soltan009
12/07/2013, 00h22
Un homme ayant un litige commercial avec une riche gérante de société fait kidnapper sa mère. Les ravisseurs ont multiplié les bourdes.
L'affaire est rocambolesque, digne d'un scénario des frères Coen. Dans les Yvelines, en fin de semaine dernière, la mère d'une riche gérante de société est kidnappée dans sa propriété. Les ravisseurs ont neutralisé les chiens pour pouvoir s'introduire chez elle, puis ils l'ont embarquée sans laisser de traces. Apparemment, un vrai travail de pros, qui laisse penser aux enquêteurs du SRPJ de Versailles qu'ils ont affaire à un gang très organisé. D'autant que, très vite, une rançon est demandée : 450 000 euros sont exigés, et en lingots d'or s'il vous plaît. Un détail qui oriente les policiers sur la piste des manouches.
Seulement, très vite, l'histoire prend une autre tournure. Les professionnels aguerris s'avèrent être moins professionnels que prévus : "de vrais baltringues", dixit une source judiciaire. Les ravisseurs multiplient les bourdes, utilisant notamment des téléphones portables facilement identifiables pour entrer en contact avec la famille de l'otage. Très vite, ils sont identifiés dans un hôtel de Colmar, une région qu'ils connaissent mal. Les policiers cueillent deux hommes mardi matin. L'otage est libérée. Elle est en bonne santé.
Placés en garde à vue, les ravisseurs ne tardent pas à se mettre à table et balancent leur commanditaire : il s'agit d'un homme - et non de la fille de l'otage, comme nous l'avons écrit par erreur - qui a un litige commercial avec une gérante de société qui n'est personne d'autre que la fille de l'otage. Il souhaitait régler ainsi un litige commercial. Il a été placé à son tour en garde à vue.
L'affaire est rocambolesque, digne d'un scénario des frères Coen. Dans les Yvelines, en fin de semaine dernière, la mère d'une riche gérante de société est kidnappée dans sa propriété. Les ravisseurs ont neutralisé les chiens pour pouvoir s'introduire chez elle, puis ils l'ont embarquée sans laisser de traces. Apparemment, un vrai travail de pros, qui laisse penser aux enquêteurs du SRPJ de Versailles qu'ils ont affaire à un gang très organisé. D'autant que, très vite, une rançon est demandée : 450 000 euros sont exigés, et en lingots d'or s'il vous plaît. Un détail qui oriente les policiers sur la piste des manouches.
Seulement, très vite, l'histoire prend une autre tournure. Les professionnels aguerris s'avèrent être moins professionnels que prévus : "de vrais baltringues", dixit une source judiciaire. Les ravisseurs multiplient les bourdes, utilisant notamment des téléphones portables facilement identifiables pour entrer en contact avec la famille de l'otage. Très vite, ils sont identifiés dans un hôtel de Colmar, une région qu'ils connaissent mal. Les policiers cueillent deux hommes mardi matin. L'otage est libérée. Elle est en bonne santé.
Placés en garde à vue, les ravisseurs ne tardent pas à se mettre à table et balancent leur commanditaire : il s'agit d'un homme - et non de la fille de l'otage, comme nous l'avons écrit par erreur - qui a un litige commercial avec une gérante de société qui n'est personne d'autre que la fille de l'otage. Il souhaitait régler ainsi un litige commercial. Il a été placé à son tour en garde à vue.