes demandent à un taxi clandestin de les ramener chez elles. Au bord du taxi, un deuxième homme est assis à l’avant. Au bout de quelques minutes, les deux jeunes femmes réalisent que le véhicule prend la mauvaise direction. Elles protestent. «Le conducteur a commencé à me caresser dans la voiture. Ils voulaient nous violer.
On a réussi à sortir de la voiture. L’autre homme a attrapé mon bébé par le cou. J’ai cru qu’on allait mourir.» Les deux migrantes tentent de s’enfuir, mais les deux agresseurs les rattrapent en voiture. Ils les rejoignent, leur arrachent leurs sacs et s’enfuient. La gendarmerie, dont une caserne est à une centaine de mètres, arrive à ce moment-là. Maggie, son amie et la petite Grace sont emmenées pour enregistrer une plainte. Lorsque les militaires réalisent que les deux migrantes n’ont pas de carte de séjour, elles sont mises en cellule pour immigration illégale. Elle fait une crise de panique et est emmenée à l’hôpital, puis ramenée en cellule.

Juge

Nous sommes un mercredi. Maggie ne verra le juge que le dimanche. «Dans le dossier, il n’y avait plus que l’immigration clandestine. Ils ont fait disparaître l’agression. On a oublié que ma fille a failli se faire tuer.» En attendant, elle n’a pas de couverture pour sa fille, juste un sandwich pour la nourrir. Lorsque la juge lui dit que l’affaire va devoir attendre deux semaines, Maggie s’emporte : «Ma fille ne pouvait pas rester dans une cellule. J’étais d’accord pour suivre la procédure, pour revenir voir le juge, mais il fallait que ma fille mange et se lave. C’est un bébé !» Elle finit pas être libérée, avec une obligation de quitter le territoire. «Je sais déjà que je ne peux pas le respecter, je n’ai pas l’argent pour repartir, il faut au moins 200 000 DA pour faire la route». Conséquences de l’incarcération, Maggie et Grace sont malades. Elle tient le coup «pour la petite». On toque à la porte. Des femmes sont venues prendre de ses nouvelles, d’autres pour l’aider à organiser une visite pour voir son mari en prison. «On a le soutien de nos compatriotes. Ici, nous sommes solidaires», sourit-elle. n

Agathe : Travailler pour aller mieux

Elle a un diplôme de technicienne de maintenance en informatique. Aujourd’hui, Agathe,
31 ans, s’occupe du linge dans une résidence. «J’ai commencé à l’accueil, je gagnais 4000 DA par mois.
Mais il faut accepter de le faire. Aujourd’hui, je gagne plus. Au départ, je n’aimais pas repasser. Mais de tous ces boulots-là, c’est le repassage que je préfère. Je m’en sors bien et je suis tranquille. Au lieu de monter, descendre, aller dans les chambres, soulever les lits, se baisser...», raconte-t-elle en riant. Avant de trouver cet emploi, la jeune femme revendait des produits qu’elle allait acheter en Côte d’Ivoire. L’argent gagné était économisé pour acheter un nouveau billet d’avion. Cette Camerounaise a une petite fille d’un an, née à Oran. Pendant qu’elle travaille, sa fille est chez une amie. Parfois, elle est obligée de l’amener avec elle. La petite joue avec les adultes de la résidence. «C’est compliqué d’avoir des enfants. C’est une double charge. Grâce au travail, je suis moins stressée. Je me sens autonome, je ne dépends que de moi-même. Avant de travailler, j’avais beaucoup de préoccupations. Je m’inquiétais quand je voyais que le lait de ma fille commençait à diminuer.»

Route

Quand elle arrive en Algérie il y a trois ans, elle imagine pouvoir entrer en Europe à l’aide des contacts d’un de ses amis camerounais qui vit déjà en France. «Je voulais voyager, évoluer. Toutes mes demandes de visa pour l’Europe étaient rejetées. Un voisin a fini par me dire que je n’avais pas besoin de visa, que la route était simple jusqu’au Maroc». L’aventure est plus compliquée que prévu et la déception est grande : «Si j’avais su, je ne serais pas venue. Je serais restée tranquille, j’aurais amassé mon argent, ouvert ma petite entreprise comme j’avais l’intention de le faire». Perfectionniste, Agathe aime bien faire son travail. Son sérieux pousse Malika, une employée algérienne, à la recommander pour un poste de vendeuse dans une pizzeria. «C’est une vraie évolution pour moi. Je n’aurais jamais imaginé m’en sortir avec ma fille et mon travail. Les migrants qui travaillent dans les associations m’ont beaucoup encouragée.»

Féministe

L’aventure a rendu Agathe véhémente en ce qui concerne les droits des femmes. Elle s’emporte contre les «anciennes», ces migrantes arrivées il y a longtemps, qui encouragent une certaine forme de prostitution : «Quand on arrive, les anciennes nous mettent des mauvaises idées en tête, elles veulent nous exploiter. Il faut avoir de la chance, car si quand tu arrives tu tombes
sur une mauvaise femme, elle te met dans le milieu de la prostitution.
Elle t’accueille chez elle, mais il faut que tu mettes une petite tenue parce qu’elle veut que les hommes aient une bonne image d’elle à travers toi. Il faut tomber sur la personne qui va te dire de rester tranquille, que tu n’es pas obligée d’être avec un homme, que tu vas t’en sortir parce qu’ il y a du boulot ici. Mais c’est rare.» Coquette, la jeune femme aime porter de longues tresses. Même préoccupée, elle accueille les visiteurs avec le sourire. «C’est la base du travail». Un jour d’été, Agathe a disparu d’Oran. Elle a pris la route vers le nord avec sa fille. Ses amis n’ont plus de nouvelles. Seule certitude, elle n’a pas été identifiée parmi les victimes de naufrages en mer Méditerranée ces trois derniers mois.

Aïcha : La recherche impossible d’un logement

Assise sur un petit tabouret en plastique, Aïcha, coupe des pommes de terre. Un homme passe la tête par la fenêtre de la chambre où elle vit avec son mari et sa fille de 12 ans : «Prépare-moi deux assiettes !» Cette Ivoirienne, en Algérie depuis 3 ans, cuisine des ailes de poulet accompagnées de frites pour vivre. Couper les pommes de terre, faire frire le poulet, servir, nettoyer les plats, et tout recommencer. Le rituel dure toute la journée, tous les jours de la semaine. «Chaque matin, à 6h30, j’accompagne ma fille à l’école, et ensuite je ne me repose plus jusqu’au soir». Dans 12m2, il faut cuisiner, recevoir, vivre et aider la collégienne à faire ses devoirs. «Ces conditions de vie, je ne les avais pas imaginées. Quand tu pars de ton pays, c’est pour avoir une vie meilleure. Ici, c’est une désillusion.» Elle vit dans une «carcasse», un immeuble inachevé que le propriétaire algérien loue 8000 DA par pièce. Une trentaine de personnes y est installée et n’a qu’un seul robinet d’eau courante.

Agences

A 31 ans, Aïcha rêve d’un appartement à elle, pour être au calme. Elle a obtenu de l’aide pour payer le loyer, mais le plus difficile est bien de trouver le logement : «Quand j’ai du temps, je vais dans les agences immobilières. Ils disent qu’ils vont m’appeler, mais ils ne m’appellent pas. Certains me disent directement : on ne loue pas aux Noirs !» Elle aimerait rester dans son quartier, «parce que c’est plus proche de l’école de sa fille». Avoir un enfant avec soi lors d’un voyage vers l’Algérie reste une exception : «Quand je suis arrivée ici, tout le monde était surpris. Mais je n’ai plus de parents en Côte d’Ivoire. Ni ma mère ni mon père. Et je ne pouvais pas encombrer mes sœurs avec un enfant». Elle se dit épuisée par le travail, mais Aïcha a toujours le sourire : «La femme, c’est elle qui s’occupe de la maison.
Mon homme ne m’aide pas. Je fais le ménage toute seule.
Je suis toute seule pour tout faire. Quand je vends des ailes de poulet, je garde l’argent pour moi et je m’occupe de tout dans la maison.» Seule distraction, le vendredi, lorsqu’elle va chez une autre migrante où se réunissent plusieurs dizaines de personnes. «Je sors une ou deux fois par mois. De nature, je n’aime pas trop la fête. Ce sont finalement les mêmes gens que tu vois, ceux qui viennent manger chez toi. On s’asseoit, on parle de la vie des autres, c’est finalement toujours la même routine». Quand elle aura son appartement, elle veut transformer cette pièce en petit restaurant : «Je pourrai dormir chez moi et venir travailler ici le matin, avoir une vie normale.»

