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Voir la version complète : Son avion détourné à cause d'une rumeur



soltan009
03/07/2013, 05h58
Affaire Snowden : une rumeur fait détourner l'avion du président bolivienhttp://l.yimg.com/bt/api/res/1.2/J4fm2rFkgop1VT8xd4k92g--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzQxO2NyPTE7Y3c9NTEyO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNDE7cT04NTt3PTUxMg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/LeParisien/2771813_photo-1367415164264-4-0.jpg

Les rumeurs se succèdent comme les épisodes d'un feuilleton autour de l'affaire Edward Snowden. La dernière en date a fait une victime et non des moindres : le président de la République de Bolivie en personne, Evo Morales. Soupçonné d'avoir accueilli Snowden dans son avion, celui-ci se serait vu refuser l'accès aux espaces aériens français et portugais dans la soirée de mardi et a été obligé de se poser en Autriche !
« Le président a été forcé d'atterrir à Vienne», a déclaré lors d'une conférence de presse le chef de la diplomatie bolivienne, ajoutant «qu'il y avait eu des rumeurs infondées sur la présence de M. Snowden dans l'avion, nous ne savons pas qui a inventé cet énorme mensonge».
Nouveau plan de vol
M. Morales a dû subir ce contre-temps alors qu'il revenait en Bolivie dans l'avion présidentiel, en provenance de Moscou où il avait participé à une réunion des pays producteurs de gaz naturel. Le gouvernement bolivien avait l'intention de faire une escale technique au Portugal, mais Lisbonne «nous a communiqué inexplicablement qu'il annulait l'autorisation de survol et d'atterrisage», a précisé M. Choquehuanca. Il a expliqué qu'on avait alors étudié «un nouveau plan de vol» pour que le président atterrisse en Espagne, pays qui a autorisé l'avion à se réapprovisionner dans les îles Canaries. Mais alors que le président Morales était en vol, «la France nous a communiqué qu'elle avait annulé l'autorisation de survol du territoire français», avance le chef de la diplomatie bolivienne.
Le conseiller de permanence dans les services du Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, interrogé par l'AFP, a répondu ne pas être informé de l'affaire. Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré de son côté n'être « pas en mesure » de commenter cette information.