xeres
05/07/2013, 16h02
http://s1.lemde.fr/image/2013/07/04/534x0/3441698_6_e770_comment-la-dgse-espionne_5becd1e99c99cf92adfbf272bca3d6fc.png
Le Monde est en mesure de révéler que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services (http://www.lemonde.fr/services/) spéciaux) collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l'étranger : la totalité de nos communications sont espionnées. L'ensemble des mails, des SMS, des relevés d'appels téléphoniques, des accès à Facebook (http://www.lemonde.fr/facebook/), Twitter (http://www.lemonde.fr/twitter/), sont ensuite stockés pendant des années.
Si cette immense base de données n'était utilisée que par la DGSE qui n'officie que hors des frontières françaises, l'affaire serait déjà illégale. Mais les six autres services de renseignement, dont la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), les douanes ou Tracfin, le service de lutte contre le blanchiment, y puisent quotidiennement les données qui les intéressent. En toute discrétion, en marge de la légalité et hors de tout contrôle sérieux. Les politiques le savent parfaitement, mais le secret est la règle.
Source : Le Monde
Le Monde est en mesure de révéler que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services (http://www.lemonde.fr/services/) spéciaux) collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l'étranger : la totalité de nos communications sont espionnées. L'ensemble des mails, des SMS, des relevés d'appels téléphoniques, des accès à Facebook (http://www.lemonde.fr/facebook/), Twitter (http://www.lemonde.fr/twitter/), sont ensuite stockés pendant des années.
Si cette immense base de données n'était utilisée que par la DGSE qui n'officie que hors des frontières françaises, l'affaire serait déjà illégale. Mais les six autres services de renseignement, dont la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), les douanes ou Tracfin, le service de lutte contre le blanchiment, y puisent quotidiennement les données qui les intéressent. En toute discrétion, en marge de la légalité et hors de tout contrôle sérieux. Les politiques le savent parfaitement, mais le secret est la règle.
Source : Le Monde