Josiane : Du ghetto au groupe de parole

Son téléphone portable sonne sans arrêt. Coup de fil. Message sur Viber. «Salut la reine mère !» lui lance l’une de ses amies migrantes pour lui dit bonjour. «C’est de la flatterie, tu connais les femmes», rétorque Josiane en souriant. A 36 ans, cette Camerounaise est devenue la «grande sœur» des migrants d’Oran, la référente associative. Un très long chemin parcouru depuis son arrivée il y a 6 ans. «A Tamanrasset, j’ai été coincée, je suis tombée dans un ghetto de Nigérians. Leur travail était de faire passer des gens de Tamanrasset à Alger». Le contrat, Josiane ne le connaît pas.
En échange d’un toit, l’homme, un migrant arrivé avant elle, attend qu’elle devienne sa femme. Elle accepte : «Tu te dis que tu vas te retrouver à la porte si tu commences à faire des problèmes. Finalement, je me dis que j’ai eu de la chance. Il y a des filles qui connaissent pire que ça. Je ne me suis pas retrouvée violentée, c’est déjà ça». Mais au fil des mois, Josiane entre en contact avec les associations. Elle se forme aux questions d’accès aux droits, à la santé. Généreuse, elle est aussi exigeante avec les migrants qui lui demandent de l’aide : «Il faut savoir ce que l’on veut et le dire». C’est dans cet objectif qu’elle imagine, avec un autre migrant, la création d’un centre pour accueillir les femmes avec les enfants, un centre qui serait un lieu de formation, d’accueil et d’activités.

Sport

Dans ce centre, un groupe de parole est organisé tous les quinze jours avec une psychologue : «C’est un lieu où on peut dire qu’on a failli se prendre un coup parce qu’on a dit une connerie à notre conjoint, et personne ne nous juge». Ce groupe de parole a permis aux femmes migrantes qui y participent, sous l’impulsion de Josiane, de prendre confiance en elles. Aujourd’hui, Josiane s’est recréé un environnement de femme indépendante. Difficilement envisageable dans un milieu où «tout le monde assume qu’une femme a besoin d’un homme pour survivre car elle n’a pas de travail». Deux fois par semaine, elle va faire du sport avec un ami migrant. Elle court autour d’un stade, fait de la corde à sauter. «Ça permet d’évacuer, après on se sent bien», rigole-t-elle. Elle a quitté un garage d’un quartier périphérique d’Oran pour un appartement du centre-ville. «Au moins, ici, le propriétaire me laisse tranquille», dit-elle. Elle partage le logement avec un couple de migrants et leur bébé et accueille deux jeunes garçons de 14 et 15 ans, qui ont «fait la route» seuls. «Ils n’avaient personne. Imagine si on les avait laissés dans la rue, ce qui aurait pu leur arriver.»

Terrain

Grandes boucles colorées aux oreilles, elle traverse Oran pour avoir des nouvelles des femmes qui ont accouché, de celles qui ont été agressées, oriente les malades vers les centres de soins, met en relation les personnes incarcérées avec un avocat, et organise des formations à la santé avec des associations locales algériennes. Un travail de terrain permanent salué unanimement par tous ceux qui l’entourent. «C’est une femme déterminée et engagée qui sait ce qu’elle veut faire. Elle est mature et efficace», estime l’un de ses collègues. «C’est une personne d’une force incroyable et très impliquée», raconte une collaboratrice. Josiane a également à cœur de transmettre cette force de caractère aux autres femmes qu’elle côtoie : «L’indépendance, la capacité de dire non, de faire ses propres choix, c’est important.»

Leïla Beratto et Mohand Azzouz

zadhand
08/01/2016, 21h43
A LA UNE/ACTUALITE_Crise migratoire en Europe
publié le 07 Janvier 2016|10h00

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Crise des réfugiés en Europe en 2015

Allemagne-1,1 million de demandeurs d'asile


L'Allemagne a accueilli 1,1 million de demandeurs d'asile durant l'année 2015, a annoncé, hier,
l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) dans un communiqué. “Pour l'année 2015,
à l'échelle fédérale, environ 1,1 million de demandes d'asile ont été enregistrées”, indique l'office,
à propos de cette année record au cours de laquelle environ cinq fois plus de demandes ont été
enregistrées par rapport à 2014. De janvier à décembre 2015, les demandes émanant de personnes
en provenance de Syrie s'élèvent, à elles seules, à 428 468. Les pays les plus représentés sont
ensuite l'Afghanistan (154 046 demandes), l'Irak (121 662), l'Albanie (69 426) et le Kosovo (33 049).
Pour le seul mois de décembre, l'Allemagne a recensé 127 320 demandes, un chiffre en baisse
par rapport à novembre (206 101) ou octobre (181 166). Le ministre de l'Intérieur Thomas de Maiziere
a souligné que pour faire face à “cet énorme afflux” de population, l'État fédéral allait fournir
“dans le courant de l'année, 4 000 collaborateurs et collaboratrices supplémentaires” au BAMF




R. I./Agences

zadhand
20/01/2016, 20h47
A LA UNE/ACTUALITE_A la une/Actualité_Traite de migrants en Algérie
le 20.01.16 | 10h00

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Un expert américain en mission à Tamanrasset


L’ambassade des Etats-Unis s’intéresse à nouveau à la situation des migrants en Algérie. Le chef de département politique auprès de cette institution diplomatique, J. Spencer Driscoll, également expert en droits de l’homme, s’est rendu, avant-hier, dans la wilaya de Tamanrasset pour rencontrer les organisations
et les associations qui s’emploient à défendre les droits de cette population vulnérable,
mais surtout pour avoir des réponses aux questions ayant trait à la traite
des personnes migrantes et à l’exploitation sexuelle de femmes et d’enfants.

L’émissaire de l’ambassade américaine en Algérie s’est d’abord rendu au centre d’accueil des migrants de Tamanrasset, où il a rencontré, à huis clos, la présidente du Croissant-Rouge algérien, Saïda Benhabilès. Puis, il a pris rendez-vous avec l’association Green Tea pour la lutte contre le sida et la toxicomanie afin de débattre de «l’immigration clandestine en Algérie et des conditions de vie dans ces petites enclaves ethniques non algériennes se trouvant à Tamanrasset», a-t-on appris d’un membre de l’association, qui dit avoir fourni toutes les informations infirmant les accusations portées à l’encontre de l’Algérie
par le département américain dans un rapport accablant dressé en 2015.
De par son expérience sur le terrain, l’association aurait donné des exemples concrets et bien étayés avec des chiffres quant aux efforts consentis dans le but d’assurer une meilleure prise en charge des migrants subsahariens en Algérie,
particulièrement à Tamanrasset considérée comme étant un point de transit inévitable.
Le droit des populations à la santé a également été à l’ordre du jour de cette visite effectuée sous l’œil vigilant des services de sécurité, affirme notre source qui a rejeté catégoriquement les conjectures liées à la traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle et de travail forcé ainsi que celle relative à la prostitution des enfants dans les communautés de migrants clandestins.


Ravah Ighil

zadhand
30/01/2016, 20h09
Au moins 33 migrants sont morts ce matin dans un nouveau naufrage en mer Egée
Publié le 30/01/16 à 16:45

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Originaires de Syrie, d'Afghanistan mais aussi de Birmanie, ces migrants tentaient
de rejoindre l'île grecque de Lesbos depuis la province turque de Canakkale,
lorsque l’embarcation dans laquelle ils se trouvaient a chaviré.
Selon l'agence de presse pro-gouvernementale turque Anatolie, les garde-côtes turcs
ont secouru 75 migrants.Mais au moins 33 migrants sont morts dans le naufrage.
Parmi eux, plusieurs enfants. Le corps d'un bébé, entièrement vêtu, s'est ainsi échoué
sur le rivage près de la ville d'Ayvacik, et le corps d'un autre bébé a été repêché,
selon un photographe de l’AFP.Les recherches se poursuivaient, un nombre
indéterminé de migrants étant encore portés disparus.Ce nouveau drame s'ajoute
aux naufrages successifs de ces derniers jours,
qui ont déjà coûté la vie de plusieurs dizaines de migrants…

(Avec AFP)

zadhand
31/01/2016, 20h15
A LA UNE/ACTUALITE_Crise migratoire
AFP
Publication: 31/01/2016 20h00 CET
Mis à jour Il y a 1 heure


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Plus de 10.000 enfants migrants non accompagnés portés disparus Europe, selon Europol

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Plus de 10.000 enfants migrants non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois,
estime l'agence policière Europol, craignant que nombre d'entre eux soient exploités,
notamment sexuellement, par le crime organisé.Ces chiffres, révélés sur internet par l'hebdomadaire
britannique The Observer, ont été confirmés dimanche à l'AFP par le service de presse d'Europol.
Selon Brian Donald, un responsable d'Europol cité par The Observer, le chiffre avancé concerne les enfants
dont toute trace a été perdue après leur enregistrement auprès des autorités européennes. Environ la moitié
d'entre eux ont disparu en Italie."Il n'est pas déraisonnable d'estimer que nous parlons ici en tout de plus
de 10.000 enfants", explique M. Donald. "Mais tous ne seront pas exploités à des fins criminelles,
il y en a qui auront rejoint des membres de leur famille. C'est juste que nous ne savons pas où
ils sont, ce qu'ils font et avec qui".Environ un million de migrants sont arrivés en Europe en 2015 dans
le cadre de la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, estime Europol,
citée par The Observer.Quelque 27% d'entre eux sont des enfants. "Ils ne sont pas tous non accompagnés,
mais nous avons des preuves montrant qu'une grande partie d'entre eux pourraient l'être".
Selon M. Donald, une "infrastructure criminelle" paneuropéenne sophistiquée vise désormais les migrants
à diverses fins. En Allemagne et en Hongrie, notamment, un grand nombre de criminels ont été pris
alors qu'ils exploitaient des migrants.Des groupes criminels actifs dans la traite d'êtres humains sont par
ailleurs maintenant actifs dans les filières d'immigration illégale afin d'exploiter des migrants, a souligné M. Donald.
Des organisations travaillant sur la "Route des Balkans" ont en outre indiqué à Europol voir l'exploitation d'enfants
migrants comme un "grand problème", selon la même source.

