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Voir la version complète : Oprah Winfrey se dit victime de racisme dans une boutique à Zurich



saoula
10/08/2013, 08h27
Oprah Winfrey explique à Larry King qu'elle a été victime de racisme dans une boutique de luxe à Zurich (Suisse).



L'animatrice et productrice de télévision américaine Oprah Winfrey s'est dite victime de racisme dans une boutique de luxe lors d'un séjour à Zurich (Suisse). Elle s'y était rendue le mois dernier pour le mariage de Tina Turner. Dans une interview accordée à Larry King le 5 août sur Ora.tv, la reine des «talk-shows» américains a confié qu'une vendeuse a refusé de lui montrer un sac à main, affirmant que celui-ci était «trop cher pour elle».



«J'ai dit à cette femme: Je voudrais voir ce sac à main sur l'étagère, et elle m'a répondu: Non celui-ci est trop cher», indique Oprah Winfrey. La vendeuse a alors expliqué que le sac à main en crocodile avait été créé pour l'actrice américaine Jennifer Aniston. Oprah Winfrey raconte à Larry King qu'elle a eu envie de rire et de jouer à «Pretty Woman» en achetant toute la boutique pour damer le pion à la vendeuse mais qu'elle avait finalement renoncé lorsqu'elle s'est rendu compte que celle-ci toucherait alors une commission. La fortune d'Oprah Winfrey est estimée à 2,8 milliards de dollars par le magazine américain Forbes.

VIDEO. Oprah Winfrey raconte comment elle a été victime de racisme



Trudie Götz, la propriétaire de la chaîne suisse de boutiques de luxe Trois Pommes, a expliqué qu'il s'agissait d'un malentendu. «Ma vendeuse a voulu être trop gentille. Elle lui a expliqué qu'il s'agissait d'un sac à 35 000 francs suisses (Ndlr: 30 000 euros) et qu'elle pouvait lui montrer des versions moins chères en autruche, en pur cuir et en velours», s'est-elle défendu.

La patronne de la boutique a ajouté qu'elle ne prévoyait pas de sanctions disciplinaires contre son employée. «C'est une vendeuse très qualifiée. Elle a l'habitude de traiter avec des clients prestigieux», affirme-t-elle. Trudi Götz a précisé qu'elle était en train de réfléchir à la réponse à apporter face à ces accusations et qu'elle allait consulter son avocat.

Suisse Tourisme, l'organisme de promotion du tourisme en Suisse, a, quant à lui, présenté ses excuses sur Twitter: «Cette vendeuse a eu un comportement déplacé. Nous sommes désolés», écrit l'organisation.






LeParisien.fr