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moussa
08/07/2013, 18h19
Egypte: 50 morts, les Frères musulmans appellent au «soulèvement»8 juillet 2013 à 15:54 (Mis à jour: 19:48)
http://md0.libe.com/photo/534110-des-partisans-du-president-egyptien-dechu-mohamed-morsi-rassembles-devant-la-mosquee-rabaa-al-adawiy.jpg?modified_at=1373306104&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476Des partisans du président égyptien déchu, Mohamed Morsi, rassemblés devant la mosquée Rabaa al-Adawiya au Caire, le 8 juillet 2013 (Photo Mahmud Hams. AFP)





Par AFP
Plus de 50 personnes ont été tuées lundi au Caire lors d’une manifestation pro-Morsi, les Frères musulmans appelant au «soulèvement» à la suite de ce «massacre» qui aggrave le climat d’extrême tension qui prévaut en Egypte depuis la destitution par l’armée du président islamiste.
Le président par intérim, Adly Mansour, a ordonné l’ouverture d’une enquête sur ces violences qui ont fait au moins 51 morts et 435 blessés, d’après les services d’urgences, qui n’ont pas précisé s’il s’agissait exclusivement de manifestants islamistes.
L’armée égyptienne a appelé les partisans du président déchu Mohamed Morsi à lever leurs sit-in, en assurant qu’elle ne tolèrerait aucune «menace à la sécurité nationale».
La plus haute autorité de l’islam sunnite du pays, l’imam d’al-Azhar cheikh Ahmed al-Tayyeb, qui avait cautionné le renversement de M. Morsi par l’armée, a annoncé pour sa part qu’il se plaçait en retraite tant que les violences continueraient.
Il a demandé à toutes les parties de «prendre leurs responsabilités» pour éviter au pays de «glisser vers la guerre civile».
A l’aube, une foule de partisans du président déchu priait devant les locaux de la Garde républicaine quand «des soldats» et «des policiers» ont ouvert le feu, ont rapporté les Frères musulmans dans un communiqué.
Des manifestants ont fait état de tirs à balles réelles et de grenades lacrymogènes, dans des circonstances qui restent confuses. D’autres témoins ont raconté que les forces de l’ordre avaient tiré en l’air et que les tirs directs venaient «d’hommes de main» en civil.
L’armée a expliqué de son côté que des «terroristes armés» avaient attaqué le siège de la Garde républicaine, tuant un officier et laissant six conscrits dans un état critique, selon un communiqué militaire cité par le journal gouvernemental al-Ahram.
A la suite de ces violences, un photographe de l’AFP a vu une vingtaine de corps alignés au sol dans la morgue de fortune d’un hôpital proche.
Le quartier, survolé par des hélicoptères, était bouclé par des barrages des forces de l’ordre.
Depuis la destitution et l’arrestation de Mohamed Morsi mercredi par l’armée, la tension ne cesse de monter en Egypte entre ses partisans et ses opposants et des heurts ont fait une centaine de morts.
Le parti de la liberté et de la justice (PLJ), bras politique des Frères musulmans dont est issu M. Morsi, a appelé au «soulèvement du grand peuple d’Egypte contre ceux qui sont en train d’essayer de lui voler sa révolution avec des chars», et mis en garde contre «l’apparition d’une nouvelle Syrie».
Quelques heures après cette déclaration, les autorités ont décidé de fermer le siège du PLJ au Caire en raison de la découverte «de liquides inflammables, de couteaux et d’armes», a annoncé à l’AFP un haut responsable de sécurité.
«Massacre»
Dénonçant, comme les Frères musulmans, un «massacre», le principal parti salafiste, al-Nour, qui a soutenu au sein d’une coalition majoritairement laïque le coup d’Etat militaire, a annoncé son retrait des discussions sur le choix d’un Premier ministre et d’un gouvernement de transition.
Le prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei, un temps pressenti pour prendre la tête de ce gouvernement, a condamné «avec fermeté» les violences de l’aube et réclamé une enquête indépendante.
La nomination de M. ElBaradei s’était heurtée à l’opposition d’al-Nour, qui avait également émis des réserves sur le choix d’un économiste de centre-gauche, Ziad Bahaa Eldin, estimant que ces hommes n’étaient pas assez consensuels.
A l’étranger, la Turquie, «au nom des valeurs fondamentales de l’humanité», l’Iran, le Qatar et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont condamné les nouvelles violences. L’Union européenne a fait de même, soulignant qu’elle examinait son aide à l’Egypte.
Des manifestations de soutien à M. Morsi ont eu lieu au Yémen et au Soudan. L’Allemagne a exprimé sa «grande inquiétude».
Quant à l’ONG Human Rights Watch (HRW), elle a réclamé la fin des “actions arbitraires” contre les Frères musulmans et les médias qui leur sont proches.
Dimanche soir, des centaines de milliers de personnes s’étaient rassemblés à travers l’Egypte dans le but de montrer que le renversement de M. Morsi était le fruit d’une volonté populaire, une semaine après des manifestations monstres sur lesquelles l’armée s’était appuyée pour déposer mercredi le président islamiste.
Les partisans de M. Morsi s’étaient quant à eux rassemblés par milliers pour réclamer le retour du premier président démocratiquement élu du pays et dénoncer un «coup d’Etat militaire».
Vendredi, les violences avaient déjà fait 37 morts en marge de rassemblements de sympathisants des Frères musulmans, ainsi que dans la région du Sinaï (nord-est).

harroudiroi
08/07/2013, 22h23
Allah yahdina, la fitna achadou mina el katl, en ce mois sacré du ramadan, j'ai un seul souhait: que la paix règne pour tous au moins en ce mois sacré, in challah, pour tous, musulmans et non musulman, aaaamine