Le gouvernement britannique avait annoncé jeudi qu'il accueillerait des enfants réfugiés qui ont été séparés
de leur famille par les conflits en Syrie et dans d'autres pays.

zadhand
14/03/2016, 13h28
A LA UNE/ACTUALITÉ_Crise Migratoire en Europe.
14.03.2016 12:00


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Plus de 12.000 réfugiés coincés à la frontière gréco-macédonienne

Un nouveau sommet est prévu les 17 et 18 mars à Bruxelles au cours duquel les dirigeants
de l’Union européenne vont discuter du plan proposé le 7 mars par la chancelière
allemande Angela Merkel et le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu pour mettre
un terme à la crise migratoire en Europe.

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La fermeture de la frontière gréco-macédonienne a créé une crise humanitaire aiguë
pour plus de 14.000 réfugiés qui demandent aux autorités de la Macédoine la réouverture
en urgence de la frontière. 200 migrants ont manifesté, samedi dernier dans les environs
du village grec d’Idomeni alors que d’autres, accompagnés de leurs enfants, ont occupé
la voie ferrée frontalière criant « Ouvrez la frontière ! », selon l’AFP. Un Syrien de 44 ans,
qui voyage avec ses trois enfants, a entamé une grève de la faim pour dénoncer la décision
de fermeture de la frontière qui l’empêche de rejoindre sa femme, atteinte d’un cancer,
et son quatrième enfant, en Allemagne. « Je veux la voir, juste pour un jour », a-t-il dit.
Ce mouvement de protestation au niveau de cette frontière a été marqué par la présence
de l’artiste chinois dissident Ai Weiwei, venu soutenir les migrants et dénoncer
la politique européenne en organisant un concert de musique en faveur des migrants.
Les conditions d’hygiène dans les centres d’accueil où vivent 12.000 réfugiés et aux alentours
sont particulièrement mauvaises, poussant des centaines de migrants à trouver refuge dans
des camps et des hôtels d’Athènes au moment où de centaines d’autres réfugiés
affluent quotidiennement vers Idomeni.
Un nouveau sommet est prévu les 17 et 18 mars à Bruxelles au cours duquel les dirigeants
de l’Union européenne vont discuter du plan proposé le 7 mars par la chancelière allemande
Angela Merkel et le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu pour mettre
un terme à la crise migratoire en Europe.
Un plan qui, pour rappel, a été sévèrement critiqué par le Parlement européen, l’ONU
et de nombreuses organisations humanitaires qui craignent que des mesures discriminatoires
contraires au droit communautaire, soient prises par certains pays européens contre
une certaine catégorie de réfugiés.

zadhand
16/03/2016, 23h14
A LA UNE/ACTUALITÉ_Crise Migratoire en Europe.

Par Jean-Jacques Mevel Mis à jour le 17/03/2016 à 00:08
Publié le 17/03/2016 à 00:07

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L'Union européenne et la Turquie décidées à stopper sans délai l'exode en mer Égée

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Le compromis entre les Vingt-Huit et Ankara, consulté par Le Figaro, prévoit de renvoyer
en Turquie tout migrant, même Syrien, entré illégalement en Europe. Le texte dresse
également la liste des compensations accordées aux Turcs.
Correspondant à Bruxelles,
Au bout d'un an de chaos à travers la mer Égée, l'Europe et la Turquie sont au tournant
elles ont décidé mercredi «de mettre fin à la migration irrégulière» entre la côte anatolienne
et les îles grecques, d'après le projet de déclaration qui sera soumis d'ici vendredi
à l'approbation des Vingt-Huit, puis du premier ministre turc lors d'un double sommet à Bruxelles.
«Tout migrant nouvellement arrivé de Turquie dans les îles grecques sera renvoyé en Turquie»,
précise la déclaration consultée par Le Figaro. Entre les lignes, elle confirme que ces expulsions
dans l'urgence viseront aussi les réfugiés de guerre syriens, jusqu'ici assurés de pouvoir demander
une protection internationale dès qu'ils posent le pied en Europe.
Le renvoi s'appliquera en particulier à tous ceux «dont la demande d'asile est (...) irrecevable»,
une qualification juridique qui s'attache précisément aux Syriens qui ont transité par la Turquie,
sans s'y arrêter. Plus d'un demi-million d'entre eux l'ont fait depuis le début de 2015,
avant ce qui s'annonce comme un coup d'arrêt.
Priorité aux migrants entrés légalement en Europe
La déclaration négociée à Bruxelles confirme que pour chaque Syrien refoulé de Grèce, un autre
serait sorti des camps turcs en vue d'un accueil direct en Europe, par des pays volontaires.
C'est la formule dite «1 pour 1». Pour la première fois, le texte fixe un ordre de grandeur à
ces «réinstallations», sous forme de plafonds indicatifs: 18.000 dans
un premier temps, 72.000 au total dans un second.
Pour cette émigration légale, «priorité sera donnée aux migrants qui n'ont pas déjà pénétré
ou tenté d'enter en Europe irrégulièrement» poursuivent les auteurs. En clair, les Syriens refoulés
des îles grecques se retrouveront au bas de la liste. Le but est de décourager les passages
en mer Égée, de priver les passeurs de leurs «clients» et de soulager la Grèce. S'y substituerait
une organisation solide, prévisible et cogérée avec Ankara, le HCR et le pays de destination finale.
Fin des visas pour les Turcs d'ici trois mois
Le texte, pour finir, dresse la liste des bénéfices que la Turquie peut escompter en échange de
sa signature. L'obligation de visas pour les Turcs qui se rendent en Europe serait levée
«au plus tard fin juin 2016», sous réserve de vérification par Bruxelles qu'Ankara respecte tous
les critères nécessaires. La commission européenne en ferait la proposition dès avril, avant feu vert
définitif des vingt-huit capitales et du parlement européen.
Sur le chapitre sensible du «processus» d'adhésion de la Turquie à l'UE, la déclaration garde
une prudence toute diplomatique: l'UE, dit le texte, «préparera dès que possible une décision sur
l'ouverture de nouveaux chapitres» dans la négociation. Aucun sujet n'est précisé, aucun calendrier
n'est arrêté. Pour finir et sous réserve de résultats rapides et probants, Ankara se voit promettre
une nouvelle assistance financière «dans la limite de 3 milliards d'euros jusqu'à la fin 2018».

zadhand
04/04/2016, 23h19
A LA UNE/ACTUALITÉ_Crise Migratoire en Europe.

LE MONDE_Par Adéa Guillot (Chios Grèce, envoyée spéciale)
04.04.2016 à 08h29
Mis à jour le 04.04.2016 à 13h27


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La Grèce renvoie les premiers migrants en Turquie

Lundi 4 avril au matin, un bateau de la compagnie Erturk est parti du port de
l’île grecque de Chios avec soixante-six migrants qui venaient de monter à bord dans le calme,
accompagnés chacun par un policier. Le navire a pris la direction de Dikili, sur la côte turque.
Certaines personnes renvoyées étaient menottées. Menottes qui leur ont été ensuite enlevées,
ont assuré les autorités grecques. Au même moment, 136 migrants sont partis de Lesbos dans
la même direction. Les autorités n’ont pas encore donné de détails sur leurs nationalités.

Suite...
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djafar1
05/04/2016, 10h40
la turquie confirme le qualificatif que l'on donne à une personne caucasse pour ne pas dire idiote qui est:
"TETE DE TURC"

zadhand
14/05/2016, 22h51
A LA UNE/ACTUALITÉ_Crise Migratoire en Europe.
Publié le samedi 14 mai 2016 à 15h35


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Forte hausse des incendies contre les centres de réfugiés en Allemagne

Le nombre d'incendies criminels en Allemagne contre des centres
d'hébergement de réfugiés a fortement augmenté depuis
le début de l'année, à 45, a indiqué le président de
la police criminelle allemande (BKA), Holger Münch,
dans un entretien à la presse samedi.
"Ce qui nous inquiète tout particulièrement c'est que
l'ampleur de la violence croît", a-t-il souligné dans
les journaux du groupe de presse Funke. "Cette année,
il y a déjà eu 45 incendies criminels". Sur l'ensemble de 2015,
année où l'Allemagne a vu arriver quelque 1,1 million
de migrants, 92 incendies criminels contre des foyers de
demandeurs d'asile ont été répertoriés, contre 6 seulement
en 2014, selon des statistiques publiées par le BKA fin janvier.
Augmentation de la violence verbale sur internet
"Les auteurs de ces actes criminels sont en majorité
des hommes et près de 80% viennent du lieu où
l'acte criminel est commis", a-t-il ajouté.
Le président du BKA a toutefois assuré n'avoir
"pas de connaissances sur des structures d'extrême-droite
suprarégionales" qui déclencheraient ces incendies.
Il s'est en revanche déclaré préoccupé par
l'augmentation de la violence verbale sur internet
qui peut être un tremplin vers le passage à l'acte.

zadhand
22/05/2016, 14h24
Mbembe: «Sur les frontières, l’Afrique doit devenir le contre-exemple de l’Europe»

22 MAI 2016 | PAR JOSEPH CONFAVREUX (https://www.mediapart.fr/biographie/joseph-confavreux)
L’historien et professeur de science politique constate les « impasses de l’humanisme », face à la croissance des « politiques de l’inimitié ». Et explore la manière dont les politiques migratoires et frontalières peuvent renverser, plutôt qu’accentuer, la défiance vis-à-vis de l’autre.

