PDA

Voir la version complète : Vladimir Poutine accusé d'avoir volé une bague de 25 000 dollars



saoula
17/06/2013, 16h39
http://www.leparisien.fr/images/2013/06/17/2903641_000-dv1324417-new_640x280.jpg Vladimir Poutine, le président russe, est accusé d'avoir volé en 2005 une bague d'une valeur de 25 000 dollars au patron du groupe agroalimentaire Kraft.
| (AFP/ ALEXEI NIKOLSKY / RIA-NOVOSTI.)

Vladimir Poutine, le président (http://actualites.leparisien.fr/president.html) russe, est-il voleur? C'est l'incroyable histoire racontée par Robert Kraft, le propriétaire de l’équipe de football (http://actualites.leparisien.fr/football.html) américain des Patriots ce week-end au New York Post (http://www.nypost.com/p/pagesix/kraft_putin_stole_bowl_ring_qtB16b5PI0jipYT6tQxUGO ). Celui qui est aussi patron du groupe agroalimentaire Kraft a raconté comment il avait «perdu» sa bague sertie de 124 diamants, d'une valeur de 25 000 dollars.




Il ne l’a pas donné à Vladimir Poutine quand il l’a rencontré en 2005 à Saint-Pétersbourg, comme il a été dit à l’époque, mais le président russe la lui aurait tout simplement volé.

L'histoire avait été étouffée mais le propriétaire de la bague, Robert Kraft, a fini par parler. Cette bague qui symbolisait la victoire de son équipe au Super Bowl, la grande finale annuelle du championnat (http://actualites.leparisien.fr/championnat.html) de football américain, lui aurait été purement et simplement volé: «J'ai retiré la bague pour la montrer à Vladimir Poutine, il l'a mise et est parti», a raconté le propriétaire des New England Patriots, lors d'une réunion d'affaires à Saint-Pétersbourg. «J'ai tendu ma main pour la récupérer mais il a mis la bague dans sa poche. Trois hommes du KGB l'ont escorté jusqu'à la sortie», a précisé Robert Kraft.

A l'époque des faits, Robert Kraft avait expliqué par communiqué avoir décidé de «donner» la bague au chef d'Etat russe comme un «symbole du respect et de l'admiration qu'il éprouvait pour le peuple russe et son dirigeant». Il n'a pas réclamé le joyau en raison des pressions exercées par George W. Bush, alors maître de la Maison blanche qui l'avait prié d'éviter l'incident diplomatique, selon le New York Post. Robert Kraft a en effet raconté qu’un membre de l’administration Bush lui a téléphoné pour lui dire que ce serait «vraiment dans l’intérêt des relations américano-russes» s’il taisait le vol et évoquait un cadeau.

Un porte-parole du président russe Vladimir Poutine a réfuté les allégations de Robert Kraft La bague serait aujourd'hui entreposée dans la bibliothèque du Kremlin.


LeParisien.fr