Père Nno
15/06/2013, 09h57
Pére Nno et des supporters veulent racheter le Standard de Liège
(14/06/2013)
http://static.ladh.eu/pictures_news/art_233645.gif
"Nous voulons racheter le Standard" a été lancé par le Père Nno en juin 2011. L'idée resurgit alors que la gestion de Roland Duchâtelet fait polémique
LIEGE Le groupement de supporters du Standard "socios", soutenu par la Famille des Rouches, qui avait voulu racheter le Standard de Liège le 15 juin 2011, a toujours l'ambition de racheter le club liégeois, a-t-il expliqué vendredi.
Les initiateurs du projet "socios", Hassan Boussetta, Alain De Clerck, Pierre Eyben, Eric Jadot, Jean-Marc Namotte, Jean-François Ramquet et François Schreuer, ont relancé le projet du rachat du Standard de Liège. "Notre volonté est d'être en mesure d'ici quelques mois de rassembler une somme permettant de prendre au mot Roland Duchâtelet, qui s'est dit disposé à céder le club si se poursuivait sa régression actuelle, et racheter (avec d'autres éventuellement) une part du club", indiquent-ils dans un communiqué commun avec "La Famille des Rouches" vendredi.
L'objectif est d'intervenir dans le processus décisionnel en détenant des parts du club, comme dans le championnat espagnol par exemple. En juin 2011, l'initiative n'avait pas été entendue par l'ancienne direction du Standard qui a revendu le club à Roland Duchâtelet. "Malgré plus de 5500 souscripteurs et des promesses d'achat pour un montant avoisinant les 3,25 millions d'euros en une semaine", ajoutent les "socios".
"Nous sommes critiques quant à la gestion actuelle de Roland Duchâtelet", peut-on encore lire dans le communiqué."Mais nous pensons que cette initiative est une opportunité pour tous, lui y compris. Un grand club de football est un acteur social important qui ne peut être conduit par la seule recherche du profit financier."
Voici le communiqué des initiateurs de ce projet :
Il y a deux ans jour pour jour (le 15 juin 2011), était lancée l'initiative "Nous voulons racheter le Standard" qui proposait qu'une partie importante du Standard de Liège, institution phare de la région liégeoise, puisse être achetée par ses propres supporters sur le principe des « socios », une pratique déjà en place au Portugal et en Espagne pour des clubs qui, comme le Standard, jouissent d'un important soutien populaire. L’idée était la création d’une société coopérative (SCRL), c’est-à-dire une association de personnes partageant une identité et un projet collectif avant d’être une mise en commun de capitaux, détenue par les supporters eux-mêmes qui achèteraient tout ou partie du club.
Malheureusement, malgré plus de 5500 souscripteurs et des promesses d’achats de parts pour un montant avoisinant 3.25 millions d’euros récoltés en à peine une semaine, cet élan populaire n'a pas été entendu par la direction et les propriétaires du Standard, et le club a été racheté par Roland Duchâtelet.
Deux ans plus tard, il nous semble que plusieurs des craintes qui étaient celles des initiateurs du projet « socios » se confirment. Par nature, les supporters constituent des investisseurs stables, soucieux de pérenniser le club et d’intensifier son ancrage local et son action sociale. Au contraire, le club a vendu ces deux dernières années nombre des cadres de l’équipe pour plusieurs dizaines de millions d’euros, les meilleurs joueurs quittant le club à chaque mercato, et a réinvesti moins de la moitié de cette somme selon les chiffres relayés par les médias. La somme de 20 millions d’euros récemment retirée des caisses du club, ou le « salaire » très conséquent (de l’ordre d’un million d’euros l’an dernier et de deux cette année selon nos sources) que s’octroie Roland Duchâtelet via une de ses sociétés donnent au contraire le sentiment que celui-ci cherche à rentabiliser son investissement de départ aux dépens de la qualité de l’équipe. Par ailleurs, les organes de décision s’éloignent du club et de Liège, en témoigne le licenciement de Pierre François remplacé par la holding ELEX ainsi que divers départs (moins médiatisés) au sein de l’Académie qui forme les jeunes joueurs. Enfin, et ceci est la conséquence de cette politique, le divorce entre le club et les supporters est grandissant.