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Sujet fusionné.

zadhand
27/05/2016, 00h17
A LA UNE/ACTUALITÉ_Crise Migratoire en Europe.
Publié le 26.05.2016 22:30


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Migration
L’UE demande le soutien de la communauté internationale

23909

S’exprimant en en marge du sommet du G7 à Ise-Shima, Japon, le président du Conseil
européen, Donald Tusk, a estimé que la crise des réfugiés incombe à l’ensemble de la
communauté internationale, selon ce que rapporte l’AFP : « Nous sommes conscients que
c’est en raison de la géographie que l’Europe supporte, et va continuer de supporter,
la plus grande part de responsabilité (…) Toutefois, nous aimerions que la communauté
internationale fasse preuve de solidarité et reconnaisse qu’il s’agit d’une crise mondiale »,
a-t-il ajouté.En 2015, environ 1,3 million de migrants ont demandé l’asile à l’Union européenne,
dont plus d’un tiers à l’Allemagne. En septembre dernier , les pays de l’UE avaient lancé un
programme de redistribution de 140.000 migrants à travers les 28 pays : « Ceux qui critiquent
l’Europe devraient plutôt réfléchir à la façon d’accroître leur aide car ce que fournit l’Europe est
déjà massif », a affirmé Donald Tusk en ajoutant qu’il demanderait aux dirigeants des pays du G7
de s’engager pour une solution mondiale. « Nous demandons (que) le G7 s’engage à accroître
l’aide mondiale pour satisfaire les besoins immédiats et à long terme des réfugiés et des pays hôtes »,
a-t-il dit.Pour D. Tusk, le G7 devrait convaincre les institutions financières internationales et les
donateurs à mettre la main à la poche, et encourager la mise en place de programmes
de réinstallation de migration dans le monde entier.

zadhand
24/07/2016, 22h45
Découverte de 41 corps de migrants sur une plage

Libye
24.07.2016 22:12


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Une nouvelle tentative de traversée de la mer Méditerranée tourne à la tragédie en
terre nord-africaine. Aujourd’hui dimanche, les corps de 41 migrants, morts noyés,
ont été retrouvés sur une plage de Sabrata, en Libye

25279
« Un groupe de bénévoles a récupéré samedi les corps de 41 migrants
qui se sont noyés avant d’échouer sur la plage » de Sabrata, située 70 km
à l’ouest de Tripoli, a indiqué un responsable de la ville sous couvert de l’anonymat.
« Nous pensons que ces personnes se sont noyées il y a cinq ou six jours »,
a encore estimé ce responsable en indiquant que les dépouilles ont été transférées
au centre de médecine légale pour des prélèvements d’ADN avant qu’elles ne soient enregistrées et inhumées. « Nous retrouvons d’habitude un ou deux corps mais 41
en un jour, c’est exceptionnel », a conclu le même responsable.
Depuis 2014, plus de 10.000 migrants sont morts ou portés disparus en tentant
de gagner l’Europe parla mer, pour la plupart en Méditerranée centrale, d’après le
Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)

zadhand
29/07/2016, 20h14
Merkel maintient sa stratégie pour les réfugiés malgré les attentats

Allemagne
le 29.07.16|10h00


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Angela Merkel a défendu avec fermeté, hier, sa politique d’accueil
des réfugiés en dépit des critiques redoublées dont elle fait l’objet
suite aux attentats qui ont ébranlé le pays et ont été commis par des
demandeurs d’asile. Il y a près d’un an, alors que des dizaines de
milliers de migrants se pressaient aux portes de l’Allemagne,
la chancelière allemande avait tenté de rassurer son pays avec une
phrase restée dans les annales : «Nous y arriverons !» Ses détracteurs
y voient aujourd’hui la preuve de son échec, mais Mme Merkel l’a
réitérée, hier à Berlin, lors d’une conférence de presse convoquée au
beau milieu de ses vacances du fait du choc créé dans le pays.
«Je suis aujourd’hui comme hier convaincue que nous allons arriver à
mener à bien cette épreuve historique», a-t-elle insisté, «nous allons y
arriver et nous avons déjà réussi beaucoup».«Les terroristes veulent
remettre en cause notre disposition à accueillir des gens en détresse,
nous nous y opposons fermement», a-t-elle lancé. «Les gens ont peur»
suites aux récents attentats ou attaques, mais «la peur ne peut servir de
fondement pour l’action politique», a-t-elle souligné. «Le principe
fondamental selon lequel un pays comme l’Allemagne ne peut renoncer
à sa responsabilité humanitaire, mais au contraire doit l’assumer, est
valable.» Dans le même temps, elle a annoncé un renforcement des
effectifs de police, promis de faciliter l’expulsion de réfugiés enfreignant la
loi, de mieux déceler la radicalisation islamiste chez les demandeurs d’asile
et évoqué la possibilité pour l’armée allemande d’assumer des fonctions de
police en cas d’attentats important. Une chose qui appartient au quotidien
de pays comme la France ou la Belgique, mais qui constituerait un grand
changement pour l’Allemagne, où les compétences des militaires sont très
encadrées depuis la période nazie.`
Impact psychologique
La chancelière se trouve sous intense pression depuis que deux attentats,
revendiqués par l’organisation Etat islamique (EI), ont été commis en une
semaine en Bavière (sud) par des demandeurs d’asile : dimanche, près d’un
festival de musique à Ansbach et le 18 juillet dans un train à Wurtzbourg.
En outre, un jeune forcené a tué neuf personnes à Munich le 22 juillet, dans
un acte toutefois sans lien avec l’islamisme. Les responsables conservateurs
de Bavière (CSU) ont repris leurs offensives contre Angela Merkel, après
l’avoir mise en sourdine du fait de la baisse du nombre d’arrivées de réfugiés
elles tournent actuellement au rythme de 100 par jour, après plus d’un million
de migrants en 2015. «Le terrorisme islamiste est arrivé en Allemagne»,
a tonné le président du CSU, Horst Seehofer. «Nous attendons de manière
urgente que l’Etat fédéral et l’Europe agissent», a renchéri hier son ministre
bavarois de l’Intérieur, Joachim Herrmann, «nous avons besoin de sécurité,
de transparence, de droit et d’ordre pour ce qui concerne les réfugiés en
Allemagne». Angela Merkel joue gros à quelques semaines d’élections
régionales en forme de test, en particulier sur ses propres terres dans le
Mecklembourg (Nord-Est), où son parti est talonné dans les sondages par la
droite populiste, et à un peu plus d’un an des élections législatives. «Il semble
que le coup de folie meurtrier (de Munich) et les deux attentats commis en
l’espace d’une semaine aient un impact psychologique similaire aux agressions
de la Saint-Sylvestre à Cologne», met en garde jeudi le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung. A l’époque, les agressions sexuelles contre des femmes à
Cologne, commises pour l’essentiel par des migrants, avaient largement contribué
à retourner la population allemande contre les réfugiés et faire chuter le parti
d’Angela Merkel au profit de la droite populiste de l’Alternative pour l’Allemagne
(AfD). La chancelière était parvenue, ces dernières semaines, à regagner une
partie du terrain perdu. Mais désormais, «le risque existe que cela se répercute
pleinement sur la politique suivie sur les réfugiés», indique à l’AFP Martin Emmer, professeur à l’université FU de Berlin.

Agences

zadhand
08/08/2016, 17h47
La tragédie migratoire se poursuit toujours en méditerranée


