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Voir la version complète : Il paie les amendes des femmes voilées



soltan009
25/07/2013, 19h46
Qui est Rachid Nekkaz, celui qui paie les amendes des femmes voilées ?http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/.lJpO_IrDpbiuHt98yIR_g--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzAwO2NyPTE7Y3c9NDY0O2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zMDA7cT04NTt3PTQ2NA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/rue89/rachid-nekkaz-burqua_1.jpg

661 amendes ont été dressées depuis la loi de 2011 interdisant le port du voile intégral dans l’espace public. Rachid Nekkaz en a payé 653. La dernière, c’était celle de Liala, mardi 23 juillet. Il s’est déplacé en personne, pour aller déposer un chèque de 119 € à la trésorerie d’Evry. "Chez Manuel Valls (http://fr.news.yahoo.com/manuel-valls/)", nous dit-il au téléphone, d'une voix souriante.
Trois jours après les émeutes de Trappes, "l’homme qui paie les amendes des femmes en niqab" n’est pas mécontent de son nouveau pied de nez. Liala a contacté Rachid Nekkaz, directement, "en passant par le site de mon association Touche pas à ma constitution", assure-t-il.
Pour qu’il sorte le carnet de chèques, la jeune femme a dû lui envoyer "un petit courrier, s’engageant à ne pas faire preuve de violence envers des policiers".
Une majorité de converties
Rachid Nekkaz, qui paie aussi pour les femmes belges -- seul pays avec la France et la Turquie à interdire le port du niqab --, a dit non une seule fois. A une convertie de Bruxelles, verbalisée quatre fois d’affilée, et affiliée au groupe extrémiste Sharia for Belgium. Un cas loin d’être représentatif selon lui :
"Les femmes qui portent le niqab sont des femmes normales, aux parcours de vie très différents."
Un tiers de celles qu’il a rencontrées sont des célibataires et la majorité sont des converties. "Il y a même une Linda Le Pen qui a fait appel à moi", rigole t-il.
"Je m'oppose au niqab"
Sa femme à lui est une américaine, et catholique. Il le répète partout, histoire de bien mettre les choses au clair :
"Je suis un musulman laïc, opposé au niqab. Ce que je défends, c’est la liberté pour les femmes de le porter ou non."
Pour lui, il s’agit de défendre une liberté fondamentale : pouvoir se déplacer dans la rue. C’est sur ce principe qu'il s'est appuyé pour déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme, afin de faire invalider la loi de 2011.