Même si les droits télévisés et le sponsoring représentent des apports importants, l'apport financier des supporters (via la billeterie et le merchandising) reste déterminant dans l'équilibre financier du Standard. Nous pensons que les supporters doivent avoir leur mot à dire dans la gestion du club. Nous pensons aussi qu'un grand club de football est un acteur social important qui ne peut être conduit par la seule recherche du profit financier. Nous voulons défendre et développer l'ancrage local et régional du Standard ainsi que son rôle social, notamment à travers la formation des jeunes.
A l’issue de la tentative avortée de juin 2011, les initiateurs du projet « socios » écrivaient « ce que nous avons semé germera ». Il nous semble que le temps est venu de passer à l’action en mettant concrètement en place la structure coopérative proposée il y a deux ans.
Cette initiative doit être celle des supporters et ne réussira qu’avec le soutien des clubs de supporters. C’est pourquoi nous, initiateurs du projet « socios » et « Famille des Rouches », venons de décider de travailler ensemble à ce projet.
Notre volonté est d’être en mesure d’ici quelques mois de rassembler une somme permettant de prendre au mot monsieur Duchâtelet qui s’est dit disposé à céder le club si se poursuivait sa régression actuelle, et de racheter (avec d’autres éventuellement) une part du club. Nous sommes critiques quant à la gestion actuelle de monsieur Duchâtelet mais nous pensons que notre initiative est une opportunité pour tous, lui y compris. Nous souhaitons lui offrir une possibilité concrète de témoigner de son attachement pour ce club en ouvrant le capital du club à ses supporters (et éventuellement à d’autres investisseurs de la région).
Nous travaillons actuellement avec une série de spécialistes des matières juridiques afin de mettre en place les outils nécessaires. Dès que ces outils juridiques et techniques seront finalisés, nous ferons une conférence de presse afin de vous les présenter.
Nous lançons d’ores et déjà un appel à nous soutenir et à s’associer à notre démarche à toute force vive de la région qui veut défendre ce fleuron sportif, économique et social liégeois qu’est le Standard de Liège.
Pour « La Famille des Rouches » : Didier Stevens, Louis Smal et Eddy Janssis
Alors,les Zenfants si ça vous dit tous avec moi ?
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(14/06/2013)
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"Nous voulons racheter le Standard" a été lancé par le Père Nno en juin 2011. L'idée resurgit alors que la gestion de Roland Duchâtelet fait polémique
LIEGE Le groupement de supporters du Standard "socios", soutenu par la Famille des Rouches, qui avait voulu racheter le Standard de Liège le 15 juin 2011, a toujours l'ambition de racheter le club liégeois, a-t-il expliqué vendredi.
Les initiateurs du projet "socios", Hassan Boussetta, Alain De Clerck, Pierre Eyben, Eric Jadot, Jean-Marc Namotte, Jean-François Ramquet et François Schreuer, ont relancé le projet du rachat du Standard de Liège. "Notre volonté est d'être en mesure d'ici quelques mois de rassembler une somme permettant de prendre au mot Roland Duchâtelet, qui s'est dit disposé à céder le club si se poursuivait sa régression actuelle, et racheter (avec d'autres éventuellement) une part du club", indiquent-ils dans un communiqué commun avec "La Famille des Rouches" vendredi.
L'objectif est d'intervenir dans le processus décisionnel en détenant des parts du club, comme dans le championnat espagnol par exemple. En juin 2011, l'initiative n'avait pas été entendue par l'ancienne direction du Standard qui a revendu le club à Roland Duchâtelet. "Malgré plus de 5500 souscripteurs et des promesses d'achat pour un montant avoisinant les 3,25 millions d'euros en une semaine", ajoutent les "socios".
"Nous sommes critiques quant à la gestion actuelle de Roland Duchâtelet", peut-on encore lire dans le communiqué."Mais nous pensons que cette initiative est une opportunité pour tous, lui y compris. Un grand club de football est un acteur social important qui ne peut être conduit par la seule recherche du profit financier."