Record macabre en 2016
le 08.08.16 | 10h00

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Plus de 89 000 migrants, pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne, sont arrivés
sur les côtes italiennes depuis le début de l’année, un total approchant des 93 000
recensés entre janvier et juillet 2015.
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C’est ce que l’on pouvait retenir du sinistre et dernier bilan du
Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR),
dressé peu de temps avant la série d’opérations de secours
intervenues, tout récemment, avec pas moins de 6500 migrants
secourus au large de la Méditerranée au cours de la dernière semaine
de juillet 2016. Pis, la traversée a coûté la vie à plus de 3000 personnes,
surtout en Méditerranée centrale, soit plus de 50% de plus que l’année
dernière pendant la même période, d’après le décompte de l’Organisation
internationale pour les migrations (OIM). Avec tous ces tas de cadavres
d’adultes et surtout d’enfants repêchés ces derniers jours, c’est le spectre
du drame de 2015 qui plane sur la méditerranée parmi tous les morts aux
portes de l’Europe, celui que le monde entier n’est toujours pas près d’oublier
n’est, en effet, autre qu’Aylan Kurdi, le petit réfugié de la guerre syrienne
englouti puis recraché par les fonds marins turcs voilà près d’une année.
La photo insoutenable de son frêle corps inerte avait fait, début septembre
2015, le tour du globe, poussant l’Europe à revoir sa position et à «humaniser»
son discours envers la problématique des migrants.Or, en fait d’humanisation,
au finish il n’en fut rien. C’était beaucoup plus à une marchandisation de l’humain
que cette même Europe avait manifestement recours. Crise, quotas, contingents,
fret, centres de tri…, une inflation vocabulaire très dégradante à l’égard des
migrants caractérisait, des semaines durant, les propos des officiels occidentaux.
Dans leurs multiples sorties publiques «compassionnelles» consécutives au choc provoqué, à l’échelle planétaire, par la photo du garçonnet kurde, les politiques
européens n’hésitaient pas à user d’une terminologie à la limite de la décence à
chaque fois qu’étaient déclinés leurs mécanismes de répartition des dizaines de
milliers de réfugiés qu’ils devaient accueillir sur leur territoire. Dès lors, il n’était
guère surprenant de retrouver l’hypocrisie, de plus en plus folle, comme élément
prégnant. L’Europe, lorsqu’elle utilise le mot «crise», c’est pour définir la manière
dont il faut agir pour ne pas se faire charrier par la vague, la déferlante, le tsunami,
le raz-de-marée, ou encore la submersion migratoire.Quota ou contingent,
terme tantôt marqué positivement, tantôt négativement, est le nombre de réfugiés
appelés à être «importés» ou «exportés», autrement dit «échangés» entre les pays
de l’UE qui se déclarent preneurs. Centres de tri, ce sont les structures
d’hébergement d’urgence destinés à l’inscription et l’identification des migrants
d’abord éligibles à la demande puis au droit d’asile, soit la séparation des réfugiés politiques des migrants économiques.Ainsi pourraient être organisés des convois
de raccompagnement rapide aux frontières, confiés à l’organisation paramilitaire
Frontex pour ceux qui ne seront pas reconnus comme candidats au statut de
réfugiés. Fret, les moyens mobilisables aux fins de l’acheminement de ces migrants
de là où ils se trouvent vers leur destination finale l’un des «eldorados» européens,
le pays de transit ou, au pire, le pays d’origine. Mais les questions que d’aucuns ici
et ailleurs se posent sont qu’est-ce qui pouvait être à l’origine de l’inflexion soudaine
du discours des politiques de l’UE, quels que soient leurs bords ? Etait-ce réellement
la photo terriblement choquante d’Aylan, échoué sur une plage turque qui avait
ébranlé la conscience collective ? Autrement dit, cet humanisme de l’Europe serait-il
au-dessus de tout soupçon ? Car des drames à ses portes, il y en a eu et en masse
pas moins de 3000 personnes sont mortes englouties dans la Méditerranée en 2015.
Ces changements de pied successifs face à la crise migratoire restent donc
inexpliqués. D’autant que le langage au lendemain du naufrage de Lampedusa,
survenu le 3 octobre 2013, l’une des pires tragédies migratoires de ces dernières
années 366 morts majoritairement des femmes et des enfants et bien après, était tout
autre fermeté et fermeture furent les mots d’ordre décrétés, unanimement, par les puissances occidentales. Mieux, il était question de co-développement, de sanctions,
de lutte contre les réseaux internationaux de passeurs, mais aux politiques des quotas,
ce fut le niet collectif. Or, à partir de septembre 2015, le ton avait curieusement changé
et l’Europe s’était soudainement révélée indulgente, trop même.
Les survivants des détresses en mer deviennent des témoins actifs
L’impact psychologique de la photo d’Aylan y était-il pour quelque chose ? «Le facteur émotionnel important, imagé par la photo du petit Aylan, paralyse les fonctions intellectuelles collectives liés au drame des migrants. Ce qui entraîne une page blanche
et vide pendant au moins une quinzaine de jours au niveau du conscient collectif et anesthésie tout effort de réflexion sur les tenants et les aboutissants de ce grand drame. D’ailleurs, le soi-disant grand problème des quotas passe en dernière position à côté de l’émotion liée à la photo qui a fait le tour du monde», psychanalyse le professeur en psychiatrie Mohamed Boudef. Pour celui qui a présidé la commission d’expertise
judiciaire de Chouaïb Oultache, l’assassin présumé de Ali Tounsi, ex-patron de la
Sûreté nationale, «il est inadmissible que notre réflexion soit guidée par les plus forts,
au lieu de développer un intérêt sur la question en considérant l’ici et le maintenant de toute cette histoire. Ces migrants ne sont pas une génération spontanée ou venue du
ciel. Ils quittent leur bercail de toujours, au moins du temps des dernières croisades.
Et qu’est-ce qui s’est passé entre-temps pour qu’ils quittent normalement et lâchement
leur terre ?» Aux yeux de l’ex-président du Comité pédagogique national de psychiatrie, l’hypocrisie dont a de tous temps fait preuve l’Europe est à son comble «La terminologie toujours aussi prégnante dans le discours des Européens puisée dans leurs rapports techniques et méthodologiques de ce dépeuplement massif est claire quotas, centres
de tri, contingents, une vraie marchandise à gérer. Les termes humanisme et humanité sont incompatibles avec le discours de cette Europe qui se pose en terre d’humanisme.
Un observateur novice comprendrait que les Européens ne font qu’appliquer des recommandations et des directives venues du gendarme du monde.
Ce qui dénote certaines divergences entre le groupe d’Européens habitués à
comprendre et à exécuter ce type de directives et les nouveaux Européens non
habitués à ce genre d’exercice.» Et la société civile internationale, qui demeure
marquée à jamais non seulement par la photo d’Aylan, mais aussi par les images
atroces de l’épave de la tragédie de Lampedusa d’il y a plus de deux ans, pense-t-elle qu’une photo, voire la force de l’image, est en mesure de changer une politique ? La réponse d’Helmut Dietrich était sans équivoque : «Nous ne pensons pas que la photo d’Aylan ait ouvert une brèche dans la forteresse Europe. C’étaient l’énergie, la lutte de dizaines de milliers de réfugiés qui ont fait collapser cette forteresse Europe à son flanc sud-est. Il est clair qu’avant 2011, prendre un bateau était une action individuelle.
Depuis 2011, les réfugiés et migrants ont une détermination différente les survivants
des détresses en mer deviennent des témoins actifs, des accusateurs publics de la politique meurtrière de l’Europe à ses frontières», nous indiquait dans une précédente déclaration le porte-parole de Watch The Med, un réseau transnational d’activistes et
de migrants, ancré sur les deux rives de la Méditerranée. Ce réseau, faut-il le noter, a réussi, en très peu de temps, à se dresser en une véritable vigie sur la Méditerranée
en déployant, depuis le 11octobre 2014, Alarm phone, un numéro d’alerte fonctionnant 24h/24, 7 jours/7, en tournus, multilingue, pour faciliter le sauvetage de migrants clandestins en difficulté ou perdus en mer. «AlarmPhone, qui se veut une arme contre
la guerre aux migrants, est entrée en opération quelques jours plus tard fin
octobre 2014, des garde-côtes grecs ont saboté le moteur, crevé la coque et
abandonné à la dérive un bateau chargé de trente-trois réfugiés syriens.
Et si les garde-frontières turcs ont pu leur porter secours, ce fut bien grâce à
l’intervention directe de Watch The Med AlarmPhone qui les a prévenus à temps.»
A en croire M. Dietrich, le message que laissait transparaître le discours de Bruxelles, version septembre 2015, est de conjurer la peur de faire face à cette crise et à la détermination des migrants à braver les sas installés à la frontière extérieure de
l’Europe, la plus observée et militarisée au monde «Nous avons construit ensemble
des réseaux politiques de SOS l’année dernière (AlarmPhone). Et dès le début du
mois de septembre 2015, nous voyons, avec admiration, que les refugiés ont spontanément adopté des actions collectives, sans organisation.C’est incroyable
des manifestations de milliers de refugiés, seuls ou en famille, qui font le chemin
contre les frontières barbelées, contre les polices, vers l’Europe. Manifestations sur l’autoroute, en chemin vers l’Europe, sans peur et avec détermination. Maintenant,
ces actions collectives commencent aussi au Nord de l’Allemagne vers la Suède.
Le système de la forteresse Europe ne pouvait plus répondre à cette énergie des réfugiés». Partant, poursuit notre interlocuteur, les gouvernements avaient accepté temporairement l’arrivée de réfugiés. Très juste et opportun, s’est révélé le terme «temporairement». Car, depuis fin 2015, le discours européen n’est plus le même.
Pour preuve, Berlin, celle-là même qui avait ouvert le «boulevard Europe» aux
réfugiés, s’était engagée à «réduire de manière perceptible le flot de réfugiés en
agissant au niveau européen et à accélérer les procédures d’expulsion des déboutés
du droit d’asile». Et les nouveaux plans européens d’armement et de blocage à la
frontière n’ont pas tardé à se mettre en place.Comme l’explique le porte-parole de
Watch The Med AlarmPhone : «Vu que les pays nord-africains n’acceptent pas les
camps extraterritoriaux d’Europe, cette dernière a opté pour le lancement de l’action militaire (EunavFor-Med) et la construction des futurs camps gigantesques à
Piraeus (Grèce) et Catania (Sicile, Italie) où est déjà stationné Frontex, et peut-être
à la frontière Hongrie-Serbie»… «Peut-on parler de futurs camps de concentration ?» s’interroge M. Dietrich avant de conclure «De toute façon, WatchTheMed et
AlarmPhone sont heureux d’ouvrir des chemins sûrs pour les réfugiés et migrants,
de contribuer à ces luttes. Nous disons Ferrys not Frontex !» Et les Algériens,
comment perçoivent-ils la «générosité» qui n’avait jamais paru avec tant d’éclat avant
de s’estomper de certains officiels européens à l’égard des migrants ? «La mort,
dans des conditions horribles, du petit Aylan avait été honteusement utilisée.
Il s’agissait, vraisemblablement, d’une mise en scène pour faire vibrer la corde
sensible de la communauté internationale via le canal communicationnel.
Et les Européens excellent dans l’art de la communication.Il fallait un événement-choc, mettre au point un scénario pour permettre au rempart anti-migrants de se déconstruire pour se reconstruire une nouvelle fois. Mais les véritables motivations sont tout sauf de nature humanitaire. Avant de faire machine arrière, l’Europe aspirait se refaire une
virginité à travers son plaidoyer en faveur du droit d’asile», estime, pour sa part,
l’avocate, Me Yamouna Merabti, qui est également présidente de l’Association des
droits de l’enfant (Aden). Autant dire que les points de vue convergent tous vers la
même conclusion «La politique européenne à l’égard des migrations est en partie responsable de toutes les tragédies migratoires, celles survenues en 2015, avant et
après. Si Aylan a pu être identifié, plusieurs milliers d’enfants, hommes et femmes,
morts ou disparus en mer, restent malheureusement des cadavres sans noms»,
comme le résume si bien Mounira Haddad, présidente de l’association AFAD et ardente militante pour la défense de la cause des migrants, demandeurs d’asile et des réfugiés.


