adm1
21/06/2013, 11h34
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Alors que la réforme des retraites est au cœur des débats, Jean-Marc Ayrault assure que « les efforts ne seront pas écrasants ». Selon le profil des salariés, certains pourraient même y gagner quand d'autres verront leur pension baisser.
Les cadres supérieurs, grands gagnants
Les principales mesures qui devraient être retenues concernent l'allongement de la durée de cotisation à 44 ans, l'augmentation du taux de CSG des retraités de 6,6% à 7,5% (le même que celui des actifs), ainsi que la prise en compte des dix dernières années au lieu des six derniers mois pour le calcul de la pension des fonctionnaires.
Avec ces mesures ce sont les cadres supérieurs qui devraient le mieux s'en sortir. En effet, si l'allongement de la durée de cotisation peut être pénible, elle pourrait être un avantage. La rémunération des cadres supérieurs augmentent en général avec les années et l'on prend en compte les 25 meilleures années de salaires pour calculer leur pension.
Les fonctionnaires pas épargnés
Ces derniers ne devraient pas apprécier la volonté de rapprochement, entre le privé et le public, du calcul des pensions de retraites. Il est évident que la prise en compte des 6 derniers mois était idéale. En passant à 10 ans, il est certain que ces derniers verront leur pouvoir d'achat baisser.
Cependant si l'on tient compte des primes, ce que désire la CFDT, la variation des pensions devrait être minime. Mais, au vue de la disparité entre les salaires des membres de la fonction publique, il parait difficile de dresser des prévisions globales.
La question se pose, si le gouvernement va en rester à ces principales mesures ou pourrait aussi opter pour une hausse des cotisations de retraites qui nuirait fortement au pouvoir d'achat des actifs.
Alors que la réforme des retraites est au cœur des débats, Jean-Marc Ayrault assure que « les efforts ne seront pas écrasants ». Selon le profil des salariés, certains pourraient même y gagner quand d'autres verront leur pension baisser.
Les cadres supérieurs, grands gagnants
Les principales mesures qui devraient être retenues concernent l'allongement de la durée de cotisation à 44 ans, l'augmentation du taux de CSG des retraités de 6,6% à 7,5% (le même que celui des actifs), ainsi que la prise en compte des dix dernières années au lieu des six derniers mois pour le calcul de la pension des fonctionnaires.
Avec ces mesures ce sont les cadres supérieurs qui devraient le mieux s'en sortir. En effet, si l'allongement de la durée de cotisation peut être pénible, elle pourrait être un avantage. La rémunération des cadres supérieurs augmentent en général avec les années et l'on prend en compte les 25 meilleures années de salaires pour calculer leur pension.
Les fonctionnaires pas épargnés
Ces derniers ne devraient pas apprécier la volonté de rapprochement, entre le privé et le public, du calcul des pensions de retraites. Il est évident que la prise en compte des 6 derniers mois était idéale. En passant à 10 ans, il est certain que ces derniers verront leur pouvoir d'achat baisser.
Cependant si l'on tient compte des primes, ce que désire la CFDT, la variation des pensions devrait être minime. Mais, au vue de la disparité entre les salaires des membres de la fonction publique, il parait difficile de dresser des prévisions globales.
La question se pose, si le gouvernement va en rester à ces principales mesures ou pourrait aussi opter pour une hausse des cotisations de retraites qui nuirait fortement au pouvoir d'achat des actifs.