Voici le communiqué des initiateurs de ce projet :
Il y a deux ans jour pour jour (le 15 juin 2011), était lancée l'initiative "Nous voulons racheter le Standard" qui proposait qu'une partie importante du Standard de Liège, institution phare de la région liégeoise, puisse être achetée par ses propres supporters sur le principe des « socios », une pratique déjà en place au Portugal et en Espagne pour des clubs qui, comme le Standard, jouissent d'un important soutien populaire. L’idée était la création d’une société coopérative (SCRL), c’est-à-dire une association de personnes partageant une identité et un projet collectif avant d’être une mise en commun de capitaux, détenue par les supporters eux-mêmes qui achèteraient tout ou partie du club.
Malheureusement, malgré plus de 5500 souscripteurs et des promesses d’achats de parts pour un montant avoisinant 3.25 millions d’euros récoltés en à peine une semaine, cet élan populaire n'a pas été entendu par la direction et les propriétaires du Standard, et le club a été racheté par Roland Duchâtelet.
Deux ans plus tard, il nous semble que plusieurs des craintes qui étaient celles des initiateurs du projet « socios » se confirment. Par nature, les supporters constituent des investisseurs stables, soucieux de pérenniser le club et d’intensifier son ancrage local et son action sociale. Au contraire, le club a vendu ces deux dernières années nombre des cadres de l’équipe pour plusieurs dizaines de millions d’euros, les meilleurs joueurs quittant le club à chaque mercato, et a réinvesti moins de la moitié de cette somme selon les chiffres relayés par les médias. La somme de 20 millions d’euros récemment retirée des caisses du club, ou le « salaire » très conséquent (de l’ordre d’un million d’euros l’an dernier et de deux cette année selon nos sources) que s’octroie Roland Duchâtelet via une de ses sociétés donnent au contraire le sentiment que celui-ci cherche à rentabiliser son investissement de départ aux dépens de la qualité de l’équipe. Par ailleurs, les organes de décision s’éloignent du club et de Liège, en témoigne le licenciement de Pierre François remplacé par la holding ELEX ainsi que divers départs (moins médiatisés) au sein de l’Académie qui forme les jeunes joueurs. Enfin, et ceci est la conséquence de cette politique, le divorce entre le club et les supporters est grandissant.
Même si les droits télévisés et le sponsoring représentent des apports importants, l'apport financier des supporters (via la billeterie et le merchandising) reste déterminant dans l'équilibre financier du Standard. Nous pensons que les supporters doivent avoir leur mot à dire dans la gestion du club. Nous pensons aussi qu'un grand club de football est un acteur social important qui ne peut être conduit par la seule recherche du profit financier. Nous voulons défendre et développer l'ancrage local et régional du Standard ainsi que son rôle social, notamment à travers la formation des jeunes.
A l’issue de la tentative avortée de juin 2011, les initiateurs du projet « socios » écrivaient « ce que nous avons semé germera ». Il nous semble que le temps est venu de passer à l’action en mettant concrètement en place la structure coopérative proposée il y a deux ans.
Cette initiative doit être celle des supporters et ne réussira qu’avec le soutien des clubs de supporters. C’est pourquoi nous, initiateurs du projet « socios » et « Famille des Rouches », venons de décider de travailler ensemble à ce projet.
Notre volonté est d’être en mesure d’ici quelques mois de rassembler une somme permettant de prendre au mot monsieur Duchâtelet qui s’est dit disposé à céder le club si se poursuivait sa régression actuelle, et de racheter (avec d’autres éventuellement) une part du club. Nous sommes critiques quant à la gestion actuelle de monsieur Duchâtelet mais nous pensons que notre initiative est une opportunité pour tous, lui y compris. Nous souhaitons lui offrir une possibilité concrète de témoigner de son attachement pour ce club en ouvrant le capital du club à ses supporters (et éventuellement à d’autres investisseurs de la région).
Nous travaillons actuellement avec une série de spécialistes des matières juridiques afin de mettre en place les outils nécessaires. Dès que ces outils juridiques et techniques seront finalisés, nous ferons une conférence de presse afin de vous les présenter.
Nous lançons d’ores et déjà un appel à nous soutenir et à s’associer à notre démarche à toute force vive de la région qui veut défendre ce fleuron sportif, économique et social liégeois qu’est le Standard de Liège.
Pour « La Famille des Rouches » : Didier Stevens, Louis Smal et Eddy Janssis
Alors,les Zenfants si ça vous dit tous avec moi ?
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