Naima Benouaret

zadhand
17/08/2016, 17h23
Un migrant afghan viole un enfant de quatre ans dans un centre pour demandeurs d'asile

Allemagne
17 août 2016, 16:54

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La scène s'est produite à Boostedt, au nord de l'Allemagne un Irakien a découvert son fils de
quatre ans dans les toilettes d'un centre pour demandeurs d'asile, en compagnie d'un
Afghan de 22 ans qui l'aurait forcé à avoir des rapports sexuels.
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L'opinion publique autrichienne est très divisée concernant le flot migratoire qui
a touché le pays ces derniers mois Autriche : accusés de viol collectif sur une
Allemande, neuf migrants irakiens incarcérés .La justice allemande s'apprête à
juger une affaire particulièrement glauque. Les faits remontent au 29 mars dernier
mais ne sont connus que depuis quelques jours : alerté par l'un de ses fils qui le
prévient que son petit frère est aux toilettes avec un inconnu, un Irakien a découvert
son enfant dans les cabines des toilettes publiques du camps de migrants de Boostedt, dans le Schleswig-Holstein au nord de l'Allemagne. Selon le journal allemand Holsteinischer courier cet individu est un Afghan de 22 ans, qui se justifie dans un
premier temps en essayant de faire comprendre que le jeune garçon lui aurait demandé
de l'aide pour aller aux toilettes. Mais quelques minutes plus tard, le jeune garçon, de retour auprès de sa famille, explique que cet individu l'aurait obligé à pratiquer une fellation. La famille prévient les autorités, qui interpellent le jeune Afghan. Selon le procureur, des analyses ADN corroboreraient le témoignage du petit Irakien.
Le demandeur d'asile afghan nie ces accusation, s'en tenant à sa version des faits il
aurait juste aidé le jeune garçon à aller au toilettes. Dans le box des accusés, un autre Afghan de 29 ans est suspecté d'être son complice : alors que les deux enfants jouaient ensemble, il aurait menacé le grand frère de la victime avec un couteau pendant que
l'autre demandeur d'asile se dirigeait vers les toilettes avec le petit garçon.Près de 600 migrants vivent dans le centre de réfugiés de Boostedt, au nord d'Hambourg.
Ce n'est pas le premier fait divers de ce type : fin juillet, un érythréen de 40 ans
bénéficiant du statut de réfugié avait été arrêté pour avoir violé une femme âgée dans
un cimetière en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

enzo
17/08/2016, 18h15
Et oui les migrants ne sont pas toujours de vraves gents, lItalie s'attends a un attentats, ils savent avoir recueillis des terroristes venant de sirye avec les sauvetages en mer des migrants

zadhand
01/09/2016, 18h56
La traversée meurtrière

Flux migratoires vers l’Europe
le 01.09.16 | 10h00

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A partir de 2014, les premiers flux de Syriens fuyant les affres de la guerre ont été reçus à bras
ouverts en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en France et en Grande-Bretagne. Cette situation
a ouvert une brèche dans la forteresse Europe.
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Un flux ininterrompu de réfugiés fuit le conflit syrien pour trouver asile en Europe


Même si la pression médiatique est tombée ces dernières semaines,
le phénomène migratoire n’en demeure pas moins que les gardes-côtes
de l’autre rive de la Méditerranée ne chôment pas. Lundi et mardi derniers
ont été des jours laborieux pour la Guarda italienne qui a lancé des
opérations de sauvetage de migrants au large de la Libye.Rien d’inédit,
sauf des chiffres «record» dans cette vague de migration qui s’est accentuée
ces deux dernières années en raison du conflit syrien.«Environ 3000 migrants
ont été secourus mardi au cours de 30 opérations de secours coordonnées
par les garde-côtes», a indiqué dans la soirée un communiqué officiel. De
nombreux navires ont participé à ces opérations, dont un remorqueur, ont
précisé les garde-côtes. Après quelques semaines relativement calmes,
«plus de 1100 personnes ont été secourues dimanche et 6500 lundi, avec
l’aide des navires des garde-côtes et de la Marine italienne, de l’opération
européenne antipasseurs Sophia, de l’agence européenne Frontex ou
d’organisations humanitaires», a rapporté l’AFP. Au-delà des chiffres qui sont incontestablement effarants, il est question de l’accueil de ces migrants.
A partir de 2014, les premiers flux de Syriens fuyant les affres de la guerre
ont été reçus à bras ouverts en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en
France et en Grande-Bretagne. Ce flux humain, qui tombe sous le coup de
la Convention de Genève, a été réparti en quotas.L’Allemagne a accepté de
«prendre» plus d’un million de réfugiés. Son allié, la France, pays des droits
de l’homme, s’est contentée de quelque 12 à 13 000 cas, invoquant les
difficultés économiques qu’elle traverse. Cette situation a ouvert une brèche
dans la forteresse Europe. Un appel d’air, selon certains politiques européens,
qui voient dans ces arrivages un envahissement et auraient préféré une
«immigration choisie».Une vision d’ailleurs véhiculée grâce à la montée du
nationalisme sur le vieux continent.L’extrême droite, qui s’est décomplexée,
est revenue sur la scène politique avec parfois des représentations au sein
des Parlements favorisée par une conjoncture économique mondiale sévère.
Si elle n’a pas réussi son coup, elle a fait fléchir certaines positions
gouvernementales, particulièrement en ce qui concerne la crise des réfugiés.
En février dernier, l’Union européenne et à sa tête la chancelière allemande,
Angela Merkel, a lancé un ultimatum à la Turquie, pays de transit, pour
intervenir et «réduire le flux de migrants traversant la mer Egée». C’était
aussi un avertissement adressé à d’autres capitales européennes, dont
Athènes, qui ont laissé remonter les flux migratoires vers le Nord, culminant
à 20 000 réfugiés par semaine. Il est de notoriété publique que la crise
migratoire a divisé l’Europe.Quand les décideurs se réunissent pour tenter de
trouver une issue à ce problème de taille, ce sont les divergences d’opinions
et de perspectives qui en ressortent. Un dialogue de sourds s’est installé entre
les pays en première ligne, à savoir l’Italie et la Grèce, et les pays de destination, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Autriche et la Suède. D’aucuns ne sont arrivés
à accorder leurs violons et prendre des dispositions communes. Conséquence
d’autres pays se barricadent. A l’exemple de la Norvège, du Danemark, de
l’Autriche, de la République tchèque, de la Slovaquie, pays de transit qui ont rétabli
les contrôles frontaliers.La Hongrie et la Slovénie, principaux pays d’entrée dans
la zone Schengen, érigent des clôtures de barbelés. La politique de la porte ouverte
aux migrants est de facto mise entre parenthèses par la majorité des membres de
l’UE. Les frontières entre les Etats de l’UE sont tombées par la force de la
convention de Schengen, mais elles ne sont pas virtuelles. Elles existent grâce au
Frontex, cette agence pour la gestion et la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l’Union européenne, opérationnelle depuis le
1er mai 2005. En termes plus simples, l’agence en question est censée garantir
un meilleur contrôle des frontières.Le dispositif Frontex a été réactionné pour
contribuer à l’endiguement du phénomène migratoire ou, du moins, canaliser au
mieux un flux discontinu. Cette agence qui facilite «l’application des mesures communautaires existantes et futures, relatives à la gestion de ces frontières et
de coordonner la coopération entre Etats membres» dispose de moyens
conséquents pour mener sa mission un budget moyen de 85 millions d’euros et
des équipements et matériels (navires, hélicoptères, avions patrouilleurs) ainsi
que des experts et les gardes-frontières.
Son intervention a-t-elle pour autant été probante ?
C’est peut-être aussi en raison de ce durcissement des gouvernements que les
flux de migrants se poursuivent ces derniers jours. Les conditions climatiques
aidant, des milliers de migrants embarquent à partir des côtes libyennes, pour
tenter de franchir le Rubicon avant l’automne où les frontières passoires
deviendront hermétiques.
Migrants africains et harraga
En Norvège, la police est autorisée à refouler toute personne se présentant à
la frontière pour demander l’asile, qu’elle soit en situation de crise ou qu’elle
vienne d’un autre pays nordique. Si cette mesure n’épargne pas les Syriens,
elle est implacable avec les migrants africains et subsahariens dont le périple
est motivé par des conditions économiques.L’UE, dans ce dossier, change de
fusil d’épaule et s’attaque à la racine du mal en jouant la carte de l’aide au
développement et des avantages commerciaux. Il est brandi «l’arme de la
rétorsion économique pour contraindre les dirigeants du continent africain à
coopérer à la lutte contre l’immigration clandestine». L’UE n’en est pas à son
premier essai. D’autres pays ont été approchés auparavant pour la même finalité,
à l’instar des pays du Maghreb ou la Turquie. Les résultats, fussent-ils
encourageants, n’ont pas réussi à assener le coup de grâce à cette mobilité
humaine indésirable. Pour preuve, les côtes libyennes sont une plaque tournante
de tous ces migrants souhaitant atteindre l’Italie, via l’île de Lampedusa.
Depuis lundi, 10 000 personnes ont été secourues au large de la Libye dans des opérations coordonnées par les gardes-côtes italiens. «Beaucoup d’entre eux
n’avaient jamais vu la mer, il y avait à bord des femmes âgées, des personnes
malades et de nombreux enfants de 13 ou 14 ans qui voyageaient seuls. Ils se
battaient pour être secourus en premier, ils sautaient dans l’eau, c’était difficile
de contrôler la situation», selon Médecins sans frontières (MSF).
L’Algérie, qui connaît ce phénomène sous l’appellation «harga», a renforcé ses
patrouilles sur le littoral national. Ce qui n’a pas dissuadé ces jeunes qui tentent
la traversée de la Méditerranée, bravant tout danger.Régulièrement,il est rapporté
par des canaux d’information officiels que des dizaines de harraga ont été
interceptés au large de Annaba, Skikda, Oran, etc.Point de chiffres exhaustifs pour
cerner l’ampleur du phénomène. Entre 2009 et 2015,ils seraient 13 272 Algériens
à avoir traversé la Méditerranée, dont 620 ont disparu, selon la LADH.

