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soltan009
08/08/2013, 16h32
Crise de l'oeuf: nouvelle action des producteurs à Carhaix


Une vingtaine de producteurs d'oeufs a détruit mercredi soir "100.000 oeufs" devant le centre des impôts de Carhaix (Finistère), deuxième action de ce type en quelque 24 heures destinée à protester contre la faiblesse des cours.
Les producteurs s'étaient donné rendez-vous à Mael-Carhaix, avant de prendre la direction de la ville de Carhaix, à quelques kilomètres.

Une fois arrivés devant le centre des impôts, ils ont poussé les palettes chargées d'oeufs depuis la benne d'un camion. Selon les producteurs, 100.000 ont été détruits, conformément à la volonté de cette profession de casser quotidiennement ce nombre d'oeufs, avait-elle annoncé dans la matinée, quelques heures après leur première action, dans les Côtes d'Armor.
"On est à bout, ces oeufs-là, on est prêt à les donner à des pays en voie de développement, mais il ne faut pas qu'ils restent sur le territoire français", a déclaré mercredi soir un porte-parole des manifestants, sous couvert d'anonymat.
Ces 100.000 oeufs correspondent à 5% de la production quotidienne en Bretagne, a-t-il dit.

Les producteurs d'oeufs protestent depuis plusieurs mois contre la faiblesse des cours, qui ne permettent plus selon eux de couvrir la hausse des coûts de production et surtout d'amortir d'importants investissements consentis en application d'une directive européenne sur le bien-être des pondeuses, entrée en vigueur en janvier 2012.

Dans la matinée, Yves-Marie Beaudet, président de la section oeufs de l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne et des Pays de Loire (UGPVB), qui représente 40% de la production française d'oeufs avec 20 millions de pondeuses, avait assuré que "le prix moyen payé aux producteurs est tombé à 75 centimes le kilo (4,57 centimes par oeuf, ndlr) alors que le prix de revient est de 95 centimes".

L'UGPVB avait souligné qu'elle ne s'associait pas aux opérations coup-de-poing.

Dans un communiqué publié mercredi matin, après la première action, un collectif informel de producteurs en colère avait demandé une application "au niveau national" de la réduction de 5% de la production, et la "mise à disposition par l'Etat d'un endroit pour détruire ces oeufs" avec "contrôle et suivi de la disposition".

twinsoris
08/08/2013, 16h41
genial avec la grand respect