Naïma Djekhar

zadhand
09/10/2016, 22h12
Canal+ évacue le calvaire de Calais du doc "Exode"


Dimanche 09 Octobre 2016
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Au moment où Amnesty International dénonçait l'hypocrisie des
10 pays riches d'Europe et des Amériques qui représentent moins
de 2,5% du PIB mondial, et qui n'accueillent que 56% des réfugiés
de la planète, Canal+ a diffusé un documentaire «Exode», qui relate
le parcours du combattant des réfugiés qui quittent leur pays en
guerre pour rejoindre à tout prix l'Europe. Malgré la force émotive
de ce documentaire qui nous a fait vivre de l'intérieur le plus grand
drame migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale, le documentaire,
qui est présenté par Canal+ comme une bouée de secours aux réfugiés,
notamment syriens, est en réalité une évacuation des territoires français.
On découvre parfois avec tristesse, le destin bouleversant de migrants,
de leur point de départ à leur point de chute en Europe. Dans cette
production de Canal+, les téléspectateurs ont pu découvrir le douloureux
trajet d'une famille syrienne, dont le père lutte pour sauver sa fille de la
misère. «Un missile a fait exploser notre maison» témoigne Isra'a la petite
fille syrienne en larmes, devenue la mascotte du DOC.Le documentaire
«Exode» de James Bluemel, est avant tout un documentaire britannique
produit par la BBC et Canal+ qui suivent le parcours du combattant des
migrants. Des migrants venus de Syrie, d'Afghanistan, de Gambie et même
d'Irak. A travers les histoires émouvantes d'Isra'a Syrienne de 11 ans et sa
famille, Alaigie, Gambien sans emploi, Hassan, prof d'anglais syrien, ou
encore Karima, Afghane qui veut fuir l'oppression et les lapidations, on
découvre un autre visage de l'exode que les médias nous ont transmis durant
plusieurs mois de l'année 2015. Ce documentaire qui montre la souffrance
de ses familles qui fuient la guerre et la misère, dépeint un visage négatif de
la Turquie, de la Libye et même de la Grèce et de la Hongrie, mais évacue
toute critique contre la France et la Grande-Bretagne. Aucune image des
blocages et des souffrances subis à Calais ou à la frontière française n'a été
retracée dans ce documentaire qui se distingue comme une aide, à la fin, de
la misère des migrants. La majorité des migrants qui ont quitté leur pays dans
ce documentaire a évité la France: le prof syrien a choisi la Grande-Bretagne,
la famille syrienne a élu domicile en Allemagne, le réfugié afghan est parti en
Suède, les filles afghanes sont restées en Turquie, alors que les patineurs
irakiens ont choisi de rester en Allemagne. Aucun d'eux n'a été choisi pour
rester en France, considérée il y a quelques années comme la terre des droits
de l'homme. Canal + a ainsi confirmé que la France a cessé d'être une terre
d'accueil pour les migrants venus de la rive sud de la Méditerranée.

zadhand
10/11/2016, 21h30
Plus de 120 migrants sauvés


Chypre
le 10-11-2016
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Plus de 120 migrants dont la plupart seraient des Syriens fuyant la guerre
ont été secourus alors que leur bateau dérivait au large de Chypre,
ont annoncé jeudi les autorités de l'île méditerranéenne.
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Parmi les 123 personnes secourues figurent 42 enfants, 19 femmes
et 62 hommes, selon la défense civile. Elles ont raconté aux sauveteurs
que le capitaine du bateau où ils avaient pris place les avait abandonnées
en pleine mer, prenant la fuite sur un scooter des mers.Une femme qui a
accouché sur le bateau a été hospitalisée par précaution, a indiqué la
défense civile. L'embarcation serait partie de Mersin en Turquie, un pays
où fuient de nombreux Syriens en raison de sa frontière commune avec
leur Etat. Membre de l'Union européenne, l'île de Chypre est située à
seulement 100 kilomètres de la Syrie en guerre, mais n'a jusqu'ici pas
enregistré d'afflux massif de réfugiés. La guerre en Syrie qui fait rage
depuis 2011 a fait plus de 300.000 morts et poussé la moitié de la
population à quitter son foyer pour échapper aux violents combats.
La majorité d'entre eux ont trouvé refuge en Turquie et dans des pays du
Moyen-Orient (Liban, Jordanie) mais beaucoup tentent de rejoindre l'Europe.

zadhand
05/12/2016, 20h30
Deux morts d'hypothermie et plus de 730 migrants
secourus en 24 heures


Méditerranée
le 05.12.16|10h00
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Plus de 730 migrants ont été secourus en 24 heures
au large de la Libye, et deux femmes sont mortes d'hypothermie après quelques heures en mer, ont annoncé
les gardes-côtes italiens et des ONG.


Les opérations de secours ont eu lieu auprès de cinq gros canots pneumatiques
et de cinq petites embarcations en bois ou pneumatiques, entre samedi et
dimanche, dont plusieurs en pleine nuit. Samedi, les équipes de l'Aquarius, navire
de secours affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), ont secouru des migrants tombés à l'eau. Malgré plusieurs cas d'hypothermie, tous
ont eu la vie sauve. Dans la nuit en revanche, ces mêmes équipes n'ont rien pu
faire pour deux femmes retrouvées inanimées dans un autre canot qui prenait
l'eau et en partie dégonflé. «Deux femmes sont mortes d'hypothermie malgré les efforts colossaux de l'équipe. Nous avons le cœur brisé, encore une fois», a
annoncé MSF sur twitter. Parti dans la soirée, le canot a été secouru vers 4h, et
même si les températures restent clémentes dans la journée au large de la Libye,
les deux femmes trempées n'ont pas survécu dans le froid de la nuit. Parmi les migrants secourus samedi figurent plusieurs familles syriennes d'Alep, voyageant
avec de jeunes enfants. Migrants et secouristes, tous épuisés, faisaient route hier
vers l'Italie qui, selon les autorités, a déjà vu débarquer sur ses côtes plus de
173 000 migrants cette année, soit déjà 12% de plus qu'en 2015 et 1% de plus
que le record de 170 000 arrivées enregistré en 2014

zadhand
18/12/2016, 16h12
Les spécialistes soulignent l’absence d’une politique de migration en Algérie


Conférence-débat au Créad
le 18.12.16|10h00

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Aborder la question de la migration en Algérie tout en mettant
un l’accent sur l’être humain et le respect de l’égalité entre
hommes et femmes, devient un impératif pour les académiciens
algériens, d’autant que le pays est devenu non seulement une terre
d’asile mais aussi un pays pourvoyeurs de migrants.
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Un phénomène complexe qui se pose avec acuité aux pays du Maghreb


La problématique est d’actualité et intéresse de très près la communauté des académiciens.
Raison pour laquelle le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement
(Créad) a organisé, hier à l’université de Bouzaréah, à Alger, une conférence-débat animée par
Musette Mohamed Saib, directeur de recherche, devant une assistance de chercheurs en
sociologie et en psychologie, ainsi que des représentants d’acteurs impliqués dans la prise en
charge, des représentants d’associations et d’institutions internationales à l’image de
l’Organisation internationale des migrations, ou du CICR. Le choix de la date n’est pas fortuit,
puisque celle-ci coïncide avec les manifestations de la Journée internationale des migrants.
Pour Musette Mohamed Saib, il est question de faire une pause «tout en interpellant les
gouvernements à respecter leurs engagements en mettant l’accent sur l’être humain sous l’angle
du respect de l’égalité entre hommes et femmes aussi bien en ce qui concerne les migrants vivant
sur le sol algérien que les Algériens vivant à l’étranger.C’est ce regard porté sur les deux côtés qui
nous interpelle et qui a déjà fait l’objet d’une ébauche de réflexion il y a une année, lors d’une
réunion institutionnelle qui a fait sentir la nécessité d’avoir une politique de migration». M. Musette
estime que la problématique du genre en matière de migration est nouvelle ; elle a apparu à la
faveur de la mondialisation, dit-il.La démarche du Créad, souligne-t-il, repose sur trois principes qui
«permettent de travailler sur le sexe au lieu que ce soit sur le changement». L’orateur rappelle les
différentes études faites en Algérie et qui constituent une base de connaissances qui mériterait
d’être approfondie. «Les principes d’équité et d’égalité ne sont pas suffisants s’ils ne sont pas
accompagnés d’une chance égale d’accès aux mesures de cette équité», révèle le chercheur, qui
précise que la mesure des distinctions entre les deux sexes se fait au niveau international sur la base
d’indicateurs autour de l’accès à la politique, l’économie, la santé et l’éducation.
l’éxil économique
A ce titre, il rappelle que le dernier rapport Gender Gap pour l’année 2016 classe l’Algérie au 120e
rang. Le pays est en outre 135e en matière d’accès à l’économie, 104e en matière d’éducation, 127e
en matière de santé et 56e en matière d’accès à la politique. «Peut-on appliquer les mêmes mesures
et établir les distinctions entre les migrants nationaux ? Que savons-nous de la place de l’Algérie dans
les migrations internationales sur la base de ces trois principes», s’interroge le conférencier avant de
revenir à la question du genre. Selon lui, sur les 243 millions de migrants dans le monde, les femmes
représentent 77 millions, soit 48,2%, et la plupart ont opté pour l’exil pour des raisons économiques.
«Qu’en est-il des étrangers vivant en Algérie», se demande le conférencier. «Les données restent
muettes. En 2013, il y avait 270 000 migrants, sur les 40 millions d’Algériens, soit 0,6% de la
population. Parmi ces derniers, 70% sont des Palestiniens et des Sahraouis et 45% sont des femmes
bien établies depuis 1990. Les statistiques du ministère des Affaires étrangères pour 2016 évoquent
77 000 migrants économiques, soit 0,75% de la population dont très peu de femmes», souligne
M. Musette. Pour ce qui est des Algériens vivant à l’étranger, le conférencier affirme «En 2013, ils
étaient un peu plus de 2,1 millions d’inscrits dans les consulats, mais les Nations unies évoquent un
nombre de 1,4 million en 2000 et 1,8 million en 2013 avec un taux de 37% de femmes en 2000 et de
47% en 2013. Dans les pays de l’OCDE, les Algériens sont au nombre d’un million dont 49% de femmes.
Elles sont moins nombreuses à avoir le niveau scolaire du palier primaire, presque à égalité avec les
hommes qui ont le niveau secondaire et un peu moins que les hommes à avoir le niveau supérieur. Mais
elles sont à égalité des hommes à avoir des PhD.» Le chercheur note que ces données peuvent constituer
des pistes de recherche et appelle à «une comparaison entre l’accès des nationaux et des migrants aux
différents domaines avec une équipe pluridisciplinaire et mixte. Nous ne pouvons pas être dans l’analyse
du genre si nous ne prenons pas en compte exclusivement les femmes. Nous pouvons créer nos propres
outils et nos indicateurs à partir de nos bases cultuelles et culturelles». Il a conclu en soulignant «Depuis
trois ans, je ne cesse de dire qu’il faut anticiper sur les problèmes de migration. Chaque année, à la même
période, novembre-décembre, les autorités réagissent en pompiers, en opérant des rafles dans les rues
pour ramasser tous les étrangers. Cela provoque des dégâts aussi bien chez nous qu’en Europe. C’est la
même chose pour les harraga. Ilfaut un plaidoyer pour une politique de migrants respectueuses des droits
de l’homme.» Un autre chercheur du Créad, Khaled Noureddine, va plus loin. Selon lui, les derniers
événements liés au «ramassage» des migrants dans les rues d’Alger ont montré une absence totale de
politique de migration en Algérie. Il regrette que les femmes soient invisibles dans cette masse de migrants,
expliquant tout le mal qu’il a eu à en trouver une dizaine pour répondre à des questions entrant dans le
cadre de sa recherche pour les années 2007 et 2008 : «Sur les 2000 migrants approchés, à peine quelques
dizaines étaient des femmes. Les lieux de vie des migrants sont hiérarchisés et structurés. Dans cette
organisation, les femmes sont invisibles parce que bien protégées de l’extérieur.»
Un observatoire pour la migration
Le débat suscite plusieurs interventions. D’abord celle du représentant de l’OIM, Pascal Reyntjens, chef de
mission à Alger, qui plaide pour un partenariat entre les politiques, les associations et les décideurs, tout en
appelant à intégrer les questions des migrations dans le développement durable ainsi que les indicateurs
agrégés comme l’accès au travail, à la santé et à l’éducation en matière de genre. Karim Khaled, chercheur
au Créad, renvoie pour sa part le débat à l’aspect historique «très important pour comprendre pourquoi nous
avons construit un Etat national et non pas un Etat-nation». Le représentant de l’association Caritas, qui
s’occupe des migrants, appelle à une enquête très profonde sur les migrants et à développer un observatoire
de la migration. «Il faut comprendre pourquoi 90% des migrants qui sont au Maroc ou en Tunisie ont
d’abord traversé l’Algérie avant leur dernière escale. Nous travaillons dans l’urgence. Il faut prendre en charge
ce phénomène de manière profonde», dit-il. M. Musette estime que cette problématique n’est pas propre à
l’Algérie puisque l’Europe aussi y fait face. L’aspect historique n’est pas des moindres, dit-il «L’Algérie a vécu
des étapes douloureuses et l’étranger, dans la conscience collective, renvoie à l’occupant français, venu prendre
les richesses.» Des intervenants ont abordé certains comportements racistes que subissent les Subsahariens qui
vivent en Algérie, en insistant sur le quotidien très difficile des femmes, surtout celles qui viennent sous la
protection d’un des hommes de leur communauté et qui, au fil du temps, subissent violences et mauvais
traitements. Certains témoignages sont poignants, surtout ceux de jeunes mineurs, abandonnés par des parents
qui les ont loués pour traverser des milliers de kilomètres puis les ont abandonnés une fois arrivés au nord du pays.
La problématique de la prise en charge de la scolarisation a été également au centre des discussions, tout autant
que la stigmatisation en raison de la religion qui pousse beaucoup de migrants chrétiens à se convertir à l’islam,
ou à faire semblant, pour trouver du travail et s’intégrer. Des jeunes de l’association Rencontre et développement,
mais aussi d’autres agissant dans le secteur de la prise en charge mettent en exergue la difficulté à assurer un
minimum de «dignité» aux migrants en raison des stéréotypes et des mentalités souvent réfractaires à l’autre.
Certains n’hésitent pas à évoquer le statut de la femme algérienne dans la société pour comprendre cette violence
dont souffrent les migrantes en Algérie, notamment les mères célibataires, confrontées à des réactions brutales et
extrémistes dans certaines structures sanitaires.D’autres,par contre, relèvent une évolution positive par rapport aux
années précédentes dans le comportement non seulement de la société civile, mais aussi des institutions étatiques
qui assurent aujourd’hui la scolarisation des enfants et l’accès des migrants aux soins gratuits.

Salima Tlemçani

zadhand
06/01/2017, 09h08
L'Italie veut accélérer les opérations


Publié le 05-01-2017
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Expulsion et rapatriement de migrants

L'Italie veut “accélérer les expulsions et les rapatriements” de migrants hors de ses frontières, a insisté hier le ministre des Affaires étrangères italien, Angelino Alfano, après de nouvelles tensions dans le pays. Une révolte a éclaté en début de semaine dans un centre d'accueil pour migrants à Cona, au sud-ouest de Venise, suite au décès d'une jeune femme ivoirienne de 25 ans, les migrants accusant les secours d'être arrivés trop tardivement. “Nous agissons avec rigueur et humanité : nous avons sauvé beaucoup de vies mais nous ne pouvons pas accepter de quiconque des violations des règles”, a réagi M. Alfano hier dans un entretien au journal La Stampa. “C'est pour cela que nous devons accélérer les expulsions et les rapatriements. Je travaille pour conclure des accords qui diminuent les arrivées et empêchent les départs”, a-t-il souligné. “Il y a un triangle de pays fondamentaux : le Niger, avec qui nous sommes proches de conclure un accord, la Tunisie et la Libye”, a-t-il précisé. Le ministre de l'Intérieur italien, Marco Minniti, s'est rendu précisément en Tunisie cette semaine pour renouveler un accord bilatéral de rapatriement, en échange d'aides diverses. Il était hier à Malte, qui assure la présidence tournante de l'UE au premier semestre, pour parler aussi d'immigration et de sécurité.